infos d’Algérie.7
************ *Il a été entendu par la justice
Le P-DG de Sonatrach sous contrôle judiciaire
De sources concordantes, le président-directeur général de Sonatrach aurait été entendu par le procureur près le tribunal de Bir-Mourad-Raïs. Les faits qui lui sont reprochés seraient la passation de nombreux marchés de gré à gré, qui seraient monnaie courante, affirment ces sources, citant un rapport de l’IGF.
Par ailleurs, les mêmes sources ajoutent que les deux fils de l’ancien patron de la compagnie pétrolière nationale seraient mis en cause et seraient sous mandat de dépôt.
Un intérimaire, en la personne du vice-président chargé de l’activité Aval (transformation des hydrocarbures : raffinage, liquéfaction de gaz, pétrochimie) aurait été installé par le ministre de tutelle, avant son départ sur Tamanrasset. Il s’agit de Abdelhafid Feghouli, originaire de la région de Tiaret, qui avait occupé les fonctions de directeur général de Naftec, puis celles de DRH du groupe Sonatrach, avant d’être promu au poste de vice-président. Il est à rappeler que M. Meziane a été nommé patron de Sonatrach après le décès de M. Khan et qu’il occupait le poste de directeur général des hydrocarbures au sein du ministère de l’Énergie et des Mines et était considéré comme l’homme de confiance du ministre. Il n’en demeure pas moins que ces personnes restent présumées innocentes tant qu’un jugement définitif n’est pas rendu contre elles.(Liberté-14.01.2010.)
***Ils scannaient des avis de crédits
Détournement de 700 000 euros à la BADR
Cette affaire remonte à octobre 2005, date à laquelle des avis de crédits en devises à la Banque d’Algérie s’effectuaient au service de rapatriement de la BADR au profit de cinq personnes.
La somme de 700 000 euros a été détournée de la Banque d’Algérie (BA), entre fin 2005 et début 2007. Cette affaire remonte à octobre 2005, date à laquelle des avis de crédits en devises de la BA s’effectuaient au service de rapatriement de la Banque de l’agriculture et du développement rural, (BADR), au profit de cinq personnes, selon une source proche de cet établissement bancaire. “On recevait des avis de crédits dans des enveloppes sans bordereau et aucun accusé de réception n’était réceptionné pour ces enveloppes qui représentaient des sommes colossales”, a révélé, hier, à Liberté M. Chaouch, chef de service par intérim de la BADR.
En fait, ces avis de crédits comportent le nom de la personne, le numéro de compte, la nature de l’opération et, enfin, le total du crédit demandé. Ils sont signés par trois responsables dont le directeur central de la BA. La saisie de ces documents s’effectue sur des avis de crédits liaison siège de la Badr, signés par deux responsables dont M. Chaouch et un autre responsable de la Badr. Une fois l’enregistrement de ces dossiers achevé, le virement de la somme au demandeur est permis. “Pour chaque opération exécutée, des extraits de compte de la transaction sont envoyés par la BA pour la Badr”, a expliqué M. Chaouch. Cependant, un problème s’était posé à la Badr lorsque la Banque d’Algérie avait décidé de bloquer la transmission des extraits de comptes durant dix-huit mois, soit de fin 2005 à septembre 2006. “Nous avons effectué un total de 22 opérations d’avis de crédits qui représentent la somme de 500 000 euros pour ces personnes. En fait, 4 en 2005 et 18 en 2006”, a-t-il ajouté. Dès la réception des extraits de compte en 2007, la Badr s’étonnait de ne pas recevoir ceux de ces opérations. “En cette année, nous avions effectué les 4 dernières opérations qui ont coûté la somme de 200 000 euros. Et les extraits n’étaient toujours pas transmis dans nos données”, a-t-il dit. Le responsable était blasé de ne pas voir les extraits arriver, donc il fait appel à la Banque d’Algérie. “Ces personnes sont installées en France, ce sont des nôtres (Algériens)”, m’ont-ils répondu. Mais M. Chaouch n’était pas rassuré à l’idée de ne pas recevoir ces documents et décide de se rendre sur place. “J’ai rencontré le directeur central, qui a vite reconnu sa signature sur l’avis de crédits. Il a demandé à sa collaboratrice de vérifier sur l’ordinateur et la stupéfaction est qu’aucune de ces personnes ne répondait sur les fichiers”, a-t-il raconté. “Dans la minute même, j’ai contacté les quatre agences de la Badr pour bloquer ces comptes”, a-t-il précisé. Il s’est avéré par la suite que ces avis de crédits étaient scannés et le signataire principal figurait sur 22 opérations. À partir de ce moment-là, l’enquête est enclenchée. “N’importe quelle personne aurait pu changer les enveloppes, mettre les avis scannés. Il peut y avoir connivence entre les deux banques ou de la BA”, a-t-il ajouté. Mais la situation a pris une autre ampleur, le 23 avril 2009, quand huit personnes de la Badr, dont M. Chaouch, M. Menser, jeune stagiaire à l’époque comme agent de saisie, et six autres responsables (deuxième signataire) de l’avis de crédits liaison siège de la Badr sont convoqués au commissariat. “Nous avions subi un interrogatoire, mais les gens de la BA n’étaient pas présents même pas le signataire principal”, s’est insurgé M. Chaouch. Depuis le 23 décembre dernier, les huit accusés sont sous contrôle judiciaire. “Le procureur a fait un recours le 29 dernier pour une audience à la chambre d’accusation du tribunal du Ruisseau pour le 6 janvier”, a-t-il déclaré avec étonnement. “Seul M. Menser a reçu sa convocation le 10 et à cet instant, quatre sont sous mandat de dépôt et les quatre derniers sous contrôle judiciaire en attendant l’instruction du juge”, a-t-il dit. Le plus étonnant dans cette affaire est que les personnes concernées de la BA se retrouvent partie civile et les fonctionnaires qui n’ont fait que leur travail et qui ont découvert le crime se retrouvent sur le banc des accusés.(Liberté-14.01.2010.)
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* L’importation de 1.100 produits interdite ? …Une année après son introduction au sein du marché arabe, l’Algérie veut revoir certaines clauses de son admission au sein de la zone arabe de libre échange (ZALE). Des importations de produits des pays arabes seraient à l’origine de la prise de décision du ministère du Commerce de mettre une croix sur certains produits importés des pays arabes. Ainsi, selon des sources proches du ministère, il y aurait au moins 1.141 produits directement achetés des pays arabes que l’Algérie veut dorénavant interdire à l’importation. Cette «liste négative» devrait être discutée lors du prochain conseil économique et social (CES) de la ligue arabe lors de sa session de septembre 2010, le menu de la session de février étant déjà élaboré et soumis au CES. Etablie par la Chambre algérienne de Commerce et d’Industrie (CACI) en collaboration avec les opérateurs économiques et avalisée par le Premier ministre, cette liste négative comprend plusieurs catégories de produits que «l’Algérie veut interdire à l’importation de cette zone pour une durée de 3 à 4 années», indique M. Redouane Allili, conseiller du ministre du Commerce pour les questions de coopération, cité par l’APS. Il s’agit notamment des filières de production que l’Algérie estime «prioritaires» et qui doivent d’être protégées pour une durée déterminée telles que les produits de l’industrie agroalimentaire, les produits agricoles, le textile, papier et carton et l’électroménager. En fait, les négociateurs algériens veulent revenir à la table des négociations avec les pays de la ZALE pour discuter de cette liste négative. Or, des experts estiment que les négociateurs du ministère du Commerce auraient dû au départ bien ciblé les produits éligibles à leur introduction sur le marché algérien, autant ceux des secteurs agricole, qu’industriel ou de l’électro-ménager. Pourquoi, se demandent les mêmes experts, l’Algérie a mis dans la corbeille des négociations avec l’Union européenne pour la création de la zone de libre échange avec les pays méditerranéens, le secteur agricole et des produits du secteur industriel, comme le textile, alors qu’elle ne l’a pas fait en négociant son adhésion à la ZALE ? En outre, il est de notoriété publique que l’Algérie a des problèmes pour son adhésion au sein de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), et reste le seul pays du Maghreb à n’être pas encore membre de l’OMC. L’OMC, selon certains, demande trop à l’Algérie, et voudrait qu’Alger satisfasse à l’ensemble des questions des pays membres. Les négociations traînent en fait. Avec les pays arabes, l’Algérie aurait-elle signé un peu trop vite son adhésion ? Alger aurait-elle sous-estimé la force de frappe des produits provenant des pays arabes? Certains ne sont pas loin de penser que certains produits importés dans le cadre de la ZALE seraient purement et simplement des produits provenant de Chine, sinon des contrefaçons de produits européens protégés par les lois commerciales internationales. L’Algérie voudrait ainsi réparer cette erreur et renégocier l’introduction sur le marché algérien de cette liste négative, pour interdire les articles inclus dans cette nomenclature. Plusieurs pays arabes ont déjà leur liste négative qu’il ont pu négocier normalement, notamment le Maroc (804 produits), l’Egypte (709), la Syrie (255), la Tunisie (161), le Liban (41) et la Jordanie (35). Les importations de l’Algérie auprès de la Zale sont passées de 3% (1,05 milliard de dollars) de ses importations globales en 2008 à 4% (1,37 milliard de dollars) sur les dix premiers mois de l’année 2009, alors que les exportations algériennes vers cette région ont enregistré une nette baisse. Ces importations sont constituées de biens d’équipements (66%), de médicaments et électroménagers (24%) et de produits agroalimentaires (10%). Pour ce qui concerne les exportations algériennes vers cette même zone, elles sont passées de 2,18 milliards de dollars en 2008 à 1,04 milliard de dollars sur les 10 premiers mois 2009. Pour autant, l’Algérie voudrait également tempérer l’ardeur des importateurs auprès de cette Zale, après la découverte d’un scandale sur la surfacturation de produits par certains importateurs. Les douanes algériennes ont mis en place un dispositif de lutte contre cette infraction sur le change, notamment après la découverte d’importateurs qui majorent la valeur des produits importés auprès de certains pays arabes, selon le directeur central du renseignement auprès de la Direction générale des douanes (DGD), M. Medjebar Bouanem. La liste négative que l’Algérie voudrait négocier devrait comporter la majeure partie de produits qui feraient actuellement l’objet de transactions douteuses, estime-t-on. (Le Quotidien d’Oran-14.01.2010.)
