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*Secteur des mines…64 nouveaux sites à exploiter. L’Agence nationale du patrimoine minier (ANPM) a lancé, hier, à travers une data room la 31e adjudication portant sur 64 titres miniers pour l’exploration et l’exploitation de substances minérales industrielles. Les sites sont répartis sur 25 wilayas. Les sites en exploitation sont au nombre de 9 dans 8 wilayas. Ils concernent les substances suivantes, agrégats, argiles, tuf et sables. Les sites en exploration sont au nombre de 55 dans 25 wilayas. Les substances concernées sont les agrégats, le marbre et les pierres décoratives, les argiles, le gypse, le sel, le tuf, les sables concassés (sables de carrière) et les sables. La vente des cahiers des charges qui a débuté hier se poursuivra jusqu’au 27 octobre. Le dépôt des offres aura lieu le 28 octobre avant 10h et l’ouverture publique des plis se fera le même jour à partir de 10h. Par ailleurs, l’ANPM a introduit une nouvelle méthode de préqualification pour certains avis d’appel d’offres importants afin éviter de rencontrer un certain type de problèmes, selon ses responsables. En effet, des sociétés algériennes et étrangères ont soumissionné et obtenu des titres sans avoir les moyens de poursuivre leurs investissements. Ce qui devrait amener l’agence à annuler les titres octroyés. La préqualification permettra d’autoriser uniquement les sociétés qui disposent de moyens d’investir. Actuellement deux avis d’appel d’offres sont en cours. L’ANPM avait lancé un appel à manifestation d’intérêt national et international pour une préqualification à la réalisation et l’exploitation de deux cimenteries en Algérie en partenariat avec la holding Sonatrach « Activités industrielles externes » (AIE). Les sociétés préqualifiées pourront ainsi participer à l’appel d’offres qui devra être lancé le 6 décembre prochain et qui concerne la mise en adjudication de deux lots pour cimenteries. Les lots sont des gîtes situés dans les wilayas de Souk Ahras et Naâma et portent sur l’exploitation des deux substances que sont les calcaires et les argiles sur une superficie globale respectivement de 171 et 91 hectares. La date limite pour le dépôt des demandes à l’appel à manifestation d’intérêt national et international pour une préqualification a été fixée au 11 octobre prochain. Selon l’ANPM, seules les sociétés préqualifiées pourront participer à l’appel d’offres du 6 décembre prochain. Les deux cimenteries projetées devraient renforcer les capacités de production nationale qui sont actuellement de 11,6 millions de tonnes par an et qui pourraient devenir insuffisantes dans quelques années.

La deuxième opération est un appel à manifestation d’intérêt national et international pour la mise en adjudication de vingt titres miniers dont deux pour l’exploration et dix-huit pour la prospection. Les titres concernent des sites miniers d’or et d’uranium situés dans les wilayas de Tamanrasset et Illizi. C’est la première fois que des sites d’uranium sont mis en avis d’appel d’offres. Les réserves prouvées d’uranium de l’Algérie sont estimées à environ 30 000 tonnes, selon le ministère de l’Energie et des Mines, qui ajoute qu’elles peuvent alimenter deux centrales nucléaires de 1000 mégawatts durant une soixantaine d’années. Ce qui est appréciable mais pas très important. L’avis d’appel lancé pour les sites à uranium devrait contribuer à augmenter les réserves prouvées. Dans cet appel, l’agence invite toutes les personnes morales étrangères ainsi que les personnes morales privées ou publiques algériennes intéressées à exprimer leur intérêt pour être préqualifiées à participer aux appels d’offres pour l’exercice des activités de prospection et/ou d’exploration minière en Algérie, en partenariat avec le holding Sonatrach AIE Spa. La date limite de dépôt de la demande de préqualification a été fixée au 22 octobre 2009 à 16h. Selon les responsables de l’agence, des sociétés de pays émergents se sont déjà manifestées pour l’uranium.(El Watan-28.09.09.)

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*La femme au volant…(Béchar)

 Sur les 1257 candidates à l’examen du permis de conduire, 632 ont obtenu le fameux document de circulation, soit 50,27% pour la seule année dernière. ABéchar, la femme n’est pas seulement majoritaire dans certains secteurs comme l’éducation ou celui de la santé publique, mais rivalise désormais en chiffres avec l’homme dans la conduite automobile. Depuis quelque temps, d’aucuns auront remarqué de nombreuses jeunes filles conduisant une voiture pour leurs déplacements, se rendre aux lieux de travail ou dans les marchés. Les statistiques fournies par la direction des transports sont éloquents et démontrent cette évolution de la femme dans le Sud qui s’empare d’un créneau social détenu quasi exclusivement par l’homme, il n’y a pas si longtemps. Pour la seule année dernière, sur les 1257 candidates à l’examen du permis de conduire, 632 avaient obtenu leur permis soit 50,27%. Au premier semestre de l’année en cours, sur les 876 personnes de sexe féminin, 395 avaient été admises à conduire un véhicule léger. Néanmoins, si la femme demeure quasi exclue du secteur économique qui reste la chasse gardée de l’homme, par contre, en matière de conduite automobile, certains y voient une rivalité lancée à l’homme par la femme qui jouit par contre de préjugés favorables en matière de prudence sur les routes. Les chauffeurs masculins, dans leur majorité, sont accusés, à cause de multiples imprudences, d’être à l’origine des hécatombes sur les routes nationales. Dans le Sud, les accidents de la circulation commis par les femmes au volant sont pratiquement inexistants dans la wilaya en termes de proportionnalité, s’accorde-t-on à reconnaître unanimement. En tout état de cause, la percée de la femme dans ce créneau est une réalité dans la région et qui bouleverse les mœurs locales et les mentalités rétrogrades, font remarquer les partisans de l’émancipation de la femme. Certes, les hommes détiennent toujours une avancée confortable mais risquent d’être devancés par le sexe opposé dans les toutes prochaines années. L’évolution est expliquée par l’autonomie de plus en plus affirmée de la femme qui travaille et facilitée aussi par l’accès au crédit bancaire que la loi de finances complémentaire 2009 vient brutalement de suspendre comme pour le crédit immobilier, d’ailleurs.(El Watan-28.09.09.)

 

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* Planet Fashion ouvre un nouveau magasin à Alger…

Le magasin de vêtements Planet Fashion vient de s’élargir d’un nouveau point de vente sis à Alger-Centre, plus précisément au 5 rue Didouche-Mourad, en face de la Fac centrale. Un endroit réfléchi et stratégique pour être plus près de sa clientèle, autrement dit les jeunes, nous a affirmé la chargée commerciale de Planet Fashion. Apres celui de Chéraga, voici donc un nouveau magasin tout fraîchement installé à Alger qui vous propose en plus des vêtements d’été, des tenues d’automne et d’hiver, pour bien se préparer à la saison qui arrive.
Décliné entre rez-de-chaussée pour les tenues de femmes et un étage spécial hommes et enfants, le magasin vous propose plusieurs habits de marques internationales à des prix très attractifs, du type Zara, Massimo Dutti et Dimoda, ou encore Bershka et ce, pour vous habiller en toute saison et être toujours selon vos goûts, fashion, glamour ou cool et ce, matin et soir. Le magasin reprend le même ameublement avec un décor fashion dernière tendance, réaménagé pour la circonstance pour être des plus in possible.
Notons que Planet Fashion compte s’agrandir encore en se dotant d’un nouvel espace au superbe grand centre commercial de Bab Ezzouar ou dit -on, il sera inauguré au mois de décembre ou janvier prochain part le président de la république. Sa particularité? en plus d’accueillir des magasins, ce centre commercial abritera un multiplex cinéma contenant jusqu’à 8 salles.
Une première donc en Algérie. Planet Fashion sera doté nous précise-t-on de la superficie la plus grande, soit plus de 1500m². Pour être encore plus fashion, plus dans l’aire du temps! (L’Expression-26.09.09.)

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 * plus de 10 milles registres de commerces fictifs… El Hadj Tahar Boulenouar, porte parole de l’union des commerçants et artisans, a, dans une déclaration à Echourouk, l’enregistrement de plus de 10 milles registres de commerces fictifs aux noms de personnes n’ayant aucun lien avec le commerce. Leurs registres de commerces sont exploités par des réseaux activant dans la commercialisation de stupéfiants, notamment la drogue, les armes blanches et les produits contrefaits. Ces réseaux travaillent en coordination avec les commerçants des marchés à puce. Quant aux registres fictifs, Boulenouar a déclaré qu’une enquête a été ouverte par les services de sécurité, et parmi les cas enregistrés, la découverte d’un grand nombre de titulaires de registres de commerces n’ayant aucun lien avec le commerce, et ce après leurs cession à des personnes, qui ont profité de l’absence de leurs noms pour activer dans la commercialisation es stupéfiants, et en d’autres cas, l’existence d’un grand nombre de registres appartenant à des personnes décédées, et que leurs enfants avaient exploité leurs registres de commerces à d’autres fins. Boulenouar a révélé la découverte de réseaux travaillant dans le commerce de la fausse monnaie, en coordination avec des africains, actuellement recherchés par les services de sécurité, qui ont tenté de travailler dans le commerce avec de la fausse monnaie d’une valeur de 1000 DA, qu’ils revendent avec 500 DA. Le représentant de l’union des commerçants et artisans a révélé que l’une des mesures prises en haut, et qui seront en vigueur prochainement, la liaison de tous les bureaux régionaux de l’union des commerçants avec les services de sécurité afin d’enquêter sur les noms des commerçants coopérant avec la mafia de la fausse monnaie.(Echorrouk-23.09.09.)  

***************************  *Qnidlet, makrout, mkhabez… « Glaçage au citron, paillettes, caissettes en tissu… Un vent de folie souffle sur les pâtisseries de l’Aïd. Revisitées par les ménagères, elles s’arrachent aussi chez les pâtissiers. Sans doute parce que le défi le plus important – se renouveler tout en gardant le goût de la tradition – a été relevé. Cette année, les femmes ne veulent plus faire de gâteaux classiques ! Elles veulent de l’extravagance ! » Nacéra Allouache, pâtissière à domicile, est catégorique : cet Aïd se fera sous de nouvelles couleurs avec plus de fantaisies. Fini le makrout elouz en losange tristounet. Bonjour le makrout elouz new age, bombé en forme de couronne, surmonté d’une fleur colorée en pâte d’amande ! « Les gâteaux algériens sont à la base complexes à réaliser. Depuis que les pâtissiers se sont passés le mot pour développer leurs formes, la femme est obligée de suivre la tendance surtout pendant l’Aïd ! », explique la pâtissière. « Mon carnet de commande est plein et fermé pour toute l’année. J’ai même été obligée d’engager deux amies pour pouvoir tenir à temps le délai de ma clientèle. » Tous les gâteaux – mkhabez, larayech et autres dziriet – sont touchés par ce vent de folie qui souffle sur la pâtisserie algérienne. Et la mode ne recule devant aucune dépense : car en plus des ingrédients, il vous faudra investir (voir encadré) dans le spray, les paillettes, les moules et même… les caissettes en tissu (spécialement conçues pour les qnidlet) ! En réalité, la nouvelle forme des gâteaux est inspirée par les gâteaux turcs et syriens et parfois, ce qui est surprenant, inspiré par l’architecture mauresque comme la mosaïque aux amandes. Cette envie de développer la forme et quelquefois le goût (de nouveaux arômes sont intégrés dans le glaçage) viendrait selon Nacéra « de l’attrait des gens pour les choses originales, car ils sont fatigués de manger chaque année les mêmes gâteaux ». Farida, propriétaire d’une boutique de prêt-à-porter à Hydra, s’est récemment inscrite dans une école de cuisine et de pâtisserie. « J’ai voulu perfectionner les recettes de ma mère et épater ma belle-famille, confie-t-elle. Avec tous les ustensiles et moules qu’on trouve sur le marché, aucun gâteau ne me résistera ! » D’autres, comme Chèrifa, dont le travail ne lui permet pas de préparer des pâtisseries aussi sophistiquées, passe commande chez le pâtissier du coin qui, lui aussi, propose les dernières nouveautés en la matière. Et si les femmes ne résistent pas aux nouvelles tendances de la pâtisserie, les hommes non plus, à l’image de Salah, professeur dans un lycée à Alger. « Que ce soit à l’Aïd, pendant le Ramadhan ou dans les mariages, je reste bouche bée devant ces formes et ces couleurs. D’autant que cela ne change pas le goût, et c’est le plus important… »(El Watan-19.09.09.)**********************

 *100.000 crimes par année (selon les statistiques de la DGSN) Chômage, déperdition scolaire, pertes de repères sont autant d’éléments qui contribuent à une recrudescence de la violence depuis 2001.

Les chiffres communiquées par les services de la Dgsn sur son site Internet font réellement peur. Plus de 900.000 crimes, soit une moyenne de 100.000 crimes par an, sont recensés en huit ans ce qui témoigne de l’expansion de phénomènes nuisibles à la stabilité de la société. La Sûreté nationale a constaté la diversité des formes de criminalité. Il peut s’agir de blanchiment d’argent, d’assassinats, de vol, d’escroquerie ou d’agression contre les personnes et de détérioration des biens.
A titre d’exemple, les statistiques de la Dgsn ont fait ressortir que lors de la seule année 2008, il a été enregistré plus de 130.000 crimes. 66.000 actes concernent l’agression contre des personnes. Viennent ensuite les atteintes aux biens avec 53.000 actions relevées. La même institution a aussi jugé utile de communiquer les chiffres sur l’émigration clandestine.
2217 cas de ce genre ont été constatés lors de la même période. La drogue continue, elle aussi, à figurer en bonne place dans les données transmises par la Dgsn car 4339 affaires liées au trafic de diverses substances ont été élucidées.
Les crimes économiques, comme les détournements et l’abus de biens sociaux sont parmi les dépassements contre lesquels tentent de lutter les forces de sécurités.
En quelques années, le nombre de crimes a presque doublé puisque le chiffre n’était que de 78.000 en 2001. Il a été porté à 110.000 en 2002 et a atteint 117.000, une année plus tard. En 2004, il y a eu un léger recul de la criminalité avec 112.000 cas, notent les statistiques de la Dgsn.
Le répit n’a pas été de longue durée. Il a suffi de franchir l’année 2005 pour que la tendance reprenne à la hausse. 119.000 crimes ont été enregistrés cette année-là.
Les statistiques connaissent une envolée plus grave en 2006 lorsqu’il y a eu 126 000 actes criminels. Avec toutes ces données, on n’est pas loin du million d’actes en huit ans sans que les efforts des autorités pourtant médiatisés, ne puissent endiguer ce phénomène. Cette culture de la violence donne lieu à l’utilisation de toutes sortes d’armes. Les couteaux et les armes à feu sont souvent utilisées dans des rixes. D’ailleurs, mêmes les policiers n’hésitent plus à dégainer pour régler des comptes avec des membres de la famille, des voisins ou mêmes des usagers de la route.
Même les chiens sont utilisés dans certains quartiers, et pas seulement de la capitale, pour perpétrer des agressions.
La violence physique est loin d’être la seule incivilité qui hante la société. Il n’est pas rare que les citoyens soient victimes de la violence verbale car les insultes fusent de partout que ce soit à proximité des marchés, des habitations ou dans la rue.
Le tout conduit à un sentiment permanent d’insécurité chez le citoyen et un manque de confiance dans les institutions qui ne sont pas capables de lui assurer la quiétude demandée. Il est curieux de constater que même les représentants du peuple sont victimes de ce sentiment, sinon comment pourrait-on expliquer la volonté des députés de porter des armes? Chacun veut se faire sa propre justice ce qui sape un peu plus l’autorité de l’Etat qui a constitutionnellement le monopole de l’exercice de la violence.
L’Etat a d’ailleurs tout misé sur la lutte contre le terrorisme sans s’apercevoir qu’une autre forme de violence et de banditisme est en train de miner la société. Il est tout de même à espérer que lors du troisième mandat de Abdelaziz Bouteflika, cette carence sera comblée.Déjà 200.000 policiers sont recrutés et le directeur de la Sûreté nationale, le colonel Ali Touni, pense qu’il faut recruter davantage d’agents de l’ordre pour encadrer les quartiers des villes ainsi que les contrées reculées.Le DG a admis, il y a quelques jours, à l’occasion d’une cérémonie de sortie de promotion d’agents de l’ordre public que la violence a effectivement pris une propension alarmante en ajoutant que le terrorisme continue toujours de sévir. Justement, pour une jeunesse qui n’a connu que des récits de scènes de violence, d’éventrement, d’égorgement et de décapitation, il est difficile de se familiariser avec des attitudes pacifiques. De toutes façons, même certains hauts responsables de l’Etat n’ont pas fait montre d’un comportement irréprochable.
L’ancien président, Liamine Zeroual, a reçu, en guise de cadeau, une réplique de Kalashnikov en quittant le pouvoir, scène qui n’a pas échappé aux caméras de télévision. Comme image pacifique, il y a évidemment mieux.(L’Expression-19.09.09.)  

