L’Algérie à travers la presse-3

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*caricature parue dans “El Watan” ..

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*Les députés veulent des armes
 

Au niveau de l’hémicycle, la question relève du tabou. Les députés refusent d’en discuter ouvertement, de crainte d’être pointés du doigt.

Les députés réclament des armes. Selon des sources proches du dossier, le bureau de l’APN chargé des affaires des parlementaires, a reçu plusieurs demandes depuis le début da la sixième législature.
Les demandes se sont faites d’une manière individuelle et non au nom des groupes parlementaires des partis qui siègent à l’assemblée, souligne notre source. A l’heure actuelle, le bureau de l’APN semble temporiser en attendant des instructions «politiques» qui tardent à venir.
Il faut savoir que les députés sortants ont émis le même voeu mais qui n’a pas été exaucé. Les autorités affichent une grande prudence par rapport à cette question.
Donner des armes aux députés pourrait inciter d’autres corps à suivre l’exemple. Et puis, note notre source qui estime que «vu la conjoncture sécuritaire actuelle, il serait souhaitable de reporter ce débat».
Les députés qui ont déposé cette demande ont justement évoqué cette conjoncture pour étayer leur motivation. C’est le cas de cet élu du Sud du Front de Libération nationale (FLN) qui a soutenu que «le député est constamment en danger, notamment lors de ses déplacements». M.Benhamou du FNA nous confirme que le parti a introduit une demande en 2008, «mais aucune suite n’a été donnée. C’est le cas du passeport parlementaire». Cette question qui soulève une grande problématique sécuritaire divise les députés. Certains ont même dénoncé cette démarche. C’est le cas du chef du groupe parlementaire du RND. Miloud Chorfi a soutenu que «la question n’a pas été débattue au niveau du parti. Et elle est même “loin” de constituer une priorité». Même son de cloche chez les députés du FLN. Pour M.Ayachi Daâdoua, chaque député est libre d’exiger le port d’arme. En tout cas, réplique-t-il, ce n’est pas la tendance au niveau de l’ex-parti unique. Pour notre interlocuteur, les députés devraient se consacrer aux problèmes des citoyens. «Nous devons être au côté des jeunes, victimes du chômage et des différents maux sociaux. Malheureusement, nous avons failli à notre mission. Idem pour l’Etat. Nous avons consommé le divorce avec la base. Le résultat est là: le député a peur de son propre compatriote. C’est la honte!», souligne un député du FNA. Au niveau de l’hémicycle, la question relève du tabou. Les députés refusent de parler ouvertement de ce dossier, de crainte d’être pointés du doigt. «Vous avez constaté toute la manipulation ayant entouré l’augmentation des indemnités des députés», rappelle un élu. Ceux qui ont émis des demandes l’ont fait dans la discrétion. Ces derniers justifient leur réclamation par les dangers «du métier».
«Nous sommes des hommes publics, très exposés au danger surtout dans nos déplacements. L’arme est pour nous un moyen de protection, ni plus ni moins», précise un député du MSP. Les députés ne lâchent pas prise et espèrent toujours un fléchissement de la part de l’administration de l’APN. Nous avons tenté d’avoir plus d’information sur le dossier au niveau de la direction de communication de l’APN, mais nos tentatives ont échoué. «Je n’ai pas de commentaire à faire. Je ne suis pas informé», précise le premier responsable du département. Rappelons que des députés ont été auteurs d’agressions contre des citoyens. L’ex-président d’APC de Tazmalt, Smaïl Mira, fraîchement élu lors de la cinquième législature, avait ouvert le feu avec une arme de poing sur un citoyen habitant la commune d’Ath Mellikeche.
Un député FLN de la wilaya de Annaba et son fils se sont rendu coupables d’une agression à l’arme blanche sur leur voisin. Le 25 avril dernier, le député du MSP, Omar Achouri, a agressé un policier à l’aéroport Houari-Boumediene. En juin dernier, une fonctionnaire de l’APN a été agressée par le député indépendant de la wilaya de Naâma qui lui lui a asséné plusieurs coups de poing au visage et sur le corps. (L’Expression-17.09.09.)

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*la beauté  devenue un délit ! ?

Si l’habitat est un problème, l’urbanisme lui, est une véritable catastrophe dans un pays où l’on a depuis longtemps perdu le goût des belles choses, comme si la beauté était soudainement devenue un délit. Alors on s’arrange pour construire toujours la maison la plus hideuse prenant cependant soin de la vouloir la plus grande possible et avec le maximum de locaux au rezde- chaussée afin d’assurer une confortable rente en baux de location. On ne réfléchit plus depuis belle lurette et le modèle de bâtisse est en passe d’être le même aux quatre coins du pays : des garages, puis des étages hideux et sombres où de minuscules balcons sont édifiés plus pour la forme que comme espaces habitables. Nous constaterons aussi l’absence totale d’espaces verts car le jardin est perçu comme un gaspillage alors que pour l’urbaniste, il s’agit d’espace habitable. Comment en est-on arrivé là, dans cette perte totale de repères de convivialité, de respect même de l’environnement immédiat quand on sait que le manque de goût a déteint même sur les institutions étatiques de construction : pourquoi construire des bâtiments à plusieurs étages en plein sud, là où la densité est très faible et où les grands espaces incitent à bâtir en rez-de-chaussée uniquement? Nos villes sont devenues d’affreux ghettos où s’alignent des maisons sans âme dans des cités sinistres somnolant dans le bruit infernal des artisans ferronniers, des menuisiers et des mécaniciens parce que dans notre pays très peu d’enquêtes commodo-incommodo sont faites et c’est à l’image du jeune blanc-bec qui s’accapare la rue pour en faire un parking : l’artisan nuisible en zone d’habitat agit en toute impunité et allez vous plaindre si vous n’êtes pas contents ! Aussi, il est à craindre que ce énième séminaire ou colloque des architectes urbanistes ne serve à rien d’autre qu’à établir un constat que tout le monde connaît. Les règles urbanistiques sont quotidiennement bafouées chez nous, et cela tout le monde le sait. En plus d’être sales, nos cités sont affreuses. (Le Courrier d’Algérie-16.09.09.)

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* Une politique de logement favorable à la classe moyenne ?

Bousculant l’idée reçue selon laquelle les entreprises étrangères, toutes nationalités confondues, opérant en Algérie dans le secteur de l’habitat, se sont emparées de la part du lion dans le programme 2005-2009 de réalisation d’un million de logements, le ministre de l’Habitat, Noureddine Moussa, qui s’exprimait depuis le chef-lieu de la wilaya de Tipaza où il était en visite de travail, hier, a révélé que cellesci n’y ont, en réalité, réalisé que «70 000 logements sur le total (précité) prévu» ; une situation que le ministre a expliqué par «la concentration de ces entreprises dans les grandes centres urbains du pays où elles sont, de ce fait, visibles». Et d’ajouter : «Le programme en question a concerné toutes les régions de notre vaste pays…» Ces précisions de Moussa ont été apportées suite à la crainte émise par un confrère de voir se poursuivre, lors de la réalisation du nouveau programme d’un autre million de logements, pour la période 2010-2014, la marginalisation qu’auraient subi, selon lui, les entreprises nationales, lors du premier. Dans la foulée, le ministre a déclaré que la réalisation du programme 2004-2009 a entraîné l’augmentation du nombre d’entreprises nationales intervenant dans le secteur de l’Habitat : «De 27000, en 2004, le nombre aujourd’hui est de 35 000 », a-t-il précisé. Non sans ajouter que « toutes ont pu améliorer et leurs capacités de réalisation et leur degré de qualification…» Revenant aux entreprises étrangères, il n’a pas manqué de mettre en exergue «leur apport en matière d’acquisitions par nos entreprises nationales des techniques de pointe de construction…» Tous ces faits, augmentation des capacités nationales de réalisation et maîtrise plus affinée des nouvelles techniques de construction par nos entreprises, permettront, a-t-il déclaré, «aux pouvoirs publics de lancer dans de meilleures conditions, par rapport à celles dans lesquelles a été mené le premier, le nouveau programme d’un million de logements…» Sur un autre plan, celui d’une probable augmentation du coût du logement, le ministre n’en a pas écarté la survenance : «Le coût du logement est déterminé par la conjonction de plusieurs paramètres dont celui des matériaux de construction», a-t-il précisé à ce propos. Une précision qu’il a néanmoins tempérée en déclarant que «les fluctuations que connaissent les prix de certains matériaux de construction n’entraînent pas automatiquement celui des logements». En guise d’exemple, il a cité le ciment dont le marché vient de connaître une crise assez sérieuse. Et ce, pour dire que, «représentant entre 8 et 12 % du coût d’un logement, les fluctuations de ses prix n’ont, en général, pas d’incidences sur ledit coût». Pour en rester avec la crise précitée du ciment, le ministre de l’Habitat, qui n’a pas pour autant écarté la part prise dans son déclenchement par les menées spéculatives, l’a attribuée «aux conditions climatiques qu’a connues le pays». Plus explicite, il a déclaré que «le dernier hiver qui a été particulièrement pluvieux a paralysé nombre de chantiers ; des chantiers qui ont repris fortement dès le début du moins de mai passé avec le retour du beau temps ; avec les conséquences que l’on sait…» Ce qui l’a amené à rappeler la décision prise par les pouvoirs publics d’importer un million de tonnes de ciment ; une décision qui est en train, a-t-il dit, «de stabiliser le marché». Et à propos de stabilisation de ce pan important du secteur de la construction, mais d’une manière durable, Moussa a annoncé que la production nationale de ciment, actuellement de 18 millions de tonnes, «sera porté dans les années à venir grâce aux nouveaux investissements prévus, à 22 millions de tonnes…» En réponse à une question qui lui a été posée sur la révision des dispositifs d’acquisition de logement que devra entérinée la loi de finances pour l’année 2010, le ministre a annoncé que «l’objectif des pouvoirs publics qui sont actuellement en train d’évaluer toutes les formules existantes » et ce, a-t-il précisé, «en consolidant celles qui marchent et en améliorant celles qui n’ont pas donné les résultats escomptés, est d’arriver à asseoir une politique nationale du logement équitable qui profitera à toutes les couches de la population». Ce quoi nous amène à l’objet de son déplacement à Tipasa. M. Moussa s’y est, en effet, rendu pour présider une cérémonie symbolique de remise des clés aux bénéficiaires des 402 logements, sur un programme de 916 logements confié à une entreprise chinoise, qui y ont été réalisés dans le cadre de la formule AADL ; les 514 restants, totalement achevés, seront, selon le chef du projet, remis à leurs bénéficiaires avant la fin de l’année en cours. Et ce, nous a précisé ce dernier, «dès achèvement des travaux de VRD toujours en cours». À titre indicatif, la wilaya de Tipaza a bénéficié de 2 000 logements dans le cadre du dispositif AADL. Implantés dans les villes de Koléa et Tipasa, ils seront, dans leur totalité, a annoncé le ministre, « remis à leurs bénéficiaires avant la fin de l’année 2010 » ; les derniers qui le seront sont ceux, au nombre de 300, en cours de réalisation au lieudit « Les citronniers » de Koléa. Des logements dont l’achèvement a été confié à une entreprise chinoise et ce, après les multiples péripéties que leur réalisation a connu et qui se sont étalées sur plusieurs années, synonymes d’autant d’années de retard sur les délais initiaux…(Le Courrier d’Algérie-16.09.09.)

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*Le patriotisme, c’est d’abord rembouser les banques…