********Tlemcen….(14.01.2010.) - L’activité douanière en matière de saisies n’a jamais été aussi intense, enregistrant une augmentation de près de 43% : quelque 424 millions de dinars de marchandises saisies l’année 2009 contre 185 millions en 2008. L’activité en 2009 des douanes algériennes pour l’ensemble des wilayas de Tlemcen, Aïn-Témouchent, Saïda et Sidi-Bel-Abbès, révélée mardi lors d’un point de presse tenu au siège de la direction régionale des douanes de Tlemcen, montre une envolée de la valeur des moyens de transport (281 millions de dinars contre 72 millions en 2008), des tabacs (21 millions de dinars contre 3 millions en 2008), des produits alimentaires (14 millions de dinars contre 3,9 millions en 2008), des pièces de rechange usagées (21 millions de dinars contre 8 millions en 2008) et de l’alcool (629.000 dinars contre 352.000 en 2008). Dans la wilaya de Tlemcen, les agents répartis dans les huit brigades opérationnelles de Maghnia, Ghazaouet, Tlemcen et Ouled Mimoun n’ont pas chômé. «Malgré un effectif réduit, nous nous inscrivons largement dans la tendance nationale. Tous nos objectifs ont été atteints et dépassés», se félicite Larbi Djillali, directeur régional des douanes de Tlemcen. Pour le trafic des drogues, les saisies opérées en 2009 par ce corps dans les wilayas de Tlemcen, Aïn-Témouchent et Sidi-Bel-Abbès sont de 880,839 kg (contre 1.746 kg en 2008). Par ailleurs, le bilan pour la même période fait état de la saisie de 407.877 litres de carburant (contre 461.000 litres en 2008), 72.505 euros, un fusil de chausse et 2.950 cartouches pleines pour fusils (2.450 de calibre 16 mm et 500 cartouches de calibre 12 mm), 1.138 téléphones portables et 2.822 chargeurs pour téléphones portables. (Q.d’O. 14.01.2010.)–>**************************
*Algérie-EtatsUnis…(11.01.2010.) -Le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci a convoqué ce lundi l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique à Alger pour lui exprimer les “vives protestations” du gouvernement algérien suite à la décision prise par les autorités américaines d’inclure les ressortissants algériens dans une liste de pays dont les nationaux seront soumis à des mesures spécifiques de contrôle vers ou à partir des points d’entrée aériens américains. Suite à la décision prise par les autorités américaines d’inclure les ressortissants algériens dans une liste de pays dont les nationaux seront soumis à des mesures spécifiques de contrôle vers ou à partir des points d’entrée aériens américains, le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, a convoqué l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique à Alger pour lui faire part des vives protestations du gouvernement algérien devant cette mesure malencontreuse, injustifiée et discriminatoire”, précise un communiqué de son département ministériel. “Cette convocation fait suite à plusieurs démarches antérieures effectuées en leur temps, aussitôt les mesures connues, aussi bien par l’administration centrale que par notre ambassadeur à Washington, auprès des autorités américaines concernées”, souligne le texte. (APS)
***Paris met les Algériens sur sa liste noire
L’ambassadeur de France à Alger convoqué au MAE.
Comme ce fut le cas avec l’ambassadeur américain à Alger, le ministère des Affaires étrangères avait convoqué, auparavant, l’ambassadeur français, le 5 janvier dernier, pour protester contre la mesure d’inclure l’Algérie sur la liste noire des pays à risques.
L’information a été révélée hier par le chef de la diplomatie algérienne, Mourad Medelci, lors de son passage à la Radio nationale.
La réaction officielle de l’Algérie se veut, d’abord, diplomatique, histoire de ne pas compromettre des relations aussi stratégiques que celles avec les États-Unis d’Amérique et la France. Mais l’Algérie ne compte pas s’arrêter à de simples convocations d’ambassadeurs ou de lettres de protestation.
Selon Mourad Medelci, “j’ai écrit une lettre officielle à mon homologue français Bernard Kouchner pour protester et pour souligner que la décision de classer l’Algérie parmi les pays à risques est une humiliation”. Mais, au-delà de la protestation officielle, il est question de ne pas fermer le dossier et de l’accepter comme si c’était une fatalité. “Il faut évaluer ces décisions dans les prochaines semaines. Pour nous, il ne s’agit pas de la bonne méthode. Nous refusons ce deux poids deux mesures qui isole sept ou quatorze pays. C’est une solution artificielle qui n’a aucune perspective.” En clair, le chef de la diplomatie algérienne dira que “pour défendre la dignité de l’Algérie, il était impératif de clarifier les choses avec la France et les États-Unis à travers la convocation des ambassadeurs en poste à Alger. J’ai dit à l’ambassadeur américain que l’Algérie attend d’être retirée de cette liste”, a-t-il précisé.
M. Medelci a confirmé la visite à Alger de plusieurs hauts responsables américains dans les prochaines semaines pour, entre autres, évoquer la décision américaine de réserver un traitement spécial aux voyageurs dans les aéroports. Il s’agit notamment du secrétaire américain à la Justice. “Il faut poursuivre le dialogue avec les États-Unis pour trouver les solutions aux problèmes. En diplomatie, il y a des décisions qu’on annonce et il y en a d’autres qu’on ne divulgue pas”, a-t-il estimé.
Outre cette visite d’officiels américains, le chef de la diplomatie française est attendu à Alger dans les semaines à venir, probablement au début du mois de février et là aussi, il sera question de cette fameuse liste noire, entre autres.
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, le numéro un de la sécurité en France n’est autre que Bernard Bajolet, l’ancien ambassadeur français à Alger, installé dans ses fonctions de coordinateur national du renseignement le 24 décembre 2009. Ce diplomate chevronné connaît parfaitement la situation sécuritaire en Algérie. Alors, pourquoi Paris s’est-il empressé à emboîter le pas à Washington ? Nicolas Sarkozy veut-il jouer le rôle précédemment confié à Tony Blair dans le soutien aveugle à la Maison-Blanche, y compris au détriment de la sacro-sainte indépendance française, chère à De Gaulle ? Beaucoup de politiques français le pensent.
En tout cas, le ralliement français à la thèse américaine risque d’apporter un peu plus de froid dans les relations algéro-françaises. Au moment où la France officielle a ouvert un débat très controversé sur l’identité nationale, où le procès de l’islamisme apparaît en filigrane, cette nouvelle maladresse française n’est pas pour apaiser la tension patente entre les deux capitales. Elle risque, au contraire, d’exacerber le courant islamophobe très en vogue en période post-électorale en France.
L’Algérie officielle a de quoi s’offusquer d’une telle mesure, elle qui a affronté seule le terrorisme. Abandonnée par tout le monde, boycottée par les Occidentaux et même parfois pointée du doigt, elle s’est transformée en allié stratégique dans la lutte contre le terrorisme au lendemain des attentats du 11 septembre 2001.
Les capitales occidentales n’ont pas cessé, depuis, de relever le rôle joué par l’Algérie dans la lutte antiterroriste et sa coopération pour endiguer ce phénomène au niveau international. Pourquoi, alors, cibler l’Algérie ? Et pourquoi avoir omis d’autres pays, plus vulnérables et peu engagés en matière de lutte antiterroriste ? Les réponses sont à chercher ailleurs. Si les Américains pouvaient invoquer la précipitation due essentiellement aux failles de leurs services de renseignement qui ont failli provoquer un drame, les Français auraient pu, au moins, prendre le temps de la réflexion sur les retombées d’une telle mesure.
Sachant que le terrorisme ne peut être vaincu uniquement par des méthodes policières, et pendant que certains pays occidentaux ne se gênent pas à financer le terrorisme, en payant des rançons aux groupes terroristes, l’Algérie constitue la mauvaise conscience de tous ces chantres de la paix, empêtrés dans les bourbiers irakien et afghan, malgré toute l’armada engagée, malgré tous les morts et malgré tout le temps perdu dans ces contrées. (Liberté-14.01.2010.)
