Pressions exercées sur TSA
**TSA dénonce les pressions du ministre Abdeslam Bouchouareb
Un abus de pouvoir !?
Depuis plusieurs semaines, TSA fait l’objet d’un acharnement sans précédent de la part du ministre de l’Industrie, Abdeslam Bouchouareb. Ce dernier appelle des annonceurs pour leur demander de ne pas annoncer sur notre site. Nous détenons des preuves concernant des démarches qu’il a effectuées dans ce sens en direction notamment de Condor et Ival. Ces deux derniers sont impliqués dans des projets de montages automobiles gérés par M. Bouchouareb.
Cette campagne de M. Bouchouareb s’ajoute à celle menée contre TSA par les groupes français à travers les Conseillers du commerce extérieur, un groupe de lobbying lié à l’ambassade de France à Alger. Elle a débuté après les révélations par TSA des avantages scandaleux accordés par le gouvernement à Renault. M. Bouchouareb nous reproche également de donner la parole à l’industriel Issad Rebrab qui dénonce les blocages de ses projets en Algérie. Ces pressions sur les annonceurs privés viennent s’ajouter à une autre décision arbitraire des autorités : empêcher TSA de bénéficier de la publicité publique.
Dans ces démarches Abdeslam Bouchouareb se revendique du soutien de la présidence de la République.* samedi 28 novembre 2015 | TSA |
**Ce n’est pas la première fois qu’un ministre en exercice est accusé de pressions sur les journaux à travers la publicité. Il y a une année, Hamid Grine le ministre de la Communication avait été dénoncé par le journal El Khabar pour des pressions qu’il aurait exercées sur les annonceurs privés pour qu’ils cessent de placer de la publicité dans les journaux El Khabar et El Watan.
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*Audience de TSA du 1er au 31 décembre 2015
TSA publiera tous les mois ses données d’audience issues de l’outil Google Analytics.
Du 1er au 31 décembre 2015, TSA a enregistré 4,327 millions de visites (en hausse de 6,10% par rapport à novembre), avec 1,278 million de visiteurs uniques (contre 1,224 en novembre) et 11,433 millions de pages vues (contre 10,533 millions en novembre).
TSA réalise plus de 62% de son audience en Algérie avec 2,70 millions de visites. La France est le deuxième pays avec 936 985 visites (21,65%).
Concernant les modes d’accès, plus de 43% de nos lecteurs nous consultent sur les mobiles et les tablettes, contre 57% depuis un PC.* dimanche 3 janvier 2016 |
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*Audience de TSA du 1er au 30 novembre 2015
*Par souci de transparence, TSA publiera tous les mois ses données d’audience issues de l’outil Google analytics. Du 1er au 30 novembre 2015, TSA a enregistré 4,078 millions de visites avec 1,224 million de visiteurs uniques et 10,533 millions de pages vues, confortant ainsi sa position de premier média francophone algérien sur internet.
*TSA réalise 60% de son audience en Algérie avec 2,48 millions de visites. La France est le deuxième pays avec 944 093 visites (23,15%). Concernant les modes d’accès, le mobile continue de progresser grâce à l’effet de la 3G. Désormais, plus de 43% de nos lecteurs nous consultent sur les mobiles et les tablettes, contre 57% depuis un PC.Ces chiffres n’incluent pas l’audience de nos applications mobiles (Android et iOs), indisponibles en raison d’un bug. *mardi 1 décembre 2015 | Rédaction tsa
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**Réactions
*Ramtane Taâzibt, chef du groupe parlementaire du Parti des Travailleurs
« Nous ne sommes pas surpris de l’attitude du ministre de l’Industrie et des Mines. Des agissements que nous ne cessons de dénoncer ces derniers mois. Le totalitarisme ne supporte pas l’opinion contraire. Un tel agissement est une menace pour la démocratie. Les pressions par la publicité est une forme d’atteinte à la liberté d’expression. Les mêmes pressions sont exercées par les mêmes cercles sur l’Assemblée populaire nationale, sur les députés de la majorité, membres de la commission de finances. Il est regrettable de constater que certains ministres usurpent le pouvoir et parlent au nom du Président ».
TSA a dénoncé samedi dans un communiqué les pressions exercées par le ministre de l’Industrie Abdeslam Bouchouareb sur les annonceurs pour leur demander de ne pas annoncer sur notre journal. Le RCD, le MSP et Ennahda condamnent ces pratiques.
Atmane Mazouz, chargé de communication du RCD
« Le recours à des procédés mafieux pour exercer un chantage à la liberté d’expression est inacceptable. Exercer des pressions sur les annonceurs pour influencer la ligne éditoriale est indigne pour son auteur. Au lieu de s’adonner à de telles pratiques, ce ministre ferait mieux de gérer dans la transparence et efficacement son département loin du lobbying exercé par certaines puissances qui continuent à assécher les ressources de la Nation avec la complicité de tout un gouvernement. Le RCD dénonce de telles pressions sur la presse et que TSA compte sur notre solidarité et continue à faire son travail ».
Mohamed Douibi, président d’Ennahda
« On ne peut pas parler d’un État de droit et des libertés, en l’absence de la liberté d’expression. Ce qui s’est passé prouve qu’on se dirige vers une gestion opaque et non transparente des affaires de l’État. On ne donne pas la possibilité aux médias de combattre la corruption et de mettre à nu les pratiques du gouvernement devant l’opinion publique. C’est un dangereux précédent qui intervient dans un laps de temps après la fermeture de la chaîne El Watan TV! ».
Abderrezak Mokri, président du MSP
« Nous sommes contre toutes les restrictions sur le médias. S’il (M. Bouchouareb) l’a fait, cela s’appelle abus de pouvoir. C’est-à-dire qu’il utilise son pouvoir pour exercer des pressions sur des sociétés à des fins politiques. S’il a des choses à vous reprocher, il n’a qu’à saisir la justice. C’est antidémocratique, anticonstitutionnel et anti-éthique d’exercer des pressions de cette manière. Ce sont des procédés qui n’ont rien à voir avec l’esprit de l’État et de la gouvernance »
** dimanche 29 novembre 2015 | Par Hadjer Guenanfa et Achira Mammeri | tsa
*Tempête sur la presse
Depuis quelques semaines, la crise de la presse a changé de rythme. L’hebdomadaire américain Newsweek vient d’annoncer l’arrêt de son édition papier le 31 décembre 2012, prélude à un « format entièrement numérique ». Comme souvent, ce « développement »s’accompagnera d’une charrette de licenciements : « Malheureusement, a prévenu la direction, nous prévoyons de réduire nos effectifs (…) de journalistes aux Etats-Unis et à l’étranger. » La situation allemande se dégrade à son tour : coup sur coup, les quotidiens Frankfurter Rundschau et Financial Times Deutschlandont annoncé qu’ils cessaient de paraître.*cliquer ici: la crise de la presse
**dans la même page:
La presse à l’ère numérique : comment ajouter de la valeur à l’information ?
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