Infos d’Algérie.8
*PROCÈS DES RAVISSEURS DE RESSORTISSANTS ALLEMANDS
Des peines allant jusqu’à la perpétuité.
Le tribunal criminel près la Cour d’Alger a prononcé jeudi (11.02.2010.) des peines allant jusqu’à la perpétuité contre quatre éléments impliqués dans l’affaire du rapt des touristes allemands. Ils ont été poursuivis pour adhésion à un groupe terroriste activant à l’intérieur et à l’extérieur du pays. Les accusés Nacer Attia et Kaouas Abdelmadjid ont été condamnés à la prison à perpétuité tandis que des peines de 20 ans de prison ferme ont été prononcées à l’encontre des accusés Bouabdelli Benalia et Besseriani Abdelbasset. Par ailleurs, le tribunal a retenu à l’encontre des mis en cause, d’autres chefs d’accusation, en l’occurrence le trafic et l’importation d’armes, l’appartenance à un groupe terroriste attentant à la sûreté de l’État et de ses biens, vol et assassinats. Lors de leur audition par le président de l’audience, les accusés ont reconnu leur appartenance à un groupe terroriste activant à l’intérieur et à l’extérieur du pays et leur participation à l’enlèvement de 32 touristes allemands en 2003, mais ont nié leur participation aux assassinats. Selon l’arrêt de renvoi, les accusés avaient été arrêtés par des autorités étrangères (Niger, Tchad et Mali) puis, ils ont été remis aux services de sécurité algériens. Selon la même source, les accusés qui appartenaient à différentes phalanges terroristes basées dans les maquis de Batna, Djelfa et Tébessa ont reconnu, au cours de l’instruction judiciaire, avoir participé à l’enlèvement des touristes allemands sous la direction de l’émir de la cinquième région (le Sahara) Abderrazak le Para. Les prévenus ont également reconnu s’être rendus avec les otages à la frontière malienne où ils ont assisté à la négociation entre le Para et les autorités allemandes, au terme de laquelle le Para avait accepté de leur remettre les otages moyennant la somme de cinq millions d’euros. Il faut noter qu’une partie de ces touristes a été libéré suite à l’intervention des forces de l’ANP. Ces accusés ont déclaré entre autres, que leur groupe avait ensuite rejoint le Tchad en 4X4 pour y acheter des armes, mais que suite à un accrochage avec les forces militaires tchadiennes, certains d’entre eux avaient été emprisonnés et d’autres avaient pris la fuite. Bien qu’elles soient des témoignages des accusés, ces déclarations rendent compte encore une fois de la transformation de la région saharienne en véritable terrain de business. En effet, les occidentaux qui ne s’inquiètent que pour la vie de leurs ressortissants, acceptent facilement de verser les rançons exigées par les terroristes sans se soucier du devenir des sommes d’argent payées. D’où le recours des groupes terroristes au rapt ciblant précisément les occidentaux. L’Algérie, victime de ces rançons payées, ne cesse de plaider pour la criminalisation des ces pratiques. Dans cette perspective, une résolution onusienne devrait être adoptée prochainement. Cependant, son effet sur le terrain est tributaire des attitudes des pays occidentaux envers les ravisseurs. Toujours selon l’arrêt de renvoi de cette affaire, les accusés Nacer Attia et Kaouas Abdelmadjid ont participé à plusieurs embuscades contre des éléments de l’Armée nationale populaire (ANP) et des citoyens qui ont été tués à Djelfa, Batna, Tébessa et dans d’autres régions. Les deux accusés ont en outre, reconnu qu’ils faisaient partie du groupe terroriste qui a attaqué le 28e jour du mois de Ramadhan, en 1994, la prison de Tazoult à Batna pour faire évader, avec la complicité de deux geôliers, 1200 prisonniers et s’emparer des armes disponibles dans la prison. Par ailleurs, les enquêtes ont révélé que l’accusé Kaouas Abdelmadjid faisait partie du groupe d’Abderrazak le Para qui a attaqué le siège de la Sûreté nationale de Biskra, tuant 40 éléments. Il a également participé à l’assassinat d’éléments d’une patrouille à Aïn M’lila. (le Courrier d’Algérie-13.02.2010.)
**Décès de Zoulikha Boumaza…L’annonce de son décès, dimanche dernier à Paris, suite à une longue et douloureuse maladie a suscité émoi et consternation.
Zoulikha Boumaza est partie laissant derrière elle un chagrin infini et sa perte reste incommensurable tant son immense personnalité, sa générosité, son dévouement envers ses étudiants (des générations d’architectes), et sa grande humilité, ont rayonné pour répandre autour d’elle les étincelles du savoir. L’annonce de son décès, dimanche dernier à Paris, suite à une longue et douloureuse maladie, a suscité une grande consternation, aussi bien au département d’architecture et d’urbanisme de Constantine, qu’à Sétif, où elle avait enseigné, et à Annaba où elle avait également enseigné et où elle a été enterré jeudi passé en présence d’une grande foule.
Outre sa famille, de nombreux élèves et des enseignants du DAU de Constantine, ainsi que ses amis, venus d’un peu partout, ont tenu à rendre un dernier hommage à cette grande dame. Le parcours de Zou, comme aimaient à l’appeler ceux qui la connaissaient, est marqué par un exploit qui ira inscrire à jamais son nom dans la postérité, car selon Badia Sahraoui, « elle est la première femme en Algérie à être élevée au rang de professeur d’université au département d’architecture et d’urbanisme de Constantine ». Elle ne cessera, durant sa carrière, de former, d’encadrer et de dispenser avec abnégation un savoir, tout le temps réactualisé. En parallèle, elle continuait à se distinguer par des études, car elle avait obtenu un magistère, puis un doctorat en urbanisme et encore un autre en sociologie, décroché à l’université de Paris VII.
La qualité et l’ampleur de ses contributions à des sujets importants, lors de colloques et séminaires, mais encore, à de grandes revues telles Insanyates (Crasc), Les Cahiers du centre de recherches historiques et CNRS (France)… finissent par dévoiler une personnalité incontournable par ses connaissances, la rigueur scientifique de ses travaux, ses recherches et ses analyses critiques. Membre chercheur au Crasc (Oran), elle avait notamment présenté une analyse sur les monuments dans la pensée des islamistes, les mosquées en particulier. L’on retiendra son attachement pour la médina de Constantine et le travail aussi prodigieux que pertinent qu’elle lui avait consacré, tout en plaidant ardemment pour une réhabilitation qui y associe les habitants, insistant sur une autre manière de penser le patrimoine et la réappropriation sociale des espaces dans la médina.
Elle fut contrainte par la maladie, en 2004, d’abandonner la graduation et l’encadrement des étudiants, ce qui l’avait peinée, mais sans la décourager pour autant qu’il lui était encore possible de prodiguer des conseils. A l’Aïd El Adha dernier, avant de repartir en France pour y subir des soins, elle avait confié, les yeux pleins de larmes, à la dernière élève qu’elle avait encadrée, en présence de sa collègue et amie, Badia Sahraoui, ces paroles prémonitoires : « Je ne reviendrai pas. » Elle est partie aujourd’hui, et ce qui nous reste d’elle est son œuvre éminente, son grand cœur et l’histoire de son parcours exemplaire, qui la ressusciteront en nous, car nous avons été l’objet infini de sa quête.
***********************************
*Nedroma - Le ras-le-bol..