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*ArcelorMittal Annaba….7200 sidérurgistes en grève à partir du 12 janvier. C’est officiel. L’unité cokerie du complexe ArcelorMittal sera fermée. La direction générale, représentée par Vincent Le Gouic, a rendu hier son verdict à l’issue d’une réunion qui l’a regroupée avec le partenaire social dont l’objet est la réhabilitation ou non de l’unité cokerie et le sort réservé aux 320 charbonniers qui y activent. La réaction du syndicat ne s’est pas fait attendre et l’annonce d’une grève générale et illimitée à partir de demain mardi a été décidée. Devant ce refus de réhabiliter la cokerie et en réaction à cette inertie, le conseil syndical réuni en session extraordinaire a décidé à l’unanimité de ses membres de déclencher une grève générale et illimitée à compter du mardi 12 janvier 2010 à partir de 5h au niveau du complexe d’El Hadjar.Néanmoins, le service minimum conventionnel sera observé », a annoncé hier Smaïn Kouadria, le secrétaire général du syndicat d’entreprise. Cette décision a été accompagnée, selon un communiqué rendu public hier, d’une plateforme de revendications comprenant 5 points. Il s’agit en substance d’un appel aux pouvoirs publics à l’effet d’accompagner financièrement le groupe ArcelorMittal affecté par la crise mondiale pour la réhabilitation de la cokerie et la relance du dossier investissement 2010-2014 des unités relevant du process de production telles que celles de la PMA, les 2 hauts fourneaux, les 2 aciéries à oxygène et laminoirs. En termes plus clairs, le syndicat exhorte les pouvoirs publics à une implication directe pour dénouer cette situation. Il appelle le gouvernement à reconduire, au profit de l’employeur indien (ArcelorMittal) qui détient 70% des actions du complexe, les avantages du système ANDI, ceux contenus dans la convention d’investissement actuellement en cours de validité, la protection de la production sidérurgique nationale et surtout le financement du programme d’investissement d’ArcelorMittal en sollicitant le fonds national d’investissement dont la période de grâce est assortie d’un taux bonifié.Concernant le volet social, le syndicat n’a pas omis d’inscrire sur sa plateforme revendicative l’exigence de l’installation d’une commission mixte (DG/syndicat) pour l’élaboration d’un dossier sur les postes pénibles présentant des conditions particulières. Un dossier qui sera soumis à la centrale syndicale UGTA, le mois prochain, dont l’objectif est de faire « bénéficier » les travailleurs concernés par une réduction d’âge de départ légal à la retraite. Le cas du personnel opérant dans le cadre de la sous-traitance dans les unités de production, y compris la TSS au complexe sidérurgique d’El Hadjar, a été abordé dans ce document où le partenaire social a demandé son intégration au sein de l’entreprise de par son savoir-faire acquis dans les postes de travail qu’il occupe. Ainsi, mise en veilleuse depuis le 11 octobre 2009, l’unité de la cokerie ne démarrera plus. Les multiples experts des groupes Zenica (Bosnie), Kokso (Pologne) et Russes qui s’y sont succédé sont tous unanimes quant à l’investissement lourd de plus de 40 millions de dollars nécessaires pour la réhabilitation de la cokerie, avec ses mesures d’accompagnement. D’une capacité de production de 8000 tonnes/jour, cette unité est en service depuis 1978. Dans une de ses déclarations à El Watan, Vincent Le Gouic avait affirmé : « Il faut savoir que la durée de vie d’une cokerie est de l’ordre de 30 ans. Continuer aujourd’hui à l’exploiter relève d’un danger sur la sécurité des travailleurs. Nous avons établi une expertise assurée par des experts en la matière – dépêchés par le groupe – qui a confirmé en juillet 2009 l’obligation de rénover toute l’unité dont les travaux nécessiteront une année sinon l’abandonner. » C’est cette dernière décision qui a été retenue à défaut de disponibilité des finances en ces temps de crise. Cela ne saurait, cependant, avoir d’incidence sur le processus de production du complexe car, selon le même responsable, la direction générale a pris toutes ses dispositions à l’effet d’assurer l’approvisionnement des hauts fourneaux 1 et 2 en coke dont l’unité de la cokerie assurait la transformation depuis le charbon. En prévision de cet arrêt, la direction générale du complexe a entamé, il y a déjà plusieurs semaines, l’importation et le stockage du charbon depuis l’usine ArcelorMittal Pologne. (El watan-11.01.2010.)
*********************** *Dix (10) terroristes “au moins” ont été abattus, samedi 09.01.2010., peu avant 21 heures, près de la localité de Slim (150 km à l’ouest de M’sila), apprend-on d’une source sécuritaire.Sale temps pour les activistes d’Al Qaîda au Maghreb. Un coup dur a été assené à la katiba Al Mouhadjiroun par les forces de sécurité. Neuf membres de cette phalange ont été éliminés durant la nuit de samedi à dimanche derniers dans la petite localité de Slim située à quelque 132 km au sud de M’sila.
Les terroristes qui circulaient à bord d’un véhicule utilitaire, sont tombés vers 21h dans une embuscade.
Les forces de sécurité ont mené cette opération sous la direction du chef du secteur militaire de la wilaya de M’sila.
L’opération a été déclenchée sur la base d’informations faisant état de la présence d’un groupe terroriste dans cette zone. Selon les sources sécuritaires, l’opération s’est déroulée en collaboration entre les forces de l’ANP et la gendarmerie.
Le groupe terroriste a été pris en filature par les forces spéciales de l’ANP suite aux renseignements fournis par un élément de soutien logistique, arrêté il y a peu.
Le groupe embarqué à bord d’un véhicule de type Renault Kongoo immatriculé à Alger, a emprunté la route menant vers les monts Boukhel en passant par la localité de Bir El Fidha sur la RN 89 vers une destination inconnue.
Le véhicule a été la cible d’une roquette d’un RPG7 suivie d’un feu nourri.
Aucun terroriste n’est sorti vivant de cette embuscade. Une quantité importante d’armes a été récupérée à l’issue de l’opération: 12 kalachnikovs et sept grenades.
Selon certaines sources, le groupe s’apprêtait à commettre un attentat pour venger leurs 13 acolytes abattus récemment dans deux opérations distinctes. Quatre terroristes armés avaient été tués dans la nuit du 17 au 18 décembre dans la même zone.
Il y a un mois, deux autres activistes de la même phalange, à savoir les frères Elbar Ahmed et Mustapha, alias Abou Lokman Hakim, ont été supprimés. Leur frère aîné Mohamed, alias Fodhil, l’émir de cette katiba fut abattu auparavant dans la wilaya d’El Oued.
Par ailleurs, ces deux dernières années, la force de frappe des groupes terroristes de l’ex-Gspc s’est considérablement affaiblie, voire essoufflée, se limitant à des actes sporadiques. D’autres coups de boutoir sont donnés aux terroristes.
Pas plus tard que le 5 janvier dernier, les forces de sécurité en opération de ratissage à l’est de Boumerdès, sur le prolongement du vaste massif de Sidi Ali Bounab, à quelque 75 km à l’est d’Alger, ont éliminé un terroriste activant sous la houlette de la katiba Al Ansar.
En décembre dernier, les troupes spéciales de l’Armée nationale ont abattu un terroriste dans la région de Djebel Al Abyadh, situé à 125 km de Tébessa.
Un fusil d’assaut de type Séminov a été récupéré.
Durant le même mois, quatre autres terroristes ont été abattus au cours d’une opération menée par les forces de sécurité dans la forêt de Tamelaht située sur le territoire de la commune d’Ahnif, à l’est de Bouira.Quatre personnes ont été arrêtées le 14 décembre dernier dans la matinée, par les forces de sécurité à Sétif. Ces arrestations ont été opérées suite à un coup de filet dans les milieux de soutien aux groupes armés dans cette région.
Le 5 janvier dernier, neuf individus appartenant au réseau de soutien logistique ont été arrêtés sur les hauteurs d’Alger.
Ils sont soupçonnés de fournir des explosifs et du matériel électronique aux groupes terroristes activant à l’est de la capitale. Trois véhicules, des produits explosifs et des appareils électroniques ont été saisis au cours de cette opération. (L’Expression-11.01.2010.)
**********************Contentieux algéro-espagnol sur le prix du gaz…Le contentieux sur le prix du gaz naturel algérien vendu en Espagne à Gas Natural connaîtra bientôt son épilogue avec les résultats de l’arbitrage qui seront connus ce mois-ci ou en février.L’information sur cette date a été donnée, hier, par le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil. Il faut rappeler que c’est au mois de juin 2005 que Sonatrach a notifié une demande de révision des prix contractuels, révision dite exceptionnelle et qui s’inscrit dans le cadre de la « clause de bouleversement » contenue dans les contrats de vente suite aux changements structurels survenus sur le marché international de l’énergie ainsi que sur le marché gazier espagnol. Dans la mesure où le prix du gaz est indexé sur celui du pétrole, Sonatrach voulait augmenter les prix de 20% en deux étapes sur une année, de façon à limiter l’impact de ce réajustement sur le consommateur final espagnol. Sonatrach avait entamé, en 2005, des négociations sur la révision à la hausse du prix du gaz acheminé vers l’Espagne via le Maroc par le gazoduc GME, en application d’une clause dite « de bouleversement », au moment où les prix du pétrole brut ont commencé à s’envoler. Elle a demandé à renégocier les prix de ces contrats en tenant compte de ces « bouleversements ». Devant le refus de la compagnie espagnole Gas Natural, Sonatrach a décidé d’aller à l’arbitrage international pour demander leur réajustement. Le refus de la société et le soutien du gouvernement espagnol à Gas Natural auraient pour source le fait que le prix du gaz algérien représente 80% de la structure du prix de référence instauré par le gouvernement espagnol sur le marché intérieur qui sert de base pour la fixation des prix pour tous les opérateurs qui interviennent sur le marché espagnol. Le gouvernement espagnol avait refusé cette augmentation pour éviter d’augmenter les prix sur le marché local, surtout à la veille d’échéances électorales.Or, cette structure des prix ne reflète pas la réalité dans la mesure où le gaz algérien ne satisfait que 30% du marché espagnol. Cette méthode pénalise l’Algérie vu que toute augmentation du prix du gaz algérien a des incidences qui ne reflètent pas sa part réelle sur le marché selon la partie algérienne. Les résultats de l’arbitrage sont difficiles à prévoir, vu la méthode qui sera utilisée pour interpréter la notion de « clause de bouleversement ». De plus, le marché du gaz a connu de grands changements. Sur le marché spot, les prix ont chuté considérablement depuis la fin de l’année 2008 à cause d’une baisse de la demande mondiale suite à la crise économique. Dans certains cas, les prix ont été divisés par deux, quand ce n’est pas par trois. De plus, la révision à la hausse des réserves américaines de gaz naturel grâce au gaz non conventionnel a aussi influé sur les prix sur le marché. Toutes ces données pourraient avoir des retombées sur les résultats de l’arbitrage, même si Sonatrach est en droit de demander une augmentation pour la période où les prix étaient élevés et pour laquelle Gas Natural avait refusé l’augmentation.En réalité, la source du conflit se trouve dans la méthode adoptée par le gouvernement espagnol pour arrêter la structure du prix de référence sur le marché intérieur espagnol. Et là, il faudra une décision politique. (El Watan-11.01.2010.) ***************************
*Neige, pluie, grêle, vents violents: L’hiver s’installe enfin .Depuis jeudi dernier, le thermomètre a baissé sensiblement et les Algériens redécouvrent en quelque sorte les affres d’un véritable hiver qui semble enfin s’installer dans sa saison. Neige, pluie, grêle et vents violents sont venus balayer un automne qui ne voulait pas céder du terrain. Les récentes perturbations atmosphériques qui touchent depuis jeudi l’ensemble du pays en raison d’une dépression venant de l’océan Atlantique et d’un vent glacial du Nord sont le signe avant-coureur du retour tardif de l’hiver sur toute la région ouest du Maghreb. Les stations météo annoncent depuis jeudi, en plus du vent violent qui balaye notamment la région ouest du pays, des chutes de neige à partir de 600 mètres d’altitude durant les deux prochaines 48 heures. Dans un bulletin spécial, Météo Algérie a annoncé jeudi que ces premières neiges de la nouvelle année affecteront les reliefs de l’Ouest et du Centre à partir de l’après-midi d’hier jusqu’à aujourd’hui et concerneront les wilayas de Tlemcen, Aïn Témouchent, Naâma, El-Bayadh, Sidi Bel-Abbès, Mascara, Relizane, Saïda, Tiaret, Tissemssilt, Laghouat, Djelfa, Aïn Defla, Médéa, Blida, Tizi Ouzou et Bouira, où il est attendu localement 20 cm d’enneigement. Quant aux pluies, elles seront de retour dans celles de Tlemcen, Aïn Témouchent, Oran, Mostaganem et Chlef en plus de grêles et de fortes rafales de vent. Pour rappel, les dernières neiges ont été enregistrées du 2 au 4 décembre de l’année dernière et ont surtout affecté les massifs de l’Ouest et du Centre. La même source annonce pour aujourd’hui pour les régions nord du pays un temps froid et instable avec averses de pluies accompagnées parfois d’orages et de grêle localement assez marquées notamment vers les régions centre et est, avec cependant des améliorations à partir de cet après-midi sur les régions ouest gagnant le centre en cours de la nuit. Quant aux neiges, elles continueront d’affecter les reliefs dépassant les 600 à 800 m d’altitude d’ouest en est, alors que les vents seront d’ouest à nord-ouest assez forts à forts accompagnés parfois de très fortes rafales. Quant aux journées de demain et lundi, Algérie Météo prévoit pour les régions nord un temps froid et instable à l’est avec averses de pluie la matinée puis s’améliorant en cours de journée, au centre, une alternance d’éclaircies et de passages nuageux la matinée puis devenant progressivement voilé en cours de nuit avec quelques pluies et enfin, à l’ouest, un temps voilé à nuageux l’après-midi avec quelques pluies s’accentuant en cours de nuit et la persistance des neiges sur les reliefs dépassant les 800 mètres d’altitude. Quant aux températures prévues dans les grands centres urbains, il est attendu entre 6 et 12 degrés à Oran, très proches de la moyenne du mois en cours estimées durant les 10 dernières années entre 5,1 et 16,6°. Pour Alger, le thermomètre se situera entre 7 et 10 degrés alors qu’à Constantine, où il est attendu de fortes neiges, le mercure descendra jusqu’à -1 degré.(Le Quotidien d’Oran-09.01.2010.)