*Harcèlement contre les femmes…Khelil exige des cellules d’écoute à Sonatrach et Sonelgaz

 Le harcèlement des femmes sur leurs lieux de travail a suscité l’intérêt particulier du ministre de l’Energie et des Mines. Cet intérêt est mis en évidence à travers la nouvelle circulaire complétant celle du 21 novembre 2006 dont viennent d’être destinataires les premiers responsables des groupes, filiales, agences et offices relevant du secteur. Ils y sont instruits de veiller personnellement à prévenir de ce phénomène dont les conséquences, pour certaines victimes, sont désastreuses : perte d’emploi, dépression et parfois suicide. Dans cette circulaire, Chakib Khelil appelle à la création de cellules d’écoute au niveau des observatoires de l’emploi féminin créés en 2005 dans les grandes entreprises et agences pétrolières et minières à l’image de Sonatrach et Sonelgaz, de l’Office de recherche géologique et minière (ORGM) et de l’Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie (Aprue). L’accent est particulièrement mis sur les groupes Sonatrach et Sonelgaz : « J’attache la plus grande importance quant au respect de la circulaire par messieurs les PDG des groupes Sonatrach et Sonelgaz… » Cette procédure doit faire l’objet d’une évaluation périodique, sanctionnée par un rapport annuel sectoriel à adresser au ministre de tutelle. Ces dispositions ne se limitent pas uniquement aux personnels des entités du secteur minier et pétrolier (permanents, contractuels, stagiaires et candidats au recrutement), elles concernent également « toute personne en relation de travail avec les entreprises, filiales, agences ou institutions du secteur (sous-traitants, abonnés, fournisseurs) que les comportements de harcèlement soient survenus à l’intérieur ou à l’extérieur de celles-ci ».

Les propos de M. Khelil sont d’une rare fermeté et indiquent, si besoin est, que la plupart des grandes entreprises sont minées par le phénomène du harcèlement. « J’attire l’attention de tous les responsables, à quelque niveau qu’ils soient, pour qu’ils accordent à cette question du harcèlement l’importance qu’il convient afin que les femmes travailleuses, tout particulièrement, puissent exercer leurs activités professionnelles dans un climat social sain et loyal tant avec leurs collègues qu’avec leurs supérieurs », précise la circulaire. Il faut dire que le harcèlement en milieu professionnel, sous toutes ses formes, prend d’inquiétantes proportions. Dans de récentes études, les experts estiment le nombre d’Algériens souffrant de harcèlement psychologique à trois millions de personnes, indique Yassine L., de l’inspection du travail à Annaba. Selon lui, les différentes inspections du travail à travers le pays enregistrent chaque année entre 3 et 3,5 millions de plaintes pour harcèlement psychologique. Une fois en justice, explique notre interlocuteur, les juges se contentent de prononcer des peines du code civil au lieu du pénal en raison du vide juridique incriminant ces pratiques. Toutefois, le harcèlement sexuel des femmes sur leur lieu de travail est réprimé par les dispositions de l’article 341 bis du code pénal. Interrogé sur la question, Kamel Rahmaoui, chercheur en droit international, considère que « le harcèlement psychologique dans les milieux professionnels est un nouveau phénomène, en Algérie, difficile à définir. Ce sont généralement des pratiques abusives, répétées et régulières exercées par le responsable contre ses éléments dans le but de les pousser à démissionner ». Il a en outre tenu à préciser qu’aucun article incriminant ces pratiques n’est prévu par la loi algérienne. Mais, ajoute-t-il, il existe deux articles (90 et 11) du code du travail qui consacrent le droit de l’employé à l’intégrité physique et mentale ainsi qu’à la dignité. (El Watan-15.09.09.)

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*Le général et l’ex patrimoine de Sonatrach….

La police française a interrogé dernièrement un ex officier supérieur de l’Armée Nationale algérienne, actuellement retraité (du rang de général) à cause de la tentative de ce dernier à tabasser sa femme, qui s’est appropriée une bâtisse au cœur de la ville de Paris, refusant de rendre ou d’exploiter ensemble la bâtisse. Le comble dans cette affaire, c’est que cette bâtisse sise à Paris 16, appartenait à la société Sonatrach qui  a cédé ce patrimoine au début des années quatre vingt dix sur instructions « Présidentielles » à cet officier supérieur;  celui-ci à son tour,  l’a mise en nom de sa deuxième jeune épouse. Mais avec le temps, une fois cet officier devenu vieux, son épouse s’est accaparée de tout.. Il a voulu récupérer ce bien, la jeune femme veut le garder pour elle seule. L’ex-général l’a giflée, et la police française est intervenue dans cette affaire…Comme les choses évoluent avec le temps, mais pas toujours dans le sens que l’on s’imagine…..(source, Echorouk-13.09.09. 

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  *Energie-Intempéries : la canalisation de transport de GPL LZ1, reliant Hassi R’mel à Arzew s’est rompue samedi (12.09.09.) aux environs de 01h00, engendrant une inflammation du gaz.

 Les intempéries de ces derniers jours n’ont pas épargné le tissu industriel. Pour preuve, la canalisation de transport de GPL LZ1 reliant Hassi R’mel à Arzew s’est rompue hier aux environs de 1h00 du matin. Ce qui a engendré une inflammation du gaz, a annoncé la Compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach dans un communiqué rendu public hier. Selon cette dernière, l’accident s’est produit suite aux fortes crues de l’oued M’zi (wilaya de Laghouat), occasionnées par les intempéries que subit le sud du pays. Hormis l’endommagement d’une partie de la canalisation, l’incident n’a, Dieu merci, occasionné aucun dégât humain ou pollution de l’oued, a précisé Sonatrach, assurant que «la situation est totalement sous contrôle et que tous les moyens humains et matériels nécessaires sont mobilisés pour le rétablissement de l’exploitation de l’ouvrage». La compagnie nationale a souligné toutefois que, pour des raisons techniques et de sécurité, le GPL s’échappant de la section endommagée restera en feu jusqu’à sa vidange complète.(La Tribune-13.09.09.)

  

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* Plus de 6.000 mines datant de l’ère coloniale, détruites au cours du mois d’août…Les mines détruites étaient réparties dans les régions militaires frontalières 2, 3 et 5. Au niveau de la 2ème région militaire, 1.436 mines antipersonnel et 1.126 mines antigroupes ont été découvertes et détruites, alors que 438 mines antipersonnel l’ont été au niveau de la 3ème région militaire. La 5ème région militaire a enregistré la destruction de 3.005 mines antipersonnel, 63 mines antigroupes et 100 mines éclairantes. La même source précise que le total général des mines découvertes et détruites par les unités de l’ANP engagées dans l’opération de déminage s’élevait, au 31 août 2009, à 410.666 mines, soit 346.111 mines antipersonnel, 62.527 mines antigroupes et 2.028 mines éclairantes.(APS-12.09.09.)

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*pensions de retraite avancées.  Exceptionnellement, et à l’approche de l’Aïd El-Fitr, la CNR (Caisse nationale de retraite) a établi un nouveau calendrier de paiement des pensions de retraite pour ce mois de septembre. Ainsi, selon le communiqué de la CNR, les pensions, qui étaient habituellement perçues le 20 septembre, le seront exceptionnellement le 12 septembre. Celles du 22 septembre, seront perçues le 13 septembre, quant à ceux programmés le 24 septembre, ils devront percevoir leur dû le 14 septembre. Et enfin, les retraités qui devaient percevoir leur dû le 26 septembre seront servis le 15 du mois en cours. (10.09.09.)


 
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*22% des Algériens sont analphabètes-

Une évaluation établie par le Centre National d’Études et d’Analyses pour la Population et le développement (CENEAP) a fait remarquer que le taux d’analphabètes dans notre pays se situe aujourd’hui à 22%, soit 6 millions d’Algériens . C’est lors d’une rencontre organisée hier, par l’Association Iqraa en collaboration avec le CENEAP, que Aïcha Barki, présidente de cette association a insisté sur l’importance de l’apprentissage dans le développement du pays et les résultats positifs de la stratégie nationale pour la lutte contre l’analphabétisme. Cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale d’alphabétisation est une occasion pour évaluer la stratégie nationale d’alphabétisation dans notre pays et exposer les propositions du CENEAP pour consolider les acquis de cette stratégie. Cette stratégie a comme objectif l’élargissement de la responsabilité à tous les secteurs concernés et à la société civile, et visant l’éradication de l’analphabétisme en Algérie à l’horizon 2016. Dans le cadre du travail mis en chantier de la stratégie nationale de la lutte contre l’analphabétisme, le Centre a recensé plus de 6 millions analphabètes en 2009 dont 60% sont des femmes et 75 % des enfants âgés entre10 et 15 ans. Hussein Tahar, chercheur et expert au CENEAP a indiqué dans son exposé que le taux d’analphabétisme dans les régions rurales se multiplie d’année en année par rapport aux grandes villes où ce fléau se réduit de plus en plus. Pour cela, la stratégie nationale de lutte contre l’analphabétisme a donné un intérêt particulier à la femme et aux populations des zones rurales. À la fin de son exposé, l’intervenant a plaidé pour le choix d’une journée nationale d’alphabétisation qui permettra de sensibiliser, orienter et améliorer la situation de cette frange de la société. Pour sa part, Houacine Hassiba, chef de Cabinet du ministre délégué chargé de la famille et de la condition féminine, a indiqué que « la cause de l’analphabétisme dans notre pays est imputée à la stratégie d’acculturation appliquée par le colonialisme français. Elle a ajouté aussi que « juste après l’indépendance l’Algérie a adopté des politiques pour lutter contre ce fléau en garantissant le droit à la scolarisation à tous les enfants ». Concernant les secteurs concernés par la lutte contre ce fléau, Houacine Hassiba a déclaré qu’elle «n’est pas uniquement le devoir des institutions de l’État mais c’est un devoir social. Chacun d’entre nous doit y contribuer ».(le Courrier d’Algérie-09.09.09.)

***une stratégie de lutte contre l’analphabétisme

L’État a mis en place une stratégie de lutte contre l’analphabétisme. Celle-ci s’étend sur une période de 10 ans. elle retient comme principe l’élargissement de la responsabilité de la lutte contre ce fléau à tous les secteurs concernés et à toute la société civile et la consécration du recours à toutes les structures d’accueil relevant de l’État et susceptibles d’abriter des activités d’alphabétisation. Les pouvoirs publics «comptent en finir, ainsi, d’avec ce mal d’ici 2016 ». C’est du moins ce qu’a déclaré le ministre de l’Éducation nationale, Boubekeur Benbouzid, dimanche dernier lors de la conférence nationale des directeurs de l’éducation des wilayas. Sans donner des chiffres ; le même responsable a fait savoir qu’une enveloppe financière des plus considérables a été dégagée afin de mener à bon port cette stratégie. Pour lui, il n’y a pas de moindre doute, que le taux d’analphabètes sera ramené à la baisse, grâce aux efforts des autorités. Officiellement, l’Algérie compte quelque 7 millions d’analphabètes, soit 26 % de la population ce qui est énorme et elle se fixe le défi de réduire ce taux de moitié d’ici 2015 par diverses mesures entre autres, la scolarisation obligatoire des enfants dès l’âge de cinq ans et ce, jusqu’à l’âge de 16 ans ainsi que d’assurer l’enseignement aux personnes adultes. Des mesures « salutaires » mais qui restent, aux yeux de certains professionnels insuffisantes. Comment ? Encore, dimanche passé, le ministre de l’Éducation nationale a révélé que la scolarisation des filles est en baisse cette année dans sept wilayas. Il cite Djelfa, Mila, Tamanrasset avant de hausser le ton à ce que des mesures soient prises à l’encontre des familles qui en sont, à ses dires, responsables. Voilà un fait inquiétant non sans augmenter davantage le taux d’analphabètes, déjà alarmant. Même si le problème « trouvera » dans les jours à venir le bout du tunnel, il n’en demeure pas moins que la plaie est plus profonde… Explication ? Il va de soi que la donne a bel et bien changé. L’analphabète aujourd’hui, avec les nouvelles technologies, n’est plus cette personne qui ne sait pas lire ou écrire. C’est pourquoi certaines voix, très au fait du sujet, ne cessent de s’interroger sur la fiabilité des actions des pouvoirs publics dans leur politique de lutte contre l’analphabétisme. A-t-on vraiment pris en considération ce nouveau paramètre? Autrement dit, qu’en est-il de l’analphabétisme numérique ? Difficile de répondre à cette question, bien que selon le ministre de l’Éducation nationale, son département se met au fur et à mesure au diapason de cette nouvelle donne. Et pour cause, l’opération de généralisation de l’outil informatique à travers tous les établissements scolaires va bon train. Il a été décidé au premier lieu, d’équiper tous les lycées par des laboratoires informatiques, avant que l’opération soit généralisée à travers les CEM et les Primaires. Mieux encore, Benbouzid a indiqué qu’il est attendu la réalisation dans les tout prochain mois d’une plate-forme pour la généralisation de l’Internet et l’Intranet afin de relier l’ensemble des établissements. Une enveloppe dépassant les 40 milliards de centimes a été dégagée à cet effet. (Le Courrier d’Algérie-09.09.09.)

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*création de quatre écoles supérieures .