De nombreux camions empruntent chaque jour et chaque nuit le boulevard principal de la cité Khoriba à la sortie nord de la ville de Nedroma (50 kilomètres au nord-ouest de Tlemcen). Depuis la décision administrative, prise le mois d’août dernier, interdisant l’accès des poids lourds à Ghazaouet, les camions se suivent à une cadence soutenue dans cette petite artère pour se rendre à la zone frontière de Souani et Marsat Ben M’hidi, provoquant la colère des riverains. «Nous sommes saturés par la gêne provoquée des camions et des trafiquants de carburant (Hallabas) qui agissent au su et au vu de tout le monde», s’indigne un président d’association de quartier rencontré au siège de la wilaya de Tlemcen, et d’ajouter : «c’est inadmissible! La voirie communale n’est pas adaptée au trafic intense de camions et poids lourds qui ne respectent pas la vitesse autorisée et polluent notre agglomération, le danger est quotidien, la circulation des poids lourds et celles des voitures ne sont pas compatibles». Déjà à Khoriba, le ton est monté chez certains commerçants du boulevard principal contre le ballet incessant des poids lourds : «les chauffeurs passent devant nos magasins alors que de nombreux clients traversent l’artère principale de l’agglomération», lance un commerçant en alimentation générale. Au début, les hallabas n’empruntaient pas cet axe (Khoriba – la gare – Laâchache, ils passaient par Ghazaouet et Souahlia. Aujourd’hui, le lobby du carburant qui s’approvisionne des stations d’essence de Remchi, Zenata, Tlemcen et Hennaya, choisit cette route pour fuir les mesures de restrictions prises par les autorités au lendemain du drame qui s’est produit le mois d’août dernier, lorsque un semi-remorque a frontalement percuté un J5, sur la RN94, en contrebas du village de Sidi Amar, à l’entrée de la ville de Ghazaouet, tuant sur le coup 17 personnes dont 4 enfants, les occupants de ce dernier et le chauffeur du camion. L’assemblée populaire communale (APC) de Nedroma trouvera-t-elle une solution pour réduire la circulation des poids lourds à Khoriba?(Quotidien d’Oran-11.02.2010.)
***Sept morts sur la RN 98 ….Sept personnes ont trouvé la mort, lundi vers 14 h 30, sur la route nationale 98 reliant Nedroma à Tlemcen. Les victimes étaient à bord d’un taxi en provenance du chef lieu de wilaya. Selon des sources sécuritaires, l’accident a eu lieu au niveau de la bourgade de Boukiou, lorsqu’un camion de gros tonnage appartenant à une entreprise de travaux publics de Sidi bel Abbes a dérapé avant de percuter de plein fouet le taxi, tuant tous ses occupants. Les causes de ce drame, selon les premiers éléments de l’enquête, enclenchée par la gendarmerie nationale, seraient du à « la chaussée devenue glissante par la pluie ». Cependant, un fait miraculeux s’est produit, un bébé de quatre mois a survécu « Il n’a pas une seule éraflure » nous dit-on.(El Watan-10.02.2010.)
***Béchar – Un canular ferme les commerces.
Hier, la plupart des commerces étaient fermés à Béchar suite à une rumeur selon laquelle une commission spéciale de contrôle des prix venant de la capitale verbalisait les commerçants défaillants. Des amendes qui se situeraient dans une fourchette de 50.000 DA à 200.000 DA. L’intervention sur les ondes de la radio locale du directeur du commerce de Béchar à propos de ce canular qui s’est répandu comme une traînée de poudre n’a pas, semble-t-il, rassuré certains commerçants préférant ce congé forcé. Des spots ont été diffusés toute la journée confirmant le démenti apporté par les responsables du secteur du commerce sur ces rumeurs. Béchar offrait un paysage de ville fantôme du fait aussi de la grève totale des transporteurs aussi bien collectifs et individuels, de marchandises et de voyageurs. Notons que les villes d’Abadla et de Béni Ounif vivaient la même situation. (Q.d’O.-11.02.2010.)
**
LES TRAVAUX D’INTÉRÊT GÉNÉRAL FONT LEUR ENTRÉE DANS LA JUSTICE
La pénitence en mode soft ?
Devant entrer en vigueur le 1er avril de l’année écoulée, la peine des travaux d’intérêt général est désormais appliquée par les tribunaux. Un amendement qui permettra aux détenus de purger leur peine non derrière les barreaux, mais en effectuant des travaux d’intérêt général. I l permettra également de réduire le nombre de détenus dans les prisons algériennes et de réinserer certains d’entre eux dans la société. Cet amendement, adopté le 20 janvier 2009, est le premier du genre dans le pays. Pour être éligibles à cette formule, les détenus ne doivent pas avoir été condamnés à plus de trois ans de prison et n’avoir aucune condamnation pénale antérieure. Ils doivent également afficher leur volonté d’effectuer des travaux d’intérêt général plutôt qu’une peine de prison. Ils seront soumis à une surveillance quotidienne. Dans ce sillage, le directeur général de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion, Mokhtar Felioune a affirmé, jeudi à Alger, que «la peine des travaux d’intérêt général, alternative à la peine d’incarcération, est passée à la phase d’application par les tribunaux». Tout en précisant que, «les tribunaux au niveau national ont déjà commencé à prononcer cette peine», et d’ajouter, «sa généralisation exige du temps du fait qu’elle est récente.» Le directeur général de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion a souligné l’impératif pour les bénéficiaires de cette mesure de connaître ses avantages notamment celui de dispenser un service gratuit sans renoncer aux études ou à son emploi. Autrement dit, les détenus condamnés à des peines de travaux d’intérêt général conserveront leur emploi initial et pourront aborder une vie normale. Selon l’orateur, seul le juge est habilité à prononcer cette peine selon des critères que doit remplir le prisonnier et conformément aux demandes des différentes instances de l’État avec une assurance contre les accidents de travail et les maladies professionnelles. Évoquant la surcharge des prisons, le même responsable a souligné que le problème est lié à la vétusté des prisons en Algérie dont la plupart remontent à l’ère coloniale, rappelant que 13 établissements pénitentiaires sont en cours de réalisation au niveau national dans les Hauts-Plateaux et au Sud. Felioune a, également, précisé que le programme d’urgence en cours de réalisation permettra de décharger certaines prisons notamment dans les Hauts- Plateaux dans le cadre des programmes de développement en associant les prisonniers à des projets d’utilité publique. Il a, en outre, indiqué que «la surcharge des prisons n’est pas due à la détention provisoire qui concerne actuellement 10% de l’ensemble des prisonniers, un taux qui a baissé, par rapport aux années précédentes et qui touche en premier lieu les personnes en instruction et en comparution devant le tribunal criminel ». Pour ce qui est de la récidive, Mokhtar Felioune a assuré qu’elle était en baisse constante (42 %) ce qui reflète les efforts déployés en matière de réinsertion sociale et professionnelle des prisonniers. Dans ce cadre, il a évoqué la commission mixte en charge de la réinsertion des prisonniers, installée l’année dernière et regroupant 22 secteurs ministériels, qualifiant son travail de positif. Il a indiqué que sur les 13 recommandations issues de cette commission dix sont prises en charge et les trois autres ont été inclues dans le plan d’action de cette année ciblant notamment l’encouragement de l’application de la peine des travaux d’intérêt général. Felioune a, par ailleurs, précisé que 47 000 prisonniers sont actuellement inscrits dans les différents cycles d’enseignement et de formation (84 spécialités). S’agissant des dépassements relevés dans le secteur pénitentiaire, le même responsable a affirmé qu’ils étaient très peu nombreux et qu’ils étaient sanctionnés. (Le Courrier d’Algérie-13.02.2010.)
*************************
*Installé aux États-Unis
Un chercheur algérien développe une molécule anti-inflammatoire
Le Dr Abdelwahab Hamida, un chercheur algérien installé aux États-Unis et titulaire d’un PHD en phytopharmacie obtenu dans le pays de l’Oncle Sam, vient de développer une molécule anti-inflammatoire. Cette molécule est brevetée auprès de l’organisme américain Trad Mark. Après plusieurs années de recherche, ce jeune chercheur a mis au point cette molécule aux effets antalgique et anti-inflammatoire. Cette nouvelle molécule devrait être commercialisée sur le marché annuel des médicaments OTC (marché d’automédication sans prescription). Le groupe OBJ Limited, coté en Bourse américaine, est très intéressé par cette molécule. Ce marché a avoisiné en 2008 les 104 milliards de dollars et dont le taux de croissance est de 12,5% par an. Rappelons que le Dr Abdelwahab Hamida, qui a créé un laboratoire de recherche en phytopharmacie aux États-Unis, s’est installée dernièrement en Algérie où il a fondé le groupe Hamida Pharma Algérie.(Liberté-09.02.2010.)
*********************
Un hommage lui sera rendu aujourd’hui au Palais de la culture
L’artiste peintre Ali-Khodja Ali est décédé hier
L’artiste peintre Ali-Khodja Ali est décédé hier à l’âge de 87 ans des suites d’une longue maladie, a-t-on appris auprès de ses proches.
