infos d’Algérie.6
**Les prix des produits de large consommation hors d’atteinte : Le marché totalement incontrôlable. La tomate affiche entre 95 et 140 DA le kilo, l’oignon, la pomme de terre et les fèves dans l’ordre de 50, 60 et 80 DA le kilo l Les prix augmentent chaque hiver car ces denrées ne sont pas disponibles en quantité suffisante.Le problème de la montée vertigineuse des prix des légumes est devenu un phénomène chronique en Algérie. Aujourd’hui, le consommateur en quête de pitance a peur de pénétrer dans un marché, qu’il qualifie d’enfer. Quant aux marchands, ils avancent différentes raisons qui font que les prix sont inabordables. Au-delà de ces raisons, leur constat commun est qu’une telle situation est générée par l’absence de l’État.C’est ce que nous avons relevé lors de notre virée dans quelques marchés d’Alger.
La tomate affiche entre 95 et 140 DA le kilo, l’oignon, la pomme de terre et les fèves dans l’ordre de 50, 60 et 80 DA le kilo. Quant aux petits pois et haricots verts, ils sont cédés à 140 DA le kilo. A les voir ainsi affichés, ces prix sont subis par les consommateurs comme une électrocution, au point où ils qualifient le marché aux légumes d’enfer vert. « Je ne vais plus au marché. Il me fait peur. A voir les prix des légumes, je me sens en enfer. A la maison, le frigidaire est souvent vide. En plus, nombreux parmi nous ne travaillent pas », explique un père de famille. « Aujourd’hui, relève un autre chef de famille, nous n’achetons pas les légumes au kilo. Quand je suis face aux étals, je choisis deux tomates ou deux pommes de terre et je demande au marchand de les peser pour ensuite les prendre. Et puis, il n’y a pas que les légumes qui sont chers. Il y a aussi le lait.
Un litre de lait en boîte coûte 70 DA. Nous sommes obligés de l’acheter car il y a pénurie de lait en sachet ; en plus, celui-ci est de mauvaise qualité. Les prix des légumes secs sont aussi exorbitants. Les lentilles et les haricots blancs sont cédés respectivement à 180 et 160 DA le kilo. Comme un kilo de lentilles importées du Maroc coûte 200 DA. Je touche 14 000 DA par mois. Or, il faut un salaire de 100 000 DA pour survivre. En plus, le visa coûte 70 millions de centimes. Ainsi, nous vivons dans une prison. » Pour les fruits, rétorque son voisin, « si tu les croises un jour sur ton chemin, tu leur passes un bonjour de ma part ». Les deux fruits de saison, les oranges et les mandarines en l’occurrence, affichent de 120 à 140 DA le kilo. Un autre consommateur, non sans colère, constate que « même si on me double mon salaire, je suis dans l’incapacité de subvenir au besoin de ma famille.
Les députés se plaignent de la cherté de la vie alors qu’ils touchent un salaire de 30 millions de centimes .Que dire de notre côté ? Les pouvoirs publics nous endorment avec la qualification de l’équipe nationale de football en Coupe d’Afrique et en Coupe du monde, entre-temps, ils augmentent les prix des produits alimentaires. Nous ne mangeons pas à notre faim. Voilà ce que nous récoltons de l’euphorie trompeuse suscitée par le slogan ‘l’Algérie qui gagne’ ». Côté marchands, c’est aussi colère et amertume : « Etre marchand de légumes dans ce pays relève de la malédiction. Les prix augmentent chaque hiver car ces denrées ne sont pas disponibles en quantité suffisante sur le marché. En plus, ce sont les marchands en gros qui influent sur les prix. Nous écoulons de l’oignon congelé et des légumes hors saison cultivés sous serre. Cela dit, le consommateur n’est pas obligé d’acheter de la laitue ou des haricots verts.
Les produits de base sont l’oignon et la pomme de terre. » Un autre marchand indique qu’« en saison d’hiver, il est difficile pour les agriculteurs de mener leurs opérations de récolte dans de bonnes conditions car la terre est boueuse. Ainsi, l’offre est insuffisante pour satisfaire la demande. Ce qui provoque la flambée des prix… ». Argument réfuté par un autre commerçant : « Un agriculteur qui ne peut pas travailler pendant l’hiver n’est pas un agriculteur. Dans les années 1950 et 1960, nous assurions la récolte en pleine neige. Dire que la boue entrave l’opération de récolte relève de l’aberration. Le problème réside dans l’absence de l’Etat, notamment au niveau des marchés de gros qui sont gérés de manière anarchique. D’où la spéculation sur les prix des légumes. De ce fait, les marchands ne doivent pas s’approvisionner. De leur côté, les consommateurs, à leur tour, ne doivent pas acheter de légumes qui coûtent cher. Personnellement, j’ai trouvé de la tomate sur un marché de gros à 140 DA le kilogramme, j’ai refusé de l’acheter. En plus, le transport nous revient cher. Le transporteur nous demande 1000 DA la course de Bouguerra à Alger et 1200 DA de Boufarik à Alger. »
Un autre marchand explique que la marchandise passe par plusieurs intermédiaires avant d’atterrir chez le détaillant : « Les normes d’écoulement des marchandises consistent en ce que l’agriculteur cède sa récolte au mandataire, lequel à son tour l’écoule auprès du marchand de détail. Ce dernier approvisionne ensuite le consommateur. Or, les mandataires cèdent la récolte à des intermédiaires et marchands ambulants, souvent sans facture. Comme beaucoup parmi ces mandataires, marchands ambulants ou intermédiaires ne possèdent pas de registre du commerce, ils travaillent sans facture et ne payent pas d’impôts. Ainsi, la marchandise passe par plusieurs mandataires avant d’atterrir chez le détaillant. Tant que l’Etat ne réorganise pas le marché de gros et ne met pas fin à l’anarchie qui y prévaut, les prix des légumes demeureront soumis au phénomène de la spéculation. » (El Watan-22.12.09.)
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* La fourrière pour les véhicules de plus de 30 ans d’âge…
Le directeur général de l’Etablissement National de contrôle technique automobile a révélé hier que 600 mille véhicules représentent un danger effectif sur la circulation routière, dont 190 mille totalement inaptes à circuler. Plus de 400 autres ont besoin d’une réparation urgente, et d’un arrêt temporaire.Le responsable de l’ENACTA, Abdallah Laghreib a averti que des mesures rigoureuses seront prises contre une quelconque complaisance, ou dépassement constaté lors de l’opération de contrôle technique. Il n’a par ailleurs pas révélé la date butoir pour l’application de la décision du gouvernement stipulant la mise à l’arrêt des véhicules de plus de 30 ans d’âge. «Ce processus ne tardera pas car nous sommes en phase d’élargir la concertation sur ce sujet. Même si je ne peux avancer de date, je peux vous dire que la question est définitivement tranchée». Le directeur général de l’ENACTA, qui était hier l’Invité de la Rédaction de la radio Chaîne III, a laissé entendre que l’assainissement du parc immobilier sera élargi aux véhicules dont l’âge oscille entre 20 et 30 ans, avec l’entrée en vigueur des dispositions relatives aux véhicules de plus de 30 ans d’âge. L’intervenant a d’autre part indiqué que l’agrément a été retiré à cinq centres de contrôle technique et 20 agents de contrôle ont été arrêtés, sachant que 234 centres de contrôle existent sur l’ensemble du territoire national. Abdallah Laghreib a également souligné que pas moins de 10 millions de véhicules ont été soumis au contrôle technique depuis le lancement de l’opération. Plus d’un demi-million des véhicules constituent un réel danger pour les usagers de la route. (Echorouk-22.12.09.)
********1500 véhicules vendus au Salon de l’automobile à Oran
Plus de 1500 véhicules ont été vendus à Oran au cours de la 9e édition du Salon de l’automobile de l’Ouest (Autowest 2009), a-t-on appris de l’organisateur de cette manifestation économique, clôturée vendredi près-midi après dix journées d’activités au Palais des expositions. Ce volume de vente a été favorisé par les remises offertes à cette occasion par les exposants, lesquelles ont varié entre 30.000 et 500.000 DA, a expliqué le directeur général de la Société maghrébine des expositions internationales Somex Plus, M.Rezzoug Abdelkader.(L’Expression-22.12.09.)
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*L’Algérie réceptionne un nouveau sous-marin russe…
Le premier des deux sous-marins du type Kilo, commandés à la Russie par l’Algérie, a été livré au mois d’octobre dernier, indique «Mer et Marine» dans son bulletin diffusé vendredi sur son site. Ce nouveau bâtiment, dont la réalisation a été lancée en novembre 2008 aux chantiers de l’Amirauté, à Saint-Pétersbourg, rejoint les deux Kilo, en service dans la Marine algérienne depuis 1987 et 1988. Longs de 72 mètres pour un déplacement de 3.000 tonnes en plongée, ces sous-marins disposent de six tubes lance-torpilles de 533 mm et peuvent embarquer 18 armes. Les premiers Kilo ont été modernisés en Russie pour leur permettre de naviguer jusqu’à la fin de la prochaine décennie. Après la livraison du 1er des deux bâtiments commandés en 2006, l’achèvement du second bateau est prévu l’an prochain. Outre la livraison de ce nouveau sous-marin, il y a lieu de rappeler que l’usine aéronautique d’Irkoutsk a achevé la livraison d’un lot de chasseurs polyvalents SU-30MKA destiné aux forces aériennes algériennes, dans le cadre d’un contrat signé en 2006. L’agence russe Ria Novosti, citant un porte-parole de l’entreprise, a indiqué le mois dernier qu’un avion de transport a acheminé à Alger les derniers appareils de ce lot. L’usine assemble actuellement pour l’Algérie 16 avions-écoles de combat Yak-130, aux termes d’un contrat datant de 2007, mais la date de début des livraisons n’est pas annoncée. Initialement, les premiers avions Yak 130 devaient être livrés en janvier 2009, mais en mai dernier, le premier directeur adjoint du bureau d’études Iakovlev, M. Nikolaï Doljnikov, avait annoncé que la livraison n’aura lieu qu’en 2010. Sans toutefois donner de détails sur la date exacte de livraison, le même responsable avait annoncé à partir de Zaporojie, en Ukraine, que la Russie livrera les six premiers avions Iak-130 à l’Algérie en 2010. Au total, l’Algérie achètera 16 appareils conformément à un contrat signé avec le groupe Irkut dont fait partie le bureau d’études Iakovlev. Dans le cadre de la coopération militaire algéro-russe, lors de la visite de l’ex-président russe Vladimir Poutine en Algérie en 2006, les deux pays avaient signé un contrat portant sur la livraison de 28 chasseurs de la famille Sukhoï. En 2007, Irkut avait vendu à l’Algérie quatre chasseurs polyvalent SU-30. (Quotidien d’Oran-20.12.09.)
******************************* *Manteau blanc sur les Aurès…(15.12.09.)
Les premiers flocons de neige de l’hiver 2009-2010 sont tombés sur la ville de Batna, tôt dans la matinée de mardi, recouvrant pendant quelques heures la capitale des Aurès d’un manteau blanc qui a fait la joie des habitants, notamment des petits.Les chutes de neige qui auront duré près de deux heures n’ont cependant pas empêché les enfants de prendre le chemin de l’école, d’autant que la neige n’a pas tardé à fondre, contrairement aux hauteurs où elle semble bien «accrochée», diffusant un froid glacial (2 degrés à peine au petit matin), obligeant les Batnéens à revêtir pardessus et traditionnelles kachabias.La neige est également tombée, dans la nuit de lundi à mardi, sur la plupart des communes de la wilaya, notamment Ichemoul et Arris où le trafic automobile était difficile durant toute la matinée, selon des usagers. Un bulletin spécial de l’Office national de la météorologie avait averti, lundi, que des pluies orageuses localement assez marquées, accompagnées de froid et de rafales de vent s’étendraient progressivement vers les régions du centre et de l’est du pays jusqu’à mercredi.(Le Courrier d’Algérie-16.12.09.)
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*40.000 Chinois en Algérie….(16.12.09.)
M. Liu Yuhe, ambassadeur de la République de Chine à Alger, a réaffirmé l’intérêt que porte son pays aux échanges dans le domaine économique entre l’Algérie et son pays. D’ailleurs, sa visite dans la wilaya de Tizi Ouzou s’inscrit dans cette optique. «Il est important pour nous de découvrir les différentes régions d’Algérie et ce, sur le terrain. Ce que nous lisons dans les médias n’est pas suffisant pour connaître la réalité sur le terrain. Il n’y a pas mieux que le contact humain qui ne peut être remplacé par les médias», a déclaré l’ambassadeur de Chine lors d’une conférence de presse ayant eu lieu à l’Ecole hôtelière de Tizi Ouzou, lundi en fin de journée, en marge de la rencontre qu’il a animée en présence des investisseurs et des élus de la wilaya de Tizi Ouzou. L’ambassadeur de Chine a affirmé avoir rencontré plusieurs responsables et des représentants du mouvement associatif de la région et ce, tout au long des deux journées qu’il a passées dans cette ville. «J’ai constaté que les citoyens de Tizi Ouzou ont l’esprit très ouvert et ont des visions lointaines et avant-gardistes. Ce qui constitue une grande richesse pour le développement durable. Tout le monde ne pense qu’à aimer son pays natal», a souligné l’hôte de Tizi Ouzou. Le diplomate a indiqué que la visite de Tizi Ouzou fait suite à d’autres sorties dans d’autres wilayas du pays et le but, c’est aussi celui d’assurer des contacts afin de développer davantage les relations avec les Algériens. L’ambassadeur a rappelé qu’il y a de plus en plus d’entreprises chinoises qui viennent s’installer en Algérie. De même qu’il y a de plus en plus d’Algériens qui s’installent en Chine. Plus de 2000 Algériens vivent et travaillent dans la seule ville chinoise de Shenzhen, près de HongKong. «C’est un village très pauvre mais qui a commencé à reprendre vie ces dernières années», a précisé l’intervenant. Interrogé sur le nombre de Chinois actuellement en Algérie, il a répondu qu’il avoisine les 40.000. Et l’investissement chinois en Algérie est de l’ordre de 900 millions de dollars. L’ambassadeur a aussi expliqué que malgré le handicap de la langue, les Chinois et les Algériens entretiennent de relations très cordiales. De même que dans le but de renforcer ces liens, des échanges culturels entre les deux pays ont lieu régulièrement et sont encouragés des deux côtés. «Les échanges culturels sont l’un des aspects auxquels nous accordons une très grande importance. Cette année, une semaine culturelle algérienne en Chine est prévue en plus de plusieurs activités chinoises qui ont lieu en Algérie. Aussi, une foire universelle se déroule chaque année en Chine et cette fois-ci, un festival culturel arabe enrichira cette manifestation», a indiqué M.Liu Yuhe. (L’Expression-16.12.09.)