 Le gouvernement a, en vertu des décrets exécutifs promulgués hier dans le journal officiel, annoncé la création de quatre écoles supérieures en dehors de l’université, de journalisme, de sciences politiques, des mines et de l’enseignement technologique qui seront gérées par un conseil d’administration commun entre 12 ministères. La première école sera appelée « Ecole nationale supérieure de sciences politiques » gérée par un conseil d’administration commun entre les ministères comprenant des représentants du ministre de la défense nationale, du ministre des affaires étrangères, du ministre de la justice, ministre de l’énergie et des mines, ministre des ressources en eau, le ministre des l’industrie et de la promotion des investissements, le ministre de l’aménagement urbaine et de l’environnement et du tourisme, la ministre de la culture, le ministre de l’agriculture et du développement rural, le ministre de petites et moyennes entreprises, le ministre des technologies de l’information et de communication, et enfin un représentant du secrétaire d’état auprès du premier ministre chargé de communication.

La deuxième école sera appelée « Ecole nationale supérieure du journalisme et de sciences de communication », elle sera gérée par un conseil d »’administration commun entre 10 ministères, composé de représentants du ministre de l’intérieur et des collectivités locales, ministre des affaires étrangères, ministre de l’industrie et de la promotion des investissements, ministre de l’aménagement urbain et de l’environnement et du tourisme, ministre de la culture, ministre des petites et moyennes entreprises, ministre des technologies de l’information et de communication, ministre des ressources en eau, d’un représentant du secrétaire d’état auprès du premier ministre chargé de la communication, et enfin d’un représentant du ministre de la jeunesse et des sports.

Ajouté à cela, une troisième école qui sera appelée « Ecole nationale supérieure des mines et des matières» hors l’université de la ville de Annaba, elle sera gérée par un conseil d’administration commun entre 08 ministères, composés d’un représentant du ministre de la défense nationale, d’un représentant du ministre de l’énergie et des mines, d’un représentant de l’industrie et de la promotion des investissements, d’un représentant du ministre de l’aménagement urbain et de l’environnement,t et du tourisme, d’un représentant du ministre des travaux publics, et d’un représentant du ministre de petites et moyennes entreprises.

La quatrième et dernière école sera appelée « Ecole supérieure des enseignants de l’enseignement technologique » à Skikda, elle sera gérée par un représentant du ministre de petites et moyennes entreprises seulement.

En plus de la création de deux écoles préparatoires, la première appelée « Ecole préparatoire en sciences et technologies », hors l’université de Annaba, la deuxième sera appelée « Ecole préparatoire en sciences et technologies » hors l’université de Tlemcen. Les deux écoles seront ouvertes aux nouveaux bacheliers ou bien un diplôme équivalent reconnu, selon les conditions et des modalités fixées annuellement par le ministre de l’enseignement supérieur.(Echorouk-05.09.09.)

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**Le coût du Hadj  cette année revient à près de 29 millions de centimes par personne (19 millions pour le Hadj et 9,8 pour le titre de transport)….31.08.09.   

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*Les praticiens de la Santé… La grève juste après l’Aïd
 

Le Snpsp tiendra son conseil national au début du mois d’octobre.

Statu quo, telle est la situation des praticiens de la santé publique. En dépit de leur rencontre avec le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière Saïd Barkat, le 22 juillet dernier, les représentants des praticiens de la santé se disent déçus. «Concernant le statut particulier, le ministre nous a informés qu’il est en voie de finalisation. Quant au régime indemnitaire, celui-ci dépend du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, selon M.Barkat. Voilà avec quoi on est sorti de notre entrevue avec le ministre en charge du secteur», affirme le secrétaire général du Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp), Lyès Mérabet, dans une déclaration qu’il a faite hier à L’Expression.
Ces «réponses évasives» de la tutelle risquent de pousser les praticiens de la santé à revenir à la charge juste après l’Aïd, soit la dernière semaine du mois de septembre prochain. C’est ce que laisse entendre notre interlocuteur. «Juste après le mois de Ramadhan, on va décider d’actions plus radicales puisque notre situation demeure toujours inchangée. Il est prévu des actions de protestation sous différentes formes: grèves périodiques et même des grèves ouvertes», précise-t-il.
D’ailleurs, «un conseil national du Snpsp sera tenu à la première semaine du mois d’octobre», a indiqué M.Mérabet. Selon le secrétaire national du Snpsp, «le secteur de la santé est en pleine mutation. Il connaît de profondes réformes avec l’entrée en vigueur de la nouvelle carte sanitaire, à savoir la réorganisation administrative du secteur public de la santé et ce, depuis janvier 2008». Et de poursuivre: «Malheureusement, l’élément essentiel, en l’occurrence le personnel médical et paramédical, autour duquel est garantie la réussite de cette réforme, ces personnels restent, à ce jour, sans statut ni régime indemnitaire.» Le représentant de ce syndicat regroupant les généralistes, les pharmaciens et chirurgiens-dentistes, déplore les conditions socioprofessionnelles du praticien de la santé, remettant sur la table ses revendications pour un statut particulier et une grille des salaires qui améliorerait la situation des praticiens de la santé publique.
Le syndicaliste craint de voir la mouture de statut particulier, proposée par les praticiens de la santé, carrément ignorée. A ce titre, notre interlocuteur met en garde: «A moins qu’ ils nous proposent la mouture qui nous convienne le mieux. Sinon ce sera le retour à la case départ.»
M.Mérabet précise: «Les praticiens de la santé publique sont aujourd’hui payés sur la base de la nouvelle grille des salaires mais avec un régime indemnitaire calculé sur le salaire de base de l’ancienne grille des salaires et sans statut particulier. Et ce, sans la moindre explication de la part de la tutelle.» D’autres problèmes ont été évoqués par ce médecin syndicaliste, entre autres, «le recrutement des chirurgiens-dentistes dans le cadre du préemploi, avec un salaire de 7000 à 8000 DA et un contrat de deux ans non renouvelable».
Il a, par ailleurs, évoqué le cas des praticiens occupant des postes supérieurs et de responsabilité qui ne perçoivent toujours pas leur nouveau salaire à cause d’une erreur non rectifiée depuis déjà une année.(l’Expression-30.08.09.)

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*Durcissement du code de la route….

 L’accroissement des accidents de la circulation en Algérie, dû notamment au non-respect du code de la route, a amené les pouvoirs publics à introduire de nouvelles mesures durcissant l’arsenal juridique réglementant la circulation routière. Ce durcissement concerne les contraventions aux règles de la circulation routière (article 66) qui sont classées en quatre degrés et punies d’une amende forfaitaire allant de 2000 à 6000 DA, stipule le projet de loi portant approbation de l’ordonnance du 19 août 2009 relatif à la réglementation de la circulation routière, déposé récemment à l’Assemblée populaire nationale (APN) et renvoyé devant la commission spécialisée. Il concerne aussi les délits et les peines. Selon le texte, tout conducteur en état d’ivresse ou sous l’effet de substances ou de plantes classées comme stupéfiants qui commet un homicide involontaire est puni d’un emprisonnement de 2 à 5 ans et d’une amende de 100 000 à 300 000 DA. Lorsque le véhicule ayant servi à commettre l’homicide involontaire relève des catégories poids lourds, transport en commun ou transport de matières dangereuses, le conducteur est puni d’un emprisonnement de 5 à 10 ans et d’une amende de 500 000 DA à 1 million de dinars, note le projet de loi. Selon l’ordonnance, est puni d’un emprisonnement de 1 à 3 ans et d’une amende de 50 000 à 200 000 DA tout conducteur qui commet une infraction ayant entraîné un homicide involontaire, tels l’excès de vitesse, le dépassement dangereux, l’usage manuel du téléphone portable et la mise en marche d’appareils audiovisuels durant la conduite. Tout conducteur qui commet l’une des infractions ci-dessus ayant entraîné un délit de blessures involontaires est puni d’un emprisonnement de 6 mois à 2 ans et d’une amende de 20 000 à 50 000 DA, ajoute-t-on. Le projet de loi relève aussi les cas de rétention, de suspension et d’annulation du permis de conduire.

Selon l’article 92, en cas d’infractions dûment constatées par les agents habilités, le permis de conduire doit faire l’objet, dans tous les cas, d’une rétention, conformément aux procédures prévues par la loi. Dans certains cas d’infractions prévues par l’article 66, telles que les contraventions aux dispositions concernant l’éclairage, la signalisation et le freinage, le permis de conduire est immédiatement retenu par l’agent verbalisateur pour une durée n’excédant pas 10 jours. Néanmoins, stipule le texte, la rétention du permis de conduire, dans les cas prévus ci-dessus, n’est pas suspensive de la capacité de conduire pour la même durée, mais remise séance tenante par l’agent d’un document attestant la rétention. Le permis de conduire n’est restitué qu’après paiement, dans le délai prévu, de l’amende forfaitaire minorée. Cependant, dans des cas concernant des délits graves, le permis de conduire peut être suspendu pour une durée allant d’un an à quatre ans et en cas de récidive la juridiction compétente procède à l’annulation du permis de conduire.(El Watan-30.08.09.)

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*Il s’apprêtait à s’envoler avec 600.000 euros…

Un membre d’équipage de la compagnie nationale Air Algérie a été interpellé jeudi dernier, par des agents douaniers, en possession de quelque 595 000 Euros, une somme d’argent qu’il voulait vraisemblablement sortir frauduleusement du pays depuis l’aéroport international d’Alger. Le «pot aux roses» a été découvert après que des renseignements soient parvenus aux services de la direction régionale des Douanes. En effet, après une opération de fouille dans les cases réservées au personnel d’équipage d’un avion d’Air Algérie qui devait s’envoler vers Istanbul (Turquie), les douaniers ont découvert cette importante somme d’argent dissimulée dans les affaires personnelles du mis en cause. L’information rapportée par l’APS ne précise cependant pas quel est le poste qu’occupe ce «membre d’équipage» dans l’avion de la compagnie aérienne nationale.  Cette affaire intervient, faut-il le souligner, après celle révélée le mois dernier toujours au niveau de l’aéroport de la capitale et dans laquelle était impliqué un steward d’Air Algérie. Ce dernier avait dissimulé plus de 450 téléphones portables dans ses bagages. La «marchandise» avait été découverte suite à une opération de contrôle de l’équipage d’un vol de la compagnie nationale en provenance de Tunis. La valeur marchande du lot de téléphones s’élève à plus de trois millions de DA (300 millions de centimes).  Il y a lieu de rappeler que les services des Douanes, dans un récent bilan, ont révélé 118 infractions de change durant le premier trimestre 2009 contre 406 infractions au cours de toute l’année 2008. Les amendes encourues, dans le cadre des infractions de change entre janvier et mars 2009, ont atteint selon les Douanes quelque 23,82 milliards de DA.(Le Quotidien d’Oran-29.08.09.) 


  

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*349 milliards de dollars d’exportationsdes hydrocarbures entre 2000 et 2008.

Un rapport récent du ministère de l’énergie et des mines a indiqué que les investissements étrangers directs dans le secteur de l’énergie et des mines ont dépassé 17 milliards de dollars durant la période qui s’étend entre 2000 et 2008, c’est-à-dire une moyenne annuelle de 2 milliards dollars. Le rapport a indiqué que ces surplus englobent les investissements des partenaires étrangers dans le forage, le développement des hydrocarbures, la création de stations électriques, des unités de dessalement d’eau de mer et l’exploitation des mines. La distribution de ces surplus se fait selon les régions, l’Europe occupe la première place des investisseurs étrangers dans le secteur énergétique algérien durant la même période avec une part d’investissements d’une valeur de 58%, dont 24 % pour l’Angleterre à elle seule, suivie de loin par les USA et la Canada avec un total de 26% et les pays asiatiques avec 5%. Le rapport a indiqué que la valeur globale des exportations algériennes dans le domaine des hydrocarbures entre 2000 et 2008 a atteint 349 milliards dollars, 22% a été réalisée par l’Algérie en 2008, l’année durant laquelle les prix des hydrocarbures ont connu une importante hausse dans le marché international. Le chiffre d’affaires du secteur a enregistré un taux de développement estimé à 15% passant de 31 milliards dollars en 2000 à 94 milliards dollars en 2008, et le nombre de travailleurs du secteur est de 221 milles employés durant la fin de l’année précédente contre 186 milles employés en 2000, c’est-à-dire une augmentation annuelle de 2%. Quant au volume des exportations, le rapport a indiqué que les exportations algériennes ont enregistré l’année précédente 135 millions tonnes contre 124 millions tonnes en an 2000, enregistrant un taux de développement annuel de 1%. Les marchés européens et américains ont dominé la part du lion en terme d’exportations du pétrole et du gaz algériens, avec un taux de 63% et 29 % en terme de volume des exportations.(Echorouk-27.08.09.)

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* saison estivale à Tipasa… plus de 24 millions de visiteurs- À quelques jours du début du mois sacré du Ramadhan, qui constituera, sans aucun doute, la fin effective de la présente saison estivale, les sites balnéaires de la wilaya de Tipaza ne désemplissent pas. Augmentant ainsi d’une manière très sensible le nombre d’estivants qui y ont séjourné depuis le 1er juin 2009, début officiel de ladite saison. Selon des statistiques qui nous ont été communiquées par la cellule de communication de la direction de la Protection civile de Tipaza, ils étaient, en effet, un peu plus de 24 millions – 24 136 000, pour être plus précis – à l’avoir fait au 16 du mois en cours.Un chiffre qui, selon le lieutenant Mohamed Mechalikh, responsable de la cellule précitée, «est forcément en-deçà de la réalité »: les statistiques de la Protection Civile ne prenant en considération, a-t-il précisé, « que les estivants ayant fréquenté les 43 plages autorisées officiellement à la baignade dans la wilaya de Tipaza ». Pour avoir une idée de l’importance de l’afflux que connaît, cette saison, le littoral de cette dernière, il faut savoir que l’année dernière, pour la même période et pour rester avec les chiffres de la Protection Civile, seuls, sommes-nous tentés de dire, un peu plus de 18 millions d’estivants s’étaient rendus dans les 44 sites balnéaires autorisés alors à la baignade.Cette grande affluence n’a pas été, il va sans dire, sans conséquence sur les équipes de la Protection Civile déployées sur les sites autorisés à la baignade et tout au long des différents axes routiers de la wilaya. Toujours selon les statistiques susmentionnées, sur les premiers, elles ont eu à intervenir à 6 252 reprises ; dont la majorité, soit dans 3 909 cas, pour porter secours à des personnes en danger de noyade. Malheureusement, sans succès pour quatre d’entre elles. Le reste des interventions effectuées sur ces sites ont été pour prendre en charge des estivants qui, pour différentes raisons, s’étaient retrouvés dans une situation d’être assistés. Si 2 102 de ces derniers ont été soignés sur place, 232 d’entre eux, en revanche, ont dû être évacués sur les centres de santé les plus proches.Quant aux équipes déployées tout au long des principaux axes routiers de la wilaya, elles ont été sollicitées à 286 reprises, représentant autant d’accidents de la circulation enregistrés du 1er juin dernier au 16 du mois en cours ; dont 44, durant les quinze premiers jours de ce dernier. Des accidents qui ont causé la mort de neuf personnes et occasionné des blessures, de gravités diverses, à 333 autres…(Le Courrier d’Algérie-19.08.09.) 