«Le cri du pauvre monte jusqu’à Dieu mais il n’arrive pas à l’oreille de l’homme». Lamennais« Le patriotisme économique» remis au goût du jour, et surtout provisoirement, d’abord par l’Amérique suivie par l’Europe qui ont à coeur la sauvegarde sur le court terme et ensuite la protection et l’expansion du capitalisme, de la libre entreprise, d’un mode de vie et d’un projet de société, a fait des émules. Devant l’ampleur d’une crise à tiroirs décrite par de nombreux responsables algériens comme un simple nuage qui passerait rapidement sur nos têtes, les dirigeants des plus grandes puissances, légitimés par des scrutins non contestés (de la mairie à la magistrature suprême) ont sauvé des banques et des entreprises privées à travers une série de mécanismes plus ou moins rapidement, et sous conditions, mis en branle, en introduisant une dose de morale dans le système financier et en exigeant de tous les autres pays d’en faire autant (introduire de la morale et de la transparence). Très vite, des banques américaines ont tenu à rembourser le Trésor américain en le remerciant beaucoup, tout en estimant que leur indépendance vis-à-vis du gouvernement fédéral n’avait pasde prix et qu’elle était un des fondements majeurs du système américain. Par conséquent, tout ce qui est bon pour les banques est bon pour les USA. Patriotes, oui, mais surtout libres, estiment les actionnaires dans ce grand pays, tout jeune mais où la liberté et l’indépendance valent certes leur pesant de pauvres (ils ont des pauvres et le disent), d’inégalités, en faisant de leur pays le premier de la planète. Nationalisé, l’argument patriotique l’a été en Algérie avec la crise. Mais la crise a été un prétexte en or pour raviver le concept qui relève de l’espéranto ou du morse pour de très larges secteurs de la jeunesse qui ne croit plus qu’en ce qu’elle touche comme le saint de la Bible plutôt réaliste. Au niveau des banques publiques en Algérie, faire du patriotisme peut être un exercice extrêmement porteur et surtout mobilisateur, sous conditions là aussi. Avec beaucoup de liquidités, les banques ne jouent pas leur rôle, disent des experts nationaux compétents, indiscutables dans le monde mais n’ayant aucune oreille officielle. Les banques ne sont pas libres. Si elles l’étaient, les conseils d’administration, composés sûrement de patriotes BCBG, rendraient publics les noms des personnes morales et physiques qui ont d’énormes ardoises auprès de ces banques qui ont permis, sur des injonctions d’en haut, à certains de devenir très vite, trop vite des milliardaires toujours endettés auprès des banques. 
 Quelques scandales, petite écume en surface, portés à la connaissance de l’opinion publique, qui ne compte pas pour autant, ne peuvent faire oublier les gros squales qui ont bénéficié d’emprunts dont rêveraient des entrepreneurs américains ou européens, jeunes, en bonne santé, diplômés, inventifs, performants, etc. 
 Le patriotisme devant la crise, qui touche tous les pays, le prix des hydrocarbures, des matières premières, les produits alimentaires, l’emploi et le niveau de vie a fédéré les gouvernants occidentaux autour des capitaux déposés dans des paradis fiscaux et de petits pays peu regardants sur l’origine de l’argent. Ces paradis sont connus et pratiqués depuis longtemps par des dirigeants algériens. Le fameux «trésor» du FLN n’était-il pas déposé en Suisse ? Les gouvernants du pays, du moins certains savent qui a pris de l’argent dans des banques publiques. Certains savent aussi qu’il y a des fonds qui appartenaient aux Algériens mais qui ont été déposés à l’étranger. Le patriotisme basique, comme l’ont fait les Américains et les Européens, serait de demander les listes des dépositaires nationaux qui ont sorti ces fonds et exiger des indus riches de rapatrier l’argent. Par patriotisme s’ils veulent bien. A d’autres, il sera demandé de rembourser les banques, de payer les arriérés aux imprimeries publiques, de payer l’impôt, les cotisations sociales. A d’autres, il sera demandé, par patriotisme, de déclarer selon la loi leur patrimoine… A d’autres qui dirigent, on leur demande par patriotisme d’avoir une vraie bonne idée pour mettre à nu la marche ou plutôt la colonisation rampante des islamistes, pour assurer une vraie scolarité de qualité aux enseignants et aux élèves. 
 Cependant, il y a divers patriotismes à l’oeuvre comme il y a désormais un week-end décliné dans l’anarchie, l’improvisation qui fait que des journaux sortent selon le bon vouloir du gouvernement à travers ses imprimeries qui ferment cependant les yeux sur des ardoises gigantesques. Par patriotisme sans doute ! L’extrême-gauche et des courants islamistes se mettent aussi au patriotisme économique. Ces derniers, ce qui est un secret de polichinelle, adorent ce patriotisme rentable pour eux au niveau du bazar hégémonique sur le commerce intérieur, à l’abri du fisc et de la facturation, et, sur un autre plan, celui du contrôle et la surveillance des consciences. Aux dernières nouvelles, les copieurs du patriotisme économique inventé par l’Occident pour la durée de la crise vont rendre public un plan patriotique d’envergure. 
 Dans ce qui a filtré, ce plan consiste, dès la semaine prochaine, à mettre en route les mécanismes pour développer massivement la production (y compris d’allumettes qui ne seront plus importées, tout comme les pétards qui ne seront pas entendus les prochains aïds) et l’agriculture nationales. Les paiements électroniques et par chèque seront tout aussi massivement généralisés et acceptés, à commencer par les entreprises privées/publiques. Les universités, dès la rentrée 2010, changent du tout au tout. Elles deviendront des pôles d’excellence en Méditerranée, courues contre paiement par des étudiants du monde entier. Les transports collectifs (route, air, rail, mer, taxis) subiront une révolution: propres, ponctuels selon des horaires affichés, avec des arrêts réglementés, des abris, des toilettes, des kiosques ouverts le vendredi. 
 Dans les écoles, il y aura systématiquement chauffage et climatisation, etc. Il n’y a pas à redire, le patriotisme, c’est bien ! (Le Quotidien d’Oran-10.09.09.) 
*********************************** *ALORS QUE LE MARCHÉ EST LIVRÉ À UNE TOTALE ANARCHIE
Qui protège le consommateur algérien?
 
Combien de fois les 60 associations agréées ont-elles manqué d’agir et de protéger réellement le consommateur?

L’Association de promotion et de protection du consommateur (Appc), vient d’exprimer son adhésion à la décision du gouvernement relative à l’annulation du crédit-véhicule pour protéger, entre autres, l’endettement abusif du citoyen.
Il est heureux qu’une association pareille existe et fasse parler d’elle. Cette sortie de l’Appc est la bienvenue, certes, mais ne devrait-elle pas se manifester plus souvent et sur le terrain? Le citoyen algérien est mis actuellement à rude épreuve qui se caractérise par une flambée inégalée des prix des produits alimentaires sur le marché.
Voilà donc que l’Appc se «réveille» aujourd’hui et rend public un communiqué dans lequel elle exprime son appui à la décision du gouvernement relative à l’annulation du crédit-véhicule. Cet empressement à applaudir les décisions du gouvernement devrait trouver un écho dans la lutte contre la vie chère, la contrefaçon, les maraîchers véreux, les «ogres-maquignons» insatiables…qui continuent de saigner le pauvre citoyen, père de famille qui a du mal à assurer la présentation une «chorba» convenable sur sa meïda.
Quelle a été la réaction de cette association après la valse des prix à la hausse pendant ce mois de Ramadhan? Quelle est son efficacité? Sommes-nous amenés à nous interroger. La situation est encore plus grave dans la prévention. En effet, 28% des intoxications alimentaires sont dues aux viandes et au non-respect des conditions d’hygiène et de conditionnement, notamment les oeufs, par exemple, qui sont largement utilisés dans la préparation de gâteaux au cours de la saison estivale, pendant le Ramadhan et bientôt l’Aïd qui approche. Les associations n’ont-elles pas ici un rôle prépondérant à jouer?
Les services du contrôle des prix et de la répression des fraudes et disposent-ils de moyens humains et logistiques suffisants pour mener une lutte efficace contre les atteintes quotidiennes aux bonnes pratiques commerciales? Le consommateur paie les frais en s’appauvrissant chaque jour davantage. Les étals illégaux prolifèrent dans nos marchés et rues commerciales, de vrais «bazars» au sens idoine du terme où foisonnent la dangereuse contrefaçon que la vox populi appelle «Taïwan», le manque d’hygiène, les articles prohibés…
Selon le ministère du Commerce, ces associations sont au nombre d’une soixantaine réparties à travers tout le pays à avoir été agréées. Où sont-elles? L’une d’elles s’est-elle manifestée lors des délestages qui ont causé d’énormes pertes aux commerçants dont la marchandise était au frigo? A cet égard, relevons toutefois que selon l’Union générale des commerçants et artisans algériens (Ugcca), plusieurs centaines de boulangers ont été récemment remboursés pour leurs pertes.
Où sont ces fameuses associations alors que le citoyen a été privé ces derniers jours d’Internet malgré le règlement de sa facture auprès de l’Eepad (Etablissement d’enseignement par distance)? Autant d’interrogations qui viennent à l’esprit de ce pauvre consommateur qu’on est censé protéger.
Observons par exemple ce qui se passe dans le secteur vital des transports privés de voyageurs. Une anarchie totale. C’est toujours l’usager qui trinque. Saleté repoussante des bus, entassement des voyageurs comme du bétail à livrer à l’abattoir, des arrêts intempestifs qui n’en finissent pas, indigence dans l’accoutrement de nombre des préposés au service sans parler de la vulgarité des propos dont ils usent.
Cela n’est pas général heureusement! Ces dites associations devraient intervenir et mettre le holà avant que cela ne dégénère et engloutisse tous les réseaux de transport privé.
Mais à qui se plaindre? L’association de protection du consommateur devrait trouver ici, comme sur les marchés et ailleurs, d’excellentes occasions pour s’affirmer d’abord en réel acteur pour le bien-être du citoyen, mais aussi, en tant qu’interlocuteur sérieux et écouté des pouvoirs publics puisque légalement agréé.
Des subventions sont pourtant octroyées à ces associations pour leur bon fonctionnement, alors que l’Association internationale de la protection du consommateur interdit toute aide pécuniaire de l’Etat.
L’Appc, créée en 1994, est la seule qui a une envergure nationale. Son président M Ketfi a expliqué à la presse que «les cotisations des adhérents sont symboliques…et nous souhaitons garder notre autonomie en refusant la subvention de l’Etat».(L’Expression-08.09.09.)

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*Un show politique

Un dialogue politique n’est jamais mieux mené que lorsqu’il implique toutes les parties représentatives de la société. En Algérie, malheureusement, il y a bien longtemps qu’on a tordu le cou à ce principe démocratique. Tout se passe en effet comme si les rendez-vous politiques censés être une espèce de congrès devant délibérer sur des problématiques d’intérêt commun se sont irrémédiablement transformés en de conciliabules où sont distribués secrètement les rôles dans un show politique qui met en vedette l’équipe dirigeante et ses partenaires sociaux. Quant au fond, les solutions de sortie de crise qui frappe de plein fouet la quasi-majorité de la société, qui se débat dans d’inextricables problèmes de pouvoir d’achat et de chômage, sont léguées à la postérité, lui ayant préféré le confort de l’immobilisme et de la rente. Il en va ainsi pour toutes les questions restées pendantes durant toutes ces années alors que le pays a multiplié ses moyens financiers grâce aux recettes des hydrocarbures. L’on se demande d’ailleurs aujourd’hui ce que pourrait bien faire l’Exécutif à l’endroit du front social qu’il n’ait pu à l’heure où les caisses de l’Etat étaient pleines ? La prochaine tripartite, faut-il le mentionner, intervient dans une conjoncture économique nationale qui est loin d’être reluisante en raison d’une baisse sensible des revenus du pays.

Et il serait, à ce titre, intéressant de voir dans quelle mesure le pouvoir compte-t-il jouer au pompier pour éteindre les foyers d’incendie sur lesquels les pyromanes de la spéculation des prix ont pendant longtemps soufflé. Les démocraties occidentales, au sein desquelles les débats contradictoires sont aussi nécessaires à la bonne gouvernance que l’est l’eau à la vie, savent pourtant que l’équation inflation-chômage reste un des grands mystères que la science économique a encore bien du mal à élucider. Chez nous, l’absence d’un débat, public et contradictoire, sur ces questions reste une des tares majeures du système politique algérien. Ayant gardé le monopole de la décision politique, l’on ne saura donc pas comment est-ce que le pouvoir va organiser une éventuelle augmentation du SNMG (salaire national minimum garanti). L’opinion retiendra en effet que les précédentes augmentations de salaire n’ont pas empêché de charrier une inflation galopante qui mine toute hausse du pouvoir d’achat. L’équipe dirigeante piégée ? Oui, le pouvoir semble rattrapé par ses errements politiques qui l’ont fait s’enferrer dans son propre piège du monopole et de l’outrecuidance.(El Watan-04.09.09.)

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*AUSSITÔT L’OUVERTURE DE LA SESSION D’AUTOMNE «EXPÉDIÉE»

Les députés repartent chez eux

Ils sont autorisés à déserter les lieux de l’hémicycle jusqu’après l’Aïd, sans pour autant craindre des ponctions sur salaire.

Qu’est-ce qu’il fait bon d’être député en Algérie avec un salaire de 30 millions assorti de tous les avantages! Après presque deux mois de congés payés, ils ont repris le chemin de l’hémicycle mercredi dernier, juste le temps des «bouboussates» et des accolades, pour repartir aussitôt dans une nouvelle phase d’hibernation.
Sitôt rappelés, sitôt libérés après une reprise protocolaire. Ils ont eu juste à assister à la cérémonie d’ouverture de la session parlementaire d’automne et à la séance de vote de trois ordonnances, qui s’est tenue le lendemain. Mais attention! il ne faut surtout pas se tromper de cible: s’il y a bien une frange de la société à protéger, à ménager et à considérer, c’est bien celle des députés.
Ce sont eux qui votent les lois, qui interrogent les ministres, qui préviennent les dérives du gouvernement, qui contrôlent les dépenses de l’Etat, qui défendent le citoyen et surtout ce sont eux qui veillent sur notre jeune Démocratie. Et puis quoi encore! un député c’est fait pour réfléchir et les nôtres le font très bien.
C’est d’ailleurs avec beaucoup de soulagement qu’ils ont accueilli la décision de faire passer plusieurs lois par voie d’ordonnances comme la loi de finances complémentaire 2009, l’ordonnance modifiant et complétant la loi sur l’eau et l’ordonnance modifiant et complétant le Code de la route.
Comme à l’accoutumée, nos députés seront dispensés du casse-tête des projets de loi durant ce mois sacré de Ramadhan pour reprendre après l’Aïd. De repos en repos! Les députés sont autorisés à déserter l’Assemblée pour quelques semaines sans pour autant craindre des ponctions sur le salaire. Le bureau de l’APN qui s’est réuni mercredi dernier, n’a pas arrêté le calendrier des travaux des plénières.
Cette institution a, plutôt, préféré laisser les parlementaires jeûner tranquillement auprès de leurs proches. «Le bureau n’a pas fixé le programme des activités parlementaires. Vu la conjoncture du Ramadhan, il a préféré reporter ses travaux après l’Aïd», explique une source parlementaire.
Lors de la réunion, il a été question d’examiner les projets qui seront soumis au programme de cette session sans pour autant aborder la reprise des travaux. Tant mieux pour les 389 élus qui siègent à l’APN, habitués à des congés consistants. Jeudi dernier, à la fin de la séance de vote, les élus du peuple ont passé leur temps à échanger les souhaits de l’Aïd.
«Saha Aïdek», se disaient-ils les uns les autres avec un large isourire. Alors qu’il reste encore 15 jours du mois sacré de Ramadhan et malgré le nombre important de lois annoncées pour cette session, le Parlement prend tout son temps. Notre source avance que le report des activités jusqu’à après l’Aïd est dû à la non-réception des projets.
«Nous attendons que le gouvernement remette les projets à examiner», a-t-il affirmé. Or, cet argument ne tient pas vraiment la route. Vu le phénomène d’absentéisme, l’Assemblée ne veut pas se retrouver en débat avec une poignée de députés. Nul n’ignore que même durant les précédentes plénières, les tribunes de l’hémicycle affichaient vides.
Preuve que même lors de la session de printemps, qui n’a été riche en activité, la plupart des députés boycottaient les séances de questions orales. Ayant compris la règle du jeu, les élus du peuple ne se présentent en force généralement que lors de l’adoption des lois pour rafler les voix. Règlement oblige! Cette démarche est devenue un secret de polichinelle au niveau de l’institution parlementaire.
Par ailleurs, la session d’automne s’annonce riche en termes de projets. Juste après l’Aïd, les députés auront à faire face à une avalanche de projets que présentera le gouvernement. Une liste de dix projets de loi à examiner a été déjà établie.
Notre source affirme que ces projets concernent plusieurs domaines tels que l’administration, la justice et les finances. Il s’agit entre autres, du projet portant sur les nouveaux Codes communal et de wilaya, du projet de loi relatif à la profession d’avocat, du projet de loi organique lié à l’organisation et au fonctionnement et aux attributions de la Cour suprême, du projet sur les conditions d’exercice de la franchise, en sus du projet de loi sur le nucléaire, du projet de loi relatif à la profession d’expert comptable et des commissaires aux comptes et pour finir, l’examen du règlement budgétaire de 2007 et le projet de loi de finances 2010.
Contrairement à la session précédente, où les députés n’ont eu à examiner que deux textes, cette fois-ci ils seront appelés à retrousser les manches puisqu’il ne s’agit pas de simples textes. Avec les nouveaux Codes communal et de wilaya, la loi de finances 2010, la loi sur les partis, l’exercice est loin d’être facile pour les élus du peuple. Ces derniers ont eu comme première activité à voter les trois ordonnances portant loi de finances complémentaire (LFC) 2009, les lois relatives à l’eau et au Code de la route. Ces textes ont été adoptés à la majorité.
Les partis de l’Alliance présidentielle ont approuvé les trois textes. Le Parti des travailleurs a approuvé l’ordonnance portant loi de finances complémentaire 2009 et a voté contre celle relative à la loi sur l’eau et s’est abstenu pour le Code de la route.(L’Expression-06.09.09.)