*****Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp)…Vers une action de protestation commune. (16.12.09.) –
Les jours à venir s’annoncent, sauf revirement de dernière minute, très mouvementés pour le secteur de la santé. Et pour cause, pas moins de trois syndicats et non des moindres menacent d’entamer une action de protestation commune. I l s’agit notamment du Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp), le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP) et enfin les spécialistes de la santé. La décision d’aller vers cette action est motivée par la politique de la fuite en avant de la tutelle qui « au lieu de prendre en charge les doléances des syndicalistes se confine dans un silence on ne peut plus irresponsable», a déclaré dernièrement Lyes Merabet, président du Snpsp lors d’une conférence de presse tenue à Alger. Pour ce responsable, les praticiens sont plus que jamais déterminés à poursuivre leur action jusqu’à la satisfaction de leurs droits légitimes. En attendant, le Snpsp poursuit son mouvement de protestation initié depuis presque un mois. Un mouvement qualifié de réussite par ses organisateurs. Ces derniers entrevoient, également, d’organiser une grève ouverte à partir du 21 du mois courant. Une décision prise à l’issue de la session extraordinaire du syndicat tenue jeudi dernier à Alger. La rencontre de «réconciliation» organisée dernièrement entre les deux parties n’a pas pu baisser le ton. Conséquence : la fin du bras du fer tant attendue n’est pas pour demain. Les praticiens ne veulent pas lâcher du lest. Raison : le ministre ne veut toujours pas assumer ses engagements par rapport à la prise en considération des doléances des praticiens, notamment la mise en oeuvre de la commission mixte portant régime indemnitaire. Et ce n’est pas tout. Il y a également la question relative au statut particulier. Sur ce registre, les praticiens estiment que le département de Saïd Barkat n’a pas tenu ses promesses concernant la promulgation de ce statut selon la forme négociée avec les partenaires sociaux. La façon avec laquelle la tutelle a traité ce dossier n’a pas été du goût des syndicalistes qui reprochent au ministère sa volonté de faire cavalier seul. L’application du nouveau week-end dans le secteur de la santé suscite toujours des appréhensions parmi les praticiens. Lyes Merabet interpelle le ministre de la Santé pour que soit levée toute équivoque sur ce point. Comment ? À travers l’application du décret exécutif n° 09-244 du 22 juillet 2009 déterminant l’aménagement et la répartition des horaires de travail durant la semaine dans le secteur de la Fonction publique (repos hebdomadaire). S’agissant de la conjoncture actuelle liée à la grippe A, les praticiens ont tenu à rassurer les citoyens indiquant que le service minimum sera élargi pour faire face à cette pandémie. Pour eux, la situation actuelle où le nombre de décès va crescendo suscite la mobilisation de tout le monde. Reste que ce qui intrigue le plus ces professionnels de la santé sont, sans conteste, les déclarations du premier responsable du secteur qui lors d’une conférence de presse tenue dernièrement à Alger a fait savoir que son département n’a pas besoin des praticiens pour mener la campagne de vaccination. Selon Lyes Merabet, ces déclarations sont à la fois « graves» et «irresponsables». Pour lui, le ministère donne l’impression d’être dépassé par les événements, sinon comment expliquer qu’au moment où la situation s’aggrave davantage, la tutelle se contente de mesures prophylactiques au lieu d’un véritable plan d’action». (Le Courrier d’Algérie-16.12.09.)
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10e édition du Marathon des Dunes de Tamanrasset
300 athlètes représentant 11 pays y prendront part
Lorsque le sport se met au service du tourisme, la combinaison est inéluctablement une formule réussie. Le Marathon des dunes n’a cessé de le démontrer et le confirme également avec la tenue de sa 10e édition. Celle-ci se déroulera du 26 décembre au 2 janvier prochain dans la capitale du Hoggar et verra la participation de 10 pays étrangers (France, Allemagne, Corée, Italie, Suisse, Grande-Bretagne, Autriche, Espagne, Belgique et Japon). Les nationaux ne sont pas en reste et marqueront leur présence avec environ 300 athlètes engagés pour cette manifestation pour laquelle les organisateurs annoncent un riche programme sportif, culturel, et touristique sur toute la durée de l’événement qui sera largement couvert par des médias nationaux et étrangers pour promouvoir la destination Algérie. (Liberté-16.12.09.)
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**Prix Al-Karama des droits de l’Homme …..Me Ali-Yahia distingué à Genève
La Fondation Alkarama pour les droits de l’Homme a organisé, vendredi dernier, au Centre international de conférences de Genève une cérémonie en l’honneur de Me Abdennour Ali-Yahia, qui a reçu le prix “Alkarama Award 2009” pour les défenseurs des droits de l’Homme “pour l’ensemble de son œuvre en matière de défense et promotion des droits de l’Homme en Algérie”.
Ce prix est décerné chaque année à l’occasion de la journée mondiale des droits de l’Homme, le 10 décembre, à une personnalité ou à une organisation ayant contribué de manière significative à la protection et à la promotion des droits de l’Homme dans le monde arabe. Avocat de formation, Me Abdennour Ali-Yahia a milité au sein du mouvement national algérien et a été emprisonné durant la guerre de Libération nationale. À l’indépendance en 1962, il a été membre de l’Assemblée constituante, puis membre du gouvernement, avant de démissionner de son poste ministériel en 1967. Me Abdennour Ali-Yahia est le fondateur, en 1985, de la première Ligue algérienne des droits de l’Homme. (Liberté-16.12.09.)
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**Les autorités égyptiennes le lui ont signifié par écrit
Une artiste algérienne exclue de la Biennale d’Alexandrie
L’artiste plasticienne Zineb Sedira a dénoncé hier son éviction de la Biennale d’Alexandrie, où elle devait représenter l’Algérie, par les autorités égyptiennes qui ont invoqué la crise entre les deux pays autour de la qualification pour le Mondial-2010.
L’artiste franco-algérienne, qui réside à Londres, s’est déclarée “atterrée d’être impliquée malgré (elle) dans les affaires footballistiques entre l’Égypte et l’Algérie”, dans une lettre vue par l’AFP, adressée mardi au Haut Comité de la Biennale d’Alexandrie des Pays de la Méditerranée.
Zineb Sedira a reçu une lettre fin novembre du président de la Biennale, Mohsen Shaadan, également chef du Secteur des Beaux-Arts égyptien, lui signalant l’annulation de la participation algérienne à cet événement en raison de la “colère” des Égyptiens après le comportement des supporters algériens “dépassant tous les critères et mœurs du citoyen arabe”. L’artiste s’est déclarée “déçue par l’amalgame” fait par les autorités égyptiennes entre une crise liée au football et son activité artistique.
“Je pensais que nous partagions les mêmes valeurs et célébrions les vertus de l’art dans sa capacité à dépasser les frontières nationales d’un pays et autres velléités nationalistes”, a-t-elle souligné.
Déplorant la suppression du pavillon algérien à la Biennale qui exposera des artistes contemporains de pays du pourtour méditerranéen à partir de demain, Zineb Sedira a souligné qu’elle n’avait “jamais prévu de transformer le pavillon algérien en terrain ou tribune de football”.
Née en France de parents algériens, Zineb Sedira réside à Londres depuis les années 1980. Elle explore par le biais d’œuvres photographiques, de vidéos et d’installations les thèmes de l’identité et de ses origines familiales. (Liberté-16.12.09.)
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*Tlemcen : Cinq mines antipersonnel détruites…Cinq mines antipersonnel datant de l’armée coloniale, ont été détruites, le week-end dernier, par une brigade spécialisée au sud de la wilaya, plus précisément au lieu dit Machtat El-Hadjadj, dans la commune de Sidi Djillali, à 60 km de Tlemcen. Selon des sources de la Gendarmerie nationale de Tlemcen, les mines détruites ont été découvertes suite à l’action des pluies torrentielles qui se sont abattues ces derniers jours sur la région de Sidi Djillali. Cependant, la question reste toujours posée quant au nombre des mines posées par l’armée coloniale et qui sont jusqu’à présent enfouies dans le sol et continuent de menacer les populations des zones reculées et leur environnement. On rapporte régulièrement des accidents provoqués par ces mines placées par l’armée française le long des frontières Est et Ouest entre 1956 et 1959. A noter que l’Algérie a signé, le 3 décembre 1997, la convention d’Ottawa sur l’interdiction de l’emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel.(Le Quotidien d’Oran-07.12.09.) ** 5.725 mines datant de la période coloniale détruites par l’ANP en novembre dernier …5.725 mines datant de la période coloniale, découvertes le long des frontières est et ouest du pays, ont été détruites par l’Armée nationale populaire (ANP) durant le mois de novembre dernier, a-t-on appris hier de bonne source.
Cette opération, qui entre dans le cadre de l’opération de déminage des zones minées par l’armée coloniale française, a permis la découverte et la destruction, au niveau de la 2e Région militaire, de 2.384 mines antipersonnel et 812 mines anti-groupes.
Au niveau de la 3e Région militaire, 733 mines antipersonnel et 19 mines anti-groupes ont été découvertes et détruites.
La 5e Région militaire a enregistré, durant le mois passé, 1.732 mines antipersonnel, 27 mines anti-groupes et 18 mines éclairantes, également découvertes et détruites par l’ANP. Le total général des mines découvertes et détruites par les unités de l’ANP engagées dans l’opération de déminage s’élevait, au 30 novembre 2009, à 426.599 mines, soit 358.515 mines antipersonnel, 65.873 mines anti-groupes et 2.211 mines éclairantes, a-t-on précisé de même source. (El Moudjahid-09.12.09.) **************3e conférence africaine sur les sciences et technologies spatiales
ALGER – Les travaux de la troisième conférence africaine sur les sciences et technologies spatiales au service du développement durable (ALC 2009) ont débuté, lundi à Alger, avec la participation de plusieurs experts africains et internationaux. A l’ouverture de cette conférence, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a indiqué que cette conférence « offre une nouvelle occasion de nous concerter sur les moyens de renforcer la coopération interafricaine en matière d’intégration de l’outil spatial dans le développement durable de notre continent ». Le chef de l’Etat a rappelé, dans une allocution prononcée en son nom par le conseiller à la présidence de la République, Mohamed Ali Boughazi, que l’Algérie s’est inscrite depuis plusieurs années dans cette dynamique, ajoutant que son premier satellite d’observation de la terre « Alsat-1″ participe, depuis 2003, au sein d’une constellation internationale de satellites, à la prévention et la gestion des risques naturels à un niveau national, régional et mondial, avec la collaboration des pays propriétaires de ces satellites.
A rappeler que cette conférence de trois jours se tient sous le thème: « Renforcement des partenariats africains dans le domaine spatial ». Elle s’articulera autour de plusieurs axes, entre autres, « l’outil spatial pour le développement de l’Afrique », « la coopération en matière de prévention et de gestion des catastrophes en Afrique » et « le renforcement des capacités en matière de droit spatial et de politique spatiale ».
D’autres thèmes liés à « l’observation de la terre pour la surveillance des changements climatiques globaux », « la gestion des ressources en eau et la lutte contre la désertification en Afrique », « la promotion et développement de la coopération régionale et interrégionale » ainsi que « la constellation satellitaire pour la gestion des ressources africaines sont au menu de l’ALC 2009.
Cette troisième conférence, qui vient après celles d’Abuja (Nigeria-2005) et Pretoria (Afrique du Sud-2007), a pour objectif de sensibiliser les institutions africaines à l’importance de la science et des technologies spatiale dans le domaine du développement durable en Afrique.
Une table ronde sur le renforcement de la coopération interrégionale sera organisée à l’issue des travaux de la conférence qui seront sanctionnés par des recommandations.
Deux accords de coopération seront signés, au cours de cette conférence. Il s’agit d’un accord relatif à la mise en place à Alger d’un bureau d’appui régional, dans le cadre du programme des Nations unies des données spatiales pour la gestion des catastrophes et des interventions d’urgences (UN-SPIDER), qui sera signé entre l’Agence spatiale algérienne et le Bureau des affaires spatiales des Nations unies. Le deuxième accord, relatif à la constellation satellitaire pour la gestion des ressources africaines (ARMC), sera signé par l’Afrique du Sud, le Nigeria, le Kenya et l’Algérie.(El Khabar-08.12.09.)
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**Sonatrach maintient sa position de première entreprise africaine …
La société nationale des hydrocarbures Sonatrach a maintenu sa position de première entreprise dans le classement 2010 des 500 meilleures entreprises africaines, établi par l’hebdomadaire « Jeune Afrique ». Sonatrach, de par ses performances et ses indicateurs, surclasse toutes les entreprises africaines, tous secteurs confondus, avec un chiffre d’affaires en progression de 5,5 % par rapport à l’année écoulée.
La société angolaise de pétrole Sonagol, qui occupe la seconde place du classement, est largement coiffée par Sonatrach. Cette dernière enregistre un chiffre d’affaires et un résultat net trois fois supérieurs à celui de Sonagol.
« Comme chaque année, l’Algérie tient le haut du pavé avec la toute-puissante Sonatrach. Omniprésent dans l’économie du pays, le premier groupe public algérien conserve haut la main son titre incontesté de première entreprise africaine. Avec un chiffre d’affaires de 71,4 milliards de dollars (+ 5,5%), il maintient un très net écart avec ses deux poursuivants sur le podium 2010 des 500 premières entreprises africaines : l’angolaise Sonagol (26,6 milliards USD de chiffre d’affaires) et la sud-africaine Sasol (13,7 milliards USD) », écrit « Jeune Afrique ».
Dans ce classement largement dominé par l’Afrique du Sud et dans lequel figurent 155 de ses entreprises, on relève la présence de 20 autres entreprises nationales, publiques et privées, occupant diverses places.
Il s’agit entre autres de Naftal (34), Naftec (61), Sonelgaz (72), Algérie Télécom (143), Air Algérie (153), Cosider (165), ENTP (266), l’Entreprise nationale de géophysique (394).
Le groupe agroalimentaire Cevital occupe la 69e place alors que les deux opérateurs de téléphonie mobile OTA et Watania sont classés respectivement à la 67e et à la 225e place.
Dans un autre classement spécifique à chaque pays, outre Sonatrach qui demeure à la première place, les neuf meilleures entreprises nationales sont respectivement Naftal (2), Naftec (3), OTA (4), Cevital (5), Sonelgaz (6), Algérie Télécom (7), Air Algérie (8), Cosider (9) et Watania Télécom (10).(El Moudjahid-09.12.09.)
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*Cancer…Les femmes plus exposées à ce risque…
L’atteinte du cancer de la gorge dans la société algérienne est estimée à 4.4 %. C’est ce qu’a confirmé, dimanche, le Docteur Bettouche Smaili, chef du service des maladies ORL à l’hôpital central de l’Armée. Le traitement actuel pour le cancer de la gorge, selon elle, n’a pas donné ses fruits ici en Algérie. La chirurgie reste comme la seule solution actuellement pour traiter ce type de cancer », a-t-elle précisé dans un séminaire tenu à l’hôpital militaire à Ain Naadja, Alger.Les femmes et les jeunes personnes sont exposées à cette maladie. Ce risque est du principalement à la dépendance au tabac et à la consommation excessive de l’alcool, qui sont à l’origine de ce type de cancer, qui se propage surtout au milieu des hommes notamment ceux âgés entre 45 et 70 ans.« Le cancer de la gorge se propage en Algérie d’un taux supérieur à celui enregistré en Europe, estimé à 3 % », a-t-elle ajouté. Le traitement actuel pour le cancer de la gorge, selon elle, n’a pas donné ses fruits ici en Algérie. Près de 20.000 personnes meurent de cancer chaque année en Algérie, selon certaines études. Ce qui représente une des principales causes de mortalité pour l’homme et pour la femme. Rappelons que près de 8 millions de personnes meurent chaque année du cancer dans le monde. Le tabac reste la principale cause de la maladie. Selon l’American Cancer Society, la mortalité mondiale par cancer est supérieure à celle du sida, tuberculose et paludisme réunis.(Echoroul-06.12.09.)