Né à Alger le 13 janvier 1923, Ali-Khodja Ali était un miniaturiste et peintre algérien. Après la mort de son père en 1927, il est recueilli par ses oncles maternels dont l’un est le miniaturiste Mohamed Racim. À partir de 1933, il est l’élève d’Omar Racim, son autre oncle maternel, au cours pratique de calligraphie et d’enluminure près l’École des Beaux-Arts d’Alger. Ali-Khodja expose dans plusieurs salons et reçoit, en 1942, la bourse Sivry, première bourse de la ville d’Alger (section miniature).
En 1947, il participe à une exposition collective en Scandinavie, à Stockholm, Oslo et Copenhague, dans laquelle il présente deux miniatures (Intérieur mauresque, Environs d’Alger) et deux enluminures.
À partir de 1962, il participe aux premières expositions organisées à Alger et en 1963, il devient membre fondateur de l’Union nationale des arts plastiques (Unap).
En 1970, il obtient le grand prix national de peinture et en 1987 il reçoit la médaille du mérite national. Ali-Khodja était également membre du jury international de la première biennale internationale des arts plastiques d’Alger en 1987 et président du jury de la deuxième biennale en 1989. Le défunt sera inhumé aujourd’hui au cimetière de Sidi-Abderrahmane (Alger) après la prière du dohr. Un dernier hommage lui sera rendu, avant son inhumation, au Palais de la culture. (Liberté-08.02.2010.)
***************
MENACEUR (TIPAZA)
Quatre terroristes abattus et deux autres blessés
Engagés dans un vaste ratissage sur les hauteurs, montagneuses et boisées, de la localité de Menaceur, dans la wilaya de Tipaza, des forces de sécurité combinées ont intercepté un groupe terroriste composé, selon nos sources, d’une vingtaine d’éléments. Cela a eu lieu au mont Oued Ahrar, situé à quelque 18 km au sud du chef-lieu de la commune de Menaceur où, semble-t-il, se trouvait le repaire de ce groupe qui serait derrière tous les actes terroristes qui se sont produit, ces derniers temps, dans la partie Ouest de la wilaya de Tipaza et plus particulièrement dans la région de Menaceur. Suite à cette interception, un violent accrochage s’en est suivi qui a duré, toujours selon nos sources, environ 30 minutes et qui a permis d’éliminer quatre terroristes et d’occasionner des blessures à deux autres qui ont été emportés par leurs acolytes. Malheureusement, un officier de l’ANP a trouvé la mort dans ledit accrochage alors que deux autres soldats y ont été blessés. Il va sans dire que les forces de sécurité engagées dans cette opération poursuivent leur action à la recherche du reste des autres éléments du groupe et, particulièrement des blessés d’entre eux qui auraient été sérieusement atteints ; l’ensemble s’étant, nous a-t-on dit, enfui en direction du territoire de la wilaya d’Aïn Defla, toute proche.(Le Courrier d’Algérie-07.02.2010.)
***********************
*Les médecins bastonnés…Honte à vous! …Les syndicats des praticiens et spécialistes de santé publique ont été empêchés, hier, de marcher sur la Présidence. Ils étaient près d’un millier, rassemblés dans l’enceinte du centre hospitalo-universitaire Mustapha Pacha, à vouloir sortir dans la rue afin de tenter de marcher vers El Mouradia. Déjà dans la matinée, la tension était palpable. Un dispositif de sécurité impressionnant encadrait de toutes parts la place du 1er Mai. Des fourgons de police et des brigades antiémeute encerclaient l’hôpital, filtrant les allées et venues. Dans l’enceinte de l’établissement, point de ralliement des grévistes, les médecins attendent, certains dépités, d’autres nerveux, mais tous déterminés à crier « à la face de ce pouvoir » leur ras-le-bol. Des délégations ont même fait le voyage depuis d’autres wilayas afin de prendre part à cette manifestation.
Et si l’ambiance est plutôt bon enfant, les grévistes ne cachent toutefois pas leur colère. « Ce silence total des autorités est incompréhensible. En méprisant de la sorte le système de santé publique, ce sont les Algériens que l’on méprise », s’indignent-ils. Le docteur Lyes Merabet, président du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), affirme que depuis l’enclenchement de la grève ouverte, « le ministère de tutelle n’a pris ni formellement ni informellement attache avec nous afin de mettre fin au conflit ». Le ministre, Saïd Barkat, en « prend pour son grade ». Agglutinés derrière de grandes banderoles, des médecins brandissent des rectangles de carton rouge. Imitant un arbitre de football, ils lancent : « Coffi Barkat, dehors ! » « L’on sait très bien qu’ils n’en ont cure du système de santé publique. Nous nous battons pour l’avenir des malades, même si eux ne font rien pour le défendre », estime le docteur Yousfi, président du Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP). « S’ils ne s’inquiètent pas outre mesure des répercussions de cette grève, c’est tout simplement parce que l’activité médicale, en temps normal, est réduite à sa plus simple expression », ironise-t-il. « Les moyens sont là. Seulement, les milliards de dollars sont détournés à d’autres fins », accuse-t-il, pendant que les Algériens vivent dans la misère, avec un pouvoir d’achat en berne et une inflation galopante. « Même le service public, gratuit, est menacé par l’incurie des autorités, qui font la sourde oreille et entretiennent sciemment le pourrissement au sein de la société », poursuit le Dr Merabet.
A mesure que la foule grossit, des pancartes hostiles et corrosives apparaissent, les slogans et les chants fusent. Puis le silence et le calme se fait dans l’assemblée, qui converge vers le milieu de la place centrale de l’hôpital. Les médecins se rassemblent autour de l’horloge. Les présidents des deux syndicats prennent la parole à l’aide d’un porte-voix : « Quels que soient les risques encourus, nous marcherons. Ils prétendent que nous sommes manipulés. Oui, nous le sommes. Mais par nos fiches de paie de misère, par nos conditions d’exercice exécrables, par le mépris et la négligence des autorités. » Le signal est donc donné, sous les youyous. Dans la foule, des membres du Snapap, M. Khendek, le vice-président de l’APN, des parlementaires, des députés du RCD et du PT sont venus apporter leur soutien au mouvement de protestation. Certains manifestants parient même quant au traitement que vont leur réserver les policiers. « Jamais ils n’oseront malmener un médecin. Le symbole de la blouse blanche est trop respecté », lance l’un d’entre eux. Et un autre de répondre : « Ils ne vont pas se gêner. » La tournure prise par les événements lui a malheureusement donné raison. A mesure que la masse avance vers le portail de l’établissement, la haie d’éléments des forces antiémeute postés tout au long de l’entrée se resserre. Boucliers et matraques en avant, ils reçoivent l’ordre de ne surtout pas laisser les médecins sortir dans la rue. Coûte que coûte. Les blouses blanches, arrivées à quelques centimètres de la clôture humaine bleue, marquent une pause. Les députés et les présidents des syndicats tentent de parlementer avec les responsables des services de sécurité et de négocier une sortie « pacifique ». Ces derniers n’en démordent pas. Qu’à cela ne tienne. Puis c’est le choc frontal. Le chaos. La honte. Les manifestants se pressent contre les forces antiémeute et tentent de toutes leurs forces de les faire céder. Une vieille dame frappe de ses frêles mains un bouclier en scandant : « Nous sommes des médecins, pas des terroristes ni des chiens. » La pression se faisant de plus en plus forte, les casques bleus sont débordés. Une vingtaine de manifestants réussissent à échapper au cordon de sécurité, mais ils n’ont pas fait un pas qu’ils sont « cueillis » par des policiers qui les attendaient de pied ferme. Les médecins sont carrément soulevés. Les agents tentent de les embarquer. Mais ils résistent. Ils sont alors poussés, tiraillés de toutes parts, maltraités. Même les députés, dans la cohue, sont malmenés et chahutés.
Trois syndicalistes, deux hommes et une femme, sont emmenés manu militari au commissariat. « Nous ne sommes pas vos ennemis, les ennemis sont ceux qui mettent le pays à genoux », lance l’un d’eux aux policiers. « Durant la décennie noire, nous nous sommes sacrifiés et nous étions là pour vous, pour recoller les morceaux des morts et panser les blessés que vous nous ameniez. Vous n’avez pas le droit de nous frapper », sanglote une femme à l’adresse d’un agent qui l’empoigne. A l’extérieur, dans le groupe, deux hommes s’effondrent. L’un d’eux est le docteur Yousfi. Tandis que ses confrères lui portent secours, la foule restée à l’intérieur continue, dans les cris et les chants, de pousser. « Honte à vous qui bastonnez des médecins », vocifère une praticienne, ajoutant, à l’adresse des photographes de presse : « Montrez au monde entier la façon dont, chez nous, on traite les médecins ! » Le Dr Yousfi se relève, titubant et chancelant. Mais cela ne dissuade pas pour autant les policiers de l’empoigner violemment. Il s’accroche alors à un panneau de signalisation. Il est rejoint par le Dr.Merabet. Ils négocient avec un commissaire et obtiennent la libération de leurs collègues en échange de leur reddition aux forces de l’ordre. « Nous partons, mais continuez ! », lancent-ils toutefois à la volée. Ce que les médecins feront durant près de deux heures, sous un soleil de plomb.