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*GRÈVE DE LA SNVI-(Société nationale des véhicules industriels)En vue de trouver une issue à la crise de la SNVI (Société nationale des véhicules industriels) paralysée depuis le début de l’année par un mouvement de grève qui se durcit de jour en jour, des mesures d’apaisement ont été prises par les pouvoirs publics qui craignent que cette protestation s’étende à d’autres entreprises de la zone industrielle de Rouiba. Àcet effet, des mesures visant le confortement des fonds propres de cette entreprise, la commercialisation de son produit et son développement ont été prises par les autorités qui prétendent répondre positivement aux revendications des salariés. Les revendications majeures de ces derniers sont, pour rappel, l’augmentation des salaires et la suppression de l’article 87 bis du Code du travail définissant le salaire national minimum garanti (Snmg et les primes y afférentes ainsi que le maintien du droit à la retraite après 32 ans de service. En effet, selon l’UGTA, des mesures d’ordre financier visant à rétablir l’équilibre financier et le confortement des fonds propres par le traitement de l’endettement pour un montant de 62 milliards de dinars et un apport en cash de 5,5 milliards ont été adoptés. Dans la même perspective d’ autres mesures ont été, également, prises à savoir, le redressement des tarifs douaniers appliqués aux intrants dans l’industrie des véhicules et la mise en place d’un dispositif obligeant les bénéficiaires de l’Ansej et d’autres dispositifs d’aide à l’emploi d’acheter exclusivement auprès de la SNVI. Ces mesures permettent de soutenir financièrement la SNVI, d’après la Centrale syndicale qui a ajouté que «le ministère des Finances a notifié à la SNVI que ses produits ne sont pas soumis à la nouvelle taxe sur la commercialisation de camions et engins roulants neufs». Outre ces mesures, un financement de l’investissement à solliciter auprès du Fonds national de l’investissement évalué à 11 milliards de dinars sur 20 ans avec 7 ans de grâce et un an bonifié de 2%» est aussi parmi les solutions proposées à la crise vécue par cette entreprise. Sur le plan commercial, l’UGTA a indiqué qu’une «commande de 9 296 autobus et camions provenant de divers ministères dont ceux de l’Intérieur et de l’Enseignement supérieur, ainsi que des sociétés publiques de transport de voyageurs au niveau des chefs-lieu de wilaya, a été passée avec la SNVI». Quant aux perspectives de développement de la SNVI, l’UGTA a fait valoir des «projets de partenariat, de modernisation et de développement de la production du complexe SNVI Rouiba» ainsi que des «projet de soustraitance importants avec des partenariats industriels qui sont en cours au niveau des complexes moteur Aïn- Smara et du complexe de Tiaret». Ces mesures, a précisé l’Ugta permettront la création de 3 000 emplois directs».*Des mesures incitatives peu convaincantes S’agissant des réclamations des grévistes notamment l’augmentation des salaires et le maintien du droit à la retraite après 32 ans de service, ce syndicat a laissé le soin aux entreprises de traiter le sujet comme l’indique la décision de la dernière tripartite. Au sujet des augmentations salariales, l’UGTA a rappelé que «la dernière tripartite a décidé que des négociations portant sur l’augmentation des salaires soient engagées dans le cadre des conventions collectives de branches et d’entreprises», sans pour autant donner de solutions convaincantes à cette demande. Au sujet de la suppression de la retraite anticipée qui a suscité la colère des salariés travaillant péniblement, la Centrale syndicale a signalé que l’actuel dispositif de retraite demeure toujours en vigueur jusqu’à la promulgation du nouveau texte de loi. Ce texte de loi «préservera le droit du départ en retraite pour les travailleurs remplissant les conditions, même après sa promulgation», a précisé l’UGTA. Vu la nature du travail que ces grévistes assurent à savoir les postes pénibles et ceux qui présentent des conditions particulières de nuisance, la question de la retraite anticipée constitue l’une des revendications majeures. Mais l’UGTA s’est contentée de rappeler que la loi n° 83/12 du 02 juillet 1983 relative à la retraite, prévoit dans son article 7 le bénéfice d’un départ en retraite avant l’âge légal». Ces décisions qualifiées d’importantes par la Centrale syndicale de l’UGTA déclarant que les pouvoirs publics ont répondu positivement aux préoccupations de l’UGTA peuventelles convaincre les travailleurs afin de cesser leur protestation dont l’écho a déjà commencé à retentir dans la zone industrielle de Rouiba ? Il convient de rappeler que lors d’une marche organisée par les 5000 salariés de la SNVI, d’autres travailleurs de la zone industrielle de Rouiba y ont également pris part. (Le Courrier d’Algérie-09.01.2010.)
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*anciens combattants français en visite en Algérie…. L’association des Amis du Maquis, Henri Barbusse dans le cadre des « relations fraternelles entre les peuples », tend à renforcer des liens d’amitié avec les moudjahidine d’Algérie. « Nos relations avec le consul d’Algérie à Montpellier ont permis de nous rendre sur les lieux où nous avons effectué notre service militaire, dans la région d’Affreville, Miliana, Oran », a expliqué au quotidien régional Midi Libre, Yves Salvat, président de l’association. Et de poursuivre : « Nous avons pu dialoguer avec les patriotes algériens sur tous les problèmes concernant l’indépendance de l’Algérie et leurs combats de libération. » Pris en charge une semaine par l’Organisation des anciens moudjahidine, les participants ont été reçus par les responsables des wilayas. « Cela nous a permis d’apprendre et de connaître l’évolution de ce pays et le changement inoubliable réalisé dans les endroits où nous étions, en espérant que de telles expériences se renouvelleront prochainement », a encore dit le responsable. Henri Barbusse, militant pacifiste et antimilitariste, fut choqué par le conflit mondial de 14-18. Il écrira plusieurs ouvrages pour dénoncer la barbarie et l’absurdité de toute guerre, dont Le Feu, prix Goncourt 1916. En 1917, il sera cofondateur et premier président de l’Association républicaine des anciens combattants (ARAC), organisation minoritaire aujourd’hui parmi les anciens combattants français (pour les anciens d’Algérie, la Fédération nationale des anciens combattants en Afrique du Nord (FNACA) est majoritaire. Les amis du maquis Henri Barbusse qui perpétuent envers et contre tout la pensée de l’homme dont ils ont pris le nom, ont pour objet statutaire de perpétuer le devoir de mémoire de la résistance ainsi que de la lutte antifasciste et de l’amitié entre les peuples. Parmi les publications, on peut citer des témoignages de tortures durant la guerre d’Algérie. (El Watan-04.01.2010.)
***********Un ingénieur français se convertit à l’islam, à Sétif
Un ingénieur français spécialisé dans la programmation des engins s’est converti, dans l’après-midi de jeudi dernier avant la prière du Maghreb, à l’islam. En effet, le cadre, en séjour dans la capitale des Hauts-Plateaux depuis près de 6 mois a été “encadré” par des jeunes de la Fondation de la renaissance et du développement présidée par l’ancien ministre des PME/PMI Abdelkader Semmari, député du MSP. L’imam de la mosquée El Atik qui a abrité la cérémonie de conversion, a rappelé dans une allocution à cette occasion le vrai visage de l’islam. Alain s’appellera désormais Karim.(Liberté-04.01.2010.)