******** Le prix du ciment chute à 350 dinars le sac!
La société de gestion de participations du ciment a annoncé la réception des premiers quotas de ciment importé au niveau du port d’Alger. C’est une première livraison de 400 mille tonnes sur un million de tonnes, qui sera au total importée pour contrer la spéculation et pallier au manque enregistré dans les wilayas du centre. Le prix du sac de ciment importé est d’environ 300 dinars. Pour faire face au déficit enregistré dans certaines régions, 300 mille tonnes ont été acheminées vers le port de Bejaia pour couvrir la région Est, alors qu’une pareille quantité a été dirigée vers l’aéroport d’Oran afin d’approvisionner les régions de l’Ouest du pays. L’arrivée du ciment importé, coïncidant avec une forte pluviométrie, a fait chuter les prix du ciment à 350 dinars contre plus de 550 dinars, il y a deux semaines. Les spéculateurs craignent en fait la péremption d’importantes quantités qui étaient stockées, de surcroît dans des conditions qui laissent à désirer. Le président de l’Union nationale des entrepreneurs du bâtiment, Ahmed Benkaoud, a déclaré à Echorouk que la chute des prix du ciment se poursuivra particulièrement au courant de la saison hivernale, en raison de la baisse de la demande sur ce matériau induite par le ralentissement des activités des chantiers. Benkaoud ajoute que la démarche du gouvernement, comprenant notamment la création d’un groupe industriel spécialisé dans la production du ciment, donnera le coup de grâce à la mafia du ciment qui a imposé ses prix durant ces derniers mois. Le gouvernement a en effet prévu une enveloppe de 2,5 milliards de dollars qui permettra au secteur public d’augmenter sa production à 27 millions de tonnes annuellement en 2012. Le groupe qui sera créé sera à 100% propriété de l’Etat. La production de ciment des unités publiques a atteint 11,5 millions de tonnes, soit 67% de la production nationale, contre 37% pour la société française Lafarge, qui a de plus pu mettre la main sur deux autres entreprises du groupe égyptien Orascom . La demande nationale sur le ciment est en hausse depuis 2005, en raison de l’augmentation des investissements publics. Pour cette année, un déficit de quelque 2 tonnes pourrait être enregistré.
************ Début de la vaccination contre la grippe porcine …
Les directions de la santé des wilayas en collaboration avec la cellule de crise, ont commencé à établir un calendrier en prévision de l’opération de vaccination contre la grippe AH1N1, appelée communément grippe porcine. La vaccination se fera au niveau des établissements hospitaliers de proximité à travers le pays, en procédant par ordre de priorité. Seront concernés en premier lieu, les personnels de la santé, les éléments de la sécurité, les douaniers et les femmes enceintes de moins de trois mois. D’autre part, le syndicat national des pharmaciens privés a entamé ses contacts avec la tutelle pour organiser l’opération de distribution de 500 millions de marques de protection et de dépliants de sensibilisation. Le président du syndicat a indiqué que toutes les parties pouvant avoir un rôle dans la lutte contre la pandémie ont été associées, soulignant que la distribution de 8 mille dépliants pour sensibiliser les citoyens, sera suivie par celle de 500 millions de masques de prévention. L’Algérie devrait recevoir ce lundi son premier lot de vaccins contre la grippe AH1N1 sur les 20 millions de doses qu’elle a commandées et qu’elle devrait recevoir sur une période étalée sur six mois. Les personnes les plus vulnérables et exposées au virus bénéficieront en premier du vaccin à titre gratuit. L’enveloppe dégagée pour l’achat d’une quantité suffisante de vaccins est selon nos sources de 7 milliards 900 millions de dinars.(Echorouk-06.12.09.)
****ALI TOUNSI À PROPOS DE LA LUTTE ANTITERRORISTE
«La contribution des citoyens a été déterminante»
Cette coopération a été saluée par les différentes délégations étrangères qui se sont déplacées dans notre pays.
Le patron de la Dgsn, Ali Tounsi, a estimé hier, que c’est grâce aux citoyens que le terrorisme a été freiné puis vaincu. «La collaboration entre les forces de sécurité et les citoyens a fini par payer, notamment dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la criminalité sous toutes ses formes», a déclaré hier, le patron de la police, Ali Tounsi, à partir de Constantine où il a effectué une visite de travail. Le constat de cette «parfaite coopération a même été salué par les différentes délégations étrangères qui se sont déplacées dans notre pays dans cet objectif» a relevé M.Tounsi soulignant que «le résultat est tout à fait prévisible et normal, ceci l’a été grâce aux efforts consentis par les forces de sécurité mais aussi grâce au soutien de la population. Ce fait notable nous le constatons tous les jours». De toute évidence, le patron de la police faisait allusion à l’exploitation judicieuse du renseignement provenant de la population qui n’hésite plus à dénoncer les mouvements suspects des groupes terroristes. Par ailleurs, 85% des structures de la Sûreté nationale, programmées à l’échelle nationale, «seront ouvertes d’ici la fin de l’année», a affirmé le directeur général de la Sûreté nationale. M.Tounsi a également relevé que la concrétisation de l’ensemble des objectifs de ce programme «contribuera à développer encore plus la couverture sécuritaire et rendra plus efficace la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes». A ce propos, il a mis en relief l’importance qu’accorde l’Etat au secteur de la Sûreté tout en évoquant que son département s’est tracé une politique de rapprochement avec le citoyen. Selon lui, l’objectif recherché par cette politique de proximité est de combattre le phénomène de la criminalité sous toutes ses formes. Il s’est dit très satisfait par le travail réalisé jusqu’ici par son département. «Je suis très satisfait du travail réalisé jusqu’à présent au niveau du secteur de la Sûreté. Un grand pas qui va permettre à celle-ci un vrai développement sur tous les plans et je suis fier d’appartenir à une administration qui travaille et qui cherche le succès.» Sur le plan de la réalisation justement, le secteur est sur le point de finaliser sept projets qui sont en cours de travaux et devront être achevés d’ici le premier trimestre 2010. Des projets qui entrent dans le cadre du programme quinquennal 2005-2009. S’agissant du programme 2010-2014, pas moins de 75 opérations sont inscrites dans le cadre du développement du secteur de la Sûreté. Entre autres, le secteur sera enrichi par la réalisation de postes de police, d’un centre hospitalier de police et d’espaces de loisirs.( 07.12.09.)
. ***Des drones pour l’ANP…
L’Algérie est sur le point de conclure une importante transaction d’achat d’armes avec les États-Unis d’Amérique. Il s’agit de l’acquisition de drones «Predator général », dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Cet accord fait suite à la visite récemment effectuée par le chef d’état-major de l’Africom, William Ward, en Algérie où il a tenu une réunion avec les hauts responsables politiques et militaires. L’Armée de l’air a, ainsi, décidé de doubler l’envergure des capacités de surveillance aérienne en moyens sophistiqués face aux menaces des groupes terroristes Selon notre source toujours, le nombre d’avions commandés se situe entre 50 et 60 avions. Il est à noter que l’Algérie dispose d’une flottille d’avions sans pilote construits d’origine sud-africaine, mais qui restent incapables de s’acquitter des tâches pointues, à l’image des drones israéliens importés d’Amérique. Notons qu’en 2002, l’Algérie avait déjà acquis auprès des USA un système de surveillance électronique qui a joué un rôle central dans l’élimination de l’émir du groupe salafiste pour la prédication et le combat, Nabil sahraoui, le 4 Juin 2004. (Le Courrier d’Algérie-09.12.09.)
*************************** *La fête Aid El Adha célébrée sous les couleurs nationales
La joie de l’Aïd s’est conjuguée à celle vécue il y a quelques jours grâce à la qualification de l’Algérie au Mondial 2010.
Les Algériens ont célébré vendredi dernier(27.11.09.), l’Aïd El Kebir. Une ambiance conviviale a régné dans toutes les wilayas. La joie de l’Aïd s’est conjuguée avec celle vécue il y a quelques jours grâce à la qualification de l’Algérie au Mondial 2010. A la veille de l’ Aïd, la circulation autour des marchés était très difficile. Les boulangeries et les centres commerciaux ont été pris d’assaut par les citoyens car tout le monde sait qu’ils seront fermés durant les deux jours de l’Aïd. Fidèles à la tradition, les Algérois ont célébré l’Aïd El Adha en procédant au sacrifice rituel du mouton, dans une ambiance de piété, de joie, de fraternité et de communion, conformément aux préceptes de l’Islam, rapporte l’APS. Dès le lever du jour, nombreux étaient les fidèles à converger vers les mosquées pour accomplir la prière de l’Aïd et assister aux prêches des imams qui ont mis en exergue la portée et le sens de cette fête religieuse, à savoir la soumission à la volonté de Dieu Tout-Puissant, à travers l’exemple du prophète Abraham(Sls) et son fils Ismaël.
Les imams ont insisté aussi sur les valeurs de fraternité, d’union et de solidarité dans la société, appelant également à ne pas négliger les visites aux proches en rappelant que l’Islam accorde la plus haute importance aux liens familiaux. Après la prière et l’échange de voeux, les fidèles ont accompli le rite du sacrifice tel que prescrit par l’Islam.
Dans les différents quartiers de la capitale, les Anassers, Bab El-Oued, El-Biar, Kouba, El Harrach et d’autres, une ambiance de fête régnait, illustrée par la joie des enfants dans leurs habits neufs. «La célébration de l’Aïd El-Adha cette année coïncide avec la qualification de l’Equipe nationale de football à la Coupe du monde. C’est une double fête», commente Boubekeur souriant, affairé à dépouiller son mouton. Fidèles à leur louable habitude, les Algériens n’ont pas manqué l’occasion d’effectuer des visites dans les hôpitaux pour apporter la chaleur familiale et l’ambiance festive aux malades.
A Alger, plusieurs citoyens se sont rendus, à cette occasion, aux différents hôpitaux de la capitale à l’instar des CHU Mustapha-Pacha, Mohamel Lamine Debaghine (ex-Maillot) et Birtraria (El Biar) pour réconforter les malades, notamment les enfants à qui ils ont apporté joie et bonheur en leur offrant cadeaux, vêtements et gâteaux.
Dans la wilaya de Constantine, de nombreux membres d’associations, de même que de simples citoyens, ont choisi, par solidarité, de «sacrifier» leur fête en famille pour apporter un peu de chaleur humaine aux malades hospitalisés.
Une visite dans les différents services des hôpitaux, notamment au centre hospitalo-universitaire (CHU) Ben Badis (CHU) et à l’etablissement de la cité «El Bir», a permis de constater le nombre important d’associations caritatives, de citoyens bienfaiteurs et de Scouts Musulmans Algériens, poursuit la même source. Ils sont venus partager la joie de l’Aïd en compagnie des malades hospitalisés.
Sur un autre front, au Sud, dans la wilaya de Ouargla, les grillades selon des méthodes traditionnelles, à l’occasion de l’Aïd El Adha, constitue une tradition ancestrale et bien enracinée. En plus des plats ordinaires préparés dans les maisons, plusieurs familles préfèrent organiser des pique-niques afin de préparer des barbecues en plein air de manière à éviter l’utilisation des moyens modernes tels que le gaz et l’électricité qui, selon certains, font perdre à la viande sa vraie saveur.
Alors que certaines familles ouarglies sont en quête de charbon pour préparer des grillades, d’autres préfèrent le bois du Sahara qui, selon plusieurs avis, donne à la viande un goût particulier que l’on ne retrouve que chez les cordons bleus ou spécialistes de l’art culinaire. Poivre, gingembre, carvi et autres condiments qui donnent à la viande goût et saveur, ne sont pas en reste des ingrédients d’une grillade des plus délicieuses et des plus appétissantes. Les habitants de Oued Righ, la ville de Tougourt et les régions environnantes, perpétuent pour leur part une autre tradition ancestrale et qui consiste à accueillir le mouton de l’Aïd au seuil de la maison en versant de l’eau sur ses pattes arrière pour obtenir richesse et baraka.
Les familles se pressent également de mettre du henné sur la tête de la bête. Un four traditionnel appelé «canoune», fabriqué à partir de trois pierres dressées en pyramide, est confectionné pour la circonstance.
La viande est alors posée sur les fils de fer posés au-dessus du «canoune» et cuite à l’aide du feu allumé à partir des feuilles de palme si abondantes dans la région. Rien de mieux pour digérer ces grillades qu’un bon thé parfumé à la menthe siroté au rythme de chants populaires traditionnels qui expriment la joie des habitants à l’occasion de cette fête religieuse. (l’Expression-29.11.09.)
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* Les syndicats ont eu le dernier mot : Fin du débrayage dans le secteur de l’éducation..
Les parents d’élèves vont enfin pousser un grand « ouf ». Leurs enfants vont pouvoir, normalement, renouer avec leurs cours dès demain, et ce, après trois semaines de repos imposé par les syndicats autonomes du secteur de l’éducation.
En effet, les formations syndicales initiatrices de l’action de débrayage illimité ont eu gain de cause. Elles ont fini par signer hier, à l’issue d’une réunion marathon, un procès-verbal d’accord avec le ministère de l’Education nationale. M. Benbouzid s’est engagé par écrit à prendre en charge les revendications du corps enseignant et à accepter les préalables formulés par les représentants des fonctionnaires pour une éventuelle suspension du mouvement de grève.
Toutefois, si le ministre parle de la reprise des cours dès aujourd’hui, les syndicats, quant à eux, expliquent qu’ils doivent d’abord consulter leurs bases respectives, en soumettant à leur appréciation le PV de réunion et la position du ministère de tutelle par rapport à leurs doléances. Benbouzid et son staff se sont réunis à maintes reprises avec les syndicats les plus représentatifs du secteur, notamment le Cnapest, l’Unpef et le Snapest, mais ce n’est qu’hier que les deux parties sont arrivées à un consensus. Néanmoins, en réitérant son appel à la reprise des cours dans l’immédiat, le ministre a tenu à rassurer les élèves quant au rattrapage du temps perdu.
Comment est-ce possible tout en sachant que le calendrier des examens du premier trimestre est d’ores et déjà établi ? Selon les responsables au niveau du département de Benbouzid, un calendrier des cours de rattrapage sera élaboré en collaboration avec les directeurs des établissements dès dimanche prochain. « Le ministre de l’Education en personne veillera à ce que les cours de rattrapage se déroulent dans les meilleures conditions pédagogiques. Il n’y aura ni des cours expéditifs ni un quelconque bourrage. Les enseignants doivent s’acquitter de cette tâche sans pour autant surmener les élèves », a déclaré le conseiller à l’information au ministère. Notre interlocuteur fera remarquer qu’une commission de suivi des cours de rattrapage sera mise en place incessamment pour s’assurer que tous les cours ont été rattrapés en bonne et due forme, plus particulièrement pour les élèves en classe d’examen (BEF et bac).