Les forces antiémeute décuplent leur répression, repoussant avec force, voire avec violence les tentatives des frondeurs. Relâchés par les policiers, les deux présidents reviennent à la manifestation. Ils remercient les protestataires pour leur participation et la large adhésion. Puis le rassemblement se disperse, sous l’œil vigilant des brigades antiémeute, visiblement soulagées. Toutefois, les syndicalistes assurent que la protestation n’est pas finie. Car en dépit de l’avortement de cette marche sur la Présidence, ils considèrent cette journée comme « une réussite ». « Nous avons montré que nous sommes disposés à aller jusqu’au bout et nous avons pu mobiliser tout ce monde. Nous leur avons fait peur, mais ce n’est que le début », promet le Dr Merabet avant de s’excuser. « Un médecin, après s’être fait bastonner, s’est écroulé. Il a été évacué vers les urgences de cardiologie. Nous devons lui rendre visite », dit-il, indigné. Le rendez-vous pour la prochaine manifestation est déjà pris pour mercredi prochain. Cette fois, devant le ministère de la Santé. (El Watan-04.02.2010.)
***************** *Les médecins dans la rue
Une grande marche aura lieu aujourd’hui en blouses blanches du CHU Mustapha-Bacha en direction de la Présidence de la République.
En grève depuis près de deux mois, les médecins grévistes vont manifester leur colère dans la rue. En effet, les protestataires organisent aujourd’hui une grande marche en blouses blanches du CHU Mustapha Bacha vers la Présidence de la République à partir de 11h. Regroupant les hospitalo-universitaires, les généralistes, les spécialistes….la parade de la colère sera de taille. Contacté à ce sujet, le président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp), le Dr Lyès Merabet a affirmé que cette action vise l’intérêt collectif et non personnel.
«Nous avons utilisé tous les moyens de négociation avec la tutelle. Hélas! celle-ci demeure aphone». L’interlocuteur a rappelé, au passage, que «le mercredi suivant, notre marche sera dirigée vers le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière» avant de souligner que «cette action sera enchaînée par une autre marche vers le Palais du gouvernement et ce, toujours le mercredi pour aboutir à une autre marche en direction de la Présidence de la République le mercredi qui suivra». Notre interlocuteur soulignera que ce mouvement de protestation verra la même mobilisation à Oran, Annaba, Constantine et Ouargla.
En ce qui concerne la grève ouverte, le Dr Merabet a affiché sa satisfaction, compte tenu de «son bon déroulement à travers les wilayas du pays, entre autres, Alger, Oran, Annaba, Constantine, Ouargla…» En outre, le président du Snpsp a rappelé que «les revendications des médecins grévistes sont inchangeables et inchangées. Nous demandons d’abord, l’amendement du décret exécutif paru au Journal Officiel n°70 du 29 novembre 2009, car il faut le remettre en conformité avec ce qu’on a discuté avec les pouvoirs publics».
La deuxième revendication, essentielle pour l’intervenant, est «le régime indemnitaire qui doit être élaboré en associant le partenaire social». Les protestataires réclament également un week-end adapté au week-end semi-universel, récemment adopté par l’Algérie.
Par ailleurs, les praticiens grévistes estiment que «les médecins ont le droit de bénéficier de la cessibilité pour le logement de fonction, à l’image des autres salariés de la Fonction publique». Sur un autre registre, les grévistes dénoncent fermement «toutes les formes d’entraves au libre exercice du droit syndical et du droit de grève exprimé dans l’interférence et l’injonction de l’administration centrale et déconcentrée, dans le fonctionnement des organisations syndicales».
La même source déplore les mesures répressives d’intimidation utilisées par l’administration de tutelle contre adhérents et cadres syndicaux du Snpsp, notamment à Oran, Mascara, Laghouat, Alger et Sétif. «Les protestataires dénoncent les ponctions sur les salaires des praticiens grévistes décidées en violation des dispositions réglementaires, malgré un service minimum observé et assuré aux citoyens», conclut notre interlocuteur.(L’Expression-03.02.2010.)
**AU CAS OÙ WASHINGTON NE REVOIT PAS SA LISTE NOIRE
«Alger appliquera la réciprocité»
«Nous attendons de voir le contenu de ces mesures pour décider ce qu’il y a lieu de faire», a déclaré M.Zerhouni.
«Oeil pour oeil, dent pour dent». L’Algérie compte rendre la monnaie de la pièce à ses partenaires américains et français.
Le principe de la réciprocité sera appliqué aux ressortissants de ces deux pays dans le cas où l’Algérie ne serait pas retirée de la liste noire. Interrogé par L’Expression sur ce sujet, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Yazid Zerhouni s’est dit favorable. «Oui, si réellement c’est nécessaire, nous appliquerons ces mesures», a-t-il répondu en marge de la clôture de la session d’automne, hier au Sénat. «Nous attendons de voir le contenu de ces mesures pour décider de ce qu’il y a lieu de faire», a-t-il encore précisé.
La déclaration du numéro deux du gouvernement est loin d’être une simple réaction. Bien au contraire, elle traduit réellement que le gouvernement ne va pas céder.
Malgré la venue de l’émissaire de la Maison-Blanche, récemment en Algérie, le gouvernement ne décolère pas.
Ce dernier attend d’abord de voir si les Etats-Unis vont procéder à la révision de la liste pour réagir. A la question de savoir si l’émissaire du gouvernement Obama avait donné des garanties à l’Algérie, M.Zerhouni précise qu’il faut demander cela au département des Affaires étrangères.
Devant le mécontentement affiché par l’Algérie, Washington a dépêché en urgence récemment à Alger, sa sous-secrétaire adjointe chargée des Affaires du Proche-Orient au département d’Etat, Mme Janet Sanderson, pour apaiser la tension. A l’issue de ses entretiens avec les responsables algériens, Mme Sanderson a déclaré que «ces nouvelles mesures entrent dans le cadre d’un processus qui peut changer». Se voulant rassurante,
Mme Sanderson avait affirmé que son pays «s’est engagé à poursuivre des discussions avec l’Algérie sur cette question» en réitérant que «ces mesures peuvent être changées».
Or, Alger n’est toujours pas rassurée et veut du concret. Preuve en est, après son départ, le chef de la diplomatie algérienne Mourad Medelci est revenu à la charge en qualifiant cette décision de la Maison-Blanche d’«inacceptable». «C’est inacceptable de placer l’Algérie dans une liste de pays, dont les ressortissants sont soumis à des mesures spécifiques de contrôle vers ou à partir des points d’entrée aériens américains», avait déclaré M.Medelci en marge de la cérémonie de sortie de la 8e promotion de secrétaires du corps diplomatique et d’attachés des Affaires étrangères tenue le 25 janvier dernier.
Le gouvernement algérien, qui est une référence dans la lutte antiterroriste dans le monde, n’arrive pas à admettre ces mesures. M.Zerhouni a estimé que la situation sécuritaire s’est nettement améliorée ces derniers temps. «Vous l’avez constaté vous-mêmes, qu’il y a moins d’attentats par rapport aux années précédentes», souligne-t-il à l’adresse des journalistes. Sur le dossier de la corruption, le ministre pense que ce phénomène n’est pas propre à l’Algérie.
Se référant aux scandales de l’autoroute Est-Ouest et de la Sonatrach, le ministre assure que ce n’est pas une opération mains propres. «Il faut laisser la justice faire son travail et il ne faut pas se substituer à elle», a-t-il insisté.(L’Expression-03.02.2010.)
***CIMENT
Les spéculateurs défient le gouvernement
03 Février 2010 –
Le prix du sac de 50 kg a atteint un nouveau record à 700 DA alors qu’il n’excède pas les 330 DA à sa sortie d’usine.