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*Les retraités en colère et déçus après les promesses du président…

La déception et le mécontentement général exprimés par les retraités, après l’annonce de la dernière augmentation de 5 % sur les pensions des retraites, se sont transformés en protestation qui risque de faire tâche d’huile. En effet, les retraités du secteur de la mécanique de Constantine, qui se sont réunis hier à la maison des syndicats Abdelhak Benhamouda, ont exprimé leur colère devant ce qu’ils considèrent comme « une plaisanterie de mauvais goût… qui leur est faite à la veille du mois de Ramadan ». La question posée par ces retraités est « on se demande pourquoi le ministre n’a pas entériné les propositions de 12 % et 7 % retenues par le Conseil d’administration de la CNR et consignées dans le procès-verbal qui lui a été transmis », se sont interrogés ces anciens du complexe moteur-tracteur (CMT) de Oued Hamimime.          Le responsable syndical, M. Soudouss, n’est pas allé par quatre chemins pour exprimer la déception de ses collègues : « Eu égard à la situation difficile dans laquelle vit la majorité écrasante des retraités à cause de la cherté de la vie, explique-t-il, cette augmentation, insignifiante, n’aura aucun impact sur l’amélioration de leur pouvoir d’achat. En effet, et pour ne parler que de notre cas, que représentent, par exemple, 75O dinars d’augmentation pour un retraité qui touche 15.OOO DA par mois ? Par conséquent, les retraités, tous secteurs confondus, sont unanimes à la rejeter ».  Ce disant, il annonce « la tenue d’une autre rencontre de concertation pour aujourd’hui, mardi, au même endroit, et qui sera élargie aux retraités des autres entreprises de la mécanique, comme la SNVI et l’ex-DVP. Après quoi, précise l’orateur, un mémorandum portant les revendications des retraités et les recommandations des actions à organiser à court terme, à différents niveaux, sera remis au secrétariat du bureau de coordination des retraités de la wilaya, qui est en même temps membre de la Fédération nationale des travailleurs retraités (FNTR), en l’invitant à le faire parvenir à qui de droit ».  Entre-temps, il a été recommandé par plusieurs participants à cette réunion, de procéder à des contacts destinés à toucher le plus grand nombre d’organisations de retraités, dans le but d’organiser une marche nationale pour demander l’intervention du président de la République dans le règlement définitif du dossier des retraités.  Selon eux, l’initiative de la marche nationale portera deux revendications, essentielles à leurs yeux : le respect strict des droits fondamentaux des retraités et la mise en application de la promesse du président de la République de revaloriser les retraites à hauteur de 2O % faite à Oran, lors de la campagne pour les élections présidentielles d’avril 2009. (Quotidien d’Oran-18.08.09.)  

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*rentrée scolaire  2009/2010 -

 L’année scolaire 2009/2010 commencera le 13 septembre 2009 et se terminera le 4 juillet 2010. Les cours s’étaleront jusqu’au 20 juin et les compositions du 3e trimestre débuteront à partir de cette date pour les cycles moyen et secondaire et à partir du 9 juin pour la 5e année primaire.
Ainsi nous constatons que l’année scolaire s’étalera, pour la première, sur 35 semaines. Le nombre de semaines durant les années précédentes ne dépassait pas les 27 semaines.
Cette nouvelle organisation va permettre d’appliquer convenablement les programmes scolaires dans des conditions meilleures tout en respectant les rythmes scolaires et les critères pédagogiques reconnus universellement. De même, les périodes de compositions se feront a la même période au niveau national. Une telle organisation nous met au diapason des autres systèmes éducatifs mondiaux. Les études comparatives révèlent que le nombre de semaines consacré aux cours varie entre 35 et 40 semaines/an à travers les différents systèmes éducatifs.
L’organisation de la scolarité au courant de l’année se fera conformément au calendrier suivant :
1. Au niveau de l’enseignement primaire : les cours de la 5e année primaire s’arrêteront à partir du 27 mai 2009, les compositions du 3e trimestre débuteront à partir du 30 mai 2010.
En ce qui concerne la 1, la 2e, la 3e et la 4e année primaire, les cours devront être poursuivis jusqu’au 20/06/2010, ce qui permettra d’exploiter le mois de juin au profit des élèves. Les compositions du dernier trimestre débuteront à partir de cette date.
2. L’enseignement moyen : les cours seront poursuivis jusqu’au 3 juin 2010. Les compositions du 3e trimestre débuteront le 6 juin 2010.
3. L’enseignement secondaire : les cours seront poursuivis jusqu’au 27 mai 2010. La semaine du 29/05/2010 sera consacrée aux compositions du 3e trimestre pour tous les niveaux de l’enseignement secondaire.
Quant à l’organisation des examens officiels, il est proposé ce qui suit :
- Baccalauréat : du 13 au 17-06-2010
- Brevet d’enseignement
moyen :  du 20 au 22-06-2010
- Examen de fin de cycle primaire :
* 1re session: le 09-06-2010
* 2e session : le 29-06-2010.
Ces propositions permettront aux élèves des classes d’examen de terminer les programmes dans les temps impartis tout en disposant du temps nécessaire aux révisions en vue des examens de fin d’année.
De cette manière, le mois de juin devient une période d’étude et d’évaluation des connaissances des apprenants. Cette nouveauté s’inscrit dans le prolongement de la rationalité de l’utilisation du temps pédagogique, objectif primordial de la réforme.
Aussi et conformément aux nouvelles décisions gouvernementales portant changement du week-end, le ministère de l’Education nationale a retenu la journée du vendredi comme journée de repos hebdomadaire pour l’ensemble des personnels du secteur de l’éducation. Sur cette base, le ministère a présenté trois propositions d’organisation de l’emploi du temps :
1re proposition : assurer la scolarité des élèves d’une manière continue tout au long des 5 journées, du dimanche à jeudi, de 8 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30. Ce qui fait bénéficier les élèves de 2 jours de repos par semaine (vendredi et samedi).
2e proposition :  faire fonctionner les établissements le samedi après-midi de 13 h à 17 h et du dimanche au jeudi en consacrant l’après-midi du mardi au repos.
3e proposition : faire fonctionner les établissements la matinée du samedi de 8 h à 12 h et du dimanche à jeudi en consacrant l’après-midi du mardi au repos.
De même, des propositions ont été réservées aux wilayas du sud, celles-ci consisteraient à faire fonctionner les établissements scolaires de 7 h à 14 h en appliquant l’horaire continu, et ce, à partir du mois d’avril.
S’agissant des propositions relatives aux vacances scolaires le calendrier suivant a été proposé :
Vacances d’automne : du 29-10-2009 au 03-11-2009.
Vacances d’hiver (I) :  du 18-12-2009 au 03-01-2010.
Vacances d’hiver (II) :  du 12-02-2010 au 16-02-2010.
Vacances de printemps : du 18-03-2010 au 04-04-2010.
Ainsi, les élèves bénéficieront de 40 jours de vacances sans compter les vacances d’été et auront étudié 35 semaines.(
El Moudjahid du17.08.09.)

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 *17 morts dans un accident à Ghazaouet…dix sept personnes dont quatre enfants ont trouvé la mort dans un accident de la circulation, survenu, hier après-midi (samedi 15.08.09.) au niveau du chemin de wilaya n°94 reliant Tlemcen à Ghazaouet à l’entrée de la ville de Ghazaouet (Tlemcen), sur le chemin menant vers la plage de Sidna Youchaâ, selon les services de la Protection civile de la wilaya. Selon les premiers éléments fournis par l’unité secondaire de la Protection civile de Ghazaouet, un véhicule de transport de voyageurs de type Karsan, à son bord les victimes, est entré en collision avec un semi-remorque en contrebas du village de Sidi Amar. Les victimes mortes sur le coup ont été transférées par les agents de la Protection civile. Le semi remorque a frontalement percuté, samedi en début d’après midi, un véhicule de type Karsan, au niveau de la N94, en contrebas du village de Sidi Amar, à l’entrée de la ville de Ghazaouet, tuant sur le coup 17 personnes, les occupants de ce dernier et le chauffeur du camion de gros tonnage, selon les premières informations en notre possession. Nos sources ont affirmé que les personnes décédées, qui appartiennent à une même famille, se dirigeaient vers la plage de Sidna Youchaâ. Et c’est à la sortie de la ville qu’un semi remorque a surgi, aidé par la descente dangereuse qu’il est entré en collision avec le fourgon. Aussitôt l’information diffusée, les habitants des cités avoisinantes ont fermé la route avec des pierres, des branchages et des pneus. Très en colère, des pères de familles ont indiqué que « Nous avons signé trois pétitions que nous avions pris le soin de transmettre aux autorités locales et de wilaya pour attirer leur attention sur les dangers que représentent ces milliers de camions qui traversent la ville sans respect du code de la route. Des semi remorque appartenant à des hallabas (trafiquant de carburant) Personne ne nous a entendus, il a fallu que 17 personnes périssent tragiquement pour s’en rendre compte » Loin de décolérer, les citoyens exigent la présence du wali en personne « Nous en avons assez d’être sous le diktat de ce criminels de la route ! » vers 14 h, les jeunes, hors d’eux, ont mis le feu aux pneumatiques tout en réclamant justice « Les trafiquants sont maîtres des lieux, tout le monde est complice sur cette bande frontalière. On réclame des sanctions ! ». Selon nos premières investigations, en attendant les conclusions de l’enquête, il semblerait que les freins du camion avaient lâché. la colère allait en augmentant à Ghazaouet. Des renforts des services de sécurité ont été dépêchés sur les lieux pour contrer la colère des citoyens. (El Watan + autres sources – 16.08.09.)

************************* *Les instituts changent de statut

Les Ecoles supérieures font leur apparition. Il faut deux ans de préparation pour que les futurs bacheliers puissent y accéder.

Cinq écoles et instituts ont changé de dénomination. Il a suffi d’ajouter le qualificatif «supérieur» pour que cette opération prenne forme. Cette démarche décidée, par le président de la République, vise à permettre à ces institutions une transition vers le nouveau statut.
Tous les dirigeants des institutions concernées ont eu alors droit à des décrets présidentiels mettant fin à leurs fonctions pour que d’autres textes soient promulgués les nommant à la tête des nouveaux organismes. Le Journal Officiel nous apprend dans sa dernière édition que le directeur de l’Institut national de formation en informatique, Mouloud Koudil, a fait l’objet de cette démarche depuis le 1er juillet dernier. Plusieurs autres écoles ont subi le même sort. L’Ecole nationale des travaux publics et l’Ecole polytechnique d’architecture et d’urbanisme sont dans ce cas.
Ali Zerzour et Mohamed Salah Zerouala les dirigeaient respectivement jusqu’au 1er juillet. Ils sont à la tête de leurs héritières. L’Ecole normale supérieure en lettres et sciences humaines d’Alger est dirigée par Abdelkader Henni.La directrice de l’Ecole nationale supérieure polytechnique d’Alger est Madame Ghania Kouache. Suite à cette réforme, les bacheliers ne pourront rejoindre les bancs de ces écoles qu’après deux années de préparation.
Hormis ces changements dans le corps de l’enseignement supérieur, le secteur de la justice a eu droit à un mouvement des fonctionnaires et des magistrats.
C’est le cas de plusieurs magistrats exerçant aux tribunaux de Bordj Bou Naâma et de Constantine. Les tribunaux de Jijel, Chechar et Béchar ont vu certains des magistrats y exerçant quitter leurs fonctions. Juges, juges d’instruction et procureurs sont parmi ces magistrats. On constate aussi que les tribunaux de Bir El Ater, de Aïn Bessem, de Djelfa et de Batna se sont séparés de quelques magistrats dont certains sont admis à la retraite.
De nombreux ministères se sont aussi séparés de leurs hauts fonctionnaires exerçant aussi bien au niveau central que local à commencer par le ministère de l’Energie dont le sous-directeur des services pétroliers est appelé à d’autres fonctions.
L’inspecteur général du ministère du Commerce est parti en retraite alors que le directeur des moudjahidine de la wilaya de Ghardaïa est appelé à exercer à d’autres fonctions. Même le délégué à la sécurité de la wilaya de Mascara n’est plus en fonction, Belhia Abdelkader étant admis à la retraite.
Des inspecteurs et des chargés d’études et de synthèse au ministère de l’Agriculture ont aussi perdu leurs postes. Au ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Mouloud Irzouni, qui occupait les fonctions de directeur général des Technologies de l’information et de la communication, est admis à la retraite.
On apprend que suite au changement de dénomination, le président de la République a signé des décrets mettant fin aux fonctions de responsables à l’ex-ministère de l’Emploi et de la Solidarité nationale. 31 fonctionnaires à commencer par le chef de cabinet, en passant par l’inspecteur général pour arriver à des chargés d’études et de synthèse, ont fait l’objet de cette procédure.
Au chapitre des nominations, on découvre qu’il y a un responsable des applications nucléaires au ministère de l’Energie.(l’Expression-15.08.09.)

 

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*une rentrée qui s’annonce chaude…

Les ménages s’inquiètent déjà pour la rentrée scolaire qui s’annonce chaude à Aïn Defla et ailleurs dans le pays. Tous les indicateurs socioéconomiques démontrent une ébullition sociale constante due en grande partie à la cherté de la vie. Avec le Ramadhan, synonyme de frais supplémentaires et de dépenses soutenues, la rentrée promet de faire souffrir les petites bourses. Une perspective sombre qui risque de faire tache d’huile en cette rentrée sociale houleuse à Aïn Defla. Les vendeurs annoncent déjà la couleur à travers la mise en condition des étals. Un enfant scolarisé reviendra à pas moins de 3 500 DA pour sa famille. Pour une famille nombreuse, une petite opération d’addition pour les dépenses, et de soustraction pour le budget montrera le trou béant qui restera à combler. Les consommateurs constatent avec stupéfaction l’augmentation des légumes de large consommation, tels les carottes cédées à 70 dinars le kg, prix jamais égalé durant toute l’année, alors que les prix des tomates sont affichés à 60 dinars le kg, les pommes de terre, à 40da etc.. (12.08.09.) 

  

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*Cent dix-sept objets antiques et oeuvres d’art ont été récupérés par les gendarmes de la section de sécurité et d’intervention de Skikda, ont indiqué hier les services de la Gendarmerie nationale dans un communiqué. Ces 117 objets antiques et oeuvres d’art, dont 28 échiquiers en argent, 21 horloges, 17 statuettes en bronze, en argent et en marbre, 15 toiles, 7 chandeliers et 2 vases en marbre, ont été saisis au domicile d’une personne au centre-ville de Salah-Bouchaour par les gendarmes en vertu d’une autorisation d’extension de compétence et d’un mandat de perquisition, a-t-on précisé de même source. Cette personne avait été interpellée lundi par les gendarmes en possession de 4 statuettes antiques à bord d’un véhicule. Le mis en cause avait été remis à la brigade de la Gendarmerie nationale de Hamadi-Krouma pour enquête. Les objets sont en cours d’expertise par la direction de la culture de la wilaya, a encore précisé la Gendarmerie nationale.(Le Courrier d’Algérie-12.08.09.) 