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LOUISA HANOUNE À PROPOS DE LA LOI DE FINANCES COMPLÉMENTAIRE 2009
«C’est un exploit économique»
 
Décortiquant cette loi, la SG du PT a estimé que la majorité des mesures arrêtées vont dans le sens de la sauvegarde de l’économie nationale et des intérêts du peuple.

La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a qualifié la loi de finances complémentaire 2009 à la faveur de laquelle son parti a voté, d’«exploit économique pour la nation». Mme Hanoune a même estimé que la LFC représente «un tournant à même de faire sortir le pays de la crise» avant de souligner, lors de sa présentation du rapport final de l’université d’été du parti organisée à Zeralda, que les députés du PT ont voté en faveur de l’ordonnance portant loi de finances complémentaire 2009.
Décortiquant cette loi, la SG du PT a estimé que la majorité des mesures arrêtées vont dans le sens de la sauvegarde de l’économie nationale et des intérêts du peuple.
Elle précisera toutefois que les députés de son parti ont voté «non» pour les ordonnances relatives au Code de la route et à l’extraction du sable des oueds.
Elle a, par ailleurs, mis en exergue la nécessité de ne pas se limiter aux crédits à la consommation et d’informer davantage les citoyens sur cette loi de finances complémentaire qui comporte, selon elle, de nouvelles orientations politiques et économiques par rapport aux précédentes lois de finances.
Venant une fois de plus à la rescousse du gouvernement attaqué de toutes parts par certains experts économiques et par une partie du patronat, dont les réactions ne sont, selon elle, nullement justifiées, la porte-parole du PT a réitéré son soutien à la loi de finances complémentaire d’abord, parce qu’elle a une signification politique, puis économique. C’est, selon elle, l’ébauche d’un recadrage économique qui s’oriente vers davantage de décisions et surtout de souveraineté. Elle a, par ailleurs, rappelé les décisions prises lors de l’audition consacrée par le président de la République au secteur des finances, notamment celles relatives au «soutien des entreprises publiques et l’encouragement du secteur privé».
Quant à la question de l’achat par l’Algérie des titres obligataires émis par le Fonds monétaire international (FMI), Mme Hanoune a appelé à la préservation du pouvoir d’achat, la revalorisation des salaires et l’ouverture de nouveaux horizons pour l’emploi des jeunes. Un véritable plaidoyer donc pour une économie centralisée qu’elle a développée en empruntant systématiquement ses idées au président vénézuélien Hugo Chavez qui était d’ailleurs, ce week-end à Alger.
Se réjouissant de la visite en Algérie du président vénézuélien, elle a salué les décisions prises par ce pays, notamment sur le plan économique.
L’université d’été du PT qui a vu la participation des militants du parti venus des 48 wilayas, s’est poursuivie hier en abordant plusieurs thèmes dont «la crise du capitalisme…quelle issue?» et «l’immigration clandestine, raisons et solutions». Elle prendra fin aujourd’hui avec la lecture du rapport final.(L’Expression-05.09.09.)

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*Des retraités peinent à «survivre»…

Beaucoup de retraités peinent à terminer leur vie dans de bonnes conditions. Souvent, leur pension très réduite les laisse dans des situations très rudes, des situations lamentables. Garantir une vie digne, tel est le souhait des millions de travailleurs qui se sont soulevés durant des décennies à travers les quatre coins du monde. Ils n’avaient pas de répit, pas de temps pour soi. Ces braves gens se sont sacrifiés pour qu’aujourd’hui nombre de droits nous paraissent élémentaires ; des droits qui furent un jour des rêves inaccessibles. Heureusement que les luttes des femmes et des hommes n’ont pas été vaines, du moins pour les pays développés. Le travailleur a réussi à se libérer, un tant soit peu, malgré “l’esclavage moderne” qui existe encore même dans les pays démocratiques comme la France , les États-Unis d’Amérique, la Belgique et bien d’autres pays. Il suffit de compter le nombre de personnes qui travaillaient “au noir, dans le noir, avec les noirs”, pour reprendre la fameuse phrase de Mohamed Fellag, qui rapporte parfaitement la situation. L’Algérie de 2007 tarde à prendre en charge comme il se doit ses retraités. En effet, plusieurs de ces vieux, qui ont quitté le domaine du travail souffrent énormément. Chaque mois “les oubliés” se bousculent aux guichets des bureaux de poste pour avoir “le minable salaire”. Pour ceux qui ont travaillé à l’étranger, c’est-à-dire en France dans leur plus grande majorité, le problème ne se pose pas. Avec la dévalorisation du dinar, même les gens qui touchent une faible pension arrivent à s’en sortir. L’euro est une monnaie qui sauvegarde tant d’activités dans les régions reculées à l’instar des régions montagneuses de Kabylie. La majorité des jeunes ne travaillent pas et ne peuvent se débrouiller dans un pays qui les livre aux lendemains incertains. D’ailleurs, on se demande comment seront nos” montagnes désertes” dans quelques années ! Pour l’instant, nos vieux qui ont roulé leur bosse ailleurs, camouflent le marasme qui ne dit pas son nom. Les gens qui étaient là depuis leur naissance et le sont toujours, peinent à mener leur vie dans la dignité. C’est vrai que certains retraités ne sont guère casés dans ces oubliettes puisqu’ils touchent une pension relativement élevée. Mais tant de personnes souffrent toujours. Pour mieux comprendre la situation de beaucoup de retraités, on s’est déplacé chez Tas Kaci, ou comme il préfère être appelé Da Kaci. C’est un vieux, qui est à la retraite, habitant du village Ath Saâda ; situé dans les hauteurs de l’Akfadou, dans la wilaya de Béjaïa. Après des années de travail, il se retrouve dans l’embarras. “J’ai sacrifié toute ma vie pour mon métier. Dans plusieurs villes du pays comme Constantine, j’avais affronté moult entraves pour garantir le pain à ma famille. Ici, à Bgayet, je travaille de jour comme de nuit. Actuellement, je suis soi-disant en retraite et je touche 12 000 DA. C’est vraiment une atteinte à ma personne”, estime l’homme à la moustache. “Je sais bien que je ne suis pas le seul à subir ce sort, mais il ne faut pas se taire devant cette injustice. Ma pension ne tient pas au-delà d’une semaine. Alors, je suis contraint de travailler encore. À cet âge là, je dois me reposer mais je ne peux pas le faire car je ne possède pas d’autres ressources, à part ce salaire de mendiant”, enchaîne la même personne. Un retraité qui peine à vivre dans un pays si prospère illustre la situation de malaise quotidien dont souffrent des millions de gens. Faire quelque chose pour eux est aussi un geste de réconciliation. Surtout que le marasme social n’a que trop duré. (Le Courrier d’Algérie-25.08.09.)

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*Le FFS et le complot avec le Palais royal marocain

Le président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH), Hocine Zehouane, a dénoncé hier, lors d’une conférence organisée au sein du siège de son organisation, les pressions exercées sur la ligue depuis 2005 sur les plans national, maghrébin et international. Des pressions qui visent à la fois à briser et à contrôler la ligue, selon maître Zehouane.
Sur le plan national, le président de la ligue a directement pointé du doigt la chefferie du parti politique du FFS. Il a affirmé que ces pressions ont commencé le jour du congrès de la LADDH qui a eu lieu les 22 et 23 septembre 2005, lorsque les membres dirigeants du FFS ont voulu s’emparer de la direction de l’organisation. Maître Zehouane est allé plus loin dans ses accusations en affirmant que les membres du FFS ont même donné l’ordre de l’extérieur aux agents infiltrés dans les assises de «casser le congrès». Le président de la ligue a également fait état d’informations ultérieures dévoilant un plan piloté par le FFS, à partir d’un séminaire organisé avec la fondation Jean Jaurès, à une centaine de mètres de l’hôtel Soummam, où se déroulait les travaux de la ligue, visant à casser le congrès en question. Le but de ces derniers, affirme Zehouane, est de faire une ligue instrumentalisée qui travaillera au service d’intérêts claniques sur le plan interne et de puissances occultes à l’extérieur. 
 Sur les plans maghrébin et international, le président de la LADDH a cité «le maître d’oeuvre de cette campagne». Il s’agit, selon Hocine Zehouane, d’un Marocain de nationalité française «Driss El-Yazami», secrétaire général de la ligue française, président et membre de plusieurs organisations, entre autres l’Organisation marocaine des droits de l’homme (proche du Palais royal), le secrétaire général de la FIDH, membres également d’organisations euro-méditerranéennes (REMDH et FEMDH). Le président de la Ligue algérienne des droits de l’homme explique que ce Marocain est en rapport étroit avec les dirigeants du FFS à Paris. «Il a même abrité une cellule spéciale, avec à sa tête le neveu d’Aït Ahmed, Yahia Assam, dès 2001, avec la mission de préparer la mainmise sur la LADDH», a-t-il affirmé. Il poursuivra : «Car la LADDH dérange avec ses principes humanitaires clairs sur la question du Sahara Occidental, avec ses positions sur la crise palestinienne, la crise du Liban, celle de l’Irak et les problèmes qui secouent le Proche-Orient». 
 Déclarant n’avoir ni pouvoir politique ni pouvoir juridique, les membres de la ligue ont fait appel à l’opinion publique, entre hommes et femmes de la presse, cadres et syndicats de notre pays pour «contrer toutes les manoeuvres d’enveloppement et de contrôle sur la ligue». 
 Interrogé sur la situation des droits de l’homme en Algérie, maître Zehouane a affirmé qu’elle est encore catastrophique, notamment sur le plan social. «Nous recevons plusieurs cas dans nos locaux sollicitant notre soutien. 
 «Des expulsions, des licenciements abusifs, des pressions visant à faire taire les voix des syndicats et même des dossiers de cas d’erreurs médicales», a-t-il souligné. Il ajoute que la commission indépendante qui a la charge de traiter les dossiers des erreurs médicales, et qui est sous l’égide de la LADDH, a déjà reçu 50 dossiers relatifs à des fautes médicales. Le président a affirmé enfin que la ligue remettra, à la fin de l’année, les résultats de ladite commission aux instances concernées.(le Quotidien d’Oran-25.08.09.) 

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*Des banques étrangères ont signé des contrats avec des sociétés Asiatiques pour financer leurs projets avec l’argent des Algériens …..

L’expert international en économie, Abdelmalek Serai, a révélé que 45% des jeunes qui ont bénéficié de crédits de consommation ont été incapable de les rembourser. 400 dossiers sont en justice à cause de l’incapacité de la banque à récupérer ces dettes, critiquant avec virulence le retard du gouvernement quant à la prise de mesures strictes pour protéger l’économie nationale, notamment après la baisse des recettes du pétrole avec 50% à cause de la crise économique mondiale.

 

Serai a déclaré qu’il avait déjà mis en garde le gouvernement de s spéculations du cumul de dettes à cause des crédits de consommation, après une étude qu’il a, lui-même, effectuée ait révélé que 28% des jeunes qui se marieront prochainement ont indiqué qu’ils sont incapables de rembourser ces crédits, se demandant de la cause de l’absence d’une stratégie de protection de l’économie nationale de l’impact de la crise économique mondiale, dont il avait été mis en garde exactement depuis une année, au moment où le gouvernement persistait à déclarer son ignorance, en justifiant que l’Algérie n’était pas concernée par cette crise, jusqu’à ce qu’il s’aperçoive que les recettes pétrolières ont baissé de 50%.

Serai a attaqué avec virulence les banques étrangères parce qu’elles ne visent pas à financer la production nationale, bien au contraire, elles ont œuvré au renforcement de tout ce qui est importé de l’étranger, « la preuve, c’est qu’un nombre d’entre elles étaient liées par contrat avec des entreprises en Asie et en >Europe pour financer les voitures qu’elles construisent avec les fonds des citoyens Algériens, et j’ai les documents qui prouvent cela ».