Encore un autre échec des autorités à maîtriser les prix du ciment comme c’est le cas dans d’autres produits de large consommation. En effet, malgré le plafonnement des marges bénéficiaires par décret, les prix du ciment s’enflamment prouvant ainsi à ceux qui doutent que les spéculateurs sont plus forts que le gouvernement. Le prix du sac de ciment de 50 kg a atteint un nouveau record, à 700 DA sur le marché de détail. C’est tout simplement inadmissible quant on sait que son prix «sortie d’usine» n’excède pas 330 DA pour le ciment produit par ACC, filiale du groupe français Lafarge, et 300 DA pour celui fabriqué par les cimenteries publiques. Plus inquiétant, le prix du ciment n’a pas baissé depuis la promulgation par le gouvernement d’un décret exécutif fixant les marges plafond de gros et de détail. La marge des détaillants est plafonnée à 60 DA sur le sac de 50 kg et celle des grossistes à 40 DA sur le prix sortie d’usine de la même quantité. Ces marges ont été fixées par un décret exécutif publié le 29 juillet dernier au Journal officiel (JO). Sur le marché, ces marges dépassent les 300 dinars pour le sac de 50 dinars, soit deux fois son prix sortie d’usine. Les services de contrôle du ministère du Commerce et de la Gendarmerie nationale ont été chargés de contrôler le marché de la distribution du ciment. Mais, sur le terrain, les commerçants ont continué à appliquer des marges bénéficiaires dépassant largement celles fixées par l’Etat. La promulgation du décret exécutif plafonnant les marges bénéficiaires du ciment n’a pas eu l’impact attendu sur le marché du ciment. Tout comme l’importation du million de tonnes de ciment par les cimenteries publiques pour équilibrer l’offre et la demande. Les premières tonnes de cette quantité ont été réceptionnées au moment où plusieurs cimenteries publiques étaient étrangement en arrêt de production. Les cimenteries publiques ont lancé début janvier, un deuxième appel d’offres pour importer 1,5 million de tonnes de ciment.(L’Expression-03.02.2010.)
****2 600 voitures volées par an…
Le phénomène du vol de voitures en Algérie a atteint des proportions alarmantes avec près de 19 000 véhicules volés durant les sept dernières années. Les services de la Gendarmerie ont recensé exactement 18 497 véhicules volés en Algérie entre 2000 et 2007, soit plus de 2 600 vols par an ou plus de sept voitures par jour. La wilaya d’Alger a enregistré le plus grand nombre de vols. Pour l’année écoulée encore, la Capitale n’a pas dérogé à la règle. Elle demeure la première wilaya à enregistrer le plus grand nombre de vols. C’est ce qu’a assuré le Commandant Kamel Belkhadem, de la police judiciaire de la Gendarmerie nationale (Groupement de la wilaya d’Alger). En effet l’orateur a fait savoir, hier, lors de son intervention sur les ondes de Radio El Bahdja de la Radio nationale, que pas moins de 69 affaires relatives au vol de voitures ont été traitées par les services de la Gendarmerie nationale dans la Capitale, indiquant qu’il a été procédé à la récupération de 20 % de l’ensemble des voitures volées une hausse de 14 % par rapport à l’année 2008. Pour délester le citoyen de son véhicule, le commandant Kamel dira que tous les moyens sont bons. Des moyens ainsi que des méthodes qui n’ont pas trop changé. Parmi ces méthodes l’on citerait : le vol des voitures en stationnement, quoi que l’usage de la force reste le moyen le plus fréquent particulièrement dans les zones les plus reculées. De ce fait, l’intervenant a appelé les citoyens à plus de vigilance. « Sans la prise de conscience de tout un chacun notamment la vigilance de nos concitoyens, la tâche ne pourrait être facile ni pour la Gendarmerie nationale ni pour les autres services de sécurité qui ne lésinent pas sur les moyens humains et matériels pour du moins réduire le nombre de vols de voitures », dira t-il. Dans ce contexte, le commandant Kamel notera qu’au sein de la Gendarmerie nationale un plan de lutte contre les vols est déjà mis sur place. Un plan, selon lui, basé sur l’information à temps des autres corps de sécurité quant à un quelconque vol, de même le renforcement des points de contrôle et des descentes surprises.
DES VÉHICULES TROP DEMANDÉS Interrogé sur le modèle de voitures le plus volé, le commandant Kamel Belkhadem notera que le vol n’est pas spécifique à un modèle bien défini, seulement les voitures de la marque française Renault sont en haut du podium, suivi par Hyundai, Peugeot et enfin Chevrolet. Des modèles connus pour leur solidité ainsi que pour leur prix élevé.
LE VOL DE VOITURES EST UN CRIME Ce phénomène, précise l’invité de l’émission «Regards sur les voitures» est considéré par la loi comme un crime organisé. Car le vol de voitures en Algérie ne s’arrête pas là. Une fois subtilisé à son propriétaire, le véhicule est maquillé avec la falsification de son numéro de châssis grâce à des techniques que, seuls les trafiquants maîtrisent. La « nouvelle voiture» est ensuite revendue sur le marché noir, souvent avec un prix attractif. La falsification des documents de véhicules volés se fait souvent en complicité avec des agents de différentes administrations. Ceci dit, le vol des voitures débute généralement sur un trottoir pour finir dans les coulisses d’une administration, ce qui incite les citoyens à plus de vigilance. (Le Courrier d’Algérie-07.02.2010.)
***DJELFA
Sept terroristes abattus
03 Février 2010 -
Sept terroristes ont été abattus hier après-midi par les forces de sécurité dans la daïra de Charef, à 60 km à l’ouest du chef-lieu de la wilaya de Djelfa, indique une source sécuritaire.
Sept fusils automatiques de type Kalachnikov ont été récupérés à l’issue de cette opération qui a eu pour théâtre le lieudit Goutaya, dans la commune de Benyagoub.
**************************
* PENSION DES MOUDJAHIDINE 25 % d’augmentation à partir de ce mois
Les moudjahidine vont bénéficier d’une augmentation de leur pension à partir du mois en cours. L’annonce a été faite par le ministre des Moudjahidine, Mohamed Chérif Abbas, lors d’une rencontre d’évaluation annuelle organisée au siège du ministère. Le ministre a évoqué une augmentation de l’ordre de 25% qui s’inscrit dans le cadre de l’amélioration du niveau de vie de cette frange de la société. Mohamed Chérif Abbas a déclaré devant les directeurs des moudjahidine des 48 wilayas présents à cette rencontre que «le secteur oeuvre toujours à augmenter cette pension, avec chaque revalorisation du salaire national minimum garanti (SNMG)». Afin d’augmenter les autres pensions dont le calcul ne dépend pas du SNMG, le département de Mohamed Chérif Abbas en collaboration avec le ministère des finances sont en train d’examiner le dossier. Ces mesures ont été prises pour garantir une vie «digne» à la catégorie des moudjahidine, des veuves de Chouhada, des ayants droit et des invalides de guerre et à «l’amélioration des prestations offertes à tous les niveaux», précise l’intervenant. Par ailleurs, et dans le cadre du programme exécutif 2010, le ministre des Moudjahidine a annoncé la réalisation d’un grand complexe dédié à la mémoire nationale, dont le siège serait établi à la nouvelle-ville de Sidi Abdallah (Alger) ou ses environs. Un site qui «symbolisera la glorieuse révolution nationale et les énormes sacrifices consentis par le peuple algérien ». Pour la préservation de l’histoire algérienne, le ministère des Moudjahidine veillera, cette année sur une production «intense» de films et de documentaires sur la Résistance nationale, «réalisés par des compétences reconnues dans le monde de l’art et de la culture», tout en continuant à recueillir des témoignages vivants des artisans de l’épopée du 1er -Novembre, tout en incitant ceux qui le veulent et le peuvent à écrire et à éditer leurs mémoires. Dans le cadre du même programme, le secteur procédera à l’édition de livrets intitulés «Gloires d’Algérie», en direction des jeunes et qui seront mis à la disposition du ministère de l’Éducation nationale, a souligné le ministre. Au niveau structurel, l’année 2010 verra la réalisation de 14 nouvelles directions des moudjahidine, outre la consolidation et l’extension des structures sanitaires et des centres de loisirs et de détente destinés aux moudjahidine et ayants droit. Une somme de près de 20 milliards de dinars a été affectée à la réalisation de ces projets, a conclu le ministre. (Le Courrier c’Algérie-28.01.2010.)