S’agissant du contenu du procès-verbal de réunion, le ministère s’est engagé à répondre positivement aux trois revendications relatives au calcul des indemnités sur la base des nouveaux salaires, avec un effet rétroactif, et aux régimes indemnitaires, dont le principe d’application a été exprimé par le Premier ministre ainsi que le volet ayant trait à la mise en place d’une médecine du travail. « Le ministère a de tout temps exprimé clairement sa volonté à mettre en œuvre le plus rapidement possible ses engagements », explique-t-on au ministère. Selon le département de Benbouzid, chaque syndicat aura sa propre commission pour y débattre du régime indemnitaire et mettre au point les propositions qu’il juge appropriés à cet effet. La commission doit achever ses travaux fin décembre.
Le ministre a également persuadé les syndicats quant à la prédisposition du gouvernement à appliquer la rétroactivité du régime indemnitaire à compter du 1er janvier 2008 et au profit de plus d’un million de fonctionnaires ainsi que la finalisation des travaux des nouvelles indemnités avant le 31 décembre 2009. L’annulation pure et simple de la décision n°94 158 concernant les œuvres sociales et la mise en place de nouveaux textes de loi pour l’installation d’une nouvelle commission indépendante ayant pour mission la gestion en toute transparence du dossier des œuvres sociales qui sera contrôlé par les syndicats du secteur.
Les deux parties (syndicats, ministre) se sont également entendues sur la mise en œuvre de nouveaux dispositifs d’une médecine du travail dans ses volets médical et social au profit de tous les travailleurs de l’éducation. Une commission sera mise sur pied et regroupera des représentants des ministères du Travail, de la Santé, ainsi que ceux des institutions susceptibles d’apporter une contribution experte à ce dossier. Le ministère de l’Education nationale a annulé la ponction sur salaires des journées non enseignées. (El Watan-25.11.09.)
*****Coupe de l’UNAF. ESS 2 – Raja 0….L’Entente en Finale
L’exploit des Verts a donné à réfléchir aux Sétifiens et Bordjiens qui se sont à l’occasion réconciliés, et ce, au grand bonheur de tous les enfants de la région, pas du tout rassurés par le quelconque début de partie de la bande de Mechiche, sauvée par Chaouchi, lequel s’interpose (16’et 19’) à deux dangereuses actions marocaines.Frais physiquement, mieux organisés sur le terrain, plus entreprenants, les partenaires de Attaba donnent des frayeurs aux Sétifiens, lesquels ont misé sur l’exploit individuel de Ziaya esseulé. Le dispositif de Romao ayant bien étudié le jeu de ses adversaires a beaucoup perturbé les Ententistes qui finiront toutefois par secouer les filets (32’) par Ziaya, qui matérialise une très belle action individuelle. Cette réalisation n’a pas atténué l’ardeur des visiteurs qui profitent de la petite forme de leurs vis-à-vis pour porter le danger dans le périmètre de Chaouchi. Les gars de la citadelle verte reprennent les débats avec les mêmes intentions en deuxième période. Profitant d’un couloir au flanc droit de la défense adverse, Metref centre sur Ziaya qui, d’un coup de tête, corse l’addition. La réalisation du renard des surfaces a le moins qu’on puisse dire enflammé le chaudron pavoisé des couleurs nationales. Afin de renverser la vapeur, le coach Rajaoui incorpore N’gom et Dia Cire ayant tout fait pour secouer leur attaque muselée par le trio Belkaïd-Laïfaoui-Dis ayant eu, faut-il le rappeler, fort à faire. Afin de ménager certains cadres, d’autant plus que la rencontre du Stade Malien se profile à l’horizon (samedi prochain), Ali Mechiche opère des changements tactiques et permet à l’occasion à Hemani et Aksas d’avoir des minutes de jeu dans les jambes. L’Entente de Sétif a réussi ensuite à dominer les débats et assurer une qualification méritée en finale de la Coupe de la CAF. L’ ESS rencontrera en finale l’Ittihad de Libye.(El Watan-25.11.09.)
**Stade du 8 Mai 45 (Sétif) Arbitres : Aouaz Trabelsi, Fahmi Rédha et Abdelmoumène Kamel (Tunisie) Buts : Ziaya (32’ et 48’) ESS Averts. : Benamaâlem (Raja) ESS : Chaouchi, Raho (Zoubiri 85’), Metref, La ïfaoui, Dis, Belkaïd, Lemmouchia (Aksas79’), Djediat (Hemani 69’), Fahem, Francis, Ziaya. Entr. : Ali Mechiche Raja : Attaba, Bellakhdar, Zerouali, Aïni, Oulhadj, Fetah, Nejjari (N’gom 56’), Metouali (Dia Cire 58’), Nadjdi (Salhi 79’), Alloudi, Benamaâlem. Entr. : José Pratas Romao
*******Le mouton de l’Aïd trop cher….Beaucoup de familles s’en passeront cette année .
A quelques jours de la fête de l’Aïd El Kebir, la folie des prix du mouton, pour cette année, ne semble pas connaître d’accalmie. Une virée au plus ancien marché à bestiaux de la capitale, en l’occurrence le marché d’El Harrach, renseigne sur cette frénésie des prix qui ne sont pas à la portée des bourses les plus défavorisées.
La bête de sacrifice est cédée entre 27 000 et 45 000 DA, c’est dire que les cargaisons de bestiaux venues des régions des Hauts-Plateaux, qui ont été déversées en grande quantité dans la capitale et en particulier au niveau de ce marché notoirement connu des Algérois, n’auront pas suffi à infléchir les prix. Les maquignons, comme à l’accoutumée, avancent toujours leurs arguments passe-partout, « la cherté des aliments de bétail », et font endosser ainsi la responsabilité à d’autres intervenants dans la chaîne de commercialisation du cheptel, à savoir les éleveurs. La vente des moutons de l’Aïd au niveau de ce marché se fait cependant de deux manières. La première consiste à fixer au préalable les prix de chaque tête de mouton, mais en laissant entendre que celui-ci peut être revu à la baisse, « 35 000 DA le mouton et vous pouvez choisir celui que vous voulez », nous lance un vendeur, et à un autre de rétorquer : « Approchez par ici les moutons sont à 27 000 et 35 000 DA la tête. » La seconde manière consiste à laisser libre cours aux enchérisseurs qui font monter les prix pour atteindre des pics inégalables, allant jusqu’à 45000 DA. Les plus experts des acheteurs tâtent la toison des moutons pour avoir un aperçu sur leur corpulence, d’autres s’affairent à vérifier la dentition pour déterminer l’âge des ovins. En tout état de cause, qu’il soit bélier ou simple agneau, le prix du mouton reste inaccessible. Beaucoup de familles se passeront cette année du mouton de l’Aïd, ou à défaut, se contenteront de l’achat d’un frêle chevreau, mais à quel prix aussi. Concernant le contrôle sanitaire, cette structure commerciale d’envergure n’est paradoxalement pas dotée en moyens de contrôle médical sur place.
« Les étables sont la propriété de la commune, qui les louent à des exploitants privés, qui, à leur tour, mettent les espaces à l’intérieur des étables à la disposition des maquignons pour écouler leur bétail », assure un vendeur. Et de poursuivre : « Les services vétérinaires de l’APC n’ont pas de bureau sur les lieux, mais ils interviennent périodiquement pour effectuer des contrôles. » Bien que cette structure présente des failles en termes d’organisation, elle reste néanmoins un lieu où les clients peuvent être rassurés sur la qualité des moutons, par rapport à ceux écoulés en dehors du circuit réglementaire. Toutefois, cette pratique a été, depuis l’année dernière, soumise à une réglementation draconienne, malgré cela la vente de moutons sur les grands axes routiers continue toujours d’attirer les pseudos maquignons. L’instruction qui émane des services de la wilaya a prévu, entre autres, des saisies de troupeaux qui sont proposés à la vente en dehors des espaces réservés pour la commercialisation du cheptel, mais ces mesures répressives n’ont, à ce jour, pas trouvé un terrain d’application. Cette situation de laisser faire par les pouvoirs publics a encouragé les vendeurs irréguliers à sévir encore. Rien qu’en matière des prix pratiqués, au marché à bestiaux d’El Harrach et celui improvisé sur le bas-côté de la route nationale 24 dans le quartier Eddoum à l’est d’Alger, il y a un écart de pas moins de 5000 DA. En plus de ces prix exorbitants, l’absence de contrôle sanitaire est à déplorer. Les moutons sont acheminés à partir des régions pastorales de l’intérieur et vendus dans les grandes villes, sans que les bêtes aient eu, au courant de leur brève vie, à subir une auscultation médicale. (El Watan-25.11.09.)
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*Après un renforcement significatif de ses capacités défensives
L’armée algérienne classée 2ème en Afrique et 20ème au niveau mondial
L’institut international en charge des études stratégiques dont le siège est à Bruxelles, a classé l’armée nationale populaire au 20ème rang mondial et au 2ème en Afrique. L’ANP a, ainsi, gagné en notoriété grâce à un programme volontariste de professionnalisation engagé par le président Bouteflika. Du 54ème rang mondial, il y a 15 ans, la progession est significative d’autant que l’étude est arrivée à la conclusion que cette armée jouit d’un potentiel de guerre important et d’une maîtrise certaine des nouvelles technologies militaires.
L’Algérie disposerait, selon l’étude, de 325 mille soldats, plus de 2000 chars et près de 300 avions de combat ainsi que 300 hélicoptères pour différentes missions. Le transport aérien est particulièrement bien doté avec 180 avions, en majorité de fabrication soviétique. Le centre américain des études de défense conclut que l’armée algérienne a renouvelé et rajeuni sa composante en seulement 10 années. L’investissement dans ce domaine aurait coûté 3.69 milliards de dollars. (12.11.09.)
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*1er colloque international sur «les défis sécuritaires au Maghreb…(à Tlemcen)….
Les travaux du 1er colloque international sur «les défis sécuritaires au Maghreb sous l’ère des mutations internationales» ont eu lieu à la bibliothèque centrale de l’université Abou Bakr Belkaïd de Tlemcen du 03 au 04 novembre. Cette manifestation à laquelle ont pris part notamment MM. Mekamcha Ghaouti, ex-ministre de la Justice, et Berkouk Mhand de l’université d’Alger ainsi que plusieurs spécialistes algériens (Benhamou Abdellah, Kadrousi Nour-Eddine, Boumehdi Belkacem, Bensoltan Amar, Maamri Khaled, Kabbabi Saliha, Djamel Mansour, Kibech Abdelkrim, Hlayli Hanifi, Djaffel Ammar, Berkouk Salem, El-Fakih Ahmed, Benmansour Abdellah, Djalti Ghalem, Ould-Saddik Miloud, El-Chikhi Fatiha, Bourich Ryad, Nadji Abdenour, Bentaher Ali, Safou Mohamed, Tachema Boumediene, Ben Rahou Sihem, Benhammadi Abdelkader, Mechri Morsi, Rimouch Sofiane, El-Nadir Gamra, Ben Abdelaziz Mostapha, Ayad Mohamed Samir, Bensaïm Bounouar, Benbakhti Abdelhakim et Bahloul Nassim) et étrangers (Khoulif Zidan, El-Mahdjoubi Khaled Brahim, Brahim Labari, Ould Didi Moulay Ahmed et Ali Zahrou Djamel), a étudié plusieurs thèmes axés sur le concept théorique (transformation internationale dans l’après-guerre froide, évolution des études sécuritaires), la description de l’environnement sécuritaire maghrébin (menaces sécuritaires classiques du Maghreb arabe, nouvelles menaces sécuritaires), les stratégies envers les menaces sécuritaires maghrébines (stratégies étatiques, stratégies maghrébines, stratégies internationales) et les vues et perspectives de la sécurité maghrébine à la faveur de la présentation de nombreuses communications écrites et orales. La séance d’ouverture a été marquée par une communication portant sur «la coopération internationale face aux nouveaux risques et menaces» de l’ex-ministre de la Justice, M. Mekamcha Ghaouti. La communication a traité de tous les aspects touchant l’identification des nouveaux risques et menaces à commencer par les menaces politiques, économiques et environnementales: la spéculation et le blanchiment d’argent sale, les pluies acides, la désertification, la dégradation de la couche d’ozone, la prolifération des armes nucléaires et de destruction massive, les conflits inter-éthniques, les maladies endémiques, le développement de l’intolérance, du racisme et de la xénophobie. «Il est vrai que la notion de sécurité, qui est longtemps demeurée l’otage de visions réductrices, a vocation, de nos jours, à transcender le cadre limitatif de la défense dans lequel l’élément militaire jouerait un rôle exclusif. Soumise en effet au jeu interactif d’une pluralité de facteurs, la notion de sécurité connaît une extension considérable de son champ d’application et intègre, à côté des aspects militaires, d’autres domaines dont la variété est perçue comme autant de défis et de risques liés au développement du processus de globalisation. En effet, le thème de la sécurité demeurait circonscrit aux cercles des initiés et des spécialistes. Sur le plan réflexif, elle relevait des théoriciens de la stratégie et des relations internationales. Seule la thèse du choc des civilisations a connu un certain succès auprès du grand public. Ce concept s’est élargi après la guerre froide. Du contenu militaire de dissuasion et de défense, il est maintenant pluridimensionnel. La sécurité est aussi économique, identitaire, écologique, etc.», a notamment souligné dans sa communication le conseiller au Conseil de la nation, M. Mekamcha Ghaouti. (Quotidien d’Oran-05.11.09.)
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* L’ambassade US joue à cache-cache avec les autorités algériennes…L’ambassade des Etats-Unis en Algérie a publié il y a quelques jours un bulletin d’alerte secret en direction des ressortissants américains établis en Algérie ou ceux qui voudraient s’y rendre. L’ambassade mettait en garde contre les risques de voyager en Algérie ou simplement, de se balader dans ses rues et quartiers. Cette note émise le 19 octobre dernier comprend un ensemble de faux rapports relatifs aux récentes émeutes de Diar Echems à Alger. L’ambassade des Etats-Unis a prétendu que la route reliant le siège de la représentation et l’aéroport Houari Boumediene était fermée, tout comme le bâtiment du ministère de la santé et autres édifices publics adjacents à Riadh El Feth. Ces prétendues fermetures seraient également une conséquence des émeutes de Diar Echems. Les employés du corps diplomatique et les ressortissants américains ont été invités à éviter de se déplacer sur les lieux qui connaissent des mouvements de protestation avant que l’ambassade ne soit plus alarmiste en se basant sur des rapports mensongers. Ce bulletin d’alerte n’est pas le premier émis par la représentation diplomatique de Washington à Alger qui voulait présenter les émeutes de Diar Echems comme un soulèvement général qui aurait touché l’ensemble du pays. Echorouk a découvert que les services de l’ambassade américaine à Alger tentaient de conférer un caractère secret au bulletin d’alerte qui n’a pas été diffusé sur leur site internet. En revanche, le bulletin a été publié sur d’autres sites officiels américains, comme ceux relevant du département des affaires étrangères. Il est flagrant que l’ambassade a délibérément dissimulé le bulletin d’alerte pour ne pas éveiller l’attention des autorités algériennes, ni provoquer leur courroux. Un scénario identique s’est produit, il y a deux ans, lorsque la même ambassade a émis un bulletin d’alerte prétendant que des noyaux terroristes étaient sur le point d’attaquer le siège de la télévision et la Grande Poste. Ce bulletin avait semé la panique parmi les algériens et a failli provoquer un incident diplomatique entre Alger et Washington.(Echorouk-02.11.09.)