La plupart des banques étrangères ont prémédité, selon l’affirmation de l’expert en économie, la création de leurs branches « et les gains qu’elles ont réalisées leurs ont permis d’acheter de l’immobilier et des terrains algériens, ainsi que le financement de l’économie Américaine et Européenne », alors que les constructeurs automobiles procèdent au financement de l’économie Européen et maghrébin, voire même Israélien ».

Serai a condamné le gouvernement du fait qu’il a ouvert le débat concernant les mesures comprises par la loi de finances complémentaire, même si elle est très positive, en plus d’avoir donné un délai jusqu’au premier janvier prochain pour permettre aux opérateurs économiques de s’adapter avec ce qu’elle comprend de mesures strictes, « qui sont obligatoires, même si elles paraissent dure pour la plupart d’entre eux ».

90% des marchandises contrefaites sont importées de l’étranger

El Hadj Tahar Boulenwar, représentant de l’union des commerçants et des artisans, a indiqué que les facilités accordées par les lois précédentes ont mené à la création de plus de 28 milles entreprises d’import-export, 25 milles d’entre elles exercent dans l’importation, ce qui a laissé le marché Algérien ouvert à tout ce qui vient de l’étranger peu importe la qualité.Quant à la décision concernant les crédits documentaires imposés aux sociétés commerciales, Boulenwar a estimé les pertes du trésor publique à cause de la fuite à l’impôt résultant de la propagation du marché parallèle, à pas moins de 300 milliards DA par année, alors que 90 % des marchandises contrefaites sont importées de l’étranger, et cela  a provoqué une perte d’au moins 30 milliards DA, en plus des maladies dangereuses résultants de la nature de ces produits.

Evoquant le sujet concernant l’annulation des crédits de consommation, la même source a affirmé que la plupart des banques étrangers sont transformées en un semblant de bureau d’études accompagnant les entreprises qui cherchent après la publicité pour produit bien défini, alors qu’un nombre de concessionnaires automobiles ont signé des accords avec des banques à l’étranger afin d’ouvrir leurs branches en Algérie, par la suite procéder à la commercialisation d’une marque bien définie de voitures.

L’interlocuteur a mis en garde contre la propagation du marché parallèle qui touche 60% des consommateurs, alors que 40%seulement des commerçants légaux paient les impôts et sur lesquels la loi de protection du consommateur s’applique, ce qui transforme le marché de l’anarchie en « une organisation en tant que telle, ayant des groupes influents, la preuve de cela c’est la non promulgation d’une loi stricte mettant en terme à cela ».

Le représentant de l’union des commerçants et des artisans s’est dit être indigné de l’absence de la culture de consommation au sein de l’individu algérien, ce qui a encouragé l’abondant du marché intérieur. Une étude effectuée par son organisation a affirmé que 75% des consommateurs ne demandent pas après le type de validité des différents produits qu’ils consomment ».

92% des fonds destinés à l’investissement se trouvent dans des banques publiques

L’expert international en économie, Abdelmalek Serai, a déclaré que 92% des fonds destinés à l’investissement se trouvent dans les banques publiques, alors que les banques étrangères se basent principalement sur l’activité commerciale, et ne s’intéressent pas à l’investissement afin de financer le produit national.(Forum Echorouk-20.08.09.)

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* Les consommateurs et la flambée des prix …L’Etat est responsable de cet “incendie” 

Les haricots verts à 100 DA le kilogramme, la courgette et la pomme de terre respectivement à 80 et 45 DA le kg. Quant aux œufs, ils sont cédés à 10 DA l’unité. Exemples de prix de produits alimentaires qui, ces derniers temps, continuent à grimper.Mais qui en est responsable et qui protégera le consommateur contre cette flambée qui ne cesse de racler sa bourse jusqu’à la trouer ? Des consommateurs, dans une colère résignée, ruminent leur amertume. Ils se demandent comment ils s’en sortiront sachant que sans ces augmentations, ils se nourrissent juste pour ne pas mourir. En hiver, ils consomment lentilles et pois chiches ; le reste de l’année, des salades. Quant à la viande, il faudrait qu’elle soit remboursée par la sécurité sociale pour se permettre ce luxe. « L’Etat dépense des milliards de dinars pour le Festival panafricain et les vedettes orientales et il laisse le peuple mourir de faim. » C’est en ces termes que les citoyens s’expriment non sans colère sur la flambée des prix des produits alimentaires de base qui sévit actuellement à Alger.

Même le prix de la viande congelée a pris des ailes

Des prix qui les « brûlent » au troisième degré. Quand ils parlent de viande, ils disent que « Dieu ait son âme ». « Elle est inaccessible de par son prix. » « Parler de viande alors que nous ne pouvons pas nous approvisionner en pommes de terre, pois chiches et lentilles est aberrant », relève Sadek. Pour ces citoyens, la situation ressemble à un pandémonium. « Nous n’avons pas où dormir, nous n’avons pas droit au travail, nous n’avons pas le droit de voyager. Maintenant, nous n’avons pas le droit de manger à notre faim. C’est ce que j’appelle personnellement le terrorisme », constate Ahmed. Et son ami enchaîne : « Un peuple ouvre droit au travail, à l’instruction, à la santé, au logement et à se nourrir. En Algérie nous sommes privés de tous ces droits élémentaires. Le président de la République a parlé, dans un de ses discours, de mercenaire. Qu’il nous dise est-ce que c’est le peuple ou l’Etat qui est mercenaire ? » Hamid, 42 ans, juge la situation catastrophique : « Je suis père de deux enfants. Il y a trois jours, je suis allé au marché. J’ai dépensé 2000 DA et je n’ai pas rempli le petit sachet que je prends avec moi et qui ne coûte pas plus de 2 DA. En plus, je suis au chômage. Je fais des demandes d’emploi depuis l’âge de 18 ans. La vie est très chère dans les quartiers populaires. L’Etat pousse les gens à voler ou à commettre des crimes pour se nourrir. Un kilo de pois chiches atteint les 111 DA, 105 DA pour les lentilles. Quant au sucre, son prix est de 77 DA le kilogramme au lieu de 55 DA il y a quelques jours… » « Le Ramadhan est proche, les prix augmenteront encore. Et puis il y a aussi la fête de l’Aïd et la rentrée scolaire. Nous aurons ainsi beaucoup de dépenses. Je me demande comment je m’en sortirai. » Mohamed, comme les autres interlocuteurs, incombe à son tour la responsabilité de « cet incendie » à l’Etat. « Si nos responsables ouvrent les frontières, nous quitterons en masse ce pays. Nous n’avons même pas le droit au travail. Les rares qui ont de la chance, on leur propose d’être agent de sécurité. C’est tout ce qu’il y a comme travail dans notre pays. Le prix d’un kilogramme de viande est de 970 DA. Nous nous rabattons sur la viande congelée, mais qui dit que ce n’est pas de la viande de porc ? Je n’ai confiance en personne dans ce pays. » Côté marchands de légumes, à chacun sa vérité.

Le diktat des revendeurs et des trabendistes

« La plupart des légumes reviennent à 40 DA le kilogramme. Pour l’année en cours, je trouve les prix raisonnables. Le prix de la tomate varie entre 40 et 70 DA. Cela dépend de la qualité. Beaucoup de clients ne posent pas de question sur les prix, c’est la qualité de la marchandise qui les intéresse. Un kilo de laitue est cédé entre 60 et 70 DA. Mais les clients ne sont pas obligés d’acheter un kilo de ce légume. Une livre leur suffit pour trois ou quatre jours car la laitue n’est pas un produit essentiel. Ils ne sont pas condamnés aussi à prendre 2 ou 3 kilos de courgettes. Les consommateurs doivent gérer leur portefeuille de manière raisonnable. » Cela dit, pour les prix des produits, poursuit le même interlocuteur, « ils dépendent des prix pratiqués aux marchés de gros, tout se décide à ce niveau ». Un autre marchand juge les prix « excessifs ». Certes, « les prix de détail sont fixés en fonction des prix pratiqués au niveau des marchés de gros, cependant d’autres facteurs interviennent dans les augmentations des prix ». Il cite en premier lieu les tarifs du transport. « Louer une camionnette pour nous approvisionner en marchandises nous coûte entre 600 et 800 DA. Il faut aussi payer le porteur qui décharge la marchandise pour ensuite la déplacer vers le magasin. En plus, pour accéder au marché de gros, il faut payer 50 DA à titre de droit d’entrée. » Mais la catastrophe est ailleurs, explique-t-il : « Quelquefois nous achetons de la marchandise qui passe par quatre ou cinq intermédiaires, des mercenaires clandestins qui guettent des agriculteurs à l’entrée des marchés de gros, leur donnent 5000 DA d’arrhes et accaparent la marchandise pour la vendre sur place. Une seule opération de ce genre leur rapporte jusqu’à 40 000 DA de bénéfice net. En plus, même s’ils s’entendent avec leur client sur le prix, si ces derniers ne sont pas vigilants, ils paieront 2 DA de plus par kilogramme. Comme ils trichent dans le poids, ils détournent 4 à 5 kilos par cageot de légumes ou fruits. Cela m’est arrivé. » A son avis, ces pratiques sont dues à « l’absence de l’Etat qui n’assume pas sa mission de contrôle. Ainsi, le marché des fruits et légumes active dans l’anarchie. Nous ne sommes pas responsables, en tant que marchands de détail, de la flambée des prix dont se plaignent les consommateurs ». A son tour, un vendeur de poulet explique la montée des prix de la viande blanche par la cherté de l’aliment du volaille. En plus, durant la période estivale, les éleveurs produisent en petites quantités en raison de la chaleur qui tue les poussins. « Entre-temps, les gérants d’abattoirs ne s’approvisionnent pas beaucoup. En transportant leur marchandise pendant cette période, ils en perdent une quantité importante en cours de route. En période de grande chaleur, les poulets meurent. Ainsi, il perd 500 DA par poulet mort. » Il indique que le prix de détail d’un kilogramme de poulet vidé de ses abats est de 340 DA. « Nous nous en approvisionnons au prix de gros auprès des abattoirs pour 250 DA le kilo et le poulet n’est pas vidé de ses entrailles et viscères. C’est le vendeur en détail qui le vide de ses abats. »(El Watan-19.08.09.)

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*LE KIWI ET LA MARUTI …..

Bien sûr que les exportations hors-hydrocarbures sont réduites depuis longtemps à une peau de chagrin et les mesures incitatives à la promotion et la libération d’autres secteurs susceptibles d’équilibrer la balance sont restées de l’avis des experts, insuffisantes voire insignifiantes tant on continue cahin-caha à importer jusqu’au moindre des paquets de friandises. En ce qui concerne l’export donc, il ne faut pas trop se faire d’illusions et tant que fonctionneront les pipe-lines, on dormira sur nos lauriers. De cause à effet, c’est le domaine de l’import à la fois complexe et déroutant que le gouvernement s’attelle à assainir et là il y a du pain sur la planche et plein de produits de basse qualité dans les containers. Aussi ces mesures d’interdiction de la procuration et d’un contrôle draconien des frontières par l’installation d’experts recrutés pour soutenir la douane, suffiront- elles à nettoyer ces véritables écuries d’Augias qu’est devenu notre marché national, réceptacle de toute la camelote mondiale ? Rien n’est sûr quand on sait la capacité des trafiquants à détourner la réglementation tant que de Aïn Fakroun à Él Eulma, d’El Hamiz à Magra, les « importateurs » sont toujours en avance d’une astuce. Pour le reste, notamment le crédit à la consommation, aucune explication aussi rigoureuse soit-elle ne pourra convaincre les très nombreux ménages qui ont jusque-là nourri l’espoir d’acquérir un véhicule et le risque du surendettement parait caduc pour eux : n’oublions pas que la crise qui a frappé les Etats-Unis a concerné surtout les ménages surendettés par le crédit immobilier et non le véhicule. En définitive, cette loi de finances complémentaire aura réussi à soulever un débat inattendu par les mesures jugées trop sévères et par le simple consommateur et par le grand patron : à l’un il n’y a plus de possibilité d’acheter la moindre Maruti et à l’autre d’importer des kiwis et du chocolat de prestige. Pour les fruits exotiques, le citoyen s’en passera mais la voiture ? À moins de développer vraiment le transport public. Et cela c’est un autre débat.(Le Courrier d’Algérie-13.08.09.)