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*30% des produits de gros jetés à la décharge…pendant que les prix flambent dans les marchés…

Etonnante révélation: il y a plus de produits que de marchés. C’est l’argument avancé par l’Union générale des commerçants et artisans algériens (Ugcaa) pour expliquer la flambée des prix des fruits et légumes. S’exprimant hier au cours d’une conférence de presse animée à Bachdjerrah (Alger) par l’Union générale des commerçants et artisans algériens (Ugcaa), aile Mâamar Hantour, le porte- parole de cette branche de dissidents (qui poursuit ses activités avec le même statut que celui des partisans de l’Ugcaa de M.Salah Souilah), M.Hadj Tahar a indiqué que l’envolée des prix des fruits et légumes est due, cette fois, «au manque de marchés. De ce fait, plus de 30% des produits des marchés de gros sont jetés aux décharges».(peut-on accepter une telle explication?)
 M.Farid Touami qui propose «la création de marchés hebdomadaires dans chaque commune possédant un espace à louer aux commerçants ambulants». L’orateur a soutenu que tous les produits sont disponibles. De ce fait, les citoyens n’ont pas à s’inquiéter, ni à s’affoler à la veille du Ramadhan pour faire leurs courses.(des chansons pareilles, on en a souvent entendues, sans effets sur les prix !!)
Evoquant le passage au nouveau week-end, le représentant des commerçants a déclaré que «tous les commerçants ne se voient pas concernés par ce changement car le commerce est une activité libre». Il poursuivra, «Nous travaillons à tout moment. En plus, ce changement sera bénéfique pour l’économie nationale.» Reprenant la parole, M.Hadj Tahar a renvoyé la prolifération de l’informel à «l’augmentation des impôts dont 55% des revenus proviennent du secteur privé. De ce fait, les commerçants se voient contraints d’exercer des activités commerciales supplémentaires au noir.» Sur cette lancée, il a indiqué que «le marché informel fait perdre à l’Etat plus de 800 milliards de dinars par an».
Poursuivant son plaidoyer, l’intervenant a souligné le déficit en matière de commerçants. A ce titre, il dira: «Nous avons 1.220.000 commerçants légaux en Algérie. Un tel chiffre jugé inférieur par rapport à la moyenne mondiale qui est de 10% du nombre de la population dans chaque pays. Donc, nous avons besoin d’au moins 3 millions de commerçants.» A ses yeux, «c’est ce qui va atténuer le chômage ainsi que l’informel». Sur un autre registre, l’orateur a indiqué que «60% des consommateurs ne vérifient pas la qualité de leurs produits achetés. Ils ne regardent même pas la date de péremption du produit alors que 90% des produits périmés sont en circulation sur le marché dont 60% pour la cigarette et 50% pour les cosmétiques». Le représentant des commerçants demande ainsi, de «revoir la loi 03-09 portant sur la protection du consommateur». Au final et en ce qui concerne la suppression des crédits à la consommation, M.Hadj Tahar déplore l’adoption de cette mesure sans avoir au préalable consulté les commerçants. «La suppression des crédits à la consommation est tombée comme un tonnerre sur l’ensemble des commerçants et des consommateurs. Cela va leur porter tant de préjudices», prévient-il. Voulant régler ce problème de hausse sauvage des prix, M.Touami a déclaré que «pour la première fois, les prix des fruits et légumes au niveau des marchés de gros seront affichés trois jours avant le mois de Ramadhan».(est-ce suffisant?)
Le communiqué signé par le président du Comité national des fruits et légumes, sera publié dans la presse nationale. Cette initiative s’inscrit dans le but d’empêcher les spéculateurs à utiliser des prix «astronomiques», soulignant, au passage, que «la rationalisation des prix ne relève pas des prérogatives de l’Ugcaa car ce mouvement est un syndicat qui oeuvre à défendre les droits des commerçants. Quant à la question des prix, celle-ci relève du ministère du Commerce».(source, l’Expression-12.08.09.)

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 *vendanges précoces à Ain Témouchent…

Les premières cuvées ont commencé depuis le 4 août dans la wilaya de Aïn Témouchent au niveau des caves de vinification relevant de l’ONCV, la GCO, SOVAL et VDO. En effet, il s’agit de vendanger de quoi constituer ce qui est convenu d’appeler le «pied de cuve» ou tout simplement la fermentation. Les échantillons, quelques remorques par cave vinificatrice, ont été pris à Hammam Bou Hadjar à partir du cépage alicante connu par sa précocité par rapport aux autres cépages (cinsault, grenache, merseguera…). Selon un ex-membre du conseil de la Viticoop, la campagne des vendanges a bien commencé dans la zone du littoral caractérisée par des plantations viticoles de cuve assez précoces. Cette saison, la vigne a été échaudée depuis le commencement de la vague des chaleurs qui s’est abattue sur la région témouchentoise et durant laquelle ont été enregistrées des températures de plus de 46° ayant touché les grappes de raisin dans les zones traditionnellement chaudes. Les vignes situées dans la direction des vents soufflant de l’air chargé de sel de la sebkha (région Hassi El-Ghella, El-Malah, El-Amria…) présentent des signes d’échaudage plus accentués. Les oenologues recrutés par les transformateurs pour la vinification se rendent compte de ce fait aléatoire assez spécifique. D’habitude, la campagne vendange-vinification s’opère à partir de 20 août, une date où la quasi-totalité du parc vitivinicole arrive à maturation avec des degrés acceptables pour la fermentation. Cette année, les grandes chaleurs, qui perdurent depuis un mois environ, ont forcé les transformateurs à agir en conséquence. C’est aussi la préoccupation des viticulteurs et de la coopérative pour sauver la production estimée par le gérant de la Viticoop, M. Bahim Safi, à 250.000 quintaux. Ce dernier a souhaité que les transformateurs agissent ensemble pour rehausser le prix du quintal de raisin à au moins 3.000 DA. selon lui, une étude a été faite par des techniciens et a évalué le prix du quintal de raisin de cuve à 3.300 DA. Que penseront les transformateurs de cela ? Une question qui intéresse les viticulteurs ayant déjà signé des contrats avec les opérateurs. Les autres ont un oeil braqué du côté de la CCLS et ses offres et un autre du côté des transformateurs.(Q.d’O.-10.08.09.) 


 

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* SUR UN TOTAL DE 94.439 SOCIÉTÉS
50.000 entreprises activent dans l’opacité 

Vivre en marge de la loi est le sport favori des entreprises locales qui n’aiment pas pratiquer la transparence sur leurs affaires.

Les Sarl et les SPA ne sont pas pressées de déposer leurs comptes sociaux auprès du Centre national du registre du commerce. Et ce ne sont pas les amendes encourues qui vont y changer quelque chose.
La loi soumet les sociétés contrevenantes à une amende allant de 30.000 à 300.000 DA. Sur les 94.439 sociétés enregistrées au Cnrc, seulement 44.041 d’entre elles se sont astreintes à cette obligation. Leur taux est remonté ainsi à 47% contre 40% en 2008. Toutes les autres sont hors la loi, mais il n’est pas question pour autant qu’elles cessent leurs activités ou que leur registre du commerce leur soit retiré. Pourtant, c’est la solution radicale proposée par le ministre du Commerce, Hachemi Djaâboub pour éradiquer ce phénomène de société vivant à l’écart du droit. Le Cnrc n’a pas suivi le ministre dans cette cure extrême. Sa préférence va à une sensibilisation des entrepreneurs pour adhérer à la démarche légale. Chaque année, le Cnrc espère gagner de nouveaux adeptes de l’application de la loi.
Les sociétés sont réticentes à dévoiler leurs comptes car ils deviendront de fait consultables par toute personne qui en fait la demande auprès du Cnrc. Or, les sociétés sont connues par leur manie de tenue de très bonne comptabilité à tel point qu’elles cherchent par tous les moyens à les cacher aux yeux du fisc, d’abord, et des concurrents, ensuite. Il n’est pas rare qu’une société adopte trois comptes en même temps. L’un est destiné à la banque pour faciliter l’obtention de crédit et c’est souvent le plus sincère, le deuxième est destiné au fisc et là beaucoup de données sont minorées et le troisième aux autres propriétaires, notamment dans le cadre de sociétés familiales.
Chaque année, le Cnrc publie des placards publicitaires pour rappeler aux sociétés leurs obligations. L’évolution du nombre des entreprises commerciales qui se sont conformées à cette formalité est d’ailleurs attribuée à ces efforts de sensibilisation, d’information et de communication.
Ce sont 49 antennes régionales qui tentent aussi d’être en contact avec les entrepreneurs pour faire passer ces messages vis-à-vis des opérateurs économiques. L’opération annuelle de déclaration des comptes sociaux s’est achevée le 31 juillet dernier.
Des journées d’information et de sensibilisation sur l’importance de l’accomplissement du dépôt des comptes sociaux des entreprises commerciales ont été organisées au niveau national ainsi que des journées «portes ouvertes» sur les activités et les missions du Cnrc. Par wilaya, c’est celle de Sétif qui vient en tête en enregistrant le plus grand taux des entreprises ayant effectué le dépôt de leurs comptes sociaux avec 65,17%.
Ainsi, sur les 4172 entreprises concernées dans cette wilaya, 2719 ont accompli cette formalité, suivie de Béjaïa où 1787 sociétés ont déposé les comptes sur les 2908 entités commerciales concernées par l’opération (61,45%).
Par contre, dans la wilaya d’Alger, qui est dotée d’une nouvelle antenne locale relevant du Cnrc, il a été enregistré 13.018 dépôts sur un total de 30.130 entreprises sujettes à cette obligation, soit un taux de 43,6% seulement.
Les entités commerciales concernées par le dépôt des comptes sociaux sont les sociétés à responsabilité limitée (Sarl), les sociétés par actions (SPA), les entreprises unipersonnelles à responsabilité limitée (Eurl), et celles en nom collectif et en commandite simple (SNC et SCS). (L’Expression-06.08.09.)

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*La taxe sur les véhicules neufs a généré 7 milliards de DA en 6 mois…. Des recettes d’un montant de sept (7) milliards de dinars ont été réalisées au cours du 1er semestre 2009 à travers la taxe sur les véhicules neufs, instituée l’année dernière, a relevé mercredi à Alger le Directeur général de la législation fiscale au ministère des Finances. « Sept milliards de dinars ont été engrangés par cette taxe durant la période allant du 1er janvier au 30 juin dernier au profit du Fonds national de développement des transports en communs », a indiqué M. Mustapha Zikara, lors d’une conférence de presse consacrée la Loi de finances complémentaire 2009 (LFC). La Loi de finances complémentaire 2008 avait institué une taxe sur les véhicules neufs oscillant entre 50.000 et 150.000 dinars en fonction de la cylindrée et la carburation du véhicule, ainsi que d’une redevance de 1% payable par les concessionnaires automobiles sur leur chiffre d’affaires annuel. Par ailleurs, M Zikara a expliqué que la taxe qui vient d’être imposée aux véhicules de grosse cylindrée, oscillant entre 200.000 et 300.000 de DA, « ne concerne que ceux de plus de 2.500 cm3″ et « n’est pas destinée aux citoyens modestes ». La taxe a été étendue, a-t-il ajouté, aux engins et camions utilisés dans les travaux publics de plus de 8 tonnes. « Il s’agit, au fait, des véhicules appartenant à des entreprises industrielles pour lesquelles le paiement de cette taxe constitue une charge d’exploitation et vient en déduction de l’assiette de l’impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS) ou de l’impôt sur les revenus global (IRG) », a-t-il expliqué. « En dépit de l’instauration de cette taxe le véhicule reste, en comparaison avec d’autres produits importés, nettement moins taxé (droits de douanes environ 15%) », a-t-il estimé, ajoutant que les prix des carburants en Algérie sont parmi les moins chers au monde. Ces taxes sont destinées à soutenir les prix de transport public en commun et à réguler le marché de l’automobile en Algérie, rappelle-t-on.(APS-29.07.09.)

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*suspension des exportations des déchets des métaux ferreux et non ferreux…

Parmi les mesures fiscales de l’ordonnance n°90-01 du 22 juillet 2009 portant loi de finances complémentaire, figurent des mesures de «simplification et d’adaptation du système fiscal» et d’autres en matière de «lutte contre la fraude». Les plus en vue sont: l’«institution d’une taxe de 5% sur les chargements par carte ou par voie électronique des crédits pour la téléphonie prépayée», la «suspension des exportations des déchets des métaux ferreux et non ferreux», la «généralisation de l’obligation de production du numéro d’identification fiscale (NIF) pour toutes les opérations de domiciliation bancaire et de dédouanement » et la « réduction de 4 à 2 mois du délai de séjour des marchandises en dépôt ».  Il a été également décidé de supprimer l’obligation de présentation de « l’extrait de rôle apuré » pour la radiation du registre de commerce. « Toutefois, pour préserver les intérêts du Trésor », la LFC oblige les services fiscaux à délivrer, « dans un délai maximum de 48 heures », une « attestation de situation fiscale », ce qui leur permettra également de « prendre les mesures à même de préserver les intérêts du Trésor ». En matière de contrats internationaux, pour assurer la transparence et « prévenir d’éventuelles fraudes », la LFC supprime la possibilité aux contractants algériens « de prendre en charge les impôts de leurs partenaires étrangers ». Parmi les mesures anti-fraude, la LFC prévoit des « rappels des impositions majorées de 100% en cas de détournement à d’autres activités des aides consenties par l’Etat à l’agriculture ». Quant aux auteurs des « infractions graves à la législation et à la réglementation bancaire et financière » ainsi que le « défaut de dépôt des comptes sociaux auprès du CNRC », ils seront inscrits au « fichier national des fraudeurs ». Cette inscription exclut le contribuable concerné de nombreux avantages fiscaux et douaniers, des facilitations accordées et, surtout, l’exclusion des opérations de commerce extérieur et de soumission des marchés publics.(Q.d’O.30.07.09.)