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*Quand les produits agricoles flambent, rien ne va plus
Le coût de la vie a encore grimpé de quelques degrés au cours des neuf premiers mois de l’année 2009, en passe de battre des records en matière d’inflation. Selon l’Office national des statistiques (ONS), le coût de la vie a encore augmenté durant cette période, passant à 5,7% par rapport à 2008. Selon l’office, cette hausse, quasi constante depuis le début de l’année, est le fruit de l’explosion des prix des produits agricoles frais, avec une surchauffe des prix des produits alimentaires estimée à 7,77%. En fait, l’inflation en Algérie est tirée à la hausse par les prix des produits agricoles frais, une tendance que personne n’a réussi pour le moment à expliquer. Pour cette période donc, les prix des produits agricoles ont pratiquement atteint la barre des 20,73% de hausse, un niveau déjà constaté au mois d’août (20,25%), ce qui devient tout simplement inquiétant, dans la mesure où les prix des fruits et légumes sont les seuls agrégats de l’économie algérienne à ne pas connaître de répit dans cet étourdissant ballet de hausses. Et, hormis une petite variation à la baisse des huiles et graisses (-21,81%) et du lait, fromages et dérivés (0,85%), les autres produits du groupe alimentation étaient orientés à la hausse au cours des neuf premiers mois de 2009, dont notamment les oeufs (27,24%), la viande de mouton (25,74%), les légumes frais (24,12%) et les poissons frais avec 23,18%. Même constat pour les viandes blanches avec 19,96%, la viande de boeuf (16,29%), la pomme de terre (12,80%) et les fruits frais avec 6,29%. Cela est devenu pratiquement une tradition: chaque mois l’inflation est en hausse, tirée par les prix des produits agricoles frais, alors que ceux des autres produits alimentaires industriels restent plus ou moins stables, car obéissant globalement aux prix pratiqués sur le marché international et majorés après leur importation en Algérie. Par ailleurs, l’indice des prix à la consommation au mois de septembre a connu une hausse de 1,2% par rapport au mois précédent, soit une augmentation moindre que celle constatée à la même période en 2008 (+1,8% en septembre 2008). Les agrégats économiques pour les 9 premiers mois de l’année restent négatifs, avec une tendance orientée vers une surchauffe des principaux indicateurs, notamment l’indice des prix, le chômage et le coût de la vie.(Le Quotidien d’Oran-25.10.09.)
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*RÉSEAU D’ÉMIGRATION CLANDESTINE DE TLEMCEN….
La cellule d’investigation de la Gendarmerie nationale de Tlemcen qui a mis fin, la semaine écoulée, aux activités du réseau spécialisé dans l’émigration clandestine, à partir de la plage d’El Khaled sise dans la daïra de Honaine, a révélé que ce groupe comptait 15 individus. Poursuivant ses investigations, la même cellule a arrêté 5 autres individus, dont un cadre à la Sonatrach de Aïn Témouchent et deux cadres universitaires à Tlemcen spécialisés dans le trafic d’êtres humains, ainsi que des pêcheurs expérimentés. Les investigations ont permis, également, de mettre à jour deux cachettes qui servaient de refuge pour le montage des équipements des bateaux dans les communes de Aïn Fezza et Chetouane. Par ailleurs, 5 zodiacs et 10 moteurs dont la puissance varie de 10 à 60 CV, des pompes à eau et des équipements de secours ainsi que la navigation ont été saisis. Les huit mis en cause ont été présentés devant le procureur de la République près le Tribunal de Remchi, qui les a confiés au juge d’instruction. Il en ressort que B.K., 53 ans, H.Z., 40 ans, et B.D., 47 ans, ont été placés en mandat de dépôt alors que 5 autres prévenus ont été placés sous contrôle judiciaire. (Le Courrier d’Algérie-25.10.09.)
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*Les pêcheurs étrangers interdits…
Smaïl Mimoune, ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques était, hier, l’invité de l’émission «En Toute Franchise» de la Chaîne III de la Radio nationale. Dans une déclaration préliminaire précédant le débat, Smaïl Mimoune a mis l’accent sur les efforts consentis par l’État afin de mener ce secteur à bon port. Selon lui, l’État a toujours favorisé un investissement productif, qui, à son tour, a contribué à une nette progression du secteur dans ses différents volets. Sans pour autant reconnaître les anomalies relevées, le ministre dira que «l’approche de développement du secteur s’articule autour d’une série de mesures en faveur de la modernisation des pêches maritimes et des ressources halieutiques, du développement des industries de soutien, du développement durable de l’aquaculture, de la promotion de la formation et de la recherche appliquée ainsi que la mise en place de mesures d’encouragement de l’investissement privé et du partenariat». Autant de mesures qui, assurément, contribueront à un essor notable du secteur. Dans ce sens, «une nouvelle politique de développement a été adoptée par les pouvoirs publics, une politique se résumant en la mise sur pied en 2007 d’un schéma directeur de développement des activités de la pêche et de l’aquaculture. Cette première démarche vise nettement une réhabilitation de la pêche et de l’aquaculture par la valorisation du potentiel halieutique selon le principe d’une exploitation rationnelle, responsable et durable», affirmera le ministre. Le renforcement de l’actuelle flottille dont la plupart des bateaux de pêche sont vétustes, serait elle aussi, une priorité. À ce sujet, Mimoune assurera être «conscient de cet épineux problème et qu’on y pense concrètement au niveau de son département ». Et d’enchaîner : «on a opté pour la modernisation de cette flottille et de son encadrement par des spécialistes». Au sujet de la formation, l’invité de la chaîne III soutiendra qu’elle a toujours été le plus grand défi à relever. Et le premier pas franchi dans ce sens était la promotion de l’Institut des pêches et de l’aquaculture d’Alger en Institut national supérieur des pêches et de l’aquaculture (INSPA), ainsi que la promotion des écoles de formation d’Oran et de Collo en instituts régionaux. À propos du manque des produits de pêche dans les marchés, le premier responsable de la pêche dira que «l’immensité linéaire de notre côte longue de 1200 km ne reflète guère le stock «pêchable» estimé à 220 000 tonnes». Explication : Ce ne sont pas tous les fonds qui sont exploitables, car le tiers de ceux de l’Algérie sont des «fonds accidentés», dira-t-il. S’agissant de l’aquaculture, Mimoune déclarera que «le plan national de développement de l’aquaculture encourage la promotion d’une industrie aquacole et le déploiement d’unités pilotes de vulgarisation et de démonstration». À propos d’un éventuel retour des étrangers dans l’exploitation des ressources halieutiques nationales, le ministre s’est montré ferme. Il dira à ce sujet que «les leçons du passé nous amènent à ne plus jamais autoriser ce genre d’opérations dans nos eaux territoriales». (Le Courreir d’Algérie-25.10.09
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*ÉMEUTES DE DIAR CHEMS-Alger- La vie reprend peu à peu….
Un semblant de calme a prévalu après deux jours d’affrontements entre les jeunes du quartier Diar Chems et les forces d’ordre, ce vieux quartier qui porte en lui les stigmates de l’époque coloniale. Le calme est revenu hier à la cité, après des “négociations” entre représentants des forces de sécurité, élus locaux et délégués de quartier. Ces derniers ont tenté d’intervenir afin de calmer les esprits. Entre-temps, les agents de nettoyage s’affairaient à «effacer » les traces des émeutes. Au coeur de ce quartier, un groupe de citoyens jeunes et moins jeunes s’était rassemblé échangeant des propos entre eux. Les commerçants ont rouvert leurs magasins tandis que des écoliers traînaient leurs cartables, signe que les écoles ont également rouvert leurs portes, Les émeutes dans ce quartier populaire, situé à trois kilomètres du siège de la présidence de la République, ont éclaté lundi après l’intervention de policiers venus déloger des squatters qui avaient installé des baraques sur un stade de football de la municipalité.(Le Courrier d’Algérie-22.10.09.)
*** Le quartier Diar Echems, dans la commune d’El-Madania, a retrouvé hier le calme après une journée d’émeute qui s’est soldée par l’arrestation d’une dizaine de manifestants ainsi que la blessure de plusieurs policiers.
Certains policiers, avons-nous appris, ont été grièvement blessés lors de leurs tentatives répétées de repousser les habitants du quartier dans la soirée de mardi qui a connu des scènes de violence. En effet, des membres des forces de l’ordre, en plus des grosses pierres et du parpaing, ont carrément reçu du matériel électroménager sur la tête, jeté du haut des balcons. Au moins un policier a été grièvement atteint à la tête, a-t-on appris de mêmes sources. Les affrontements ont duré jusqu’à 20 heures mardi dernier. Ce n’est que vers 18 heures, après l’arrivée d’un renfort important, que les forces de l’ordre ont décidé de passer à l’action en utilisant cette fois-ci des bombes lacrymogènes. Aidés par des chasse-neige, les forces anti-émeutes ne réussiront pourtant à ramener un début de calme dans le quartier que deux heures après. Diar Echems et ses environs immédiats ressemblaient à un véritable champ de bataille. Les agents de l’entretien ont passé une bonne partie de la nuit à nettoyer et à donner un autre visage aux routes et ruelles jonchées la veille par des débris et de toute sorte d’objets. La route principale de Bir Mourad Raïs, obstruée par des obstacles durant les affrontements, a été «libérée». La circulation automobile a repris hier et les gens ont vaqué normalement à leurs occupations comme si de rien n’était. Aucun incident ne nous a été signalé. Des habitants que nous avons rencontrés dans le quartier continuent de revendiquer des logements et d’affirmer que le recours à la violence est le fait de «toutes les promesses non tenues des autorités locales». A noter qu’une réunion a eu lieu hier entre le wali délégué et des représentants du quartier pour essayer de trouver un terrain d’entente. Aucune information n’a filtré sur cette réunion. Cependant les autorités tentent depuis hier de calmer les esprits en promettant de remédier rapidement aux problèmes posés.(Quotidien d’Oran-22.10.09.)
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*Des Américains sur les traces de Sidi Abou Madyane…( à Tlemcen)
Les membres de la délégation Américaine ont visité les lieux spirituels de la ville, notamment ceux où avait enseigné Sidi Boumediène.
Une délégation américaine multidisciplinaire, composée de seize personnes, a séjourné, pendant une journée, à Tlemcen pour marcher sur les pas du savant Sidi Abou Madyane Choaïb Ben Al Ansari d’Al Houssein (1126-1198). Les membres de cette délégation ont visité les lieux spirituels de la ville, notamment ceux où avait enseigné Sidi Boumediène. Pourquoi un tel intéressement ? « Aux Etats-Unis se tiennent, chaque semaine à l’ « Open Center de New York », des lectures inédites en langue anglaise du soufi Mahieddine Ibn Arabi qui se trouve être l’élève spirituel de Abou Medien Choaïb. Il était donc d’une grande importance que ces chercheurs américains viennent à Tlemcen », nous a-t-on informé. Ils ont assisté, à la Medersa d’El Eubad, à un cours modèle sur la « Mokaddima » de Abderrahmane Ibn Khaldoun, un autre savant qui avait enseigné et écrit une partie de son œuvre connue à Tlemcen. Les hôtes de la ville, qui ont été éblouis par la splendeur de la cité des Zianides, se basent, pour leurs recherches, sur les travaux de Rosenthal, inspirés des savants algériens.(El Watan-20.10.09.)
******La coopération entre l’Algérie et les Etats-Unis dans le domaine sécuritaire et notamment la lutte antiterroriste a été l’objet d’intenses entretiens à l’occasion de la visite àAlger, de la sous-secrétaire adjointe américaine à la Défense pour l’Afrique, Mme Vicki Huddeleston. Ces relations, il faut le rappeler, sont aujourd’hui anciennes. Elles ont été bâties sur le dialogue et la concertation, mais aussi sur une action conjointe sur le terrain. Alger s’est très vite investi dans la lutte antiterroriste sur le plan international, placé sous l’égide des Nations unies, devenant un acteur important. Alger est aujourd’hui le carrefour pour de nombreuses délégations d’experts en matière de sécurité, et notamment des experts américains. Il va de soi que la bonne santé affichée par ces relations amènent responsables algériens et américains à vouloir les conforter.
La visite de la sous-secrétaire d’Etat adjointe américaine va dans ce sens. Cette coopération est élargie à l’échelle sécuritaire pour la Méditerranée et l’Afrique, deux espaces géographiques névralgiques chaque fois qu’il s’agit d’évoquer la situation sécuritaire dans le monde.
L’Algérie et les Etats-Unis semblent en phase dans ce domaine privilégiant, là aussi, la concertation mais aussi l’action. L’Union africaine et certaines organisations régionales sont directement impliquées dans ce vaste redéploiement pour la préservation de la paix et de la sécurité, la stabilité aussi.Nous voulons bâtir une coopération militaire solide avec l’Afrique, a affirmé la représentante américaine pour qui l’implantation d’Africom enAfrique n’est plus d’actualité.
Africom, c’est un commandement militaire américain destiné à coordonner les activités américaines en Afrique. Ce projet né avec l’administration précédente avait vu des oppositions naître et se développer au sein des pays africains mêmes. La nouvelle administration semble avoir tiré les conclusions qui s’imposent à ce sujet, confirmées par Mme Vicki Huddleston lors de sa visite à Alger.
La présence de cette haute personnalité dans notre pays a permis de rappeler le rôle joué par l’Algérie dans la lutte antiterroriste et notamment dans la région du Maghreb et celle subsaharienne.
La visite est un bon indicateur de cette consolidation de relations qui portent sur des intérêts communs et sur des garanties de stabilité régionale et internationale à la fois. La lutte antiterroriste grâce à cette coopération, a connu des avancées importantes. Même si la menace plane encore sur l’ensemble des pays, la capacité de nuisance des groupes terroristes a considérablement diminué.
L’Algérie est un bon exemple de cette réussite, elle qui a terrassé le terrorisme, engagé un processus de réconciliation nationale capable de ressouder une unité nationale, un moment ébranlée, et tracé la voie à la stabilité politique.La sous-secrétaire adjointe à la Défense a été reçue par le ministre délégué auprès du ministre de la Défense, M..Abdelmalek Guenaïzia.(El Moudjahid-20.10.09.)
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*2 220 quintaux de miel naturel récoltés à Boumerdès…
Bravo ! C’est le moins que l’on puisse dire aux 1 594 apiculteurs de la wilaya de Boumerdès, qui ont réussi cette année l’exploit de réaliser une récolte de miel naturel égale à 2 220 quintaux, soit 180 quintaux de plus que l’année écoulée. Ceci dit, cette bonne récolte, faut-il le préciser, demeure insuffisante pour répondre à la demande d’une population qui s’attendait à une meilleure récolte au vu des moyens dont dispose la wilaya. Selon notre source, le département dispose de 60 472 ruches dont 30 678 enregistrent une récolte de près de 8 kg de miel chacune. Les municipalités de Dellys, Baghlia et Legata, situées à l’Est du chef-lieu de la wilaya, sont les régions où la récolte du miel naturel est prometteuse auxquelles viennent s’ajouter les régions montagneuses des municipalités de Thénia, Bordj Menaïl et Naciria. Quant aux facteurs aidant à l’apiculture, notre source nous dira que la wilaya de Boumerdès, dispose de 100 000 hectares disposant de grains de pollen dont 66 000 hectares de terre cultivée, 18 000 hectares de forêts et de 21 346 hectares réservés exclusivement pour la plantation d’arbres fruitiers. Enfin, la direction de l’agriculture, estime pour sa part que la récolte de miel naturel enregistrée à l’échelle de la wilaya cette année, augure des lendemains meilleurs. (Le Courrier d’Algérie-15.10.09.)