********************
*Pluie et vent sont de retour.
Le ciel va se déchaîner. Le mauvais temps est de retour. Pluies abondantes, rafales de vent et froid sont annoncés. Selon un bulletin météo spécial, des pluies assez marquées, accompagnées parfois de rafales de vent, devraient affecter, à partir d’hier soir après-midi, l’ensemble des wilayas du littoral et de l’est du pays. Ce climat va durer 24 heures. L’Office national de météologie met en alerte les citoyens pour qu’ils prennent leurs précautions face à cette vague de froid qui touchera tout le pays. Au Centre, les intempéries toucheront les wilayas de Aïn Defla, Tipasa, Alger, Boumerdès, Tizi Ouzou et Blida, où les précipitations atteindront ou dépasseront localement les 40 mm, précise le bulletin. A l’Est, les pluies sont prévues dans les wilayas de Béjaïa, Jijel, Skikda, Annaba, El Tarf, Guelma, Oum El Bouaghi et Souk Ahras, où les cumuls estimés pourront atteindre les 60 mm, a-t-on ajouté. L’Ouest ne sera pas épargné. Les pluies se sont abattues, dès la soirée d’hier, sur les wilayas de Tlemcen, Aïn Témouchent et Oran et les précipitations prévues seront de 40 mm, selon le BMS. Cette vague de froid provient de l’Europe de l’Est qui a enregistré une forte chute des températures. Le bilan des morts ne cesse de s’alourdir en Europe. Le froid a tué dix personnes en Pologne depuis lundi, après avoir fait onze morts dimanche, portant le bilan à 212 décès dus au froid depuis début novembre.
En Algérie, le mauvais temps n’a pas été sans incident. Effondrement de bâtisses, explosions de gaz, dérapages de plusieurs engins ont été signalés récemment. A Constantine, les dernières pluies de la semaine dernière ont provoqué de sérieux dégâts.
Une douzaine de familles habitant les quartiers de Souika et de Sanaouber ont vécu un véritable drame après l’effondrement partiel de leurs maisons et de nombreuses habitations ont été inondées. (L’Expression-27.01.2010.)****SOMBRES PRÉVISIONS DE L’OFFICE NATIONAL DES STATISTIQUES
La vie sera plus chère en 2010
Le niveau des prix a grimpé plus vite en 2009 que l’année d’avant, les produits agricoles y sont pour beaucoup.
Il n’y a presque pas de produit qui n’ait échappé à l’augmentation des prix lors de l’année précédente. Et tout indique que la tendance sera la même en 2010. En effet, l’Office national des statistiques est formel. Ses données indiquent que le rythme d’inflation a atteint 5,7% en 2009. Il n’était que de 4,4% en 2008, ce qui n’est déjà pas négligeable. La cause est toujours la même. Cette variation est due à une hausse des prix des biens alimentaires. Elle a atteint 8,23%. Elle est de 20,54% pour les produits agricoles frais. Il n’y a que les produits alimentaires industriels qui enregistrent une légère baisse de 0,43%. Hormis les prix des produits alimentaires, il y a les produits manufacturés qui ont augmenté de 3,54% alors que ceux des services ont progressé de 4,14%. Même si la progression est moindre que celle des produits alimentaires. Dans cette catégorie, l’ONS constate une baisse des prix des huiles et graisses (-19,75%) et du lait, fromages et dérivés (0,86%). Tous les autres produits du groupe alimentation s’étaient inscrits en hausse, dont notamment la viande de mouton (26,96%), les légumes frais (20,14%), les poissons frais (19,81%), la viande de boeuf (19%) et les oeufs avec 18,36%. Cette hausse a touché également la pomme de terre avec (16,61%), la viande blanche (15,99%) et les fruits frais avec 12,13%, précise l’organisme des statistiques. Les biens et services représentatifs de la consommation des ménages ont tous connu des hausses, dont la plus importante a été enregistrée par le groupe alimentation-boisson non alcoolisée avec 8,23%, suivis par le groupe éducation-culture et loisirs (6,03%), transport et communication (3,58%), et santé-hygiène corporelle avec 3,37%. La hausse a touché également les groupes logement-charges avec 2,67%, celui des meubles et articles d’ameublement avec une variation de 1,82%, et enfin celui de l’habillement et chaussures avec 0,44%. En clair, le consommateur devra dépenser toujours davantage de dinars pour se nourrir, se loger, se vêtir et s’instruire ou se détendre. D’un autre côté, ses revenus ont du mal à suivre la même tendance haussière malgré le fait que le Snmg soit passé de 1000 dinars en 1990 à 15.000 dinars en 2010.
Quelquefois, la hausse des prix n’est pas au rendez-vous mais les écarts sont faibles. En décembre dernier, l’indice des prix des produits alimentaires a enregistré une variation négative, soit -0,2% par rapport au mois de novembre 2009.
Ce résultat s’explique particulièrement par la baisse des prix des produits agricoles frais (-1,3%), selon l’ONS. Le prix de la viande semble être le principal facteur de cette tendance, notamment la viande de poulet dont la chute avoisine les 22%. En ce qui concerne les produits alimentaires industriels, ils ont accusé une croissance de 0,8%, induite essentiellement par l’augmentation des prix des légumes secs avec 13,2% et des sucres et produits sucrés (3,1%).
La tendance à la hausse est plus prononcée au cours de décembre 2009 par rapport au même mois de l’année 2008, puisque les biens alimentaires ont connu une hausse de 9,11%, soit 15,66% pour les produits agricoles frais et près de 4% pour les produits alimentaires industriels. La hausse a également concerné les biens de services avec 2,65% et les services 3,75%, ajoute la même source.(L’Expression-27.01.2010.)
**************************
*Le président du Conseil des ministres de Qatar à Alger…
Le président du Conseil des ministres, ministre des Affaires étrangères de l’Etat du Qatar, Cheikh Hamed Ben Jassem Ben Jaber Al Thani, est arrivé samedi soir à Alger pour une visite officielle de deux jours, à l’invitation du Premier ministre M. Ahmed Ouyahia.Cheikh Hamed Ben Jassem Ben Jaber Al Thani a été accueilli à son arrivée à l’aéroport international Houari-Boumediene par M. Ouyahia. A l’occasion de cette visite, les deux responsables coprésideront aujourd’hui les travaux de la commission mixte algéro-qatarie. (APS.24.01.2010.)
******************************
*BAISSE DES IMPORTATIONS ALGÉRIENNES DE 25,64%
La facture des importations algériennes des produits alimentaires a atteint 5,8 milliards de dollars en 2009, contre 7,8 milliards de dollars en 2008, soit une baisse de 25,64%, selon les chiffres fournis par le Centre national de l’informatique et des statistiques (CNIS). Ainsi, l’encouragement de la production nationale qui était au centre de la loi de finances complémentaire 2009 ambitionnant la limitation du recours à l’importation semble avoir l’effet escompté d’après les chiffres présentés par le CNIS. Dans le cadre de la mise en oeuvre du principe de réciprocité, la loi de finances complémentaire 2009, a pour rappel, autorisé l’administration à mettre en place à l’égard d’exportateurs de certains pays les mêmes procédures et formalités auxquelles sont soumis les exportateurs algériens. Cette démarche s’avère très efficace en ce sens qu’elle a réussi à réduire la facture des importations et d’encourager les produits locaux. Ce sont les produits à large consommation qui sont concernés par cette réduction des importations notamment les céréales, semoules, farines, produits laitiers et légumes secs, a précisé l’organisme douanier. Les céréales, les semoules et les farines ont effectivement, enregistré une “forte” baisse de 42,35%, chutant de 4,05 milliards de dollars en 2008 à 2,34 milliards de dollars en 2009, a détaillé cet organisme. La facture des laits et produits laitiers s’est établie, quant à elle, à 862,76 millions de dollars en 2009, contre 1,28 milliard de dollars en 2008, soit une baisse de 32,9%. Si les semoules, les farines et les produits laitiers n’ont pas connu une augmentation au niveau du marché national dans la mesure où ils sont subventionnés par l’État, ce n’est pas le cas des autres produits, tels que les légumes secs. Certes leur facture a diminué puisqu’elle est passée à 256,26 millions de dollars contre 299,81 millions de dollars, soit une baisse de 14,53%. Mais cette baisse s’est répercutée semble-t-il, négativement sur le marché national qui a connu une hausse dans les prix des légumes secs, exagérément augmentés. La baisse de la facture alimentaire a touché aussi le café et le thé (21,17%), puisque le montant est passé de 329,2 millions de dollars à 259,5 millions de dollars. Cette baisse de la facture des importations a touché également d’autres produits tels que les médicaments. Ces derniers ont connu une baisse de 6,53% passant de 1, 86 milliard de dollars en 2008 à 1,74 milliard en 2009. Exception faite des importations des sucres et sucreries, qui ont connu une hausse de 29,57 %, passant de 439,15 millions de dollars en 2008 à 568,99 millions de dollars en 2009 et les viandes avec une légère hausse de 0,71% pour totaliser 172,21 millions de dollars. Outre les mesures prises dans le cadre de la loi de finances complémentaire 2009, l’usage de la carte magnétique portant le numéro d’identification fiscale (NIF) a contribué dans une large mesure à la régulation des opérations d’importation et d’exportation. La généralisation de la carte NIF a eu un effet positif sur la balance économique. En fait,en ce qui concerne le commerce extérieur durant l’année écoulée, l’Algérie a exporté pour 43,68 milliards de dollars (en baisse de 44,9 %) et a importé pour 39,10 milliards de dollars, (également en légère baisse de 0,9%). Il convient de rappeler que la forte baisse des exportations s’est répercutée sur l’excédent de la balance commerciale qui est passé de 39,81 milliards de dollars en 2008 à seulement 4,5 milliards de dollars en 2009, assurant ainsi un taux de couverture des importations par les exportations de 112%. (Le Courrier d’Algérie-23.01.2010.)