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* zone arabe de libre-échange…L’Algérie appliquera la réciprocité-

L’Algérie réagit face au comportement protectionniste de certains pays membre de la zone arabe de libre-échange (ZALE). Les autorités algériennes s’apprêtent à appliquer le principe de la réciprocité dans l’application des «barrières non tarifaires» sur des produits importés de pays de la ZALE, qui soumettent les exportations algériennes aux mêmes mesures protectionnistes une fois débarquées sur leur sol. Le directeur général du Commerce extérieur au ministère M. Cherif Zaâf a indiqué, mardi, à l’APS qu’une réglementation va être promulguée très bientôt et prendra la forme de procédures administratives ou relatives aux normes de produits, ainsi que des mesures sanitaires ou phytosanitaires des importations algériennes en provenance des pays de la ZALE. Des barrières non tarifaires appliquées dans certains pays empêchent les exportateurs algériens de profiter pleinement de leur marché.  L’Algérie «avait supprimé toutes les barrières non tarifaires depuis la mise en oeuvre du programme d’ajustement structurel» durant les années 1990. M. Zaâf a souligné que «pour l’adhésion de l’Algérie à la ZALE, entrée en vigueur à compter du 1er janvier 2009, notre pays n’avait à supprimer que ce qui restait des droits de douane en vigueur». L’adhésion à la ZALE offre aux entreprises exportatrices à l’intérieur de cette zone des avantages notamment en matière d’exonération fiscale. En 2007, Alger avait demandé à la Ligue arabe de bénéficier d’une période de transition avant cette adhésion, afin de «faire un démantèlement progressif des droits de douane et de ne pas aborder d’une façon frontale son entrée dans cette zone».  La zone arabe de libre-échange est entrée en vigueur en janvier 2007, avec la participation de 17 membres de la Ligue arabe sur 22. Les pays membres ont progressivement éliminé leurs droits de douane les uns vis-à-vis des autres. En Algérie le débat fait rage quant à l’utilité de cette adhésion.  La Chambre algérienne du commerce et d’industrie (CACI) voit d’un bon oeil l’adhésion de l’Algérie à la zone arabe de libre-échange (ZALE). Son président Mohamed Chami a défendu, récemment, la décision algérienne de faire partie de cet espace économique et commercial arabe. «L’objectif de cette adhésion est d’avoir une disponibilité de nouveaux débouchés pour les produits algériens», a-t-il indiqué.  Le produit algérien a, selon lui, beaucoup de mal à se placer sur le marché européen en raison des exigences en matière de normes de qualité et d’emballage appliquées dans ces pays. En revanche, le FCE avait émis des inquiétudes après l’adhésion de l’Algérie à cet espace économique, craignant une forte concurrence surtout dans le secteur agroalimentaire. Les industriels algériens payent les droits de douane pour les matières premières alors que les exportateurs arabes ne vont pas le faire pour les produits finis. Conséquence: les produits seront moins chers que leurs concurrents algériens. Un problème qui n’a toujours pas été réglé. Les industriels ont appelé à une meilleure protection de la production nationale sans remettre en cause l’accord d’adhésion à la ZALE. En 2008, les échanges entre l’Algérie et les pays arabes ont été de l’ordre de 2,4 millions de dollars. Des échanges qui profitent toutefois notamment moins à l’Algérie qu’à ses partenaires arabes.(Q.d’O.30.07.09.)


 
 

 
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 *Assurance sociale: du nouveau pour les étudiants…Pour la première fois et contrairement aux années passées, l’immatriculation et l’affiliation des nouveaux étudiants se fera en même temps que les inscriptions pédagogiques. C’est ce que nous a fait savoir lundi Mohamed Zerrouki, le directeur de l’agence CNAS d’Oran qui souligne l’importance du nombre des étudiants inscrits au niveau des établissements de l’enseignement supérieur de la wilaya d’Oran. Quatre agents spécialisés dans l’affiliation ont été mobilisés pour cette opération, ajoute la même source. 
 Méconnaissant généralement leurs droits en matière de sécurité sociale, très nombreux sont les étudiants qui ne s’affilient pas alors que le département ministériel de Rachid Harraoubia verse des cotisations à la CNAS. Selon notre interlocuteur, l’étudiant une fois inscrit aura à attendre une durée n’excédant pas les 20 jours pour recevoir son numéro d’immatriculation lui permettant d’ouvrir droit au remboursement des frais médicaux.  Et il aura à fournir chaque année une photocopie de l’attestation de réinscription et ce durant tout son cursus universitaire. (Q.d’O.29.07.09.)

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* Deux nouvelles cimenteries pour juguler la crise…Sonatrach et l’Agence nationale du patrimoine minier comptent exploiter deux cimenteries.
C’est en tout cas ce qui a été précisé hier dans un appel à manifestation d’intérêt national et international pour une préqualification à la réalisation et l’exploitation de deux cimenteries.
La date limite de dépôt de la demande de préqualification est fixée au 11 octobre prochain, selon l’Anpm qui précise que seuls les candidats préqualifiés peuvent participer à l’appel d’offres qui sera lancé le 6 décembre 2009. Il est prévu également le lancement d’un appel similaire pour la mise en adjudication de deux lots pour cimenteries. Les lots offerts concernent des gîtes situés dans les wilayas de Souk Ahras et Naâma et portent sur l’exploitation de deux substances à savoir les calcaires et argiles sur une superficie globale respectivement de 171 et 91hectares. Suite à ces opérations, le holding Sonatrach activités industrielles externes pourra participer à l’élargissement de l’offre de l’Algérie en ciment.
Le pays compte augmenter la production de l’ensemble de ses cimenteries publiques à 18 millions de tonnes/an en 2012, contre 11,6 millions de tonnes actuellement afin de répondre à la demande sans cesse croissante en raison des différents programmes de l’habitat et des travaux publics lancés par le gouvernement.En juin dernier, le gouvernement avait décidé d’importer un million de tonnes de ciment pour faire face à la forte demande sur ce matériau de construction.(L’Expression-29.07.09.)

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* Un grand réseau de trafic international de cuivre vient d’être démantelé, il y a trois jours, par les éléments de la gendarmerie de Tlemcen.

Les faits : le 19 juillet à 5 h du matin, un camion immatriculé dans la wilaya de Tlemcen, transportant en apparence du foin, est intercepté par les éléments de cette brigade au niveau du village de Hammam Boughrara, daïra de Maghnia. Le contrôle des tuniques vertes a abouti à la découverte de 22 quintaux de cuivre dissimulés sous les aliments du bétail. Les premiers interrogatoires font apparaître que la marchandise (des fils électriques et des câbles de téléphone, principalement) devaient être convoyée à Ouled Kaddour, bourgade située à quelques encablures de la frontière avec le Maroc. Une fois enclenchée, l’enquête et après trois perquisitions, déterrera une autre quantité estimée à 60 quintaux cachés dans deux dépôts à Ouled Kaddour. Un autre dépôt suspect perquisitionné à Sidi Saïd (Tlemcen) Et en tout, c’est, 96 quintaux qui ont été saisis, soit 9, 6 tonnes de cuivre. Les tentacules de ce trafic se déployaient précisément de Sidi el Bachir, dans la périphérie d’Oran jusqu’au Maroc, en passant par Tlemcen et Maghnia. Des experts en la matière nous expliquent « C’est un trafic à grande échelle où plusieurs équipes collaborent, à commencer par les voleurs de câbles dans toute l’Oranie, des nettoyeurs de fils, des convoyeurs et les patrons qui négocient et écoulent leurs produits » Après un stockage dans des hangars à Ouled kaddour, la marchandise est convoyée de nuit à Oujda par le lieu-dit El Djorf. Notre source, au fait de ce phénomène, précise « Nous savons que le cuivre blanc est transformé à Oujda et façonné pour en faire des produits artisanaux et des ustensiles de cuisine. Quant au cuivre rouge, il est « pris en charge » par des sociétés écran à Casablanca et exporté en Israël, via les ports de Tanger et de la capitale économique du royaume. Il sert au trafic de l’or et à la fabrication d’autres produits dérivés » L’enquête a permis l’arrestation de 7 personnes de nationalité algérienne, lesquelles ont été écrouées par la justice, tandis qu’une autre, qui serait le passeur, selon les aveux des personnes arrêtées, est en fuite. La valeur marchande des produits saisis est estimée à 6 milliards de centimes…(El Watan-23.07.09.)

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 *48°C à Mascara… Dans un bulletin établi par les services de la météo, il est annoncé un temps caniculaire et orageux aujourd’hui sur l’Ouest et le Centre du pays. Les températures prévues varieront entre 36°C et 40°C près des côtes. Dans les wilayas de l’intérieur du pays, les températures varieront entre 39°C et 42°C. Le service de la météo annonce des pics de 46°C dans certaines wilayas de l’intérieur à l’exemple de Mascara. Le soleil était déjà à portée de main avec une température de 36°C, du jamais vu, ou presque, de mémoire de Mascaréen. Au Sud de la ville, du côté des populeux quartiers, Zhun 8, Sidi Saïd et 936 logements, même les environs des daïras limitrophes à savoir:Bouhanifia,Ghriss,Tighennif , Oued El Abtal,Hachem,Sig et El Bordj, on avait l’impression que le soleil rasait le sol. Il tapait encore plus fort qu’ailleurs. Contrairement à leurs habitudes, les enfants en bas âge n’ont pas été autorisés par leurs parents à mettre le nez dehors, tant la chaleur était suffocante. Les «choses sérieuses» ont commencé vers 13 heures quand la ville s’est totalement vidée de ses occupants. Tous les commerces avaient baissé rideau bien avant midi. Seules quelques rares silhouettes glissaient d’ombre en ombre, à la recherche d’un brin de fraîcheur. D’autres avaient des bouteilles d’eau minérale carrément scotchées à leurs bouches. Un jeune homme, torse nu et faisant le pied de grue en attendant l’arrivée du bus sous 48°C à l’ombre, n’a rien trouvé de mieux à faire pour se rafraîchir que de se «doucher» à même le macadam avec un jerrycan plein d’eau, sous l’oeil mi-amusé, mi-interdit de quelques badauds. À quatorze heures tapantes, les thermomètres des véhicules, toutes vitres fermées et la clim à fond la caisse, affichaient l’effroyable température de 48°C. Portes et fenêtres fermées, tout le monde est resté terré chez soi, pour une longue sieste, probablement jusqu’à vers dix-huit heures. Le soleil commençait à peine à décliner, vers quinze heures, pour rejoindre sa «cache», que les douches publiques de la ville étaient prises d’assaut.. Les températures flirtaient avec des pics allant de 45 à 48°C. La grosse vague de chaleur devrait se poursuivre jusqu’à vendredi prochain, selon l’Office national de météorologie, ce qui devrait donner quelques bonnes idées pour le week-end à pas mal de gens, en quête d’un brin de fraîcheur. Pour les moins chanceux, resteront toujours les barrages et autres oueds, avec tous les risques que cela comporte. Parce que même si Mascara n’est pas une ville côtière, il faut croire que l’on y meurt aussi… par noyade : Plusieurs personnes ont péri depuis le début de l’été. (Le Courrier d’Algérie-23.07.09.)

*Canicule…22 wilayas concernéesDes températures caniculaires continueront d’affecter les régions nord d’Ouest en Est durant les prochaines 72 heures, indique hier l’Office national de météorologie dans un bulletin spécial (BMS) Ces températures atteindront ou dépasseront localement 40° dans certaines villes côtières et oscilleront entre 42° et 46° dans les régions intérieures, précise le BMS qui restera valide jusqu’à vendredi… Vingt-deux wilayas sont concernées par ces températures caniculaires. Il s’agit de Mascara, Relizane, Tissemsilt, Mostaganem, Chlef, Aïn Defla, Tipaza, Alger, Blida, Médéa, Boumerdès, Tizi Ouzou, Bouira, Béjaïa, Jijel, Skikda, Annaba, El-Tarf, Mila, Constantine, Souk Ahras et Guelma.(23.07.09.)

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* 46°C et 3 incendies à Tizi Ouzou …

Trois foyers d’incendie ont été enregistrés dans plusieurs localités de la wilaya de Tizi Ouzou dans la journée du mardi, avons-nous appris de la cellule de communication des services de la Protection civile. En effet, et selon un bilan détaillé, les localités les plus touchées par ces incendies sont : Tigzirt, Aït Aïssa Mimoun et Ouacif. Des moyens matériels et humains importants ont été déployés pour l’extinction de ces incendies qui ont ravagés 26 ha de broussailles et d’oliviers. Le plus important a été enregistré dans la localité de Tigzirt au lieu-dit Tifrain, où 20 ha de broussailles ont été ravagés par le feu. Les deux autres ont eu pour théâtre les localités de Aït Aïssa Mimoun au lieu dit Tili Lillen et de Ouacif au lieu-dit Zaknoune où 6 ha de broussailles ont été ravagés par le feu. Dans la même journée, le thermomètre a atteint un pic de 46 degrés. Les rues de la ville des Genêts étaient désertes, les gens ont préféré se réfugier chez eux. (Le Courrier d’Algérie-23.07.09.)

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  l’ombre des ruelles de Sidi Bel Abbès

Coins de fraîcheur, pauses gourmandes et curiosités locales : alors que Sidi Bel Abbès accueillera, à partir du 2 août, le Festival du raï, profitez-en pour découvrir la ville sans craindre la canicule… La période des grandes chaleurs s’installe à Sidi Bel Abbès, l’humidité en moins. Mais avec des pics de température qui atteignent parfois les 47°C.Ce sont les s’mayem (entre une semaine et quinze jours de canicule) que l’on redoute le plus ces jours-ci dans une région déjà enserrée entre les chaînes montagneuses du Tessala (nord-ouest) et du Dhaya (sud). Outre les s’mayem, la ville va recevoir à partir du 2 août des centaines de visiteurs de toute la région pour le festival du raï. Pour Abbès, le festival est synonyme de bonnes « affaires ». Un serveur saisonnier dans une crémerie du côté du Petit-Vichy avait prédit une légère accalmie sur le marché informel de change début juillet. « Ils (les festivaliers) ne viennent pas les poches pleines d’euros comme le font nos émigrés, mais c’est toujours ça ! » Ce sera essentiellement au stade du 24 Février que se tiendront les concerts.

Mais où partiront les visiteurs ? Quelles destinations prendront-ils entre deux concerts ? Généralement, c’est vers Sassel, Bouzedjar ou Terga, plages du Témouchentois, que les organisateurs orientent les festivaliers durant les rares moments de relâche, apprend-on d’un guide-interprète. Pourtant, la région recèle de nombreux sites touristiques ! Pas nécessaire d’aller loin pour s’en convaincre. La matinée, une virée au quartier El Graba s’impose. Il y règne encore une ambiance locale similaire à celle de Djama El Fna de Marakech. Dans ce qui est considéré aujourd’hui comme la vieille ville, les étroites ruelles invitent à la flânerie. Ses cafés maures proposent toujours du thé préparé à l’ancienne. Pour les gourmands, il ne faut surtout pas se priver de beignets, m’besses et autres m’ssemen une fois attablé à la terrasse du café le Bosphore. Pour une oxygénation maximale, destination le mont de Tessala. Cette petite chaîne de montagnes constitue un trait d’union entre les monts de Sebaâ Chioukh à l’ouest et les monts des Ouled Alia à l’est. Situé à 16 km au nord-ouest de la ville de Sidi Bel Abbès, le mont culmine jusqu’à 1000 m d’altitude et décline en se prolongeant vers le nord-est par djebel Bouhnèche à 922 m, au nord, jusqu’à 726 m au djebel Tafraoui.

L’air y est frais et pur. C’est l’endroit rêvé pour les randonnées pédestres. L’ascension du Tessala est agréable, mais tout de même éreintante. Il n’est pas rare de tomber sur des sources d’eau abondantes qui coulent toute l’année. La plus réputée est celle d’El Attouche. Vers l’est, Sfisef (voir encadré), l’un des rares sites de la wilaya classé patrimoine naturel vaut vraiment le détour. Encore plus à l’est, les ruines donatistes de Lalla Roba, au M’cid, qui font toujours l’objet de recherches archéologiques. La localité de Sidi Ali Benyoub (ex-Chanzy), située à 32 km au sud-est de la ville de Sidi Bel Abbès, est réputée pour ses nombreuses sources d’eaux naturelles. Les thermes de cet ancien camp romain, situé à 680 m d’altitude et où se trouvent Aïn (source) Kadour et Aïn Skhouna attirent, chaque week-end, de nombreux pique-niqueurs. Sinon, pour ceux qui préfèrent rester à l’ombre des ruelles de Sidi Bel Abbès, plusieurs châtelets sont à visiter. Parmi eux, le châtelet Bastide où Napoléon III séjourna en 1864, l’hôtel de ville et le château Lomet qui abrite aujourd’hui l’Ecole des beaux-arts.(El Watan-23.07.09.)