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*Des statistiques du centre national de prévention et de la sécurité routière ont révélé que les cadres supérieurs de l’état sont la cause des accidents de circulation à niveau de 13 %, classés en deuxième position derrière les chauffeurs d’engins avec un taux de 15 %. Selon une étude sur la classification des causes des accidents de la circulation en fonction des professions, les commerçants viennent en troisième position avec 10 %, alors que 7 % des accidents de la circulation sont provoqués par de simples employés, même si le nombre de ces derniers est estimé à un million et 600 milles employés de la fonction publique, et enfin 5 % des accidents de la circulation est à mettre à l’actif des agriculteurs.Selon la même étude, les chauffeurs de bus et de taxis sont impliqué dans les accidents avec un taux de 4.73 %, et ce malgré le temps assez conséquents qu’ils passent sur les routes, estimé à 9 heure par jour, ce qui veut dire que le transport en commun est le moyen le plus sécurisant sur les routes. (Echorouk-20.10.09.)
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Parution. La descente aux enfers…. de Mohamed Boussadi
Génération désenchantée
Un titre sombre, pour un roman au réalisme désarmant. On pourrait parler d’une fresque historique de l’Algérie des années noires, car malgré la dimension fictive de cet écrit, le destin du personnage principal a pu ou aurait pu être celui de n’importe lequel d’entre nous.
C’est l’histoire d’un jeune homme de quinze ans, Nazih, issu d’un milieu populaire qui, dans le contexte des années 90, va brutalement passer du monde de l’enfance à celui des adultes, monde désenchanté et douloureux. Le destin du jeune homme semble basculer en même temps que celui du pays. Destins liés, destins croisés. C’est une véritable descente aux Enfers que Mohamed Boussadi nous dépeint là. Elevé par des parents très croyants, notre héros rêve d’un monde plus juste. Ce garçon ordinaire va prendre conscience de sa condition sociale et, rendu aigri par celle-ci qu’il perçoit comme une injustice, va se réfugier dans les mosquées du quartier. Il y fait des connaissances, parmi lesquelles des exégètes qui savent parler aux frustrés et oubliés du système. C’est l’époque de la « Nadha islamia ». Cependant, Nazih refuse d’adhérer, malgré l’insistance d’un ami, à un parti politique d’obédience islamique. Le jeune homme pense vraiment réussir par donner un sens à sa vie lorsqu’il rencontre la belle Keltoum. Elle lui redonne le goût de vivre. Mais la victoire du parti islamiste aux élections va lui faire perdre tous ses idéaux et le conduire à s’enfermer dans le piège de l’extrémisme et sa spirale de violence. Le récit devient plus sombre, plus douloureux. Le pays bascule dans la violence, la mère de Nazih succombe à sa maladie. Mère-patrie, mère biologique semblent abandonner le jeune homme.
En perte de repères, sous le choc, l’adolescent s’enfonce dans une dépression proche de la démence. Il vient gonfler les rangs des laissés pour compte qui plongent dans la violence pour justifier leur existence et l’attester. Comme une revanche sur ce qu’ils n’ont pas pu avoir. Frustration, jalousie, douleur, pauvreté, chômage, exclusion de la famille, amènent tout un chacun à vouloir trouver un responsable, un bouc émissaire. Ces marginaux se font alors les porteurs d’un discours extrémiste où la violence s’érige en principe. On sent véritablement la descente aux Enfers de Nazih. Et cela touche. En effet, son destin aurait pu être celui de n’importe qui. Boussadi nous contraint ici à nous identifier à son héros qui n’en est d’ailleurs pas un. Il nous permet de constater la fine frontière qui sépare la « norme » de la « folie ». Le personnage est un garçon ordinaire qui veut simplement vivre, comme nous tous. La vie, cruelle avec lui, va le conduire à se réfugier dans la violence. Il assiste pendant des mois, impuissant, à des scènes d’une cruauté absolue. C’est la fuite en avant, dans une interminable cavalcade entrecoupée d’actes de violence. Littéralement ligoté par la crainte de représailles sur sa famille, il se trouve dans l’impossiblité de soustraire les malheureuses victimes à leur tortionnaire. Jusqu’au jour où… Avec ce roman, Boussadi nous montre la vulnérabilité d’un peuple privé de repères. La dimension identitaire est en effet très prégnante ici. Destin d’un homme et d’un pays se trouvent étroitement liés. A la lecture de ce livre, on ne peut que se sentir concerné par le destin de Nazih. Nous aurions pu être lui. Nous aussi nous aurions pu plonger. Parfois le sens que prend notre vie ne dépend que de peu de choses… Une écriture à la fois simple et travaillée, un roman au réalisme saisissant.(El Watan-20.10.09.)
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*Contrôle à priori des passagers algériens en direction de la France… » il ne reste plus de savoir que la qualité des sous vêtements et leur couleur.. »
Le point de vue de Ali Djerri… » En lisant l’information faisant état des conditions imposées par Paris, aux sociétés de transport aérien de plusieurs pays, ayant des vols à destination des aéroports français, concernant les renseignements sur les voyageurs de nationalité algérienne qui doivent être remis aux autorités aéroportuaires française, j’ai été sidéré. En parlant de renseignements sur les passagers algériens, il ne s’agit pas des informations normales relatives au nom, prénoms, date de naissance, l’adresse personnelle et le numéro de passeport, comme cela se pratique sur tous les aéroports y compris algériens et sur les lignes intérieures aussi. Mais il est demandé des renseignements précis sur le mode payement du billet, l’hôtel où il logera et, à défaut, les renseignements sur la personne qui va l’héberger etc. il ne reste, en fait, que de savoir la qualité des sous vêtements et leur couleur. Ces mesures, dit-on, s’inscrivent dans le cadre de la lutte antiterroriste et tous les algériens sont, selon les autorités françaises, des terroristes jusqu’à ce qu’ils prouvent leur innocence. Ils sont, ainsi, en liberté provisoire et sous contrôle du renseignement français. S’il est admis que les autorités de Paris sont libres de gérer, comme bon leur semble, leurs affaires et la défense du territoire et du peuple français contre toutes velléités terroristes, il reste que son intervention armée dans certains pays du Sahel, à la frontière algérienne, ne peut être considérer que comme manœuvre politique à des fins d’influences. Malgré cela, l’Algérie, comme on dit communément dans le jargon diplomatique, n’est qu’« irritée » par le comportement français. Et ce n’est pas encore une position officielle parce que celle-ci considère que les rapports algéro-français sont au beau fixe et sont appelés à se développer, dans l’intérêt bien compris des deux peuples. Dieu est Grand !Il est vrai que le jargon diplomatique ne reflète pas nécessairement la réalités de relations bilatérales entre l’Algérie et la France , mais que la diplomatie devienne un subterfuge pour justifier le mépris et la souillure de la dignité, n’a qu’un mot pour le qualifier, c’est de la « lâcheté» et la peur de perdre les privilèges et les intérêts personnels. Ah ! Qu’ils sont nombreux les lâches, dans ce pays où ils ont bafoué la dignité de tout un peuple pour leurs intérêts. (El Khabar-08.10.09.)
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*Plaidoyer contre le bradage de Saidal
La facture des médicaments suffit pour la réalisation de 94 usines ultra modernes
Le député représentant le Mouvement Nahda à l’Assemblée nationale et populaire, M. Mohamed Hadibi, a mis en garde le gouvernement contre une éventuelle vente de l’entreprise pharmaceutique publique, Saidal.
Dans une question orale, destinée au ministre de l’Industrie et de la promotion des investissements, M. Hadibi a indiqué qu’un plan a été élaboré « par des parties occultes et des groupes de pression » afin de brader Saidal et ses unités de production. Ces groupes veulent contrôler tout le marché du médicament en Algérie, estimé à 1.7 milliard de dollars. Selon le député, une telle somme peut financer pas moins de 94 laboratoires pharmaceutiques sophistiqués. Ce qui permettra la création de 14100 emplois directs, estime M.Hadibi.
Dans le même sillage, le député de Nahda a mis en garde le gouvernement contre les conséquences de la politique du tout import , don l’impact négatif sur la Caisse nationale des assurances sociales(CNAS) n’est plus à démontrer. La CNAS est en effet un outil très important dans le cadre de la protection des catégories fragiles de la société a-t-il tenu à rappeler.
Dans sa plaidoirie en faveur de Saidal, M. Hadibi a affirmé que cette « entreprise couvre 25% des besoins en matière de médicaments, avec un budget global qui ne dépasse pas les 95 millions de dollars, soit 6.5% de la facture annuelle de l’importation des médicaments ». Mieux, le groupe pharmaceutique public répondra à moyen terme aux besoins de 57% de la demande locale. Cette perspective est réaliste, selon M.Hadibi. Il suffirait que l’entreprise dispose d’un financement équivalent à 34% du budget alloué à l’importation des médicaments.
Pour mieux convaincre, le député de Nahda a mis en exergue les quelques mauvaises expériences de privatisation d’entreprises publiques au profit de groupes étrangers. Evoquant des bradages, il citera l’exemple du complexe sidérurgique de El Hadjar, dans la wilaya de Annaba, ainsi que les cimenteries qui ont été acquises par les groupes égyptien, Orascom, et français, Lafarge. Ces opérateurs étrangers ont bénéficié, soutien de député, de beaucoup de facilités. Dans sa liste de « mauvaise affaires », il évoquera le cas de la société française, Suez, qui contrôle la gestion de l’eau à Alger. Cette entreprise, dira-t-il, fait fi de la réglementation algérienne.(El Khabar-08.10.09.)
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* Le syndicat des pharmaciens révèle
La pénurie touche 125 médicaments
Entre le silence des autorités concernées et l’inquiétude des malades, le syndicat national des pharmaciens a dévoilé hier la liste des médicaments manquants sur le marché national. 125 médicaments sont ainsi indisponibles dans tous les points de vente. Ces produits sont destinés à diverses maladies chroniques. Devant cette situation critique, le porte parole et ex-président des représentants des pharmaciens M.Fayçal Abed, également membre de l’actuel bureau national, a formulé une demande au ministère de la Santé et de la réforme hospitalières pour l’ouverture d’enquêtes approfondies en vue de connaître les causes qui ont mené à cet situation qui menace la santé publique. D’autant que le phénomène est en train de prendre de l’ampleur, considérant que la liste des médicaments manquant a augmenté durant les mois précédents de 45 à 72 puis actuellement à 125 médicaments, et la liste reste encore ouverte, comme l’avait précisé M.Abed, qui révèle qu’une étude est en cours afin de dévoiler « l’évaporation » de certains médicaments depuis quelque mois sans la moindre explication.
Selon une déclaration hier à « El Khabar » et se basant sur les nouvelles études exposées par M Abed, « les choses ont pris une tournure dangereuse,le fait que la rareté des médicaments s’est étendue cette fois-ci à divers maladies chroniques tels que :l’asthme,le rhumatisme,la tension artérielle,les maladies cardiaques et même les maladies neurologiques,notant que la pénurie de certains médicaments est préjudiciables, entraînant ainsi un immense et imminent danger sur la santé des personnes démunies.C’est le cas de ALDOMADE,considéré comme l’unique médicament pouvant être prescrit aux femmes enceintes,souffrant de symptôme de tension artérielle,chose qui incitent les malades à s’approvisionner par leurs propres moyens de Tunis. Le syndicat s’apprête à adresser une liste aux services de la tutelle, au niveau du ministère, à l’issue des travaux de son bureau national, qui se tiendront aujourd’hui. Cette liste comporte une gamme importante de médicaments tel que le « MONOTPILIANE » destiné à la guérison des symptômes de la tension artérielle, les maladies cardiaques, nonobstant les maladies respiratoires tels que « CLINIL », « VANTOLINE », « TIOFILINE », en comprimés, et toutes sorte de médicaments concernant cette fois -ci les maladies neurologiques comme l’ « ANAPRAMIL ».
Monsieur Abed avait également souligné qu’il « défierait quiconque prouverait le contraire des résultats de l’étude que nous avons entres les mains »,ramenant la situation actuelle à deux raisons : la première visée et à pour but de stocker les médicaments et leur gel afin de maîtriser le marché pour faire pression sur le gouvernement et l’inciter à annuler la décision d’interdiction de l’importation des médicaments de production locale tout en les obligeants à acheter des médicaments inutiles voués à la péremption, contre des médicaments introuvables, ce qui est puni par la loi.
Tandis que la deuxième est la pénurie de ces médicaments en Algérie, pour des raisons encore inconnues.(El Khabar-08.10.09.)
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*Un destroyer américain accoste au port d’Alger.
«Nous sommes extrêmement fiers d’avoir l’opportunité de travailler avec la Marine algérienne», a déclaré, hier, le Commanding Officer Brian C. Moum, commandant de l’USS «Arleigh Burke» (DDG 51), lors d’une visite guidée à bord du destroyer de 1ère classe.
Le navire de guerre de la Marine américaine a sillonné une bonne partie de l’Afrique avant de passer par Alger pour une visite entrant dans le cadre de la coopération avec la Marine algérienne. Une mission qu’effectue ce navire de guerre avec «plusieurs pays dans le cadre de la sécurité maritime», affirme Cdr. Brian C. Moum. Le destroyer de la Marine américaine fera une halte de trois jours dont une journée consacrée à des manoeuvres communes en mer. Pour le commandant du navire, cette opportunité de coopération avec la Marine algérienne sert surtout à «apprendre à travailler ensemble» dans les domaines très variés, avec notamment des exercices communs, d’opérations d’embarquement, d’échange d’équipages avec celui d’un navire algérien, et des manoeuvres de communications en matière de rapprochement en pleine navigation.
Ces manoeuvres ne couvrent pas spécialement des domaines de la lutte contre le terrorisme ou contre la piraterie. «Nous ne sommes pas spécialisés dans la lutte antiterroriste ni dans la lutte contre la piraterie, mais nous allons apprendre des compétences pour ces aspects et pour d’autres comme la lutte contre l’émigration illégale et le trafic de drogue», nous précise le Commanding Officer Brian C. Moum qui commande un équipage d’environ 300 personnes. Qu’est-il attendu de cette visite ? «Nous apprenons toujours des autres. Aussi bien sur les aspects humains (population) que dans les aspects techniques de notre métier», affirme Brian Moum qui tient à préciser que lui et son équipage ont «observé un haut niveau de professionnalisme chez les forces navales algériennes» et qu’il est «extrêmement fier d’avoir cette opportunité de travailler» avec des équipages de la Marine nationale.
L’USS «Arleigh Burke» porte le nom des manoeuvres en surface effectuées en 1963 par la Marine américaine dans les îles de Cap St George. Après les explications de la mission de 3 jours qu’effectue ce navire à Alger, les journalistes ont eu droit à une visite guidée des composantes de ce destroyer et des explications des cas d’utilisation des différentes armes dont il dispose comme le canon «Mark 45», plusieurs catégories de missiles Tomahawk (y compris des missiles antiaériens et antimissiles), des torpilles et des caméras thermiques. Avant d’accoster au quai n°9 du port d’Alger, l’USS «Arleigh Burke» (qui fait environ 160 m de long et 18 m de large) avait déjà eu plusieurs autres haltes notamment aux ports de Djibouti, des îles Seychelles, de l’île de la Réunion, de la Tanzanie, et en Afrique du Sud. Après son départ d’Alger, il fera une «petite halte en Méditerranée» pour «faire des provisions avant de rentrer aux USA».(Le Quotidien d’Oran-06.10.09.)