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* La justice malade…..23% des décisions judiciaires ne sont pas exécutées en Algérie
Des milliers de verdicts et décisions judiciaires, pris par les tribunaux et cours, restent otages des huissiers de justice. Ce nombre énorme, pour un pays qui se respecte, ne trouve pas son chemin vers sa mise en œuvre et son exécution, soit à cause de l’influence de l’adversaire ou par la ruse pour  détourner les verdicts à cause de l’ignorance et de la faiblesse du plaignant. Les tribunaux se sont ainsi transformés en simple institution administrative qui publie des documents et des décisions semblables à des promesses politiques.  Bien que le président Abdelaziz Bouteflika ait montré du doigt les insuffisances et l’exigence d’une gestion rigoureuse à travers une bonne administration de la justice, le ministre en charge du secteur, M. Tayeb Belaiz a été obligé de reconnaître, en marge des travaux de la deuxième conférence internationale sur l’exécution des verdicts judiciaires, tenue au mois de juin 2008, que « les tribunaux et cours n’ont réussi à appliquer que 77% des  verdicts judiciaires et que 23% des verdicts n’ont pas été appliqués pour des raisons différentes. Il a considéré que la non application des verdicts diminue la confiance du citoyen en les institutions judiciaires ». Ces chiffres nous indiquent que l’Algérie est toujours loin des normes internationales, fixées par l’Union Internationale de la Magistrature.(El Khabar -23.05.09.)
**Les algériens, dans le passé, disaient « qu’on ne peut pas souhaiter la prison, même pour son ennemi ». Aujourd’hui, ils appliquent cet adage sur la justice, vu les problèmes que rencontrent ceux qui s’y rendent pour des affaires en justice.
Un prisonnier libéré ces derniers jours de l’établissement pénitentiaire d’Oran a raconté qu’il y a rencontré un prisonnier, à son âge, condamné à la prison ferme du fait de son accusation d’avoir volé un téléphone portable. Le tribunal a justifié ce verdict du fait que la victime du vol a declaré aux enquêteurs que le voleur de son portable portait des chaussures de sport de type « Air max». La personne, qui portait des chaussures semblables, a été appréhendée alors qu’elle se dirigeait, le jour de l’incident, vers l’une des agences bancaires du centre ville d’Oran, où le vol s’est produit, afin de retirer de l’argent à partir de son compte. Cette personne, accusée « d’avoir porté des chaussures air max », travaillait à la Sonatrach et percevait un salaire assez conséquent, et elle n’a jamais foulé le centre de police ou de gendarmerie. Elle clame toujours son innocence à partir de la prison d’Oran. Mais la machine a été actionnée contre elle et ne peut pas s’arrêter. Pour cette raison ou pour une autre, les gens « ne souhaitent plus pour leurs ennemis aient affaire aux tribunaux, parce que, dans la plupart des cas, ils mènent à la prison ou à la perte de droits, dont le plus sacré, à savoir la liberté ».
On a essayé, avec plusieurs citoyens qui suivent les affaires qu’ils ont levées devant les tribunaux d’Oran, depuis des années, pour qu’ils racontent aux lecteurs leurs déboires mais ils se sont abstenus. Ils ont justifié cela par des deux choses l’une « Soit raconter tous les détails, et dans ce cas là les choses se compliqueront davantage, et qu’ils ne sont pas à l’abri de représailles,  parce qu’ils connaissent, en détail, comment que la justice algérienne fonctionne ; soit raconter des généralités que tout le monde connaît, et même le ministre de la justice, qui reçoit des correspondances adressées par les justiciables, où l’on cite des noms de ceux qui gèrent la justice sans être des juges », disent-ils.(El Khabar -23.05.09.)
*****************************On a demandé à un citoyen habitant Alger centre, au boulevard Abbane Ramdane, l’adresse du Palais de Justice, et ce dernier a répondu en nous indiquant du doigt le palais. Il a, toutefois enchaîné : « quant à la justice, je l’ignore ». Cette expression souvent scandée par les algériens et les justiciables, reflète, à elle seule, le point de vue du peuple au sujet du secteur de la justice, qualifié de « base de pouvoir ».
Près de dix ans se sont écoulées, depuis le début de l’application du programme des réformes pour arriver à faire de la justice un pouvoir indépendant du pouvoir exécutif et législatif et non pas un appareil au service de l’administration exécutive tel qu’il l’est aujourd’hui.
Personne ne peut prétendre qu’il n’y a pas eu de changement dans ce secteur, toutefois, la mécanique de cette réforme n’a pas touché le fonds. Le citoyen n’a toujours pas ce sentiment de quiétude en se dirigeant à la justice, tout au contraire, il a toujours peur de « Dar Chraâ », « Palais de justice ».
En réalité, la justice algérienne, en se regardant dans un miroir, se voit toujours en noir et blanc et n’a pas encore acquis ces couleurs gaies qui inspirent la tranquillité au magistrat et au justiciable. (23.05.09.)
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*Les rapports internationaux restent « pessimistes » au sujet des réformes de la justice….. En octobre 1999, à l’occasion de l’installation de la commission chargée de la réforme de la justice, les observateurs avaient applaudi le discours du président qui avait dit alors que «aucune politique ne peut être efficace dans un environnement grugé par la corruption, la malfaisance, les abus et une justice faible ». Le processus avait commencé immédiatement avec des programmes et la modification de centaines de lois qui restaient, pour la communauté internationale, « en deçà » de ce qu’elle espérait. Les programmes ont consisté, pour l’essentiel, dans la construction d’un nombre important de tribunaux, de cours, de prisons et l’introduction de l’outil informatique pour moderniser la gestion. La formation des juges n’a pas été en reste et des encouragements sociaux et pécuniaires ont été consentis pour les hisser au niveau de cadres supérieurs de l’Etat. Mais l’indépendance et la bonne administration de la justice et la question de la qualité des décisions rendues restent une préoccupation certaine chez les spécialistes internationaux. Les droits de l’homme, tels que défendus à l’étranger posaient, pour les responsables algériens, des problèmes certains. Les réformes ont été menées, tambour battant, par le ministère de la justice sans que cela ne sied aux différentes institutions et autres organisations internationales. Le problème, selon ces rapports, est que la justice algérienne n’arrive pas à comprendre qu’elle est un pouvoir à part entière comme, du reste, le pouvoir exécutif et le pourvoir législatif. De l’extérieur, dit-on, la justice en Algérie est perçue comme un appareil administratif. Des tentatives ont été faites pour aborder cette question avec les autorités algériennes avec « tact et pédagogie » depuis l’abécédaire. L’objectif est, selon ces sources, d’arriver à ce que le justiciable sache que la justice » est capable de lui rendre ses droits spoliés quel qu’en soit le prix.  (El Khabar-23.05.09.)    

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* « Bouteflika A’ATINA EL MA »….Il semble que les difficultés de l’algérien avec l’eau et l’électricité ne se termineront jamais, malgré le lancement de projets ayant absorbé des milliards du trésor public. Ni les barrages, ni les stations de dessalement de l’eau de mer, n’ont pu arriver à bout de la soif, de milliers de fans algériens, ce jeudi, de la 45ème finale de la coupe d’Algérie de Football, au stade Chaker. Ce stade de Blida s’est transformé en quelque chose qui ressemblerait à un véritable camp de concentration,  le match en vrai calvaire, la coupe en bouteille et les supporters défaits par la soif. Et d’une !
Les jeunes algériens, parmi ceux qui aiment encore le Football, avec le niveau qui est le sien, aujourd’hui, en Algérie et ceux qui ont assisté à la finale, ont vécu les affres de la soif, comme tribut de leur amour au sport dans notre pays. La bouteille d’eau est devenue une arme d’un genre nouveau, le troisième puisqu’il n’est connu que deux, l’arme blanche et l’arme à feu. Il était interdit d’échanger des bouteilles d’eau ou de circuler avec, dans la masse des supporters qui ont, en définitif, oublié de soutenir les « crickets jaunes » et « Allez Chabab Zoudj ». Et tous, à l’unisson, ont commencé à rêver d’une bouteille d’eau à la place de la coupe. Ces supporters ont eu, quand même, le loisir de prendre des photos souvenirs, non pas avec la dame coupe mais avec la bouteille d’eau, à la fin du match. Et de deux !
Nous apprécions, dans un passé récent, les chants qui fusaient des gradins de nos stades dopant l’ambiance des matchs de Football.
Ce qui s’est passé, dans ce match, entre El Ahly et  Belouizdad a tout effacé d’un revers de main et a anéanti toute capacité d’innovation dans ce domaine. L’eau a finalement réuni ce que le Football a divisé et que le ministre de la jeunesse et des sports n’a pu réussir. « Bouteflika A’ATINA EL MA », était l’appel lancé par tous les supporters, qu’ils soient en jaune ou en rouge. Leur dénominateur commun n’était égal qu’à leurs souffrances. Et de trois !
La défaite des supporters en finale entre «la dame » face à la soif, n’est pas la première du genre puisqu’il y avait d’autres. Qui ne se souvient de la coupure de l’électricité, au cours d’une autre finale, c’était en 2001, entre l’USMA et la jeunesse de Mecheria. La pénombre avait, ce jour là, noyé  le stade et les alentours ; nous pensions que c’était la première et la dernière, mais c’était compter sans la sécheresse qui allait «  concurrencer », cette fois, une autre fête, sensée être celle de la jeunesse, sans préjudice de l’eau et de l’électricité. Et de Quatre !
Ce qui s’est passé à Blida ne devait pas arriver si, chaque responsable a pris, en toute conscience, les responsabilités qui sont les siennes. Le retard dans la réfection du terrain du stade du 05 juillet est la raison causale de ce choix, résultat du bricolage parce qu’il n’ont trouvé que ce stade, près de la capitale, à titre provisoire, avant qu’il ne soit un choix définitif. C’est le slogan de tous les projets et de toutes les solutions. Et si on annonçait que la réfection du terrain du 05 juillet est le projet du siècle et on fait l’économie du mal et du poids de ces slogans ?
(
El Khabar- 23.05.09.) 

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* Les nouveaux esclaves politiques des temps modernes…L’examen du programme du gouvernement par les députés de l’Assemblée nationale, dans son volet relatif à la loi organique des partis politiques, donnera une projection de ce que sera le paysage politique algérien. Reste à savoir si cet amendement arrivera à crédibiliser la pratique politique (1) folklorique et hilarante et lui imposera une éthique.
Le Quotidien d’Oran, dans son édition du 12 mai (2009), relate la contamination de l’Alliance nationale républicaine (ANR) par un virus (rassurez-vous, ce n’est pas le A/H1N1, mais qui sait ?) type politique (2) sévissant en Algérie, virus bien de chez nous, made in Algérie, qui consiste à faire dynamiter de façon spectaculaire un parti politique en deux tendances, une première tendance communément désignée sous le nom de redresseurs (au fait redresser quoi ?), composé de «mercenaires» devenus subitement amnésiques (de leur programme, de la finalité de leur parti politique…), une tendance pro-système, ayant pour vocation essentielle de marcher corps, âme et poche si possible avec le pouvoir, et l’autre tendance Ab Initio, n’ayant pas renié son programme politique (bon ou mauvais), indépendante, et présentant surtout un certain projet de société, comme le veut le bon sens d’une personne normalement constituée.
L’ex-président de l’ANR, M. Rédha Malek, à qui, pour l’occasion, nous espérons un rapide rétablissement de santé, grand patriote, historique, acteur privilégié des accords d’Evian, ancien Premier ministre, s’étant distingué de façon magistrale pour son combat contre nos «barbares-terroristes» (3), a démissionné de son poste de président du parti, sentant, en fin limier de la politique, une fronde qui se préparait au sein de son parti, qui forcera cette dernière à grossir les rangs des mercenaires-redresseurs. Bref, des nouveaux esclaves politiques des temps modernes. Esclaves demandeurs, mendiants de l’asservissement et de la soumission. Ne voulant donc pas assister à cette boucherie, à ce spectacle digne du moyen-âge, désolant et honteux, M. Rédha Malek a donc claqué la porte, mettant ainsi fin à un parcours politique exemplaire que beaucoup devraient méditer.
Les personnes incarnant la tendance pro-pouvoir au sein de l’ANR, ainsi que leurs clones sévissant dans les autres partis politiques, sont des hommes et des femmes des plus ordinaires, ayant des tares extra-ordinaires. C’est ce que l’on a fait de mieux en un demi-siècle d’indépendance : un monstre formaté, ne connaissant ni le sens de l’honneur, ni celui des principes, ni celui du travail, de l’effort, de la rigueur et du sérieux. Un handicapé vivant dans un désert de misère scientifique, de frustration culturelle, de précarité mentale, ayant pour devise principale l’opportunisme et la soumission, adepte de la culture de la médiocrité, ne possédant rien, donc ne pouvant rien proposer et ipso facto n’ayant aucun rôle à jouer dans l’édification et le développement socioéconomique de notre pays.
Oui, M. le Président de la République a donné (ou va donner) à la femme algérienne la place qu’elle mérite dans la société algérienne, pour permettre à celle-ci de donner la nationalité à son enfant. Mais est-ce une raison suffisante pour faire éclater son parti politique ? Oui, vous avez le droit de marcher avec le pouvoir, de vous tirer une balle dans la tête, pour lui si vous le voulez. Mais de grâce, faites-le seul, c’est votre droit le plus absolu. Un parti politique n’est pas un petit garçon à qui on donne un bonbon, ce n’est pas non plus une association de quartier ou de charité, c’est bien plus que cela, chose qui doit dépasser votre entendement. Un parti politique est un groupe social composé de personne ad honores, psychologiquement sains, sollicitant le soutien de la population, en vue de l’exercice exclusif du pouvoir, permettant ainsi de mettre en pratique un certain programme politique. Il a pour vocation essentielle l’opposition, la contradiction, la proposition des idées, ayant pour finalité la solution des nombreux problèmes socioéconomiques qui minent notre pays.
Je ne sais pas quelle formation vous avez ! Si vous êtes allé à l’école ? Si c’est le cas, je sais par contre que vous n’avez rien appris. Vous aussi comme tant d’autres, vous êtes victime de cette école (idem pour l’université) obsolète et abominable, qui a crétinisé nos enfants, qui au lieu de former des citoyens responsables, nous a pondu des terroristes, des charlatans, des incapables, des amateurs en tous genres, des champions du bricolage, des zombies apathiques et amollis, des femmes de ménage de la politique (4), bref des cancres, derniers de la classe.
Abyssum abyssum invocat, la situation que vit l’Algérie aujourd’hui est une situation de crise multidimensionnelle, nous avons atteint le point de non-retour. Francis Ford Coppola, Brian De Palma, Federico Fellini, Stanley Kubrick, Martin Scorsese et Steven Spilberg, tous réunis (excusé du peu), n’auraient pas imaginé le scénario Algérie 2009.
Notre pays est devenu un champ de ruine, tétanisé par un système de santé défaillant, une école sinistrée, une économie de bazar. Nous ne produisons pas un clou, nous avons atteint un niveau de dépendance économique ahurissant, l’apogée de la médiocrité. Bref, nous faisons partie du cercle très fermé des pays ultra-sous-développés. Pendant que les Européens, grâce à leur nouvel accélérateur de particules (LHC(5)) au CERN (6)), près de Genève, construit à un prix exorbitant (plusieurs milliards d’euros), traquent les lois fondamentales régissant l’Univers (une des missions de l’heure étant la chasse du Boson de Higgs, particule censée conférer une masse à toutes les autres), pendant que tous les laboratoires au monde s’intéressent à la nanotechnologie (7), un thème qui s’est imposé comme un secteur majeur de recherche pour les sciences fondamentales et pour diverses applications technologiques (8) et médicales, nous, nous dynamitons la sardine, détruisons la faune, faisons fuir la sardine, et, comble de l’ironie, faute de sardines chez nous, l’importons de Tunisie.
Nous sommes responsables de l’avenir des générations à venir, quel pays sommes-nous en train de construire ? L’Algérie n’est pas à refaire, malheureusement tout est à faire.
Non, Messieurs, Dames, No, you cannot (le fameux Yes, you can n’est pas pour vous), vous êtes définitivement et inexorablement disqualifiés, vous n’avez rien à proposer, sauf prendre la direction de la facilité et de la médiocrité, la direction des passe-droits. Vous excellez dans la contrefaçon politique, dans l’adulation et l’allégeance pour assouvir l’absolutisme de vos maîtres. Regardez autours de vous, pas très loin, pas au nord (Europe), juste tout près à l’ouest (Maroc) et à l’est (Tunisie) : ces pays frères ont décollé socialement et économiquement, pas en attendant un hypothétique miracle divin (pour ceux qui ne le savent pas, les miracles ont disparu avec la fin des Prophètes), mais en faisant la chose la plus simple au monde, travailler, travailler et travailler. Ne faisant surtout pas de l’Algérien-gate (intrigues et complots politiques, protesta…), le sport national par excellence.
Je terminerai par une note d’optimisme. Je suis convaincu qu’un jour ou l’autre, nous détruirons cette pollution qui gangrène notre pays, nous donnerons un grand coup de balai à ce cancer qui nous ronge. Les derniers de la classe qui sont aux affaires aujourd’hui, ainsi que leurs esclaves, auront la place qui leur est due, au fond de la classe, loin du tableau, ou mieux encore, barra !. Chacun de nous, étranger dans son propre pays, anonyme, terré dans son petit coin, loin des feux de la rampe, loin de la reconnaissance sociale à l’algérienne, par ses écrits, par son sérieux et son engagement sans faille, esclave du travail, tirera la dernière flèche qui tue. Vulnerant omnes, ultima necat (toutes elles blessent, la dernière tue). - (Q. d’O. 21.05.09.) par Mohamed Es Seghir Ferhat* – Professeur de Physique ….Université des Sciences et de la Technologie d’Oran (USTO)