**Deux Françaises se convertissent à l’Islam
Deux jeunes femmes françaises se sont converties à l’Islam le lundi dernier au niveau de la mosquée dit «Imam Mouslim sise au quartier ZHUN 08 dans la ville de Mascara, apprend-on. Les deux jeunes femmes O.B. âgée de 22 ans de la ville de Saint-Louis et O.O. âgée de 29 ans de Strasbourg, se sont présentées ce jour devant l’Imam de la mosquée en présence de plusieurs fidèles pour la chahada. La première a été appelée Fatiha et la seconde Safia, les deux femmes ainsi devenues musulmanes ont jugé de se marier avec deux jeunes hommes de Mascara .. (Q.d’O.09.01.2010.)
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*Le groupe Algérie Télécom (AT) ambitionne d’atteindre à l’horizon 2013 pas moins de 18 millions d’abonnés dans le domaine de la téléphonie, 6 millions pour le fixe et 12 millions pour le portable, a-t-on appris samedi auprès de ce groupe. Algérie Télécom compte, à présent, environ 12 millions d’abonnés répartis entre le fixe et le mobile. Par ailleurs, le groupe veut faire de 2010 l’année du haut débit et se fixe pour objectif d’atteindre les six millions d’abonnés à Internet en 2013. Dans ce contexte, les produits Wimax, Wifi, Evdo et Fttx vont bénéficier d’une “attention particulière” pour assurer leur déplacement “efficient” et leur mise en service “rapide”, selon la même source. La rénovation du réseau et l’acquisition de nouveaux équipements, particulièrement performants, figurent également parmi les priorités d’AT qui envisage, d’autre part, de développer le segment satellitaire considéré comme “indispensable” pour désenclaver certaines localités du territoire national. (APS-03.01.2010.)
*59 000 NOUVEAUX POSTES PRÉVUS EN 2010
Les ministères recrutent
Répartis sur 14 départements ministériels, ces emplois nécessiteront une enveloppe de 42,6 milliards de DA. Ce montant est pris en charge par le budget de fonctionnement.
Plus de 59 500 nouveaux postes budgétaires seront ouverts durant l’année 2010. Répartis sur 14 départements ministériels, ces emplois nécessiteront une enveloppe de 42,6 milliards de DA. Ce montant est pris en charge par le budget de fonctionnement, notamment dans son volet lié aux dépenses de la rémunération, consacrée dans la loi de finances 2010. Le texte confirme, selon ses concepteurs, la volonté de l’État de poursuivre ses efforts en matière de politique sociale et de lutte contre le chômage ainsi que l’encouragement de l’investissement économique. La LF 2010 accorde également des facilitations d’impôts et des réductions de la pression fiscale. Pour concevoir son texte de loi, le législateur a fondé son argumentation sur trois principaux paramètres. Il s’agit de savoir si la sphère financière du pays est impactée par la crise internationale ou non. À ce propos, les observateurs s’accordent à dire que l’Algérie n’a pas subi de conséquences directes du fait que son système bancaire n’est pas interconnecté avec celui des banques touchées par la crise. En termes plus clairs, notre pays n’est pas impliqué dans ce type de transactions. Le deuxième facteur a trait à l’économie réelle. Et là, l’impact de la crise s’est fait ressentir par la récession qui a ciblé les économies développées et ralenti la croissance des pays en développement. Il y a eu une contraction de 12% des échanges internationaux, affectant ainsi le marché pétrolier. Il a été enregistré, en effet, une baisse nette de la demande du pétrole. Ce qui ramènera les revenus pétroliers du pays à 43 milliards de dollars en 2009, contre 77 milliards de dollars en 2008. Conséquence : l’Algérie voit ses recettes énergétiques extérieures et ses recettes fiscales baisser. La loi de finances 2010 prévoit des recettes budgétaires de 3 081,5 milliards de DA contre 3 178,7 milliards DA dans la loi de finances complémentaire 2009. Ce repli (des recettes budgétaires) serait imputable principalement à la contraction du produit de la fiscalité pétrolière de près de 90 milliards de DA (la fiscalité pétrolière, elle, est estimée à 1 835,8 milliards de DA pour 2010 contre 1 927 MDS de DA en 2009), sous l’effet de la révision à la baisse des prévisions des quantités d’hydrocarbures à exporter en 2010. Le troisième élément pris en compte par les rédacteurs de cette loi de finances concerne la sphère sociale où la crise n’a engendré ni licenciements massifs ni arrêts de chantiers et la tendance du marché de l’emploi (chômage) ne s’est pas aggravée. Ainsi, ces trois points essentiels ont guidé le législateur, selon trois directeurs centraux du ministère des Finances qui ont animé hier une conférence de presse, pour confectionner le texte signé mercredi dernier par le président de la République. Par ailleurs, la loi de finances 2010 coïncide avec le lancement du nouveau plan quinquennal 2010-2014. Et 2010 est l’année d’exécution de ce plan. Pour cela, il y a lieu de définir les grands agrégats qui caractérisent le budget de l’État. On vérifie d’abord la situation de l’épargne publique : savoir si les dépenses sont sécurisées à moyen terme. La réponse positive à cette question peut être confirmée par le Fonds de régulation des recettes (FRR), dont le stock se situe actuellement à plus de 4 000 milliards DA (36 milliards d’euros), soit 40% du PIB. L’autre condition a trait aux capacités d’importation rendues réelles et réalisables par les réserves de change, évaluées à près de 146 milliards de dollars. La loi de finances 2010 prévoit, faut-il le rappeler, des dépenses de 5 860 milliards DA (52 milliards d’euros) (contre 5 428 milliards DA dans la LFC 2009) et des recettes de 3 081 milliards DA (contre 3 178 milliards DA). Le déficit budgétaire nominal attendu sera donc couvert par les disponibilités du FRR. Sur un autre registre, le cadrage macroéconomique de ce texte repose sur un taux de croissance prévisionnel du PIB de 4% (5,5% hors hydrocarbures), un prix moyen de baril de pétrole de 37 dollars, un taux d’inflation cible de 3,5%, des importations de près de 37 milliards de dollars et un taux de change de 73 DA. (Liberté-04.01.2010.)
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**Importation et dédouanement : Ce que prévoit la loi de finances 2010…..
La loi de finances 2010 a apporté du nouveau en matière de dispositions douanières et de fiscalité à l’importation. L’une des nouveautés porte sur la possibilité pour l’administration des douanes d’accorder le statut d’«opérateur économique agréé» permettant à tout acteur économique de bénéficier des mesures de facilitation dans le cadre des procédures de dédouanement. Cette mesure a été rendue possible après la modification de la loi n°79-07 du 21 juillet 1979, portant code des douanes. Les conditions et les modalités du bénéfice du statut d’opérateur économique agréé ainsi que les mesures de facilitation qui leur seront accordées au dédouanement seront fixées par voie réglementaire. «Pour pouvoir bénéficier des facilités accordées, précise l’article de loi, les matériels importés en suspension partielle doivent appartenir à une personne établie ou résidant en dehors du territoire douanier national. Ce régime peut être accordé aux matériels importés par des opérateurs résidents. Les conditions d’octroi de ce régime au profit des opérateurs résidents sont fixées par arrêté du ministre chargé des finances», précise le texte de loi. Autre mesure: une liste de produits non fabriqués en Algérie bénéficie de l’exonération des droits de douane pour une durée de trois ans à compter du 1er janvier 2010. La liste des produits exonérés est fixée par arrêté conjoint du ministre chargé de la formation et de l’enseignement professionnels, du ministre chargé du commerce et du ministre chargé de l’industrie et de la promotion des investissements. La loi de finances 2010 autorise, par ailleurs, le dédouanement pour la mise à la consommation, à l’état neuf des véhicules de transport des personnes et des marchandises, y compris les tracteurs, ainsi que les véhicules à usages spéciaux. Toutefois, ces dispositions ne sont pas applicables aux véhicules importés par les missions diplomatiques ou consulaires et les représentations des organisations internationales accréditées en Algérie ainsi que par leurs agents. Les conditions et modalités d’importation, de cession et de mise à la consommation des véhicules importés par les missions diplomatiques ou consulaires et les représentations des organisations internationales accréditées en Algérie ainsi que par leurs agents, seront fixées par arrêté conjoint des ministres chargés des finances et des affaires étrangères. Ainsi, les ambassades, les consulats ainsi que les organisations onusiennes n’auront plus la liberté d’importer n’importe quel véhicule ni même le vendre à leur guise. La législation en vigueur jusque-là ne permet le dédouanement des véhicules qu’à l’état neuf, à l’exception des missions diplomatiques étrangères et leurs agents qui sont autorisés à importer des véhicules d’occasion et à les céder au terme de leur utilisation à des nationaux résidants sans condition d’âge en franchise totale des droits et taxes. Par ailleurs, les équipements scéniques et d’exposition importés acquis pour le compte de l’Etat destinés à l’organisation d’activités artistiques, de musées et d’expositions, sont exonérés des droits et taxes, pour une période de trois années. Dans le domaine de la fiscalité, la loi de finances 2010 prévoit un prélèvement de 5% sur le bénéfice net des importateurs et des distributeurs en gros des médicaments importés pour la revente en l’état. Le produit de ce prélèvement sera versé au compte d’affectation sociale intitulé fonds national de sécurité sociale. Enfin, les importateurs et les producteurs d’appareils de reprographie sont assujettis au paiement d’une redevance, pour copie privée, fixée à 3% de la valeur du produit. L’office national des droits d’auteur et droits voisins est chargé de percevoir et de répartir cette redevance aux titulaires de droits. (Quotidien d’Oran-05.01.2010.)