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* 111 daïras promues au statut de wilayas déléguées….

Les 48 walis de la République, excepté le wali d’Alger, ont finalisé l’élaboration des fiches techniques et les rapports finaux, relatifs à la situation des Daïras, qui ont été retenues par le Ministère de l’Intérieur et des Collectivités Locales, pour être promues au statut des wilayas déléguées, indique-t-on de sources fiables. Les daïras désignées seront annoncées, prochainement, par le président de la République.
Selon la même source, cette opération s’achèvera, au plus tard, vers la fin 2009, une fois le statut de la commune et de la wilaya, sera adopté, ajoutant que 92 chefs de daïras, actuellement, en service, ont déposé leur candidature, pour accéder au poste de wali délégué, dont 5 femmes.  Il est à relever que les chefs de daïras, candidats au poste des walis délégués ont participé à des séminaires organisés par le Ministère de l’Intérieur, au niveau de l’école supérieure d’administration, et la majorité possède des diplômes universitaires. Par ailleurs, le Ministre de l’Intérieur a déclaré, en marge de la sortie de la 42e promotion, de l’école supérieure d’administration, que le prochain découpage administratif s’effectuera d’une manière progressive et pragmatique.  Selon nombre d’observateurs, il s’agit de la promotion de 111 daïras, au statut de wilayas déléguées, soutenant que les nouvelles wilayas déléguées n’auront pas une indépendance budgétaire, mais elles dépendront des wilayas d’origine, jusqu’à 2012, l’année durant laquelle, un nouveau découpage administratif aura lieu. Parmi la première tranche des dairas pressenties au rang de Wilaya, au nombre de 18, il y a : Timmimoun, Aflou, Aris dans la wilaya de Batna, Tolga, Boufarik, El Arbiaa, Ain Salah, Maghnia, Nédroma, Sougueur, Boukirat, Boussada, Béthioua, Hammam Bouhdjar, Taoura dans la wilaya de Souk Ahras, Farjioua, Khemis Miliana, Mazouna…Ce qui va porter le nombre des wilaya à 76. (El Khabar-12.07.09.) 

  
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*cartes monétiques CCP , valides pendant 4 ans…

La validité des cartes monétiques CCP d’Algérie Poste, qui était de 2 ans, a été portée à 4 ans, a annoncé mercredi à Alger un responsable de cette entreprise. La validité de la carte monétique CCP, lancée en janvier 2007 pour une durée de 2 ans, a été portée à 4 ans et d’ici mercredi prochain toutes les cartes arrivées à expiration au 19 juin 2009 seront reconduites et réhabilitées, a souligné, lors d’un point de presse, Noureddine Boufennara, chargé de communication à Algérie Poste. Cette rallonge de la durée de validité est due essentiellement au fait que n’ont été réellement utilisées que près de 2 millions de cartes CCP, sur les 5,8 millions fabriquées et personnalisées, a-t-il estimé, expliquant cela par le fait que certains des clients n’aient pas retirés leur carte et d’autres l’ont obtenue mais ne l’ont jamais utilisée. Il a appelé tous ceux, dont la carte a été rejetée après cette date, à récupérer la nouvelle carte auprès du bureau de poste le plus proche, évaluant à 300 000, les cartes CCP qui ont été renouvelées et à 1,3 million celles qui ont été réactivées à ce jour. Il a également annoncé le lancement dans deux mois d’un million de cartes monétiques en faveur notamment de clients qui en font la demande et de ceux qui ont un compte actif (c’est-à-dire qui a connu des opérations pendant les six derniers mois). Le responsable d’Algérie Poste a rappelé que ces cartes peuvent être utilisées dans tous les guichets automatiques de banque (GAB) installés au niveau des bureaux des postes et des banques à travers le territoire national. (Le Courrier d’Algérie-09.07.09.)

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* Les chemins de fer paralysés par la grève…Hormis quelques cadres dirigeants de la SNTF qui étaient, hier, en poste, les quelque 1.000 cheminots, tous services confondus, ont observé hier une journée de protestation à l’appel de leur fédération. Prévue initialement le 30 juin dernier, cette action a été reportée pour, croit-on savoir auprès de la fédération nationale des cheminots, lui assurer toutes les conditions de sa réussite. A la gare d’Oran tous les départs ont été annulés à l’exception de celui de 7h45 dans le sens Oran-Alger qui a été jumelé à celui de 6h40, et qui a quitté la gare avec un retard. C’est ce que nous a appris Djamal Bechikhi, membre du bureau fédéral des cheminots, qui explique qu’en raison de la fermeture des guichets, presque la moitié des voyageurs ont pris place sans billets.
Cette journée de protestation s’est traduite, dans la région Est, par une paralysie totale du réseau: de Constantine à Souk Ahras en passant par Skikda et Annaba, aucun train n’a circulé et même les trains de banlieue étaient à l’arrêt. A Constantine, selon les informations recueillies auprès des cheminots, le débrayage a débuté hier matin à zéro heure et les quelques voyageurs qui sont venus tôt le matin prendre le train à l’arrêt à la gare furent informés par le personnel de service qu’ils observaient un arrêt de travail.
**Des voyageurs pénalisés
M. Bechikhi précise que le service minimum n’est pas assuré et que même les trains qui ont pris le départ tôt le matin devaient être immobilisés en cours de trajet comme celui devant assurer la liaison Alger-Oran qui a été bloqué à El-Harrach alors que celui assurant la desserte dans le sens inverse a été immobilisé une première fois à Sig et serait éventuellement bloqué à Chlef où le personnel occupe la voie ferrée. Au niveau de cette gare, les voyageurs en partance vers les destinations ouest et centre étaient nombreux à être surpris de voir les guichets clos et attendaient les trains en provenance d’Alger ou Oran. La seule réponse à laquelle on a eu droit était que le personnel était en grève nationale avec un service minimum, mais que l’activité reprendra normalement durant la journée de jeudi.
Non informés au préalable de cette protesta, les voyageurs étaient médusés comme ce jeune devant se rendre à Alger. « Le train devait entrer en gare à 9h et il est en retard », nous a-t-il déclaré en précisant qu’il arrivera à 10h. « Il est onze heures et le train n’est pas toujours arrivé alors que je devais partir le matin puis revenir le soir après avoir réglé une affaire », a-t-il ajouté. D’autres voyageurs ont, après avoir attendu en vain, préféré repartir chez eux ou prendre un autre moyen de transport. Une famille résidente à Alger a vécu la même attente jusqu’à onze heures et demie et comptait attendre jusqu’à midi pour rebrousser chemin. Mais à 11 heures 45 minutes que le train est entré en gare.
Un voyageur qui a pris le départ d’Oran raconte qu’il y avait une affluence très nombreuse et les billets étaient établis manuellement. Quant au trajet, il était difficile avec en plus du retard, des arrêtes intempestifs.
Retour à la gare d’Oran où des usagers rencontrés durant la matinée d’hier ont préféré se rabattre soit sur les cars ou les taxis notamment à la station située face au stade Ahmed Zabana où l’affluence était également inhabituelle. Une source du service commercial de la SNTF a précisé que les deux trains en partance sur Alger, à savoir celui de midi et 15h, allaient être jumelés également, mais à 16h le départ n’a pas encore eu lieu.  Djamal Bechikhi, membre du bureau fédéral des cheminots, estime que cette action de protestation est un premier avertissement aussi bien pour la direction générale de l’entreprise que les pouvoirs publics, d’où la nécessité d’ouvrir un débat sérieux sur les perspectives du secteur du transport ferroviaire en Algérie d’autant que toute éventualité de privatisation a été officiellement écartée. Selon B. Bechikhi, cette question ne concerne pas seulement l’employeur, mais les pouvoirs publics qui ont mis en place un plan de développement d’envergure avec notamment la modernisation du réseau et l’acquisition de nouveaux trains, mais n’ont rien fait en matière de ressources humaines. « Sinon comment expliquer que les effectifs estimés au début des années 90 à quelques 18.000 agents, ne sont actuellement que de 10.000.
**En plus en matière de recrutement, rien ou presque n’a été fait », ajoute le syndicaliste.
Aux dires de ce responsable syndical, la SNTF a confié à un bureau d’étude (INDEFOC) une étude portant sur un plan de redressement notamment en matière de ressources humaines et s’articulant sur une nouvelle classification des postes de travail qui viendrait remplacer celle du statut général du travailleur (SGT), une revalorisation du poste de travail, la gestion des carrières avec des chances de promotion aussi bien en amont qu’en aval. Cette étude a conclu que pour motiver le personnel, une revalorisation salariale de 53% s’impose. Toutefois, le partenaire social n’a revendiqué tout au long des rounds de négociations que 25%, un niveau refusé par l’employeur et qui se limite à 12%.  Par ailleurs, les promesses de revalorisation salariale qui devait prendre effet à partir d’octobre 2006, date à laquelle il a été procédé à la signature de la convention de branche de l’activité ferroviaire, n’ont pas été tenues, selon le syndicaliste. Ce dernier ira même jusqu’à dire qu’il existe un paradoxe entre le plan de développement et de modernisation du rail avec une enveloppe financière de plus de 500 milliards de DA et la gestion des ressources humaines de la SNTF, une entreprise qui par ses salaires n’est plus attractive. « Peut-on intéresser un jeune ingénieur avec une rémunération de 18.000 DA au moment où certains secteurs proposent 4 ou 5 fois plus. Comment expliquer également qu’un cadre perçoit après 25 ans de service un salaire de 30 à 35.000 DA », devait ajouter notre vis-à-vis.
Par ailleurs, le syndicaliste s’élève contre le fait que la DG de la SNTF a fait volte-face concernant certaines décisions prises en commun accord telles la mise en place d’une commission chargée de réactualiser l’étude INDEFOC avec comme objectif de mette en oeuvre une nouvelle cotation des postes de travail avant la fin du mois de juin 2009 ainsi que la révision de la convention collective de la SNTF. Le syndicaliste fustigera les responsables de la compagnie ferroviaire en dénonçant notamment la sous-exploitation aussi bien du réseau existant que les équipements chèrement acquis. A titre illustratif, il s’interroge sur la faible part du marché national du transport des marchandises dominé par ce qu’il qualifie de « lobbies de transporteurs routiers » en s’appuyant sur la suspension injustifiée de la ligne reliant la gare d’Oran au port de la même ville depuis 10 ans. Or, la réouverture de cette ligne peut aisément désengorger le port en 15 ou 20 jours et en plus éviter les mouvements de centaines de camions à travers la ville. 
**D’autres débrayages en perspective
De son côté, le SG de la fédération Abdelhamid Derradji a rappelé que le chapitre réservé à la classification et cotation des salaires de ladite convention, devenue une priorité pour les cheminots, a connu des retards quant à son application et à deux reprises (30 mars 2007 et 3 décembre 2008). Selon ce syndicaliste, les salaires de base des cheminots sont « très bas » comparativement à d’autres secteurs et EPIC, ils varient pour 28 niveaux entre 12.000 et 24.000 (pour les hauts cadres). En ce qui concerne le personnel de conduite des trains, celui-ci n’est pas mieux nanti, leurs salaires de base varient (pour les 5 catégories existantes) entre 12.900 DA et 14.300 DA. Classé au niveau B3, « mon salaire de base est de 13.560 après 29 ans de travail », souligne un travailleur.  Selon le SG de la FNC, les travailleurs espèrent arriver à leur fin en mettant de la pression par des grèves cycliques dont la prochaine aura lieu la semaine prochaine, a indiqué un membre du bureau syndical.
Du côté de la direction générale de la SNTF, M. Dakhli, directeur central des ressources humaines, questionné sur le sujet, nous précise « que la direction de SNTF a été d’accord avec le partenaire social en donnant suite aux revendications dans les domaines de la formation, la médecine du travail, le déroulement des carrières, mais la revendication salariale faite par le syndicat dépasse les possibilités financières de la SNTF».(Le Quotidien d’Oran-09.07.09.) 


 
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*40 tonnes de drogue saisies en 6 mois…. 

Le crime organisé se manifestant sous différentes facettes tel le trafic de stupéfiant, la contrebande d’armes et de munitions, les actes de délinquance économique pour ne citer que ces visages hideux du grand banditisme continue de troubler la quiétude générale du pays. C’est là, inévitablement, la conclusion qu’il y a lieu d’en tirer du bilan des activités de la Gendarmerie nationale pour le compte du premier semestre de l’année en cours. En effet, tel que communiquées hier à l’occasion d’une conférence de presse tenue au siège de l’état-major de la Gendarmerie nationale, les activités de cette corporation pour les six premiers mois de l’année 2009 sont à même de démontrer que le grand banditisme sévit toujours à travers le pays. Ce qui constitue d’emblée une menace nécessitant d’emblée la mobilisation de tout un chacun et à différents niveaux en vue de réduire jusqu’au bas de l’échelle les incidences néfastes de cette pratique dangereuse. Le grand banditisme ou le crime organisé pour reprendre ce qualificatif du colonel Djamel Eddine Zeghida en charge du volet de la police judiciaire au sein de la Gendarmerie nationale constitue cette pratique criminelle des plus redoutables, vu qu’elle se manifeste crûment, sans scrupules et dont les conséquences qui en découlent peuvent nuire non seulement au présent mais aussi à l’avenir de beaucoup d’Algériens. Il en est ainsi en effet du risque encouru si l’on tient compte de l’ampleur gravissime que connaît à titre illustratif le trafic des stupéfiants. Il est question ici d’une réelle calamité qui a atteint des seuils intolérables. En langage de chiffres, le bilan de la Gendarmerie nationale nationale recense pour le premier semestre de l’année en cours une baisse sensible dans toutes les autres filiales de la criminalité, excepté le trafic des stupéfiants ayant connu une hausse de 9,6% comparativement à la même période de l’année écoulée. De janvier à juin 2009, ce sont prés de 1 600 affaires que les éléments de la Gendarmerie nationale nationale ont eu à traiter dans le domaine de la lutte contre le trafic des stupéfiants. Ce qui correspond à un pourcentage de 26,36% de la totalité des affaires répertoriées par le commandement national de la Gendarmerie nationale dans la rubrique du crime organisé et dont le nombre total s’élève à un peu plus de 6 000. La question a été posée hier lors de la conférence qu’a animée le colonel Zeghida quant à savoir si l’Algérie a réellement franchi le cap d’un pays de transit des quantités de drogue en provenance de l’immense champs de pavot qui est le Maroc pour s’inscrire dans la catégorie des pays à large consommation. Et la réponse du conférencier a été négative. En ce sens, les arguments mis de l’avant pour mieux étayer ses dires sont tirés de cette comparaison faite entre la quantité destinée à la consommation en Algérie qui est si insignifiante si l’on ose dire, comparé à celle qui transite par le territoire algérien. Autrement dit et quand bien même la majorité des affaires de trafic de stupéfiants traitées par la Gendarmerie nationale au courant des premiers six mois de l’année 2009 concernent à hauteur de +74% des cas de consommation, il reste que la quantité destinée pour cette finalité ne va pas audelà, nous dit-on, de 25 kg de kif traité saisis par les gendarmes des mains des fumeurs de cannabis au moment où la quantité destinée à transiter via le territoire algérien se compte par des dizaines de tonnes. En tout et pour tout, la quantité de kif traité saisie par les Gendarmes de janvier à juin 2009 avoisine les 40 tonnes. Cela dit, l’Algérie constitue certes un passage privilégié des narcotrafiquants désirant acheminer leurs marchandises vers d’autres destinations, mais de là à dire que l’évolution dramatique du phénomène de la drogue est à même de replacer notre pays parmi ceux à large consommation de drogue, il semble de l’avis des responsables en poste au niveau du commandement de la G e n d a r m e r i e nationale nationale qu’on est encore là. Toujours dans le sillage de la lutte contre le trafic des stupéfiants, les gendarmes tirent la sonnette d’alarme une fois de plus sur l’ampleur recensée dans le domaine de la propagation des psychotropes. Durant les premiers six mois de 2006, les éléments de la Gendarmerie nationale ont saisi quelque 18 000 comprimés de psychotropes, ce qui constitue une hausse de 350 % comparativement à l’année passée où seulement 3 000 comprimés de psychotropes ont été saisis. Quant aux personnes arrêtées pour les motifs de détention, commercialisation et consommation de drogue (cannabis), leur nombre avoisine les 2 500 individus dont plus de 1800 ont été écroués. Sur un autre volet et excepté les stupéfiants et a un degré moindre le trafic du cheptel, les autres formes de criminalité ont enregistré une baisse sensible à s’en tenir aux données formulées hier par la Gendarmerie nationale nationale et relatives à la période des six premiers mois de l’année en cours. Il en est ainsi des affaires recensées dans le domaine du droit commun qui ont connu une baisse de 11,67% comparativement à la même période de l’année écoulée. A souligner que de janvier a juin 2009, c’est un total de 33 145 individus qui ont arrêtés par les services de la Gendarmerie nationale. (Le Courrier d’Algérie-08.07.09.)