***GRÈVES PAR-CI, OCCUPATION DE RUE PAR-LÀ
Un front social en perpétuelle ébullition
Le front social n’a jamais été, chez nous, aussi «actif» qu’il ne l’est ces derniers temps. Quoique sérieusement éclipsé par les prouesses des Verts dont l’historique double qualification au Mondial et à la CAN-2010 qui, plus est, face aux «frères» égyptiens avec toute la passion ayant entouré la double confrontation a, presque totalement, accaparé, des jours durant, l’attention de tout un peuple, il n’a pas pour autant «abdiqué». Bien au contraire, il ne cesse d’élargir ses tentacules. Il ne se passe pratiquement pas une journée, une semaine sans que plusieurs frondes sociales se signalent un peu partout à travers le pays. Tout d’abord dans le monde du travail, sérieusement ébranlé par un pouvoir d’achat se réduisant telle une peau de chagrin, qui enregistre en permanence des mouvements revendicatifs à coups de grèves cycliques, de sit-in, de rassemblements et de marches. Autrefois, chasse gardée ou presque de l’éducation, secteur maintes fois paralysé par des débrayages à l’instigation d’une multitude de syndicats, la contestation a vite fait de gangrener d’autres pans de l’activité nationale, notamment celui de la santé en proie lui aussi à une succession de grèves lancées par diverses structures syndicales représentant autant de corps. Et tout récemment, ce sont les travailleurs de deux autres secteurs clés de l’activité économique nationale qui ont rejoint la contestation, ceux du complexe sidérurgique d’El- Hadjar et de la SNVI, fleurons de notre industrie. Si elles varient d’une corporation à une autre et d’un secteur à un autre, les revendications ont bien des points communs, notamment un salaire digne à la mesure de l’effort consenti et un plan de carrière à même de garantir une retraite pouvant assurer une fin de vie décente. La société dans sa globalité a aussi sa part belle dans cette fronde généralisée, synonyme d’un profond malaise social. Pas un jour ne s’égrène sans qu’une contestation citoyenne ne soit signalée ici ou là aux quatre coins du pays. Et, mode opératoire désormais adopté par les protestataires : l’occupation de la rue avec le saccage de tout ce qui symbolise l’État, seuls moyens de se faire entendre de qui de droit pour satisfaire leurs doléances dont certaines, comble de tout, auraient juste nécessité une simple interpellation verbale ou tout au plus une correspondance. Et tout est prétexte à l’émeute : une distribution de logements jugée inéquitable comme ce fut le cas à Diar Chems, un drame dans la cité comme c’est présentement la cas à Oued Korriche et tutti quanti… Un phénomène qui, en plus de refléter la paupérisation allant crescendo parmi les populations, renseigne sur la défaillance des institutions et autres collectivités locales et nationales qui pêchent par l’absence de passerelles de communication d’avec la société civile, par ailleurs, déstructurée et pas du tout organisée. Des passerelles qui, quand elles existent, sont dévoyées de leur noble mission, celle de servir de cadre de dialogue serein et responsable à même d’atténuer l’intensité des problèmes et des conflits à défaut d’en venir à bout. Ces bretelles sont alors exploitées par certains esprits éclairés pour en tirer des profits purement personnels au détriment de ceux de l’ensemble de la collectivité. Un état de fait qui a induit une totale absence d’un climat de confiance entre le citoyen et les institutions, ouvrant ainsi et grandement les portes de l’expression de rue avec ses lots de dérapages et d’exploitation à des fins inavouées.(Le Courrier d’Algérie-23.01.2010.)
*** ÉDUCATION NATIONALE
Grève de quatre jours renouvelables à compter du 31 janvier
Le secteur de l’éducation nationale renoue avec la protestation. À l’approche de l’examen du régime indemnitaire par la commission ad hoc, les Syndicats autonomes du secteur mettent en garde les pouvoirs publics quant à la prise en charge de leurs revendications. Après le SNAPEST, le CNAPEST et le CLA, c’est au tour du Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE) de mettre en garde contre une quelconque omission des revendications des travailleurs du secteur. Cette entité syndicale réitère l’exigence de révision du statut des travailleurs du secteur afin de remédier aux erreurs qu’il contient, notamment le sérieux déséquilibre en matière de reclassement et de promotion de plusieurs catégories à l’instar des enseignants, des professeurs et des adjoints de l’éducation. Pour le syndicat, ces revendications restent d’actualité, d’autant plus que les travailleurs et fonctionnaires du secteur ont été lésés après l’application de la nouvelle grille nationale des salaires. La tenue, mercredi dernier, de la session extraordinaire du Conseil national intervient, suite à la décision inattendue de ne retenir qu’une seule prime à étudier lors des prochaines réunions entre le ministère de l’Éducation nationale, la Fonction publique et le ministère des Finances, explique le syndicat pour qui une telle position constitue un reniement des propositions de la commission mise en place auparavant (syndicat et tutelle), concernant le régime indemnitaire. Le Syndicat national des travailleurs de l’éducation a décidé, par ailleurs, lors de cette session, de l’organisation d’une grève nationale de quatre jours renouvelables à compter du dimanche 31 janvier.
La FNTE également
Pour sa part la Fédération nationale des travailleurs de l’éducation (FNTE) a appelé le ministère de l’Éducation nationale, lors de la Conférence nationale des membres du comité exécutif et élargie aux secrétaires de wilayas tenue à Tipaza, à accéder dans les meilleurs délais à ses revendications relatives aux indemnisations. Les syndicalistes représentant 48 wilayas ont exprimé leur mécontentement devant le laxisme de la tutelle dans la prise en charge de leurs préoccupations et revendications, appelant la commission de la Fonction publique, des finances et de l’éducation à la nécessité de répondre rapidement aux revendications concernant les primes, les allocations, l’augmentation des salaires et l’annulation de la décision concernant la retraite anticipée. Ils ont appelé dans le communiqué final ayant sanctionné les travaux de la Conférence à la nécessité de régulariser la situation financière des enseignants dans nombre de wilayas, suspendre la décision d’évacuation des logements de fonction et reconsidérer la situation sociale de l’enseignant. Les participants ont laissé entendre qu’ils observeraient une grève de trois jours à partir du 2 février prochain si la tutelle persistait dans sa politique de tergiversation, sachant que le dossier en question a été soumis au gouvernement depuis décembre dernier. (Le Courrier d’Algérie-23.01.2010.)