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*ANNULATION DU DÉPART À LA RETRAITE SANS CONDITION D’ÂGE…
Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, a sa propre explication justifiant la décision du gouvernement de mettre fin au dispositif de départ à la retraite sans condition d’âge, institué par l’ordonnance du 31 mai 1997, décision prise à l’issue de la dernière tripartite : «Couper l’herbe sous les pieds de toutsceux qui veulent exploiter nos compétences nationales. Barrer la route aux pays qui veulent profiter de la qualification reconnue de nos cadres», arguera le représentant du gouvernement. S’exprimant, hier, à Alger lors de l’installation des trois groupes de travail issus de la tripartite, chargés des dossiers des allocations familiales, des mutuelles et de la retraite ; le ministère est catégorique : « Il n’est pas question qu’un fonctionnaire qu’il soit cadre ou simple travailleur ira ailleurs après 32 ans de service et fera les beaux jours des autres pays, alors que nous avons besoin de lui chez nous. Il va sans dire que nombre de nos cadres quittent leur postes vers d’autres cieux après 32 ans de service avec un bonus une retraite à 80%.» Pour toutes ces raisons et bien d’autres, le premier responsable du secteur de la sécurité sociale s’est félicité de la décision du gouvernement, la qualifiant même de responsable et souveraine qui sera, à coup sûr, d’un grand apport du moins à long terme, et ce, en mettant le holà à cette exode qui ne dit pas sans nom de nos travailleurs. Toutefois, l’État, dira-t-il, prendra en considération les intérêts des cadres dans l’application de cette nouvelle procédure en améliorant leur situation socioprofessionnelle qui passe par l’augmentation des salaires. Il soulignera que toutes les mesures ont été prises dans ce sens dans le cadre du programme du président de la République qui tient, en personne, à ce que la situation socioprofessionnelle des travailleurs soit améliorée davantage. S’agissant du dossier ayant trait aux allocations familiales, le même responsable indiquera que l’État continuera de les prendre en charge, du moins encore pour une année. Leur transfert vers les opérateurs économiques, en leur qualité d’employeurs, ne pourra pas se faire dans l’immédiat. Comment. « Notre stratégie est claire : elle consiste à encourager les entreprises nationales pour aller de l’avant afin de donner un nouveau souffle à notre économie », dira-t-il. C’est aussi, ajoute encore la même voix, une volonté des pouvoirs publics d’encourager les investissements en donnant toutes les chances de réussite pour nos entreprises. C’est pourquoi, il a été décidé de donner un peu plus du temps, fin de l’année 2010, pour le groupe qui travaillera sur ce dossier pour rendre ces conclusions. En tout état de cause, la décision finale sera prise d’ici la fin de l’année prochaine au cours de la réunion de la tripartite. Par ailleurs, il fera savoir qu’entre son département et l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) c’est la lune de miel. C’est la symbiose : « nous sommes d’accord sur l’ensemble des points et principes de notre politique économique entre autres, la lutte contre le chômage, la nécessité de booster la production nationale…», soutient-il. Enfin, il faut souligner que ces groupes de travail devront présenter les conclusions de leurs travaux, au plus tard, avant la fin du premier trimestre 2010. C’est-à-dire avant la tenue de la réunion de la tripartite au courant du mois de mars prochain. C’est d’ailleurs, lors de cette réunion que les décisions finales seront prises.(le Courrier d’Algérie-30.12.09.)
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* AFP – 29/12/2009 …..Le groupe pétrolier algérien Sonatrach annonce avoir réalisé par ses propres moyens cinq nouvelles découvertes d’hydrocarbures dans les bassins de Berkine, Illizi et Amguid/Hassi Messaoud, dans le sud du pays, ce qui porte à seize le total des découvertes en 2009.
Trois découvertes ont été réalisées à la suite des forages des puits Menzel Ledjmet sud ouest-2 (MLSW-2) et Est Menzel Ledjmet centre-2 (EMLC-2) situés dans le périmètre Menzel Ledjmet (bloc 405a) ainsi que les puits Rhourde El helba-2 (RHB-2), situé dans le périmètre Zemoul El Kbar II (bloc 403d) dans le bassin de Berkine, a précisé Sonatrach dans un communiqué.La quatrième découverte a été réalisée au niveau “du puits Erg El Ouar nord (EERN-1) situé dans le périmètre El Ouar II (bloc 212b)/bassin d’Illizi qui a produit du gaz à partir de deux (2) réservoirs le TAGI et le Siégénien ayant débité respectivement 1478m3/h et 4.838 m3/h”, selon Sonatrach. La cinquième découverte a été faite à la suite du forage du “puits Hassi El Gassi-1 (HGI-1), situé dans le périmètre Hassi D’zabat (blocs 427 et 439)”, selon la même source. Au total, la Sonatrach a réalisé 16 découvertes d’hydrocarbures en 2009, neuf par ses propres moyens et sept en association avec des groupes étrangers, selon le communiqué. (AFP.29.12.09.)
***La facture d’importation en net recul… L’Algérie a importé moins de produits alimentaires durant le mois de novembre dernier comparativement au même mois de l’année écoulée, a indiqué, hier, le Centre national des statistiques et de l’informatique (CNIS) relevant des douanes. La facture alimentaire a atteint 384 millions de dollars, contre 572 millions de dollars, soit une baisse de 32,87%. À la lumière de cette baisse qu’a connue la facture alimentaire, on ne peut être que persuadé que les mesures inscrites dans le cadre de la loi de finances complémentaire (LFC 2009) ont produit les effets annoncés en matière de réduction des importations, notamment, en ce qui concerne la facture alimentaire. Il faut dire que la sécurité alimentaire a été toujours considérée en Algérie comme un défi majeur qu’il faut gagner. Étant donné que cette dépendance visà- vis des marchés extérieurs ne trouve souvent aucune justification, d’autant plus que notre pays recèle des potentialités importantes en ce qui concerne les produits agricoles et agroalimentaires et ce rapport du CNIS le démontre parfaitement. Il suffit juste d’une ferme volonté pour que les choses rentrent dans l’ordre voulu.Par ailleurs, le rapport précise qu’à l’exception des sucres et sucreries qui ont augmenté de 64,58 %, passant à 79 millions de dollars contre 48 millions de dollars, tous les produits du groupe ont affiché un important repli dont le plus prononcé est celui des viandes (-72,22%), en passant de 18 millions de dollars en novembre 2008 à seulement 5 millions de dollars à novembre 2009. La facture des laits et produits laitiers s’est établie à 28 millions de dollars, contre 74 millions de dollars, soit une baisse de 62,16%, détaille l’organisme. Du côté des céréales, semoules et farines il a été enregistré une baisse de plus de 61%, chutant à 106 millions de dollars contre 272 millions. Une baisse qui s’explique par une production locale exceptionnelle de l’année en cours. La baisse de la facture alimentaire a touché aussi les importations des légumes secs (-22,5%), passant à 31 millions contre 40 millions de dollars, ainsi que les importations du café et thé (-20,83%) qui sont passées à 19 millions de dollars contre 24 millions de dollars le même mois de l’année passée. En outre, la facture des importations a baissé pour plusieurs produits de consommation non alimentaires, notamment les médicaments qui ont connu une régression de 12,12%, passant à 116 millions contre 132 millions de dollars. Cette tendance a été également enregistrée pour les véhicules de tourisme, dont les importations ont baissé de 43,61%, passant à 75 millions de dollars contre 133 millions de dollars.Toujours selon le CNIS, les importations globales de l’Algérie ont atteint 2,47 milliards de dollars en novembre dernier contre 3,52 milliards de dollars le même mois de l’année écoulée, en baisse de 29,9%. Les importations globales de l’Algérie, quant à elles, ont atteint 35,27 milliards de dollars durant les onze premiers mois de l’année en cours contre 36,05 milliards de dollars réalisés à la même période de 2008, en baisse de 2,17%. (Le Courrier d’Algérie-23.12.09. *****************************
*Neige et routes coupées dans six wilayas…La neige a entraîné hier la fermeture de plusieurs tronçons routiers. Selon l’APS qui cite un bilan de la gendarmerie, plusieurs routes étaient coupées à la circulation dans six wilayas pour cause d’amoncellement de neige. La RN 15 entre les communes de Tizi Ouzou et Bouira était fermée à la circulation à hauteur du col de Tirourda. Dans la wilaya de Bouira, la RN 15, reliant Bouira à Tizi Ouzou, a été fermée au col de Tirourda, selon la même source qui fait état également de la coupure de la RN 30 entre Bouira et Tizi Ouzou, au lieu-dit Tizi N’Kouilel. La RN 37, reliant Blida et Chréa, a été fermée au poste kilométrique 17. De même pour le chemin de wilaya 49 entre les communes de Chebli et Chréa, au lieu-dit Tabaynat, ajoute le même bilan. Dans la wilaya de Béjaïa, un amoncellement de neige a entrainé la fermeture de la RN 26-A, entre Akbou et Chelata, à hauteur du village Fathoune. La gendarmerie fait état également dans son bilan de la fermeture du chemin de wilaya reliant Ben Djerrah et Djebel Maouna, à cause des chutes de neige. A Sétif, la route entre les villes d’Aït Naoual Mezada et Bouandas a été fermée à la circulation, au lieu-dit El-Mahdjara. Par ailleurs, l’Office national de la météorologie annonce dans un bulletin météorologique spécial que des vents assez forts de secteur sud-ouest souffleront sur la majeure partie des régions nord durant les prochaines heures. Des vents de 50 à 70 km/h avec des rafales pouvant atteindre ou dépasser 90 km/h sont prévus dans les wilayas de Tlemcen, Aïn Témouchent, Oran, Mostaganem, Chlef, Tipasa, Alger, Boumerdès, Tizi-Ouzou, Béjaïa, Jijel, Skikda, Annaba, El-Tarf, Sidi Bel-Abbès, Mascara, Relizane, Saïda, Nâama, El-Bayadh, Tiaret, Djelfa, Laghouat, M’sila, Aïn Defla, Tissemsilt, Médéa, Blida, Bouira, Bordj Bou-Arréridj, Sétif, Mila, Constantine, Guelma et Souk Ahras.(Quotidien d’Oran-22.12.09.)