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* armes dérobées en Libye pour les terroristes…. Echorouk a appris de sources libyennes fiables que la caserne de Benghazi a été, il y a quelques jours, la cible d’une attaque visant l’armurerie. 40 Kalachnikov et plus de 300 grenades ont en effet été dérobées. Les autorités libyennes ont ouvert une enquête élargie afin de déterminer les responsabilités et la destination de ces armes. Rien n’a filtré au sujet de cette opération qui est menée dans le plus grand secret. Des sources libyennes proches d’anciens dirigeants du groupe des combattants libyens, rapportent la crainte de voir ces armes atterrir dans les fiefs de l’organisation du GSPC par la frontière sud-est considérée comme l’axe principal du trafic d’armes dont des pistolets automatiques de type Beretta italiens ou de contrefaçon.  Selon des sources qui travaillent sur les dossiers des organisations terroristes du Maghreb, cette contrebande d’armes profite à des parties libyennes internes au pays comme le groupe des combattants libyens qui est, en Libye, l’unique organisation armée qui avait décrété une trêve dans l’espoir d’une grâce pour plusieurs commandements. Des rapports de sécurité ont indiqué que des armes passent en Algérie à Oued-Souf puis sont acheminées à Biskra puis à M’sila via Barika dans la Wilaya de Batna. De là, elles sont distribuées dans les wilayas du centre et de l’ouest. Ceci dénote la grande difficulté du GSPC, sous le commandement de Abdel-Malek Droudkal, à se procurer des armes à fortiori que la surveillance des frontières sud s’est renforcée justement pour contrecarrer le trafic d’armes et de drogue. Il faudrait rappeler que l’organisation de Droudkal compte de nombreux activistes étrangers dont la majorité sont des libyens et des mauritaniens. D’ailleurs, Abou el Mouhadjir, le libyen de Benghazi, entré en Algérie l’an dernier, est recherché car considéré comme un dangereux terroriste.  Noumène ben Othmane, un ex dirigeant du groupe des combattants libyens, avait précédemment déclaré à Echorouk que les fiefs terroristes du GSPC connaissaient une affluence croissante de jeunes libyens.  Et dans la vidéo qui a été diffusée sur des sites proches d’Al-Qaida, Abou Yahia le libyen apparait à plusieurs reprises, couvert d’un burnous, réfutant les arguments des exégètes algériens qui rejettent les opérations suicide. Abou Yahia est devenu une référence pour le groupe de Droudkal qui tient à justifier ses méthodes sanguinaires en citant ses écrits.(Echorouk- 21.05.09.) 

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* 5 gendarmes assassinés à Médéa….. Cinq gendarmes dont le commandant de la brigade de Ouled Antar ont été victimes hier matin, vers neuf heures, d’un piège tendu par les terroristes à quatre kilomètres du siège de l’APC de Ouled Antar, dans la wilaya de Médéa.  Des témoins oculaires qui étaient dans leur véhicule sur la route à virages fréquents rapportent que des terroristes au nombre indéterminé, vêtus en soldats de l’ANP, ont dressé un faux barrage à 500 mètres du poste des gardes communaux sur la route de Ksar el Boukhari.  Ces faux militaires ont réglé la circulation tout à fait normalement, selon les témoins jusqu’à ce qu’une salve soit tirée en direction de deux voitures de la brigade de gendarmerie de Ouled-Antar. Le chef adjoint qui était assis à l’avant de la première voiture a succombé ainsi que quatre autres brigadiers. Les terroristes en ont profité pour les délester de leurs armes et s’enfuir dans les bois proches du lieu de l’attaque.  Le périmètre a été quadrillé et fait l’objet d’un fin ratissage.  Un témoin, encore sous le choc, a déclaré à Echorouk avoir entendu les terroristes répéter “Al Qaida”.  Les mesures sécuritaires ont été renforcées dans la région, et des coups de feu auraient été entendus à Ouled Souheil, près du faux-barrage.  Une source sécuritaire indique que les terroristes à travers cette opération criminelle auraient eu pour but de collecter des armes. Ils portaient les uniformes de soldats, au nombre de sept… les gendarmes ont été victimes d’un guet-apens. L’attaque terroriste serait l’œuvre du Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat.(Echorouk-20.05.09.) 

 ******************************* La culture en jachère… «Une culture ne meurt que de sa propre faiblesse».A.MalrauxAprès le message adressé par M. Bouteflika à la presse suite à son élection à la Présidence de la République, la profession, les formations politiques, les analystes nationaux et étrangers auscultent le moindre discours et le plus petit frémissement pour essayer de décoder les annonces qui permettraient de savoir les intentions du pouvoir en la matière. Avec un bel entrain, le FLN a tressé des lauriers à la corporation, suivi par le MSP qui a tempéré les ardeurs, en insinuant que «la presse manquait de professionnalisme» comme le ferait un expert aguerri dont les conseils raviraient la palme à ceux qui ont inventé la presse, la radio, la communication, la télévision, le satellite et l’internet… Les bruissements des microcosmes, aussi bien informés que feu grand-père qui n’a jamais vu un film ou une TV en couleurs, nourrissent les «fuites» et les averses. «L’ouverture de l’audiovisuel est imminente» selon les uns. «On va y aller mais à petites doses contrôlées», prédisent les autres. Quant aux plus sceptiques, ils croient dur comme fer que l’économie de marché dans la presse écrite, la publicité, les radios et TV privées ne sont pas au programme de la décennie qui commence. A l’évidence, cette sentence a de quoi rassénérer les rentiers des monopoles politique, financier, de la publicité et les patrons de publications invendables, à petits tirages, sans lectorats mais rentables, juteuses même.
De leur côté, des producteurs et réalisateurs de productions audiovisuelles semblent satisfaits de leur rencontre avec le secrétaire d’Etat chargé de la communication. Les relations de ces catégories professionnelles avec l’ENTV trop facilement clouée au pilori alimentent régulièrement les pages des journaux privés, sans cependant aller au fond des choses, sans que des propositions de fond ne soient exposées au grand public, au Parlement et à l’Exécutif. Avec une seule chaîne, donc un seul diffuseur valorisé par des programmes faussement adoubés comme «chaînes de TV» par la presse et les premiers concernés, les fournisseurs de programmes, l’offre et la demande seront toujours réduites en direction de quelques élus. Dans l’état actuel des choses, un seul diffuseur (acheteur ou co-producteur) ne pourra jamais donner du travail à tout le monde. Les capacités financières d’une chaîne unique, fut-elle la plus riche au monde, le système de lecture des projets et des scénarii, la cooptation des bénéficiaires de maigres sommes, d’où qu’elles viennent, bloquent systématiquement l’éventuelle naissance d’une industrie du film et de programmes destinés au petit écran. En l’absence d’un véritable centre du cinéma, à l’image de celui du Maroc ou de la France, le copinage, les choix de l’administration devenue un bureau de la censure dite politique, la rareté des financements, l’absence d’une législation pertinente qui anticipe sur les évolutions technologiques, le statu quo est plus que durable. La culture, le cinéma et l’audivisuel ne sont pas encore intégrés comme des axes déterminants d’une diplomatie. Le nombre de touristes, de films tournés au Maroc et en Tunisie (par de gros producteurs européens et américains) font plus pour ces pays que 163 résolutions votées à l’ONU, par la Ligue arabe et l’Union africaine qui ne comptent pas dans la cour des grands. Une seule décision de l’Arabie Séoudite sur le pétrole peut couler des économies entières, y compris celles de «pays amis ou frères».
L’Algérie, comme de nombreux pays arabes, africains et méditerranéens, est à un carrefour hautement stratégique pour l’avenir. Le pays a expérimenté et mené une guerre de libération exemplaire au 20ème siècle. Il a expérimenté le parti unique, le socialisme pensé par la sécurité militaire, des modèles économiques et industriels à n’en plus finir. Il a consommé ne serait-ce que sur les deux dernières décennies des présidents, des chefs de gouvernement, des ministres et des walis par wagons. Il n’a cessé de vanter la Oumma arabe et la Communauté africaine, «les pays frères et les pays amis» qui sont autant de mutants dans un monde où seuls les intérêts comptent. De tels concepts vides de sens peuvent désarmer tous ceux qui ne veulent défendre que les seuls intérêts vitaux du pays et ses habitants.
L’émotion, la subjectivité peuvent jouer des tours tragiques aux nations fragiles ou fragilisées par des gouvernances qui mettent en avant les sentiments plutôt que la balance commerciale. Les peuples sont amis entre eux et se respectent et imaginent sans cesse des solidarités, des passerelles sans les politiques.
La Oumma et l’Unité africaine, parlons-en ! En 2008, l’Union européenne a produit 1.145 films (fiction et documentaire), soit 112 films de plus qu’en 2007. La France «est en tête du classement des parts de marché des films nationaux avec 45,4 % son niveau le plus haut depuis 1984, grâce à ‘Bienvenue chez les Ch’tis’ et ‘Asterix aux jeux Olympiques’. Viennent ensuite la République tchèque (39,6 %), le Danemark (33 %), le Royaume-Uni (31 %) et l’Italie (29,3 %). Un seul film anglo-américain ‘Mamma Mia’ a fait 33,7 millions de billets vendus en 2008″. Presque autant que la population algérienne pour un seul film (1). Dans les salles de cinéma, l’UE avec ses 27 Etats membres a totalisé 924 millions d’entrées.
En face, combien de films ont été tournés avec de l’argent émis par les Etats arabes et africains, privé et public confondus ? La seule diplomatie et l’image qu’envoient au monde ces pays sont celles des guerres, de la course aux armements, des maladies, du coup d’Etat, de l’étouffement des libertés et du statut infâme fait aux femmes. Si on ne peut pas choisir ses parents, ses frères génétiques, on peut toujours essayer de choisir ses amis.
Le cinéma, l’audiovisuel et la diplomatie culturelle, celle qui va hors de ses frontières sont des acteurs trop importants en ce siècle pour être négligés ou «bricolés» devant le plus fabuleux déferlement de communication d’oeuvres et de modèles de société qui tombent de ces sataniques paraboles qui renvoient à la préhistoire des discours périmés, des communications-cimetières de la communication, des rencontres de douar répétées à l’identique d’année en année inaugurées par les «autorités civiles, militaires et religieuses» à la recherche désespérée de caméras absentes du Festival de Cannes, de la Palestine et d’ailleurs. C’est la saison des examens, des vacances pour ceux qui ont les moyens d’aller voir le monde dans des destinations touristiques qui attirent des millions et des millions d’humains parmi lesquels 800 000 à 1 million d’Algériens. A la rentrée, la presse, les gens du cinéma et de l’audiovisuel sauront, peut-être, les contours de la révolution attendue dans les secteurs, l’avenir de la culture nationale qui «ne s’hérite pas mais se conquiert». Jusque-là, elle est en jachère.  (Par Abdou B. – Q.O. du 21.05.09.)  
********************************* * La contestation dans plusieurs régions du pays…  Faute de moyens de recours et de prise en charge sérieuse des problèmes de la société, les citoyens ne trouvent que la rue pour exprimer leur colère.