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**Une usine de fabrication d’hélicoptères en Algérie
L’Algérie s’apprête à lancer des négociations avec Agusta Westland, une compagnie anglo-italienne, spécialisée dans la construction des hélicoptères, afin de mettre en place une usine en Algérie et transmettre le savoir faire de cette compagnie, notamment en matière de la formation des officiers et des cadres militaires, en ce domaine.
Des sources bien informées ont révélé à El Khabar que les italiens et les britanniques, qui possèdent la compagnie Agusta Wasteland sont prêt à assister l’Algérie dans le domaine de la technologie militaire aérienne, à travers l’installation d’une usine de fabrication de matérielles militaires. Les dirigeants de cette compagnie sont disposés à se lancer dans ce projet, surtout que l’Algérie compte acheter des hélicoptères militaires de cette même compagnie. On parle d’un contrat de 5 milliards USD, pour l’achat de 80 hélicoptères ultra rapide, de marque Merlene. Pour rappel, des responsables du MDN se sont rendus, la semaine dernière, en Italie, pour visiter l’usine d’Agusta Westland, pour avoir une idée sur les qualités techniques des hélicoptères que l’Algérie compte acheter. (El Khabar-05.10.09.)
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* L’ex-maire de Skikda condamné à 8 ans de prison l’affaire de l’ex-P/APC de Skikda, principal accusé dans une affaire de dilapidation de deniers publics et de passation de marchés contraire à la réglementation, en compagnie de 26 autres accusés, vient de connaître son épilogue, avec le prononcé du jugement dans la journée d’hier par le tribunal de Azzaba. Ainsi, l’ex-P/APC écope de 8 ans de prison ferme, dont deux avec sursis, assortis de 500.000 DA d’amende tandis que son coaccusé, un important fournisseur, a été condamné à 6 ans de prison ferme. Ces deux accusés se trouvant actuellement en détention. Les autres accusés ont été condamnés à des peines comprises entre 3 ans dont deux avec sursis et 2 ans dont un avec sursis. Seuls deux accusés, des ex-élus, ont bénéficié d’un acquittement, néanmoins ce n’est pas le cas de membres de leur famille impliqués dans l’affaire qui se sont vu condamner à des peines variant de 1 à 3 ans de prison.(Q.O.-05.10.09.)
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* ENASUCRE DE KHEMIS MILIANA L’amère réalité de la privatisation
L’entreprise publique ENASUCRE, spécialisée dans le raffinage du sucre, qui a été cédée au groupe Blanky en 2004, puis à la SARL Ouest-Import d’Oran en 2008, pour un montant de 800 000 000 de dinars, selon les rapports du Conseil des participations de l’État (CPE), vit toujours une situation socioprofessionnelle des plus critiques suscitant l’ire des travailleurs, considérant leurs conditions de travail et aussi le non-respect des engagements formulés par le repreneur de l’entreprise. En effet, dans une lettre détaillée, l’ensemble des travailleurs de l’unité du sucre de Khemis Miliana, affiche sa colère, suite à des promesses non tenues de la part du repreneur qui refuse jusqu’à ce jour de payer les parts complémentaires de l’ordre de 10%. Selon les travailleurs, le repreneur a été sensibilisé sur les implications des quotes-parts individuelles revenant aux travailleurs au titre des 10 % et des différences entre les deux filiales, et ce dernier a accepté de prendre en charge financièrement un montant de quarante millions de dinars (40M DA) représentant le complément nécessaire pour relever la quote-part revenant aux travailleurs de l’ENASUCRE de Khemis Miliana. Cela a été validé suite à un accord donné par le candidat pour engager les opérations de processing indépendamment de l’aboutissement de l’offre de rachat des filiales, dans un contrat signé le 1er mars 2008. Les rédacteurs de la correspondance affirment que tous les travailleurs refusent catégoriquement les explications de Sahnoune, le représentant de la SARL Ouest-Import d’Oran en ce qui concerne la quote-part complémentaire de 10 %. Et la section syndicale, représentant officiel des travailleurs, soulève cette requête contre la direction du groupe de l’ENASUCRE. Les travailleurs ont refusé de remplir les fiches de déclaration individuelle afin de céder leurs parts. Des correspondances ont été envoyées à la Fédération nationale, le bureau syndical local et de la wilaya, ainsi que l’Inspection du travail. Cette dernière a suggéré aux représentants des travailleurs de reconduire les pourparlers avec la SARL Ouest-Import, afin de trouver une solution à ce malentendu, sinon c’est la justice qui tranchera dans cette affaire qui a fait coulé beaucoup d’encre. (Le Courrier d’Algérie_04.10.09.)
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*Le manque à gagner des entreprises algériennes
Alors que les entreprises, génératrices de l’économie dans les pays industrialisés, ne ménagent aucun effort en vue de mettre à jour des procédés modernes susceptibles de promouvoir la productivité des professionnels et des équipements de production, l’économie algérienne, notamment, son secteur industriel est loin de répondre aux standards internationaux. En effet, rien que pour les industries du textile et du cuir, l’Office national des statistiques ONS dans son étude sur ces deux secteurs a relevé plus de 30 jours d’arrêt de travail dans les différentes entreprises qui ont répondu à l’enquête, autrement dit, un manque à gagner qui s’élève à des millions de dinars mensuellement. Les résultats de cette étude ont permis de constater que, plus de 46% du potentiel de production des textiles a connu des ruptures de stocks, induisant des arrêts de travail inférieurs à 10 jours pour l’ensemble des concernés. Cependant, en raison, essentiellement, de la vétusté et de l’usure des équipements, plus de 52% du potentiel de production ont connu des pannes de différentes durées. Ces dernières, ajoutées aux pannes fréquentes d’électricité entraînent des arrêts de travail respectivement de 13 jours et de10 jours. Par ailleurs, plus de 7% des capacités de production, pour raison de conflits sociaux, dans ce secteur ont connu des arrêts de travail de12 jours. À l’ombre de ces statistiques, la nécessité de prendre en charge ces lacunes est très urgente. Les industriels, que ce soient privés ou publics doivent affiner leur politique dans le but de préserver le peu qui subsiste de notre industrie. Désormais, ces derniers sont appelés à se lancer dans des politiques de renouveaux ; à plus de rigueur et à investir dans la formation d’une élite professionnelle pour venir à bout de cette régression et rattraper le train rapide de évolution de l’industrie. (Le Courrier d’Algérie-04.10.09.)
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*UN FLEURONT DE L’INDUSTRIE NAVALE MEURT DE SA BELLE MORT
L’Ecorep, c’est fini !
La seule entreprise nationale publique de construction et de réparation d’embarcations de pêche, l’ECOREP, n’existera plus d’ici la fin de l’année en cours. Du moins, dans la forme sous laquelle elle a évolué depuis sa création, en 1980. Ni, d’ailleurs, avec l’envergure qui était la sienne jusqu’à ces dernières années. Ce qui restera de cette entreprise, l’unité de Bou Haroun, se dissoudra dans la future entité qui naîtra, avant le mois de décembre prochain, nous a-t-on dit, du joint-venture qui sera réalisé entre, d’une part, une entreprise espagnole, et de l’autre, l’ECOREP et la banque BADR ; une association dans laquelle le partenaire espagnol détiendra, conformément aux dispositions récemment adoptées par les pouvoirs publics, 49% du capital social de la nouvelle entité ; les 51% restants devant être répartis entre les deux organismes algériens. Quant aux six autres unités : celles d’Annaba, Skikda, Khemisti, Mostaganem, Béni Saf et Ghazaouet dont se composait jusqu’à récemment l’ECOREP, elles ont suivi, selon des sources crédibles, le même chemin que celui emprunté, il y a deux années, par l’unité de Jijel : Comme elle, en effet, elles ont été cédées à la marine nationale. Et ce, nous ont précisé nos sources, sur décision du CPE (Conseil des Participations de l’État), prise lors de sa réunion du mois de juin 2009, tenue sous la présidence du Premier ministre Ahmed Ouyahia. Et à ce propos, nos sources nous ont, également, appris que les quelque 250 travailleurs qui exerçaient au sein des unités concernées par cette cession, seront indemnisés dans les tout prochains jours : un accord ayant été trouvé, dans ce sens, entre le Trésor et la SGP/EQUIPAG dont relève l’ECOREP. Ce qui ne manquera pas de mettre un terme à l’inquiétude que lesdits travailleurs ressentaient à propos de leur devenir ; une inquiétude qui s’était mue, il y a une dizaine de jours, chez ceux de l’unité de Khemisti, en une explosion de colère. Au nombre de 60, ces derniers n’ont pas hésité, en effet, à bloquer la route descendant de la RN 11 en direction de la localité de Khemistiport où est implantée ce qui a été durant des années leur unité. Et à ce propos, il y a lieu de signaler qu’une vingtaine de ces travailleurs a été transférée à l’unité de Bou Haroun et ce, en même temps que l’activité par laquelle se distinguait leur unité d’origine : la construction d’embarcations de pêche en fibres de verre. Une activité que la nouvelle entreprise qui prendra en charge, d’ici la fin de l’année en cours, les destinées de l’unité de Bou Haroun, compte, selon nos sources, développer davantage. Parallèlement, bien évidemment, aux activités traditionnelles de cette dernière : la construction d’embarcations en bois et la réparation. Pour rester avec ce point, nos sources nous ont confirmé les informations qui avaient circulé, à la fin de l’année 2008, au moment de la signature d’un protocole d’accord entre l’entreprise espagnole précitée, la seule, pour rappel, à avoir répondu au 4ème appel à manifestation d’intérêt pour la reprise de l’unité de Bou- Haroun, lancé alors par l’ECOREP, et la SGP/EQUIPAG ; des informations qui faisaient état des intentions de la partie espagnole d’injecter, sur 5 années, dans le développement des activités de cette unité pas moins de 1,5 milliard de DA. Et là, il y a lieu d’ajouter que dans le protocole en question, les espagnols se sont engagés à multiplier, durant la période susmentionnée, par trois le nombre de travailleurs avec lequel débutera la nouvelle entreprise ; un nombre forcément inférieur à celui que compte présentement l’unité de Bou Haroun. Pour en revenir aux indemnisations proposées à ceux des unités cédées à la marine nationale, auxquelles, selon nos sources, n’auront droit que les seuls travailleurs qui n’ont pas atteint l’âge de la retraite et qui n’ont pas opté pour le dispositif CNAC (Caisse Nationale d’Assurance-Chômage), elles seront calculées, nous a-t-on dit, sur la base de deux mois de salaires par année d’ancienneté, à concurrence d’un maximum de 30 mois ou de 15 années d’ancienneté. (Le Courrier d’Algérie-04.10.09.)
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*rentrée universitaire, 1.164.137 étudiants… et après ?
Alors que les réformes sont axées sur le côté quantitatif, la qualité de l’enseignement laisse à désirer.
C’est la rentrée universitaire. 1164.137 étudiants rejoignent aujourd’hui les enceintes de l’enseignement supérieur. Parmi ces étudiants, pas moins de 134.981 sont de nouveaux bacheliers. Avec 57, 7% de réussite, le taux des filles titulaires du Bac est supérieur à celui des garçons. Pour les prendre en charge, les autorités ont prévu un plan réparti sur deux volets: l’encadrement pédagogique et les capacités d’accueil. Pour l’encadrement, pas moins de 35.000 enseignants seront à pied d’oeuvre. Ainsi, chaque enseignant s’occupera de 30 étudiants. Pour rester dans l’arithmétique, il est prévu la création de 7184 postes de formation en magistère. Aussi, le système Licence-Master-Doctorat (LMD) sera élargi. Preuve en est, un ensemble de 2240 postes de graduation de troisième degré LMD seront ouverts. Les sciences médicales ne seront pas en reste. A cet effet, il est prévu l’ouverture de 2450 postes de spécialisation. Côté infrastructures, la rentrée universitaire verra l’ouverture d’un centre universitaire, de 4 écoles nationales, de 56 cités universitaires à l’échelle nationale. A cet effet, la formation doctorante bénéficiera de 83 écoles spécialisées. La lecture de ces chiffres pourrait donner le vertige et même une overdose de satisfaction. En ce sens, les autorités n’ont pas manqué de faire retentir «les clairons de la renommée». Pourtant, la réalité de l’Université algérienne est tout autre. En matière de performances, cette dernière fait preuve d’inaptitude à se conformer aux normes pédagogiques internationales. Et ce n’est surtout pas le dernier classement mondial, établi par Ranking Web of World Universities, qui en apportera le démenti. Fait à la mi-septembre dernier, ce classement a infligé une gifle cinglante à l’enseignement supérieur. Pour rappel, l’université Djillali-Liabès, du nom de l’illustre intellectuel algérien assassiné par «les loups qui habitent la nuit», a été confinée à la peu glorieuse 4116e place mondiale. Pour sa part, l’université Houari- Boumediene, auréolée du mythe de la plus grande du genre à l’échelle africaine, figure au 7008e rang mondial. Et c’est tout l’arsenal des réformes mis en place qui a essuyé un véritable camouflet. Lequel camouflet renvoie à une réalité des plus amères. Malgré toutes les mesures prises, la rentrée universitaire est reportée sine die. En tout cas, la qualité de l’enseignement laisse à désirer. A ce titre, l’Université algérienne présente le spectacle désolant de l’institution sevrée de «sa crème». Durant les année 90, l’obscurantisme a frappé la sphère intellectuelle algérienne de plein fouet.
De ce fait, l’élite s’est retrouvée confrontée à une situation aussi cruelle qu’absurde: abdiquer ou disparaître. Aujourd’hui encore, l’Université fait face au retour, programmé ou non, de l’intégrisme sous toutes ses formes. Cela donne la mesure du fossé qui sépare l’intellectuel de la société. Cette situation a pour conséquence de préparer le terrain aux acteurs fondamentalistes de tous bords, pour répandre leurs discours et élargir leur champ d’action. Face à cette situation, l’impératif est de réhabiliter le rôle de l’intellectuel dans la société, celui de l’éclaireur qui libère l’esprit du dogme.(L’Expression-04.10.09.)
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*Ils menacent de paralyser le secteur de l’éducation le 05 octobre… Six syndicats ouvrent le bal des grèves.
«C´est notre manière de rendre notre colère visible car nous occupons actuellement le rez-de-chaussée de la classe sociale et du pouvoir d´achat.»
Pas moins de six syndicats autonomes de l’éducation ont décidé de faire de la journée de 5 octobre, une journée de grève et de protestation pour revenir aux revendications mises en branle depuis la pro-mulgation du statut particulier du secteur. Ainsi, les Cnapest, CLA, Satef, Snte, Snapap et représentants du Conseil national des enseignants contractuels, passent à l’acte. «Notre action est le signal de départ des mouvements de contestation pour cette année scolaire d’une part, et celui de notre démarcation des célébration folkloriques qui jouent le rôle de l’arbre qui cache la forêt de l’autre», ont indiqué ces syndicats dans un point de presse qu’ils ont animé à Alger. «Les fonctionnaires occupent désormais le rez-de-chaussée de la classe sociale et du pouvoir d’achat. C’est notre manière de rendre notre colère visible» nous déclare M.Sadli du Satef à l’issue de cette conférence de presse. «Nous voulons par notre action contrecarrer le discours du ministre qui fait croire que tout va bien dans l’éducation après sa réforme imposée et non concertée à la base en associant les syndicats autonomes notamment», ajoute pour sa part, le représentant du CLA, M.Idir.