*******
*SUPPRESSION DU DISPOSITIF DE DÉPART À LA RETRAITE SANS CONDITION D’ÂGE
Les syndicats disent non
Le gouvernement a décidé de mettre fin au dispositif de départ à la retraite sans condition d’âge, institué par l’ordonnance du 31 mai 1997. La décision a été prise lors de la tripartite, tenue en décembre dernier. Cependant, l’annonce de cette décision n’a pas laissé de marbre les Syndicats autonomes. C’est ainsi que ces derniers ont décidé de monter au créneau en mettant en place une myriade d’actions de protestation. Un nouveau bras de fer est né. Ils estiment que le système actuel de retraite est un acquis important pour les travailleurs, d’où l’impérieuse nécessité de le maintenir. Les arguments avancés par la tutelle n’ont pas pu convaincre pour autant les travailleurs, tous secteurs confondus. Si pour le gouvernement l’ordonnance du 31 mai 1997 a été adoptée alors que le pays était confronté aux conséquences du programme d’ajustement structurel, pour atténuer les conséquences des fermetures d’entreprises et les compressions d’effectifs, il n’en n’est pas de même pour les autres partenaires sociaux qui soutiennent que le gouvernement se doit de maintenir le dispositif. Dans un communiqué sanctionnant les travaux de la session extraordinaire de son conseil national tenu mercredi dernier, le Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE) a réaffirmé son attachement à la revendication du départ à la retraite après 25 années de travail effectif et à la retraite anticipée. Le SNTE réitère, également, l’exigence de révision du statut des travailleurs du secteur afin de remédier aux erreurs qu’il contient, notamment le sérieux déséquilibre en matière de reclassement et de promotion de plusieurs catégories à l’instar des enseignants, des professeurs et des adjoints de l’éducation. Pour le syndicat, ces revendications restent d’actualité d’autant plus que les travailleurs et fonctionnaires du secteur ont été lésés après l’application de la nouvelle grille nationale des salaires. Le chargé de communication du Conseil des Lycées d’Algérie, Achour Idir, fera savoir qu’il n’est pas question, pour divers facteur liés à la population et aux condition de travail, d’établir une comparaison quelconque entre nous et le monde occidental, notamment. Pour lui, le départ à la retraite après 25 ans de service permettra au pays d’absorber le chômage qui a atteint des proportions alarmantes parmi les jeunes, pour ne citer que ce créneau on ne peut plus névralgique. La Fédération nationale des travailleurs de l’éducation (FNTE) abonde dans le même sens en appelant à l’annulation de la décision portant retraite anticipée. Idem pour les syndicats de la santé qui, outre leurs revendications essentielles à savoir la promulgation d’un véritable statut particulier, ils dénoncent la démarche du gouvernement concernant l’annulation de la retraite sans condition d’âge. Aux dires des syndicalistes de ce secteur, « on ne doit en aucun cas toucher à l’un des acquis majeurs des travailleurs. » Le secteur économique n’est pas en reste. Les travailleurs de la SNVI de Rouiba, qui ont observé un mouvement de protestation dernièrement, ont appelé au maintien du système actuel de la retraite qu’ils qualifient d’un acquis considérable pour tous les travailleurs. C’est pourquoi cette doléance figurait parmi les points essentiels dans leur plateforme de revendications à côté, bien sûr, de l’annulation de l’article 87 bis du Code de travail. En tout état de cause, les Syndicats autonomes, notamment, mais aussi tous les travailleurs, sont unanimes à plaider pour le maintien de l’actuel dispositif de retraite. Faute de quoi, ils menacent de renouer avec la protestation. Une telle plaidoirie a, à vrai dire, peu de chance d’être prise en charge par les pouvoirs publics qui ont mis en place un groupe de travail qui aura pour mission d’établir le rapport final sur cette question, qui sera étudié au cours de la réunion de la tripartie prévue le mois de mars prochain. C’est dire qu’aux yeux des pouvoirs publics, le système actuel du départ à la retraite n’est plus qu’un beau souvenir. (Le Courrier d’Algérie-23.01.2010.)
***3.654 tonnes de kif saisies à Béchar en une année
Plus de 3654 tonnes de résine de cannabis, des armes et des munitions ont été saisies en 2009 dans le sud-ouest du pays, indique dimanche la direction régionale des Douanes de Béchar. Ces saisies, évaluées à 219 millions de DA, ont été opérées par les brigades des Douanes des wilayas de Béchar, Adrar, Tindouf et Naâma. Les douaniers ont, en outre, saisi plus de 25.000 litres de carburant et 25.758 cartouches de cigarettes de contrebande, ainsi qu’une vingtaine de véhicules utilisés par les contrebandiers, pour une valeur de 31 millions de DA.(23.01.2010.)
************************
*De nouvelles dispositions sur le tiers payant….
et la mise en oeuvre de la convention en vigueur entre les pharmaciens d’officine et la caisse de sécurité sociale (CNAS) viennent d’être édictées par le décret exécutif n°09-396 du 24 novembre 2009.C’est ce que nous révèle le président du bureau national du SNAPO (syndicat national des pharmaciens d’officine), M. Belambri, qui indique que la nouvelle loi comporte beaucoup d’avantages pour les pharmaciens et les bénéficiaires du tiers payant. «A mon avis, estime le président du SNAPO, l’avantage de ce nouveau décret est la maniabilité qu’il introduit dans la convention sur le tiers payant en vigueur entre les pharmaciens et la CNAS. En effet, si, par exemple, le SNAPO et la direction générale de la caisse de sécurité sociale s’accordent sur un sujet quelconque concernant leurs relations, celui-ci fera l’objet d’un simple avenant signé par le ministre qui sera ajouté à la convention. Cette nouvelle donne va améliorer grandement et développer les prestations fournies au tiers payant, et cela est très important !». Quant aux autres innovations apportées par la loi du 24 novembre 2009, elles portent sur l’introduction de nouvelles catégories d’assurés qui viendront bénéficier des avantages accordés au tiers payant par le biais de l’article 2, alinéa 4, qui étend ce bénéfice même à ceux qui sont titulaires de la carte chifa, qui ne sont pas retraités, ni atteints de maladies chroniques, exclus auparavant de cet avantage. Le troisième avantage, selon M. Belambri, est la levée de la restriction domiciliaire obligeant le tiers payant à s’%
Magnificent site. Lots of useful info here. I’m sending it to a few friends ans also sharing in delicious. And certainly, thanks for your effort!
How to upload a wordpress backup on to a site?
How to rotate my blog posts over and over with a preset time interval with PHP code?
The Silent Shard…
This can possibly be rather helpful for some of one’s work opportunities I plan to never only with my web site but…
Thorn of Girl…
Excellent data might be identified on this web blog….
Amazing…
Superb article. Much thanks again. Cool….
Nice article…
everyone need to visit this article…
cool info and…
Everyone must loves about what you guys are usually up too. This sort of clever work and coverage! Keep up the wonderful works guys I’ve you guys to my personal blogroll….
Must read…
I read this really good post yesterday…
Best article…
you have to read very fascinating text…
Woman of Alien…
Excellent operate you’ve carried out, this site is de facto neat with wonderful details. Time is God’s method of holding all the things from occurring at the same time….
Yahoo results…
While searching Yahoo I found this page in the results and I didn’t think it fit…
Super-Duper site! I am loving it!! Will be back later to read some more. I am bookmarking your feeds also
ニューバランス http://herrlicht.de/wp-includes/img/newbalance2014.html
I used to be looking around yahoo and google and that i located your online site. Well really expressing I like your website plus your internet site design. I seem several web sites and so they fails to look so easy to use and color you might be making use of it suites your internet site. Keep doing it.
http://www.happynewyear2016hdimageswihshes.com
Welcome to my private and face-to-face video chat right now with a lovely model.
You can find me till the end of the day: http://bit.ly/1Br2zfX
Hello!
How do I post to my wordpress blog from my desktop, without 3rd party software?
http://toolmart.eu/eng_m_Electric-Products-170.html
Kennedy terms enthralled his / her visitors. Whilst riots erupted round the united states, Indiana remained relaxed. Certainly, Kennedy personal identification together with the circumstance was influential.
Patrick Kane Jersey http://www.chiblackhawks-jerseys.com/63-patrick-kane-jersey
Approach charities inside your neighborhood to get yourself a directory contributor that definitely have for the particular charitable organisation. Often the United Approach is a nice place to begin. Many United Strategy donors get advanced promises or set goals to allow a particular cost you often the United Method.
Whit Merrifield Jersey http://www.royals-jerseys.us/52-whit-merrifield-jersey