******baisse des exportations…Durant les 11 premiers mois de l’année en cours, le volume des exportations algériennes a atteint 39,53 milliards de dollars contre 72,41 milliards de dollars durant la même période de 2008, soit une baisse de 45,40%. C’est ce qu’indique le Centre national de l’informatique et des statistiques relevant des Douanes algériennes. La même source révèle également que durant la même période les importations ont atteint un volume global de 35,27 milliards de dollars contre 36,05 de dollars durant la même période de 2008, soit une régression de 2,17%. Le CNIS indique que cette importante baisse des exportations s’est répercutée sur l’excédent de la balance commerciale qui est passé de 36,35 milliards de dollars durant les onze mois de 2008 à seulement 4,2 milliards durant la même période de l’année en cours. Dans les détails, la même source révèle que les hydrocarbures représentent la quasi totalité des exportations algériennes avec un taux de 97,45% du volume global, soit 38,52 milliards de dollars. Quant aux exportations hors hydrocarbures, elles demeurent faibles avec seulement un milliard de dollars, soit près de 2,5% des exportations globales. La tendance à la baisse a été également observée pour tous les groupes de la structure des exportations et dont la plus importante a été celle du groupe des demi-produits avec une régression de 50,2%, puisque le montant est passé de 1,3 milliard de dollars à 651 millions de dollars. Vient en seconde position, le groupe des produits bruts, dont le montant a été de 169 millions de dollars au cours des onze premiers mois 2009 contre 323 durant la même période de l’année dernière, soit une baisse de 47,80%. Idem pour les biens d’équipements industriels et l’alimentation qui ont enregistré 41 et 104 millions de dollars, en chute de 42% et 9%.
Concernant les importations, seuls deux groupes ont connu des hausses, à savoir ceux des biens d’équipements industriels, représentant 38,68% du volume global, et des équipements agricoles avec dans l’ordre 13,64 milliards dollars, soit un plus de 17,6%, et 208 millions de dollars, en hausse de 26%. Les autres groupes de la structure des importations ont connu également des baisses dont la plus prononcée a été celle du groupe alimentation avec 26%, passant de 7,24 milliards de dollars au cours des onze premiers mois 2008 à 5,35 milliards de dollars au cours de la même période de cette année. Le CNIS indique que le groupe énergie et lubrifiants a chuté de 21,26%, enregistrant un volume 437 millions de dollars contre 555 durant la même période de 2008. Pour le mois de novembre dernier, les douanes ont enregistré un excédent de la balance commerciale de 1,08 milliard de dollars, en hausse de 29% par rapport au même mois de l’année dernière. Cette hausse, selon le CNIS, s’explique notamment par l’importante baisse des importations de près de 30%.(Quotidien d’Oran-22.12.09.)
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*50 milliards de dollars dorment dans nos banques…
Les surliquidités des banques ont atteint près de 5 000 milliards de DA, soit 50 milliards de dollars. Ce montant servira de provisions pour couvrir les activités du commerce extérieur. “Tant mieux pour l’économie car c’est le premier élément de sécurité mais aussi d’expansion”, indique M. Abderrahmane Benkhalfa, délégué général de l’Association des banques et établissements financiers (Abef). Mieux, le stock des crédits à l’économie a connu une hausse de 16% entre 2007 et 2008. Il est estimé actuellement à plus de 2 700 milliards de DA, dont plus de 80% sont destinés aux entreprises et 10% aux particuliers. Par ailleurs, les taux de bonification des crédits immobiliers pour les fonctionnaires se situeront entre 1% et 3% en fonction des salaires. Les textes d’application, qui détermineront les conditions de base, seront prêts dès le début du mois de janvier prochain. Les promoteurs immobiliers, faut-il le souligner, peuvent eux aussi bénéficier de cet avantage. Les pouvoirs publics ont également prévu des taux bonifiés pour des prêts allant de 10% jusqu’à 50%, voire 60% au profit d’entreprises, notamment celles dont les projets sont programmés dans les régions des Hauts-Plateaux et le sud du pays. Cependant, relève
M. Abderrahmane Benkhalfa, ces sociétés doivent au préalable présenter des projets réalisables, viables et leur niveau de rendement bancable. L’objectif final est de rentabiliser les crédits, les projets et les financements, c’est-à-dire contribuer à la croissance de l’économie nationale d’une manière générale. Sur un autre registre, l’opération d’augmentation du capital des banques et établissements financiers a engrangé la somme de 100 milliards de DA durant l’année 2009. Les banques privées, essentiellement étrangères, ont augmenté leur capital de plus de 72 milliards de DA. Cette opération a permis, selon le délégué général, de stabiliser la situation financière des banques. Cela va, en outre, augmenter leur solvabilité en cas de crise et élargira leur financement des entreprises et des particuliers sur des bases saines. Dans une intervention avant-hier à la radio Chaîne III, M. Benkhalfa a mis l’accent sur les règles prudentielles en matière de solvabilité, de liquidité et de diversification du risque, auxquelles doivent s’en tenir les banques. Pour cela, des capitaux propres, un management et une anticipation du risque, une maîtrise des financements devront être autant de paramètres indispensables pour l’activité d’une banque. Celle-ci doit “assurer un équilibre entre la prudence et l’expansion”, affirme Abderrahmane Benkhalfa. Concernant la bancarisation (ouverture d’agences à travers le territoire national), il avoue que des efforts ont été consentis, le taux est passé de 1 à 1,7 compte/citoyen en âge de travailler.
Ce qui donne un nombre de
28 millions de comptes si l’on ajoute ceux en devises. Toutefois, une couverture d’une agence pour 25 000 habitants reste faible. Pendant l’année 2010, les banques vont travailler, souligne-t-il, sur les financements alternataifs, puisque “le marché du leasing va se développer, il a atteint actuellement 30 milliards de dinars. Donc, nous allons entrer dans le capital d’investissement”. (Liberté-22.12.09.)
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* Émeutes à Menaceur (Tipaza), à cause des logements…Le chef-lieu de la commune de Menaceur, dans la wilaya de Tipaza, est, depuis mercredi dernier, en sérieuse ébullition ; une ébullition qui a immédiatement suivie l’affichage, le jour susindiqué, au siège de l’APC, de la liste tant attendue des bénéficiaires des 32 logements sociaux qui y ont été réalisés : Beaucoup de citoyens n’ayant pas, nous a-t-on dit, apprécié la composante de cette dernière. En clair, ils accusent les autorités qui l’ont élaborée, d’y avoir inclus des personnes qui, semble-t-il, ne méritent pas d’y figurer. Pour exprimer leur mécontentement, plusieurs personnes ont alors investi le siège de l’APC d’où, selon nos sources, ils en ont fait sortir – « sans aucune violence », nous ont confirmé des habitants des lieux joints par téléphone – tous les membres de l’APC, y compris son président, ainsi que le personnel administratif qui y est employé, parmi lequel le secrétaire général de la commune. Non sans exiger d’eux de ne plus y remettre les pieds et ce, tant qu’une solution juste au problème qui a provoqué leur mécontentement n’a pas été trouvée. Une exigence que le secrétaire général susmentionné n’a pas respectée. Le lendemain, jeudi 17 décembre, il a, en effet, rejoint son bureau. Ce qui a eu pour effet de provoquer la colère des habitants qui s’étaient attroupés sur la placette faisant face au siège de l’APC et valu à celui-ci d’en être, cette fois, fermement expulsé. Et à ce propos, nos interlocuteurs nous ont précisé que la fermeté dont il a été fait preuve à son égard n’est pas due au seul fait qu’il n’ait pas tenu compte de l’exigence précitée des citoyens, mais qu’elle découle, surtout, du fait que le concerné « est accusé d’être à l’origine de nombre de problèmes que vit la commune ». Et ce, d’autant plus, nous ont-ils encore déclaré, qu’il est « en poste à Menaceur, depuis maintenant, 15 ans». Pour rester avec les réactions des habitants vis-à-vis des autorités, nos sources nous ont également informé du renvoi, avant-hier, dimanche 20 décembre, du chef de la daïra de Sidi Amar – dont dépend administrativement la commune de Menaceur – qui était venu « pour tenter, nous a-t-on dit, de prendre langue avec les mécontents»; une tentative qui n’a connu aucune suite, ces derniers s’en tenant à leur position initiale qui est de ne discuter qu’avec le wali. Toujours selon nos sources, ils motivent une telle exigence «par leur souci d’exposer directement au premier responsable de la wilaya, leurs ressentiments à propos de la question du logement dans leur commune ; mais dans sa globalité ». En clair, nous a-t-on expliqué, « ils ne veulent pas se limiter à la seule revendication de la révision de la liste de la discorde mais lui exposer la marginalisation dont, selon eux, leur commune fait l’objet en matière de réalisation de logements sociaux». Et ce, nous ont déclaré nos interlocuteurs, «comparativement aux deux autres communes de la daïra, celles de Sidi Amar et Nador, de création nettement plus récente que la leur et beaucoup moins peuplées, où, semble-t-il des logements sociaux réalisés attendent toujours preneurs du fait de l’absence de demandeurs ». Pour illustrer le déficit en la matière dont souffre leur commune, créée en 1962 et peuplée actuellement de 27 000 âmes, ils nous ont déclaré qu’à «l’heure actuelle, 1 600 demandes de logements, certaines, nous ont-ils dit, déposées depuis des lustres, sont en attente d’être satisfaites ». Une manière de nous dire que «les 32 logements réalisés ne sont qu’une toute petite goutte dans un immense océan de leurs besoins en matière de logements sociaux». Et partant de ce constat que, selon nos sources, les mécontents ont décidé « de demander au wali de Tipaza, l’inscription, au profit de leur commune, d’un programme d’urgence qui aura pour objectif déclaré la résolution définitive de ce problème ». Un problème d’autant plus difficile à supporter que la commune de Menaceur est pauvre ; comme l’est d’ailleurs, nous a-t-on dit, la majorité de sa population. Pour en revenir au mécontentement de ses habitants, il faut dire qu’il est monté d’un cran dans la journée d’avant-hier dimanche : Excédés, semble-t-il, de ne pas voir le wali venir, ils ont décidé de couper la route, la seule, reliant leur chef-lieu de la commune au reste de la wilaya. Ce qui a entraîné l’intervention des éléments de la brigade antiémeute du Darak El Watani de Zéralda, dans la wilaya d’Alger, et, partant, ce qui à provoqué des heurts avec les plus jeunes des mécontents. Toujours selon nos sources, quarante personnes ont été arrêtées dont trentaine furent relâchées par la suite. Quant au reste des personnes arrêtées, elles seront, selon les informations qui nous sont parvenues, présentées aujourd’hui, devant le procureur de République près le tribunal de Tipaza. Et ce, pour, entre autres, troubles à l’ordre public et destruction de biens publics. Dans la matinée d’hier, les heurts ont de nouveau repris après que d’autres groupes de mécontents eurent tenté une nouvelle fois de couper la route ; une tentative qui a été mise en échec par les éléments antiémeutes qui, dans l’intervalle, ont procédé à la réouverture du siège de l’APC.(Le Courrier d’Algérie-22.12.09.)