Après une accalmie, les syndicats autonomes reprennent le chemin de la contestation en choisissant le mois d’octobre, symbole de la révolte en Algérie. L’augmentation des salaires par la revalorisation du point indiciaire, le régime indemnitaire, la modification du statut particulier, l’intégration des contractuels, la défense de l’école publique sont les principales revendications des syndicats contestataires. Il y a d’autres points relatifs à dégradation des infrastructures pédagogiques, le manque d’équipements techniques, la réforme scolaire imposée, la négociation sociale, la médecine du travail et autres volets relatifs à la gestion opaque des oeuvres sociales.
Il est évident que la revendication salariale reste le point nodal partagé par tous ces syndicats. «Nous avons été plus que patients ces derniers temps, nous avons accompagné notre tutelle dans sa stratégie du dialogue social avec l’installation des différentes commissions sans toutefois voir le bout du tunnel quant à nos revendications exprimées», a fait savoir un responsable syndical de l’éducation affilié à l’Ugta. «La loi de finances complémentaire n’a rien prévu quant à des éventuelles incidences que peut avoir le régime indemnitaire sur le budget global de l’Etat», souligne Larbi Nouar du Cnapest paraphrasé sur le même sujet par le secrétaire général du CLA, M.Idir Achour: «Aucune augmentation ne sera juste et équitable relativement si elle ne touche pas la revalorisation du point indiciaire du simple au double au minimum, soit de 45 à 90 DA, avec la revalorisation du Snmg à hauteur de 32.000 DA si on veut répondre réellement aux attentes des travailleurs.» Si les revendications salariales revêtent un intérêt particulier en cette période de chute vertigineuse du pouvoir d’achat, les oeuvres sociales de l’éducation représentent en fait, une question majeure. «Les oeuvres sociales dans la fonction publique à l’instar des comités de participation dans le secteur économique, sont le sérum qui sert de perfusion pour tenir en vie l’ex-syndicat unique», nous déclare d’emblée le secrétaire général du Satef, M.Sadli. La question est épineuse: peut-on dissocier la question des oeuvres sociales de la question salariale? N’est-il pas temps de revoir ce rapport entre les oeuvres sociales et le syndicalisme? Les syndicats autonomes veulent «la révision de la circulaire 158 de 1982, dans le fond et dans la forme, car elle est tout simplement dépassée». Ils estiment qu’il n’est pas normal que cette caisse soit exclusivement gérée par l’Ugta. «Cette caisse permet à la Centrale syndicale de faire la promotion du clientélisme, le chantage syndical et autres moyens de pression», dénoncent ces syndicalistes qui refusent par ailleurs de la gérer. «Nous voulons avoir un droit de regard comme partenaire social à part entière. C’est aux travailleurs de l’éducation d’élire les membres de la commission et non pas à l’Ugta de les désigner», ajoutent-ils.(L’Expression-04.10.09.)
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*75% des députés sans diplôme…
L’analyse de la scène politique en Algérie fait ressortir une réalité amère. Dans les pays où la pratique politique se respecte, les politiciens sont des leaders d’opinion et non pas des « dirigeants » menés en raison de leur niveau d’instruction limité. Chez nous, c’est plutôt l’inverse qui est légion. Le niveau d’instruction des responsables des partis politiques en Algérie n’est pas du tout en adéquation avec la taille des responsabilités qu’ils doivent assumer, excepté peut-être pour le secrétaire général du Mouvement Islah, Mohammed Djahid Younsi, détenteur d’un doctorat d’Etat en phonologie, l’ancien leader du FFS qui a un doctorat dans les droits de l’homme, et à moindre degré, Fateh Rebaie qui prépare son doctorat sur les systèmes juridiques. Avoir un diplôme supérieur ne signifie pas nécessairement réussir sa carrière politique, mais le diplôme universitaire a un rôle incontestable dans le cachet du mouvement politique et l’intérêt qu’accorde ce dernier à l’enseignement. Cette notion peut inculquer la culture du « poste au plus qualifié » loin des critères subjectifs et du bon gré qui régissent actuellement notre quotidien. Si les meneurs des plus grands partis politiques en Algérie, ceux de l’alliance présidentielle, qui sont Abdelaziz Belkhadem pour le FLN, Ahmed Ouyahia pour le RND et Abou Djera Soltani pour le MSP, ne détiennent pas plus qu’un diplôme d’études supérieures, ceci ne les empêchent pas d’être à la tête, chacun de son parti respectif, même s’il y a plus qualifiés et plus compétents pour la gestion des affaires de ces trois formations politiques qui disposent du plus grand nombre de sièges au parlement et de portefeuilles ministériels. Le diplôme ne fait pas nécessairement un politicien réussi, d’autant qu’en Algérie, d’autres facteurs interviennent, comme la distance qui sépare le politicien de la source de prise de décision, ajoutée au réseau de relations et des ramifications dans les « escadrons ». La résistance des trois hommes sus cités face aux tempêtes internes et aux mouvements de redressement en est la preuve. Lorsque l’expert en psychologie Saïd Sadi échoue à unir les rangs de son parti RCD et à avoir le monopole en son fief en Kabylie en l’absence du parti rival d’Ait Ahmed, il est clair que le diplôme scientifique ne peut rien à lui seul et que l’homme a besoin de réviser ses positions et ses idées avant de trouver des faux arguments à ses échecs. C’est la même chose pour Fawzi Rebaine, le dentiste qui n’a pas fait des étincelles lors de ses deux participations aux élections présidentielles, en se positionnant loin derrière les autres candidats. D’autre part, Moussa Touati et Louisa Hanoune, leaders respectivement du FNA et du PT, ont réussi à placer leurs partis sur la scène politique nationale en dépit du niveau d’enseignement des deux personnes qui n’a pas franchi l’université. Ce succès pourrait être attribué à des relations personnelles et à des critères subjectifs, mais ceci n’efface pas leur capacité à attirer les foules entre partisans et sympathisants nonobstant des motivations. La situation des partis ressemble à celle du parlement. Les chiffres établis par le ministère de l’intérieur sur le niveau d’instruction des députés de l’actuelle mandature législative, révèlent que seulement 25% des députés sont détenteurs d’un diplôme universitaire, ce qui veut dire que trois quarts des représentants du peuple n’ont pas un niveau d’instruction acceptable, soit en raison de l’âge qui fait qu’à l’époque coloniale certains députés n’ont pas eu accès à l’enseignement, ou l’influence sur la base de laquelle s’obtiennent la plupart des postes dans les partis.(Echorouk_04.10.09.)
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*Bouteflika chez Fidel Castro…
Le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a rendu visite, mardi à La Havane, à l’ancien président du Conseil d’Etat et du Conseil des ministres de la République de Cuba, M.Fidel Castro Ruz, au Palais de la Révolution, lieu de sa résidence, où ils ont eu des entretiens. Ces derniers ont été précédés d’une cérémonie d’accueil officielle organisée en l’honneur du Président de la République.
Lors de sa visite à Cuba, le chef de l’Etat s’est également entretenu avec son homologue cubain M.Raul Castro. Les entretiens ont été par la suite élargis aux délégations des deux pays. La coopération bilatérale et les questions d’intérêt commun ont été évoquées par les deux parties. Par ailleurs, le Président Abdelaziz Bouteflika s’est recueilli, mardi à La Havane, à la place de la Révolution devant la stèle commémorative du héros national cubain, José Marti. Le chef de l’Etat était accompagné, lors de cette cérémonie, par le 1er vice-président du Conseil d’Etat et du Conseil des ministres de la République de Cuba, M.José Ramon Machado Ventura. Après avoir visité le Mémorial de José Marti et signé le livre d’Or, le Président Bouteflika s’est vu remettre une médaille par la directrice du Mémorial. Cela dit, des entretiens bilatéraux entre les délégations des deux pays sont également prévus à la fin de la journée, lors de laquelle un dîner officiel sera offert en l’honneur de la délégation algérienne. Rappelons que le Président Bouteflika est arrivé lundi à La Havane pour une visite de travail et d’amitié de trois jours à Cuba, à l’invitation du président du Conseil d’Etat et du Conseil des ministres cubain, M.Raul Castro Ruz. Cette visite s’inscrit dans le cadre de la réaffirmation des liens d’amitié et de solidarité qui existent entre l’Algérie et Cuba et témoigne de la qualité des relations historiques entre les deux pays. Sur un autre plan, deux accords de coopération bilatérale entre l’Algérie et Cuba ont été signés, hier, par le ministre des Affaires étrangères, M.Mourad Medelci, et son homologue cubain, M.Bruno Rodriguez. Il s’agit d’une convention consulaire et d’un mémorandum facilitant le déplacement et le séjour de quelques catégories de personnes des deux communautés, algérienne et cubaine, dans les deux pays, précise-t-on de source diplomatique. Les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint 250 millions de dollars en 2007.(L’Expression-01.10.09.)
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*Les recalés du Bac et du BEM autorisés à refaire l’année.
Le ministre de l’Éducation nationale a adressé une circulaire aux directeurs de l’éducation des wilayas, aux inspecteurs de l’éducation nationale, ainsi qu’aux chefs des établissements scolaires tous cycles confondus, les obligeant à appliquer à la lettre les lois en vigueur et la concrétisation du principe de l’égalité des chances pour l’ensemble des élèves. Cependant, le ministre a réitéré l’importance capitale dont revêt la scolarisation de nos enfants et a insisté sur le fait que la scolarité est un droit constitutionnel qui garantit à l’enfant algérien une scolarisation obligatoire de 6 ans à 16 ans conformément à l’instruction interministérielle n°01 du 03 juin 2009 portant obligation de l’inscription des enfants en âge réglementaire de scolarisation. Par ailleurs, le ministère a reconnu que malgré les efforts déployés par l’État, il persiste toujours un manquement à l’obligation de la scolarisation des enfants âgés de 6 ans dans certaines localités du pays. Eu égard à cela, le département de Benbouzid interpelle les services concernés et les différents intervenants, les sommant d’assurer un suivi rigoureux et de proximité afin d’amener les parents à inscrire leurs enfants en âge d’être scolarisés. Cependant, la circulaire précise qu’il est formellement interdit d’exclure sous n’importe quel prétexte un élève quels que soient les motifs, que ce soit au cours ou à la fin de l’année. Dans des cas exceptionnels, et suite à un manquement majeur aux règles disciplinaires, il est du ressort du conseil de discipline de proposer des sanctions à l’encontre des élèves réfractaires au règlement intérieur ainsi qu’aux règles régissant la vie scolaire. Cependant, conformément aux dispositions de l’instruction ministérielle n°177 du 13 mai 2006 il est strictement interdit de mettre fin à la scolarisation de cette catégorie d’élèves pour quel que motif que ce soit. La décision d’exclure définitivement un élève de cette tranche d’âge reste du ressort exclusif du ministre de l’Éducation Nationale, et ce, après épuisement de toutes les démarches disciplinaires énoncées dans la dite instruction. Par ailleurs, le ministre à titre exceptionnel pour l’année scolaire en cours, a ordonné la réinscription en 4ème année moyenne de tous les élèves ayant poursuivi leurs scolarité en 4ème année moyenne durant l’année scolaire 2008/2009 et n’ayant pas été admis en 1ère année secondaire. Conformément à la circulaire n°123/004/2009 du 08/09/2009 fixant les modalités de redoublement en 3ème année secondaire, Benbouzid, a insisté sur la prise en charge des élèves recalés à l’examen de baccalauréat session 2009. Les directeurs de l’Éducation sont sommés, à cet effet, de veiller au strict respect et application des dispositions de la circulaire susmentionnée. Ce dernier, cependant, a mentionné son attachement aux points développés dans cette circulaire et veille particulièrement au suivi de leur exécution.(Le Courrier d’Algérie-30.09.09.)
*********Tlemcen….
M. Ammar Ghomari, doyen de la presse sportive à Tlemcen et directeur à la radio de Mascara, a été nommé directeur de la radio régionale Tlemcen FM, en remplacement de M. Debbah Mouloud, appelé à prendre les mêmes fonctions à la radio de Tipaza. Le tout nouveau directeur de la station radiophonique Tlemcen FM et premier manager algérien agréé par la FIFA en 2003 et dont le tout Bel-Abbès gardera en mémoire la mise en oeuvre et le lancement, en 2003, de l’ambitieux projet de la radio locale tant souhaitée par les habitants de la wilaya, a été installé dans ses fonctions ce lundi par le représentant du directeur général de la radio, M. Oumeiri Mohamed, et ce en présence du personnel de radio Tlemcen et d’un grand nombre de journalistes et correspondants de la presse. A noter que la radio régionale de Tlemcen, qui a été créée le 7 octobre 1992, émet en modulation de fréquence (FM) et en ondes courtes (94.7 et 100.4)…Par ailleurs, Mohamed Alem, l’un des pionniers de la radio algérienne, avec 25 ans d’expérience à l’ancienne et l’actuelle chaîne d’Oran, vient d’être nommé à la tête de la radio locale d’Aïn Témouchent. Il remplace Mohamed Lamine Bedjaoui, appelé à exercer le poste d’inspecteur régional auprès des stations de l’Ouest algérien. L’installation de Mohamed Alem a été faite par Monsieur Omeir Mohamed, le représentant officiel du DG de la Radio nationale. Ce dernier, dans son registre exprimé devant un parterre de journalistes de la radio locale et la presse écrite, a souligné que le mouvement partiel a touché 07 radios locales sur les 43 que compte le pays. Parmi les directeurs ayant fait l’objet de mouvement, figurent ceux de Blida et Khenchela dont leurs postes ont été cédés à deux femmes. Mr Omeir Mohamed a par ailleurs reconnu que le staff de la radio d’Aïn Témouchent a fait un excellent travail et est considéré parmi les meilleurs à l’échelle nationale. Prenant la parole, le nouveau locataire se dit prédisposé à oeuvrer avec tous les journalistes sans distinction aucune et songe à rehausser le rang de cette station sur les plans de la qualité. (Le Quotidien-30.09.09.)
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* grave dossier de corruption dans l’administration douanière….
Des sources bien informées ont révélé à Echorouk que la chambre d’accusation près de la cour d’Alger statuera aujourd’hui sur un grave dossier de corruption dans l’administration douanière. Cette affaire, qui a trait à l’exportation de déchets ferreux et non ferreux, a en effet coûté plus de 3 mille milliards de centimes au trésor public. 12 cadres des douanes et 5 grands exportateurs y sont poursuivis pour falsification de documents officiels et dilapidation de deniers publics. D’après nos sources, la cour suprême a, sur la base des recours des accusés, annulé en avril 2009, la décision de la chambre d’accusation datée du 15 octobre 2006. Le dossier a été transféré alors intégralement à la chambre d’accusation près de la cour d’Alger. Le dossier en appel sera tranché …….
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