L’été approche et la rue algérienne s’échauffe. Plusieurs manifestations ont été signalées ces derniers temps à travers le territoire national. Le chômage, le logement, les obstacles administratifs et l’absence de prise en charge sérieuse des doléances des citoyens sont les principales causes de ce soulèvement social. Cette situation s’est propagée telle une traînée de poudre à travers les wilayas du pays.
La rue est, désormais, le seul moyen qui permet aux Algériens de faire entendre leur voix. Les mécontentements ont commencé dans les régions de l’est du pays pour se propager jusqu’à l’Ouest. Annaba était la ville qui a donné le coup de starter. Après le mode de la harga, les jeunes changent de méthode. Autrement dit, après le large, c’est la rue. Des contestataires ont gagné les différentes rues de cette wilaya. Il y a quelques jours, une dizaine de jeunes avaient menacé de se jeter de la terrasse de la mairie de Sidi Amar. Cette tentative de suicide collectif a été empêchée de justesse.
Les protestataires demandaient aux responsables locaux des postes d’emploi et des logements notamment. A quelques kilomètres de cette localité, une autre dizaine de jeunes se sont regroupés devant le complexe sidérurgique d’El Hadjar. Ils souffrent du même problème et exposent les mêmes doléances: ils demandaient à être recrutés au sein de ce complexe géré par les Indiens. Dans la wilaya d’El Tarf, une région limitrophe de Annaba, les chômeurs sont montés au créneau. Après avoir saccagé le siège de la Sûreté urbaine de la commune de Chbaïta Mokhtar, les émeutiers en chômage ont dressé des barrages avec des pneus brûlés et des troncs d’arbres. Une trentaine de blessés ont été recensés suite à des affrontements entre les services de l’ordre et les émeutiers. Des faits similaires ont été signalés au début de ce mois dans la wilaya de Sétif. Les communes de Maouklane, Draâ Kablia et Bougaâ ont connu des scènes de violence. Les émeutiers exigeaient du gouvernement d’intervenir pour améliorer leurs conditions de vie, en améliorant les réseaux routiers et en les approvisionnant en eau potable.
Le suicide est devenu le nouveau mode de revendication. Il y a cinq jours, la ville de Tizi Ouzou a été le théâtre d’une tentative de suicide collectif d’une vingtaine d’agents de sécurité. Ils menaçaient de passer à l’acte s’ils n’obtenaient pas le droit d’être réintégrés dans leurs postes de travail. Après l’Est et le Centre, c’était le tour de l’ouest du pays qui a connu des scènes de violence cette semaine.
Des centaines de citoyens ont pris d’assaut hier le siège de la commune d’El Fahoul dans la wilaya de Tlemcen. Les contestataires, qui avaient empêché l’ouverture des différents services de l’APC, avaient rejeté la liste des bénéficiaires du logement rural arrêtée par l’APC. Dans la wilaya de Sidi Bel Abbès, des jeunes ont organisé avant-hier des manifestations devant le siège de la wilaya. Ces derniers, qui ont travaillé dans le cadre de l’emploi de jeunes, étaient surpris de constater des retraits sur leurs revenus.
Ces divers exemples de contestation à travers le pays témoignent de l’existence d’un malaise social qui s’exprime par des scènes de violence. L’Algérie a connu de mauvaises surprises les années précédentes. Il suffit juste de se rappeler les tragiques événements de Kabylie en 2001 ainsi que les émeutes de Berriane pour se rendre compte de la gravité de la situation. Les scènes de violence sont répétitives et semblables. Cela est dû à l’absence d’une écoute attentive des problèmes des citoyens. Il y a un grand déficit en matière de prise en charge sérieuse des problèmes des citoyens. Autrement dit, très rares sont les fois où les autorités locales tiennent leurs promesses. A cela s’ajoute le manque flagrant des moyens de recours. Les citoyens ne trouvent, presque, plus à qui s’adresser. Les portes des bureaux des maires et des chefs de daïra demeurent fermées devant les citoyens. La rue constitue ainsi le seul moyen pour se faire entendre.(L’Expression- 18.05.09.)

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* Objectif détourné….Le logement, le lait et le médicament. Trois thèmes traités dans l’actualité nationale en ce début de semaine. Le logement et le lait résument à eux seuls les préoccupations majeures du gros de la population algérienne. Et pas faciles à se procurer. On continue à chercher désespérément la formule magique pour la résorption de la crise du logement et le maintien du lait à la portée des petites bourses. Sujets mille fois rabâchés dans les médias. Questions trente-six fois traitées au niveau du gouvernement. Et l’on est encore à parlementer ; cependant en persistant avec les mêmes approches. Lesquelles ont pourtant montré leurs limites voire des dérives. La vente d’appartements alimente le mécontentement social parce qu’opérée de façon contestée et souvent contestable ; de plus, il n’est pas évident pour un citoyen de faible revenu qui se voit accorder le privilège (car c’est pas donné de figurer sur une liste de logements du type Logement social participatif) de se procurer la somme représentant la première tranche de paiement. L’aide de l’État relative au lait suscite aussi l’interrogation, sachant que le producteur qui en bénéficie fabrique avec ce lait subventionné des fromages y compris le camembert ; à l’image de ce qui se passe pour la farine subventionnée qui ne sert pas bien entendu que pour le pain mais également pour la pâtisserie devenue aujourd’hui un petit luxe. Autre type de produit au dessus des moyens des petites bourses –et ce n’est pas un produit de luxe–, le médicament, qui coûte cher au citoyen et à l’État. Il existe pourtant un système permettant l’acquisition de médicaments au niveau des établissements sanitaires publics et il existe une importante structure appelée Pharmacie centrale des hôpitaux. Dans la pratique, les patients se voient souvent dans l’obligation d’envoyer leurs proches leur acheter les médicaments prescrits dans le cadre de leur hospitalisation. Ainsi, l’État consacre des financements considérables censés aider au bien-être de la population ; mais, cette aide est détournée de son objectif…(Le Courrier d’Algérie- 17.05.09.) 

************************************ Le directeur général de l’institut d’études méditerranéennes à Paris, M. Radi Medab a révélé que les transferts des immigrés algériens en France avoisinent les quatre milliards d’euros annuellement, une somme qui dépasse de loin les aides octroyées par l’union européenne aux pays du Maghreb arabe à savoir l’Algérie, le Maroc et la Tunisie, dont la communauté transfère un montant de 10 milliards d’euros annuellement.  M. Radi Medab  a assuré que les immigrants marocains viennent en première position avec un total de 5 milliards suivi des algériens avec 4 milliards et les tunisiens avec un milliard d’euros. Il explique en revanche que l’Algérie n’a pas investi dans ce transferts, assurant que le montant global transférés vers ces trois pays dépasse de dix fois les aides financières octroyées par l’union européenne pour le développement. Dans ce contexte, le meme responsable souligne qu’il n’est pas de l’intérêt des banques algériennes de ne pas ouvrir des filiales à l’étranger pour servir sa communauté dans les pays européens, et qui aiderait à établir des projets. Il souligne par ailleurs que les responsables de 14 banques euro méditerranéennes se sont réunis l’année dernière dans un consortium bancaire qui permettra d’introduire le secteur bancaire et les services financiers dans la région.(Echorouk-16.05.09.)****************************** * Lakhdar Belloumi invité au Canada…. La star du football algérien des années 80, Lakhdar Belloumi, a révélé avoir reçu une invitation à participer à un certain nombre de matchs d’exhibition au Canada aux côtés d’autres grands noms de par le monde. Il s’agira là de sa première sortie après le règlement définitif de son affaire avec le médecin égyptien et l’annulation du mandat d’arrêt d’Interpol. Belloumi a indiqué qu’il se déplacera à Marseille en France avant la fin du mois afin de participer là-bas à la célèbre émission télévisée “Bordj El Abtal”, version arabe de “Fort Boyard” et de là, il s’envolera vers le Canada où il est invité par l’association « Football 115 » et le club des amis de Zidane. Il a déclaré qu’il jouerait plusieurs matches amicaux et qu’il rencontrerait la communauté algérienne du Canada.  Belloumi a affiché sa joie de pouvoir prendre part à cette manifestation prévue du 23 juin au 5 juillet. Il considère cette invitation comme une reconnaissance pour ce qu’il a donné au football, et souligne qu’il sera le meilleur ambassadeur du football algérien au Canada.(Echorouk-17.05.09.)******************************** 

* Les autorités françaises ont ré ouvert le service chargé des anciens combattants algériens ayant rejoint l’armée française durant la deuxième guerre mondiale après l’avoir fermé en 1994.  De son coté, Jean Marie Brockel, le secrétaire d’Etat à la défense et aux anciens combattants, leur rend un hommage chaleureux avant de décorer sept d’entre eux et d’inaugurer une Maison des anciens combattants à l’ambassade de France à Alger. Un espace destiné à fournir une assistance administrative et médicale aux quelque 40 000 vétérans algériens encore en vie, sur les 150 000 qui ont rejoint l’armée française pendant la seconde guerre mondiale. “La France n’oublie pas cette mémoire partagée. Je suis venu vous exprimer notre considération et notre reconnaissance”, déclare le ministre sur un ton solennel. A l’issue de ce discours,Tighzirt Mohand, 90 ans, est l’un des rares à se montrer content. “J’ai combattu quatre ans dans l’armée française. Je ne regrette rien. J’ai appris ce qu’étaient la peur et le courage. Et j’ai voyagé !” dit-il dans un français parfait. Belkacem, 89 ans, lui, ne cache pas sa frustration. “Qu’est ce que je vais faire de çà ?, ronchonne-t-il en agitant la décoration qui vient de lui être remise. Moi, ce que je veux, c’est un visa et pouvoir aller en France.”  La plupart des vétérans balancent entre l’amertume et la fierté. Cette reconnaissance, ils l’ont attendue toute leur vie. Mais maintenant qu’elle arrive, il leur semble qu’elle n’est pas à la hauteur.Les massacres de Sétif du 8 mai 1945 (plusieurs dizaines de milliers de morts côté algérien) ayant constitué le véritable coup d’envoi de la guerre d’indépendance (1954-1962), c’est toute la période coloniale qui a plané sur la visite à Alger de Jean Marie Bockel, les 13 et 14 mai. Par ailleurs, les statistiques de l’ambassade d’Algérie en France révèlent que le nombre d’algériens qui bénéficient de services sanitaires et de pensions pour leur participation à la deuxième guerre mondiale auprès de l’armée française avoisine les 35 mille et 829 bénéficiaires , un chiffre qui parait très faible par rapport au nombre réel des algériens ayant pris part à la guerre entre 1939 et 1945 , sachant que le nombre de personnes décédées durant la période allant de juin 1940 et mai 1945 est estimé à 55 mille victimes, selon des statistiques officielles françaises. (Echotouk- 16.05.09.) 

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* Le marché de la magouille ….S’il faut citer un seul domaine où il y à boire et à manger –au sens propre (et ce n’est pas souvent propre) comme au figuré, celui des marchés publics l’emportera haut la main ! Instauré (théoriquement) dans le double but d’équité par le libre jeu de la concurrence et dans un souci de préservation des intérêts de la collectivité, ce système, qui consiste pour les organismes publics (entreprise, administration, institution) à lancer un avis d’appel d’offres pour la réalisation d’un projet, la sous-traitance d’une activité secondaire ou autre service, s’est vite vu (gravement) perverti. Pour devenir un véritable filon pour le détournement (en grand) des deniers publics et autres (grosses) magouilles. Des combines sont tissées entre des gestionnaires d’organismes publics et des élus avec des tierces entreprises, privées nationales ou étrangères. Tout ce (pas) beau monde évolue dans une semi clandestinité et parfois même ouvertement, dans un véritable esprit de mafia. L’atteinte à l’intérêt public et, plus concrètement, aux deniers de l’Etat est énorme, notamment par le fait qu’elle soit continue et étendue, des contrats étant signés à longueur d’année, dans l’ensemble des secteurs d’activité et à travers tout le territoire national entre des sous missionnaires ayant emporté les marchés et des gestionnaires représentant du maître de l’ouvrage –dont beaucoup sont d’excellents négociateurs, pas concernant l’objet du projet mais leurs pots de vins ! De plus, le préjudice n’est pas uniquement financier ; le principe de la concurrence disparaît de fait et en même temps la qualité de la prestation en prend un sérieux coup, les dés étant pipés de bout en bout et ceux qui sont en charge du dossier, du suivi de la réalisation ayant bouffé et servant ainsi non plus les intérêts de leur organisme employeur mais ceux de leur associé (du moment) pourvoyeur. Pour freiner ces pratiques, dans certains secteurs, notamment l’Energie, ont été mises en place des formules qui se sont vite avérées vaines. Ainsi, à Sonatrach, des prestataires prennent des marchés –parfois des très gros– entachés de tricheries avérées et avec des complicités internes connues, et des poignées de mains sont échangés sans que l’on s’inquiète outre mesure des échanges en dessous de table. La thérapie ne peut rester dans l’aspect technique formel, qui peut être assimilé à de la complicité (au moins passive). Seul rempart efficace, la loi dans toute sa sévérité, étant dans le domaine du délit voire du crime économique, de la (grande) corruption.(le Courrier d’Algérie- 12.05.09.) 