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*Décès de la mère de Boutéflika…. La mère du Président de la République, M. Abdelaziz  Bouteflika, qui s’est éteinte dans la nuit de dimanche à son domicile à Alger, a été inhumée hier au cimetière de Ben Aknoun (Alger) après la prière d’El Asr. Qu’Allah le Tout Puissant accorde à la défunte Sa Sainte Miséricorde et l’accueille en Son Vaste Paradis. A Allah nous apparternons, à Lui nous retournons.(07.07.09.)

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Dans la région de Sidi Daoudi où repose le saint patron éponyme Sidi Daoud Ben Nasr, et pas loin de la première mosquée érigée dans le Maghreb Arabe près d’Agadir, est née la défunte Ghazlaoui Mansouria, fille de Djelloul et de Yamina Ben Seghir. La mère du président de la république Abdelaziz Bouteflika a grandi dans un milieu conservateur et a participé très jeune à l’éducation de ses frère et sœurs Boumediene, Aouicha et Mama puisqu’elle était l’ainée des Ghazlaoui. Son père était fellah et elle a accompagné sa mère dans les travaux quotidiens de la maison jusqu’à son mariage avec Ahmed Bouteflika, commerçant de son état, et issu d’une famille résidant à Nedroma.  Elle eut cinq enfants: l’ainé Abdelaziz, Nasser, Abdel Ghani, Zhor et Latifa.  La petite nièce de la défunte, Lamia Ghazlaoui, qui nous a reçus chez elle au domicile familial à Sidi Daoudi raconte que Mansouria venait souvent dans cette maison où elle trouvait une certaine tranquillité d’esprit. La mère du président était réputée pour sa gentillesse, son excellente éducation, sa beauté, son élégance et sa culture dont ont profité ses enfants, particulièrement Abdelaziz qui était son préféré, d’autant qu’il avait très jeune rejoint les rangs du Front et de l’Armée de Libération Nationale et qu’il ne la voyait alors que très peu.  La relation entre Mansouria et Abdelaziz était spéciale, ce fils qui a sacrifié sa jeunesse pour la gloire de son pays. Lamia Ghazlaoui raconte que Abdelaziz a sacrifié sa jeunesse pour sa famille et a également choisi de rester aux côtés de sa mère après le décès de son père Ahmed. Tous les membres de la famille l’appelaient Hebibi, y compris Mansouria, Dieu ait son âme.  Mansouria aimait le Kaak de Tlemcen (gâteau traditionnel) et se déplaçait jusqu’à la demeure familiale à Sidi Daoudi pour en acquérir. Elle aimait le Bebbouche piquant fait par son unique nièce Zakia et n’omettait pas de revenir à chaque fois avec des balais en alfa, spécialité de la région. La défunte savait aussi les vertus de l’herbe Tikendz qu’elle utilisait pour soulager les douleurs des articulations au niveau des jambes et des genoux. La défunte Mansouria s’est battue pour l’éducation de ses enfants et a toujours accompagné Abdelaziz Bouteflika par ses bénédictions; ce fils qui ne l’a pas laissée derrière lui lorsqu’il s’est installé dans la capitale, en devenant président. Elle était tout pour lui.…Nous avons alors quitté Lamia et le domicile des Ghazlaoui, laissant dans chaque recoin de la maison un objet, un signe rappelant la défunte Mansouria, Dieu l’accueille en son vaste paradis. (Echorouk-07.07.09.)

 

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* Première femme Générale… Le Président de la République a, à l’occasion de la commémoration du 47e anniversaire de l’accession à l’indépendance, décerné lors d’une cérémonie qui a eu lieu au siège du ministère de la Défense des grades aux officiers supérieurs de l’Armée. On retient que lors de cette cérémonie traditionnelle, le colonel Aârdjoun Fatma-Zohra, chef de service à l’Hôpital central de l’Armée, a été élevée au grade de général devenant ainsi la première femme algérienne à accéder à un tel grade.  Cette distinction n’est pas une surprise tant la femme d’aujourd’hui s’est imposée dans tous les actes de la vie courante y compris dans des fonctions traditionnellement réservées aux hommes.  La femme est aujourd’hui présente dans tous les secteurs de l’activité économique.  Certains d’entre eux sont composés dans leur majorité de personnel féminin (justice, éducation par exemple) et jusqu’à des fonctions élevées dans la hiérarchie administrative. Le management d’entreprises dispose aussi d’un personnel féminin de plus en plus qualifié (chefs d’entreprises, cadres supérieurs). La police et l’armée reçoivent de plus en plus de candidates, là aussi à des postes élevés. Le Président de la République a, dans de nombreuses interventions publiques,  loué ce rôle de plus en plus crucial joué par la femme dans la société algérienne. Il a toujours plaidé pour un renforcement de ce rôle. Tout récemment, la révision constitutionnelle a porté à l’initiative du Président de la République un amendement en faveur de la femme et de sa plus grande implication dans la vie politique et institutionnelle. C’est un domaine où la femme a peut-être tardé à prendre ses marques, tant l’on compte peu de femmes impliquées dans la vie politique, bien que la représentation ministérielle est relativement bien pourvue, ce qui n’est pas le cas des assemblées élues.Et puisque nous commémorons le 47e anniversaire de l’accession à l’indépendance, il est un devoir de rappeler le rôle considérable joué par la femme durant la guerre de Libération nationale. Beaucoup d’entre elles en firent le sacrifice suprême. Femmes rurales, intellectuelles, lycéennes,  universitaires, travailleuses, elles ont été très souvent à la pointe du combat, apportant leur courage, leur engagement à la lutte. Aujourd’hui, avec l’avènement de la révolution technologique, on voit de nombreuses femmes intégrer le secteur de la technologie avec compétence et esprit d’initiative. La distinction de Mme Aârdjoun Fatma-Zohra  au grade si élevé dans la hiérarchie milliaire de général est la démonstration parfaite qu’il n’y a pas de limite pour la femme qui a la volonté de grimper dans l’échelle sociale dans la mesure où tout lui est facilité. Compétence, engagement, esprit d’initiative demeurent les seuls critères pour tenter de faire carrière.(El Moudhahid-04.07.09.) 


 

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* Tlemcen…découverte…Une nouvelle grotte, contenant des stalagmites et des stalactites, qui n’a jamais été enregistrée sur les documents géologiques et historiques, a été découverte samedi dernier à quelques kilomètres au nord de Tlemcen, dans la localité de Ouzidan (commune de Chetouane). Selon l’un des ouvriers chinois, la grotte a été mise au jour au moment où l’entreprise chinoise s’attelait à exécuter des travaux de terrassement sur l’assiette devant accueillir l’autoroute Est-Ouest. «Cette excavation de formation naturelle, qui comprend une variété de formations géologiques de toute beauté, explique notre interlocuteur, mesure environ 4 m de large et 300 m de longueur».Pour le moment, il est difficile de préciser l’ère de sa formation. Mais cette découverte revêt une importance pour rétablir l’histoire locale et étudier les mystères de cette grotte. Selon des spécialistes, la localité de Ouzidan est une région aux origines très lointaines, et il n’est pas douteux qu’elle a été habitée aux époques les plus reculées de l’âge de la pierre. Par ailleurs, nous avons appris auprès de la direction des travaux publics de Tlemcen que les travaux sont à l’arrêt et qu’une équipe d’experts sera incessamment déléguée pour explorer la grotte, qui semble donner sur d’autres galeries. Ce qui laisse présager que la grotte serait plus vaste. (Quotidien d’Oran-30.06.09.)


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*Basket-ball.. finale, coupe d’Algérie..Dames.  C’est en toute logique que la formation des PTT s’est offerte cette saison aussi Dame Coupe, en battant en finale le GSP sur le score de 90/83, un team peu habitué à ce genre de challenge, contrairement au team des Postiers qui est un spécialiste en la matière. Les Postières d’Alger n’ont pas hésité au cours de cette finale à sortir le grand jeu, ce qui leur a permis de dominer la rencontre de bout en bout et vaincre ainsi les Pétrolières d’Alger, qui n’ont pas pu réaliser le même score que celui des messieurs. Avec une certaine lucidité, l’ASPTT’A a su contrer son adversaire dés l’entame de la partie et lui imposer ainsi son rythme de jeu, malgré la volonté des filles du GSP, cela ne leur a pas suffi pour résister devant une solide équipe des PTT possédant de bons atouts technico tactique et aussi qui pratique un bon basket-ball. Ainsi, l’ASPTT’A est parvenue cette saison aussi à garder le sacre et ce, après avoir écarté de son passage cette saison aussi la grande formation de l’Olympique d’Alger, qui cette année aussi n’est pas parvenue à récupérer son sacre. (Le Carrefour d’Algérie-28.06.09.)  ************************** * centaine de mandats d’arrêt internationaux émis par l’Algérie… L’Algérie a émis une centaine de mandats d’arrêt internationaux contre des personnes liées à des affaires de terrorisme, a indiqué hier, Lakhdar Mokhtar, directeur des Affaires pénales et des grâces au niveau du ministère de la Justice. Ce dernier souligne dans le même cadre, que notre pays a transmis une vingtaine d’autres demandes d’extradition de personnes impliquées également dans des affaires de terrorisme et qui ont trouvé refuge dans des pays étrangers.  Intervenant à l’occasion d’un point de presse animé en marge d’un colloque sur «l’assistance judiciaire dans le cadre des enquêtes d’Interpol», le directeur des Affaires pénales et des grâces fera savoir que durant ces quatre dernières années, l’Algérie a extradé vers la France huit personnes recherchées par ce pays pour diverses affaires criminelles, alors que l’Algérie, durant la même période, a pu mettre la main sur une quinzaine de personnes objets de mandats d’arrêt internationaux et qui ont trouvé refuge notamment en Espagne, l’Italie et l’Ukraine.  Ceci a été rendu possible grâce à une «coopération parfaite» et un travail rapide sur la base de renseignements sûrs avec les services d’Interpol, a tenu à préciser le conférencier.   Il soulignera, par ailleurs, que depuis les attaques terroristes contre les Etats-Unis en 2001, certains pays occidentaux qui craignent pour leur sécurité sont devenus plus «coopératifs» avec l’Algérie qui mène, faut-il le rappeler, depuis l’année 1991, une lutte implacable contre le terrorisme.  Même si certains pays, à l’image du Royaume-Uni qui tarde à livrer Abdelmoumene Khalifa pour être jugé pour des crimes économiques, il n’en demeure pas moins que nombre de pays étrangers, qui étaient restés «passifs» devant les sollicitations de l’Algérie dans le passé, sont devenus plus réceptifs depuis les attentats du 11 septembre. Ceci étant, il reste que certains pays membres du Commonwealth notamment, et qui ne croient pas encore à la «transnationnalité» du crime, affichent clairement leur réticence quant à la coopération avec notre pays pour ce qui concerne l’extradition de personnes recherchées pour des crimes et cela, pour des considérations purement politiques….
En tout état de cause, l’Algérie dans ce cas de figure applique la réciprocité. Ceci dit, le représentant du ministère de la Justice a déclaré  que grâce à ce travail de coordination entre les services algériens et Interpol, les choses ont beaucoup évolué. Lakhdar Mokhtar évoque même du «succès» né de cette coopération avec le bureau d’Interpol.  Tout comme une parfaite coordination entre les différents services de sécurité algériens est un impératif pour faire face à la «mondialisation effrénée» et aux crimes commis dans notre pays.  Les magistrats et membres des services de sécurité, qui prennent part au colloque organisé par le ministère de la Justice à l’Institut de la police judiciaire de Saoula, disposent de trois jours pour faire des recommandations sur le sujet. (Le Quotidien d’Algérie- 23.06.09.)


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*16 milliards de dollars de recettes en 5 mois….. L’Algérie a réalisé des recettes d’environ 16 milliards de dollars des exportations d’hydrocarbures durant les cinq premiers mois de l’année 2009, a indiqué hier le P-DG du groupe Sonatrach, Mohamed Meziane. « Nous avons réalisé de janvier à fin mai des recettes d’environ 16 milliards de dollars ce qui nous donne une moyenne de revenus de plus de 3 milliards de dollars par mois » depuis le début de l’année, a précisé Meziane. À fin avril, ces recettes s’établissaient à 13,1 milliards de dollars, selon les chiffres déjà fournis par le P-DG qui avait estimé que le prix de 70-80 dollars est le prix adéquat pour Sonatrach afin de poursuivre son programme d’investissements. La moyenne des prix du brut algérien « Sahara blend » a atteint durant le mois de mai 57,27 dollars, alors que la moyenne enregistrée durant les cinq premiers mois de l’année est d’environ 48 dollars, a-t-on fait savoir auprès du ministère de l’Energie et des Mines. Le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil avait récemment prévu des recettes pétrolières entre 40 et 45 milliards de dollars pour toute l’année 2009. L’Algérie avait baissé en janvier dernier sa production de 200 000 barils/jour cumulables depuis septembre pour la ramener à 1,2 million barils/j en application des décisions de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). (Le Courrier d’Algérie-18.06.09.) ************************** * Onze (11) Milliards de centimes, tel est le montant des pertes enregistrées par l’Algérie à la faveur de l’application de l’accord d’association avec l’Union Européenne. Ces premières pertes constituent le manque induit par le démantèlement tarifaire concernant certains produits semi fabriqués.(18.06.09.) 

 



10 commentaires

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