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*Secousse tellurique de 4,3 degrés à Mascara….Une secousse tellurique d’une magnitude de 4,3 degrés sur l’échelle de Richter a été enregistrée lundi 21.12.09. vers 3h 46 min à Mascara, a indiqué la Protection civile. Aucun dégât n’a été provoqué par ce séisme dont l’épicentre a été localisé à 18 km au nordouest du chef-lieu de wilaya, ressenti notamment à Sig, Bouhanifia, Mohammadia, Oran et Hacine ainsi que dans la wilaya voisine de Saïda.
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*Les prix des produits de large consommation hors d’atteinte : Le marché totalement incontrôlable.
La tomate affiche entre 95 et 140 DA le kilo, l’oignon, la pomme de terre et les fèves dans l’ordre de 50, 60 et 80 DA le kilo l Les prix augmentent chaque hiver car ces denrées ne sont pas disponibles en quantité suffisante.Le problème de la montée vertigineuse des prix des légumes est devenu un phénomène chronique en Algérie. Aujourd’hui, le consommateur en quête de pitance a peur de pénétrer dans un marché, qu’il qualifie d’enfer. Quant aux marchands, ils avancent différentes raisons qui font que les prix sont inabordables. Au-delà de ces raisons, leur constat commun est qu’une telle situation est générée par l’absence de l’État.C’est ce que nous avons relevé lors de notre virée dans quelques marchés d’Alger.
La tomate affiche entre 95 et 140 DA le kilo, l’oignon, la pomme de terre et les fèves dans l’ordre de 50, 60 et 80 DA le kilo. Quant aux petits pois et haricots verts, ils sont cédés à 140 DA le kilo. A les voir ainsi affichés, ces prix sont subis par les consommateurs comme une électrocution, au point où ils qualifient le marché aux légumes d’enfer vert. « Je ne vais plus au marché. Il me fait peur. A voir les prix des légumes, je me sens en enfer. A la maison, le frigidaire est souvent vide. En plus, nombreux parmi nous ne travaillent pas », explique un père de famille. « Aujourd’hui, relève un autre chef de famille, nous n’achetons pas les légumes au kilo. Quand je suis face aux étals, je choisis deux tomates ou deux pommes de terre et je demande au marchand de les peser pour ensuite les prendre. Et puis, il n’y a pas que les légumes qui sont chers. Il y a aussi le lait.
Un litre de lait en boîte coûte 70 DA. Nous sommes obligés de l’acheter car il y a pénurie de lait en sachet ; en plus, celui-ci est de mauvaise qualité. Les prix des légumes secs sont aussi exorbitants. Les lentilles et les haricots blancs sont cédés respectivement à 180 et 160 DA le kilo. Comme un kilo de lentilles importées du Maroc coûte 200 DA. Je touche 14 000 DA par mois. Or, il faut un salaire de 100 000 DA pour survivre. En plus, le visa coûte 70 millions de centimes. Ainsi, nous vivons dans une prison. » Pour les fruits, rétorque son voisin, « si tu les croises un jour sur ton chemin, tu leur passes un bonjour de ma part ». Les deux fruits de saison, les oranges et les mandarines en l’occurrence, affichent de 120 à 140 DA le kilo. Un autre consommateur, non sans colère, constate que « même si on me double mon salaire, je suis dans l’incapacité de subvenir au besoin de ma famille.
Les députés se plaignent de la cherté de la vie alors qu’ils touchent un salaire de 30 millions de centimes .Que dire de notre côté ? Les pouvoirs publics nous endorment avec la qualification de l’équipe nationale de football en Coupe d’Afrique et en Coupe du monde, entre-temps, ils augmentent les prix des produits alimentaires. Nous ne mangeons pas à notre faim. Voilà ce que nous récoltons de l’euphorie trompeuse suscitée par le slogan ‘l’Algérie qui gagne’ ». Côté marchands, c’est aussi colère et amertume : « Etre marchand de légumes dans ce pays relève de la malédiction. Les prix augmentent chaque hiver car ces denrées ne sont pas disponibles en quantité suffisante sur le marché. En plus, ce sont les marchands en gros qui influent sur les prix. Nous écoulons de l’oignon congelé et des légumes hors saison cultivés sous serre. Cela dit, le consommateur n’est pas obligé d’acheter de la laitue ou des haricots verts.
Les produits de base sont l’oignon et la pomme de terre. » Un autre marchand indique qu’« en saison d’hiver, il est difficile pour les agriculteurs de mener leurs opérations de récolte dans de bonnes conditions car la terre est boueuse. Ainsi, l’offre est insuffisante pour satisfaire la demande. Ce qui provoque la flambée des prix… ». Argument réfuté par un autre commerçant : « Un agriculteur qui ne peut pas travailler pendant l’hiver n’est pas un agriculteur. Dans les années 1950 et 1960, nous assurions la récolte en pleine neige. Dire que la boue entrave l’opération de récolte relève de l’aberration. Le problème réside dans l’absence de l’Etat, notamment au niveau des marchés de gros qui sont gérés de manière anarchique. D’où la spéculation sur les prix des légumes. De ce fait, les marchands ne doivent pas s’approvisionner. De leur côté, les consommateurs, à leur tour, ne doivent pas acheter de légumes qui coûtent cher. Personnellement, j’ai trouvé de la tomate sur un marché de gros à 140 DA le kilogramme, j’ai refusé de l’acheter. En plus, le transport nous revient cher. Le transporteur nous demande 1000 DA la course de Bouguerra à Alger et 1200 DA de Boufarik à Alger. »
Un autre marchand explique que la marchandise passe par plusieurs intermédiaires avant d’atterrir chez le détaillant : « Les normes d’écoulement des marchandises consistent en ce que l’agriculteur cède sa récolte au mandataire, lequel à son tour l’écoule auprès du marchand de détail. Ce dernier approvisionne ensuite le consommateur. Or, les mandataires cèdent la récolte à des intermédiaires et marchands ambulants, souvent sans facture. Comme beaucoup parmi ces mandataires, marchands ambulants ou intermédiaires ne possèdent pas de registre du commerce, ils travaillent sans facture et ne payent pas d’impôts. Ainsi, la marchandise passe par plusieurs mandataires avant d’atterrir chez le détaillant. Tant que l’Etat ne réorganise pas le marché de gros et ne met pas fin à l’anarchie qui y prévaut, les prix des légumes demeureront soumis au phénomène de la spéculation. » (El Watan-22.12.09.)
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* La fourrière pour les véhicules de plus de 30 ans d’âge…
Le directeur général de l’Etablissement National de contrôle technique automobile a révélé hier que 600 mille véhicules représentent un danger effectif sur la circulation routière, dont 190 mille totalement inaptes à circuler. Plus de 400 autres ont besoin d’une réparation urgente, et d’un arrêt temporaire.Le responsable de l’ENACTA, Abdallah Laghreib a averti que des mesures rigoureuses seront prises contre une quelconque complaisance, ou dépassement constaté lors de l’opération de contrôle technique. Il n’a par ailleurs pas révélé la date butoir pour l’application de la décision du gouvernement stipulant la mise à l’arrêt des véhicules de plus de 30 ans d’âge. «Ce processus ne tardera pas car nous sommes en phase d’élargir la concertation sur ce sujet. Même si je ne peux avancer de date, je peux vous dire que la question est définitivement tranchée». Le directeur général de l’ENACTA, qui était hier l’Invité de la Rédaction de la radio Chaîne III, a laissé entendre que l’assainissement du parc immobilier sera élargi aux véhicules dont l’âge oscille entre 20 et 30 ans, avec l’entrée en vigueur des dispositions relatives aux véhicules de plus de 30 ans d’âge. L’intervenant a d’autre part indiqué que l’agrément a été retiré à cinq centres de contrôle technique et 20 agents de contrôle ont été arrêtés, sachant que 234 centres de contrôle existent sur l’ensemble du territoire national. Abdallah Laghreib a également souligné que pas moins de 10 millions de véhicules ont été soumis au contrôle technique depuis le lancement de l’opération. Plus d’un demi-million des véhicules constituent un réel danger pour les usagers de la route. (Echorouk-22.12.09.)
********1500 véhicules vendus au Salon de l’automobile à Oran
Plus de 1500 véhicules ont été vendus à Oran au cours de la 9e édition du Salon de l’automobile de l’Ouest (Autowest 2009), a-t-on appris de l’organisateur de cette manifestation économique, clôturée vendredi près-midi après dix journées d’activités au Palais des expositions. Ce volume de vente a été favorisé par les remises offertes à cette occasion par les exposants, lesquelles ont varié entre 30.000 et 500.000 DA, a expliqué le directeur général de la Société maghrébine des expositions internationales Somex Plus, M.Rezzoug Abdelkader.(L’Expression-22.12.09.)
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