******************************** Le président de la Chambre des députés italienne, Gianfranco Fini, a souligné, lundi à Alger, le contrôle rigoureux et persuasif exercé par l’Algérie sur l’émigration clandestine. Fini qui animait un point de presse, à l’issue des entretiens qu’il a eus avec Abdelaziz Ziari, président de l’Assemblée populaire nationale (APN), a affirmé que ” l’Algérie contrôle rigoureusement et d’une manière persuasive, l’émigration clandestine, faisant d’elle un partenaire fiable sur cette question”. “L’Italie reconnaît à l’Algérie son action rigoureuse pour lutter efficacement contre l’émigration clandestine”, a-t-il ajouté. Il a relevé, à ce propos, que “l’Italie et l’Algérie sont liées par un protocole d’accord sur cette question”, précisant que “l’Algérie participe aussi au retour de ses ressortissants qui émigrent d’une manière illégale vers l’Europe”. Il a indiqué, dans ce cadre, que le nombre d’émigrés clandestins algériens intercepté en Italie, en 2007, n’excède guère les 1600 personnes. “Ce chiffre est insignifiant par rapport au nombre d’émigrés clandestins qui viennent des pays d’Afrique du Nord”. Le Président de la Chambre des députés italienne a estimé, cependant, que “le traitement sécuritaire du fléau de l’émigration clandestine ne peut être suffisant”, expliquant que “ce phénomène obéit à des considérations économiques, sociales et psychologiques”. “Il faut arrêter une politique susceptible de limiter l’émigration clandestine, en oeuvrant à changer les conditions socioéconomiques des pays qui sont les pourvoyeurs des migrants clandestins”, a-t-il encore souligné. Au sujet de la lutte antiterroriste, Fini a mis en exergue l’expérience algérienne dans ce domaine, appelant, dans le même contexte, les pays européens à s’en inspirer avant d’arrêter une stratégie de lutte contre ce phénomène, relevant que «l’Algérie a réussi à vaincre l’obscurantisme et le terrorisme ». Tout en reconnaissant que les entreprises italiennes “ignorent” la législation algérienne concernant l’investissement étranger direct, il a plaidé pour l’organisation de rencontres et de journées parlementaires entre les deux pays, avec la participation des patrons d’entreprises pour éclairer les opérateurs. “L’Italie est surtout connue par son tissu de petites et moyennes entreprises”, a-t-il souligné, estimant que des opportunité d’investissement existent dans ce secteur, “pour peu que l’Algérie trouve le cadre propice à ce genred’entreprises”.(Le Courrier d’Algérie – 12.05.09.)  *********************************** * Tizi Ouzou …L’université et la loi de l’omerta… Où va la Kabylie ? Qu’est devenue l’Université de Tizi Ouzou ? Ce double questionnement se pose avec acuité. En effet, depuis les événements de 2001 et l’avènement du mouvement des Arouch, la Kabylie s’est clochardisée à outrance. Tout le monde peut jouer au gangster. La loi ? Elle n’a plus droit de cité. Des voyous pullulent. Ils bafouent les lois en toute impunité. Les segments de la société jadis actifs ont abandonné le terrain. Quant à l’État, il est absent. Tout le monde s’accorde à dire que la Kabylie s’embourbe. Prise dans la spirale de la violence islamiste à l’insécurité du fait d’énergumènes hors-la-loi.Le comble du paradoxe, c’est que même l’Université de Tizi Ouzou…  est aujourd’hui « pollué »… A la faculté de droit, située dans la localité de Boukhalfa, les étudiants sont sommés de rentrer dans leur cité dès 18h. «On ne prend pas le risque d’être délesté de son argent, son portable ou d’être carrément tabassé par des coupe-jarrets qui règnent en maîtres des lieux. « La sécurité dans cette faculté n’est qu’un pur leurre », nous déclare Toufik K, étudiant en fin de cycle. Son camarade A. Karim renchérit : « On est exposé aux agressions, pas seulement aux alentours de la cité mais même à l’intérieur du campus. Là où vous allez, des voyous vous guettent partout et sans cesse ». Les étudiants se sentent non seulement impuissants mais aussi seuls devant « cette situation désolante qui ne fait malheureusement bouger ni les autorités ni la société ». Pourtant, des faits graves se succèdent…En l’espace d’à peine quinze jours, un étudiant a été poignardé puis un autre…et voilà que mercredi encore, un groupe d’individus, pour la plupart des vendeurs de drogue s’en prennent à des étudiants en les attaquant à coup de pierres…à l’intérieur de leur cité ! La dislocation de la communauté estudiantine s’est produite parallèlement à la démission des structures de l’État en charge de la gestion de l’université dans l’ensemble de ses compartiments, y compris le volet sécurité…Les pseudos agents de sécurité existants n’y peuvent rien ; pis : certains sont en accointance avec les délinquants qu’ils sont censés éloigner…Ainsi, le terrain est libre pour les « seigneurs de la violence » sous toutes ses formes, souvent conjuguées physique et verbale, qui sèment la terreur à l’université ». Qu’il est loin le temps où les étudiants avaient leur destin en main, avaient leur mot à dire dans la gestion de « leur » université, jusque dans la qualité du menu du resto U. Sans parler de leur implication dans les questions pédagogiques, leur participation à l’animation de la vie culturelle et, bien entendu, leurs engagements politiques, revendiqués et objets d’actions… Les étudiants aujourd’hui, assistent avec effarement à l’abandon de cette prestigieuse université de Tizi Ouzou. Par tous. Les structures de l’État qui s’en sont éloignées et par les forces vives de la société restées en marge. En fait, ces dernières se sont effacées, pas seulement de l’université, mais, de manière générale, de tous les champs d’activité dans la région. Ce vide a été occupé par toutes sortes d’énergumènes. Des grosses légumes aux petits voyous qui fouillent dans les sacs de jeunes filles… sans que personne ne lève le petit doigt ! Cet état dans lequel se trouve toute la région est illustré par la situation vécue à la faculté de droit de Boukhalfa, où les étudiants se terrent comme des lapins, la peur au ventre de sortir la tête de leur trou. L’un d’eux, poignardé, se retrouve dans un état comateux. Lors d’un gala organisé il y a quelques jours, des gangsters sont entrés dans la cité universitaire narguant tout le monde. Un étudiant a failli même être égorgé ! Les agressions sont légion et l’impunité est reine. Où sont les responsables de la faculté ? Où sont les étudiants (présentement dans les 25 000 à 30 000) de l’université de Tizi Ouzou qui faisaient trembler les grands et gardaient en respect les minables ? Jusqu’où doit aller cette situation de grande insécurité pour qu’on (tous) réagisse ? Il y a trop de questions qui demeurent sans réponses… Ce qui est palpable c’est que les étudiants de la faculté de droit de Boukhalfa – université de Tizi Ouzou subissent le diktat d’extra-universitaires qui usent de la violence et s’adonnent à des activités criminelles. Des étudiants soumis de fait à un couvre-feu avant la nuit tombée. Le tout sous la coupe de la loi de l’omerta. Comme tétanisés, et dans une atmosphère de passivité , ils sombrent dans le fatalisme. (Le Courrier d’Algérie – 10.05.09.) ************************************

*Complexe Olympique du 5 Juillet…(10.05.09.) – Le public sportif Algérien s’interroge de plus en plus sur l’état actuel du Complexe Olympique du 5 Juillet à Alger et sur la lenteur effarante et encore inexpliquée des travaux de rénovation en cours au niveau de cette enceinte sportive malgré les sommes faramineuses dégagées par les pouvoirs publics pour mener à bien cette opération. Des reporters du journal “Echorouk” ont visité cette semaine le stade du 5 Juillet dans le cadre d’une mission d’investigation afin de jeter la lumière sur les zones d’ombre entourant la prise en charge par des entreprises nationales et étrangères de ces travaux de rénovation au niveau de ce complexe sportif qui tarde à faire peau neuve, alors que sous d’autres cieux ce genre de travaux auraient été achevé beaucoup plutôt et dans les délais requis.

“Le complexe a été partiellement rénové avant les Jeux Arabes de 2004 avec une enveloppe de 240 milliards”.

“Echorouk El Yaoumi” a réussi à obtenir une copie de tous les contrats signés entre l’ancienne direction du complexe du 5 Juillet, qui avait alors à sa tête M. Rachid Zeroual avant son limogeage, et les différentes entreprises nationales et étrangères chargées d’entreprendre des travaux de rénovation et d’embellissement dans plusieurs structures sportives de ce complexe entre 2001 et 2004.

“39 milliards pour acquérir les 2 tableaux électroniques du stade du 5 Juillet”.

L’achat des équipements ne semble pas obéir aux règles internationales notamment en termes de qualité et de fiabilité.39,6 milliards de centimes ont été déboursé pour l’acquisition de deux tableaux électroniques qui finalement ne répondent pas aux normes universelles malgré leur coût très élevé.

“Bizarre… Les tableaux électroniques ne peuvent rester allumé que grâce à l’apport de 12 climatiseurs”.

Les reporters d’Echorouk se sont enquis de cet étrange état de fait.  Certaines personnes sur place ont affirmé à nos reporters que ces 2 tableaux électroniques prétendument de marque “OMEGA” sont sûrement le produit de la contrefaçon car ils subissent des pannes fréquentes et répétées.Nous avons donc tenté de joindre par téléphone la société “OMEGA” pour en savoir plus à ce sujet sur le numéro inscrit sur le contrat d’acquisition de ces 2 tableaux électroniques, mais ce numéro n’est plus en service. Ce qui est édifiant et consternant à la fois !

” 5 Milliards pour l’installation de caméras de surveillance au niveau du stade”.

On a appris que le système de vidéosurveillance destiné à juguler le phénomène du “hooliganisme” au niveau du stade du 5 Juillet, ne répond à aucune norme. L’installation a été bâclée et la fiabilité et l’ efficacité de ce système de surveillance en cas d’actes de violence et de vandalisme laisse totalement à désirer, selon des spécialistes en la matière.

” 23,8 Milliards pour l’achat de chaises hors normes”. La direction du complexe Mohamed Boudiaf a signée un contrat avec l’entreprise “SGL” pour l’achat de 70 mille chaises pour garnir les gradins du stade du 5 Juillet mais il s’est avéré que ces chaises fournies par cette entreprise sont fragiles et peuvent être arrachées et fracassées facilement en cas de violence par des “hooligans” dans le stade. Ces chaises tout à fait inappropriées peuvent également déteindre sous les rayons du soleil, apprend –t-on.“Certains contrats ne sont pas conformes aux lois en vigueur”.D’après nos investigations, il s’est avéré que plusieurs contrats paraphés entre la direction du complexe du 5 Juillet et certaines entreprises nationales et étrangères sont en totale contradiction avec les règlements et les lois en vigueur.“Grosses fissures au niveau des gradins de la salle Harcha”. Par ailleurs, la salle Harcha qui a été entierement reconstruite il y a quelques années après un grave incendie, connaît également de sérieux déboires. Des experts ont effectué une inspection minutieuse au niveau de cette salle Omnisports et ont constaté de grosses fissures sous les gradins, ce qui pourrait provoquer, diront-ils, un effondrement à tout moment. Ces experts ont donc recommandé sans embages la démolition pure et simple de tout l’édifice et sa reconstruction une nouvelle fois. Encore des pertes à ne plus en finir !!!

“14 Milliards pour la réfection de la pelouse du stade du 5 Juillet”.

Le délai imparti pour l’achèvement de la réfection de la pelouse en gazon naturel du stade du stade du 5 juillet par une société Hollandaise a été largement dépassé.

Le retard enregistré dans la pose de cette pelouse et des travaux annexes, notamment le système pour faciliter l’écoulement des eaux autour du terrain (le drainage) a battu tous les records alors que dans certains pays où la rigueur, le professionnalisme et le sérieux sont de mise, un stade entier et flambant neuf aurait été construit en ce laps de temps. Malheureusement, les choses ne vont pas dans le même sens au niveau du complexe olympique Mohamed Boudiaf où l’opacité, l’incurie, la négligence et le laisser – aller perdurent encore au grand dam du monde sportif en Algérie.

*Observation :  Nous avons tenté de joindre par téléphone le nouveau Directeur du Complexe du 5 Juillet M. Benmihoub, mais ce dernier a refusé de répondre à nos multiples sollicitations pour un  entretien sur les tenants et les aboutissants de cette affaire.(Echorouk)*********************************** * 160 étudiantes victimes d’un taleb pervers à M’sila …. Agissant sur information, les éléments du groupement de gendarmerie de la wilaya ont procédé, la semaine écoulée, à l’arrestation de B. Dj., 49 ans, pour escroquerie, proxénétisme et pratique du charlatanisme. Présenté au début de la semaine dernière au procureur de la République près le tribunal de M’sila, l’accusé a été mis sous mandat de dépôt et son acolyte a bénéficié de la liberté provisoire. Cette affaire a jeté stupeur et consternation parmi la communauté universitaire, notamment les étudiantes qui ont été victimes des agissements de ce malfrat embusqué derrière un paisible métier de cordonnier qui se faisait passer pour un guérisseur et un taleb, ayant des vertus magiques pour dissiper tous les obstacles de nature sentimentale et détenant même un pouvoir prophétique, celui de les protéger de tous les impondérables. érigeant une tente au niveau de la cité des 500 Logements, à proximité de l’université, il agissait en toute quiétude, embobinant des dizaines d’étudiantes en quête de perspectives prometteuses, les violant après les avoir droguées et les livrant à la prostitution. Ces agissements ciblant les étudiantes s’articulaient autour de l’escroquerie, l’envoûtement de ses victimes par des drogues et des psychotropes.

Le 26 avril dernier, une étudiante, victime de ses actes, s’est présentée à la gendarmerie pour déposer plainte contre lui pour escroquerie et pour lui avoir prescrit des plantes qui l’ont aidée à avorter dans sa chambre au niveau de la cité universitaire. Exploitant sa détresse, relate-t-elle à la gendarmerie, le taleb lui a demandé après son avortement de lui remettre de l’argent pour l’achat des plantes pour qu’elle se rétablisse rapidement. Profitant de sa situation, l’accusé a convaincu cette étudiante qu’elle était ensorcelée et que les esprits lui ont exigé de la violer pour qu’elle guérisse dans les meilleurs délais. Ce qu’il fit à l’intérieur même de la tente. C’est là qu’une souricière a été tendue par la gendarmerie qui a pris cet individu en flagrant délit en possession du montant sollicité. Après coup, ce n’est pas moins de 7 étudiantes qui se sont présentées à la gendarmerie pour déposer plainte contre cet individu et qui ont déclaré que de nombreuses filles ont été victimes de ses agissements, mais redoutant le scandale elles ont préféré se taire. Ce sont plus de cent soixante étudiantes de l’université Mohamed Boudiaf de M’sila qui ont été victimes des agissements de ce charlatan qui ont causé des ravages parmi la communauté estudiantine, notamment la gent féminine qui, terrorisée par ses « pouvoirs » réels ou supposés, a voué une obéissance aveugle à ce personnage, qui a dû amasser une fortune considérable de cet atelier fictif de cordonnier, qui ne désemplissait jamais d’étudiantes durant les années universitaires.(El Watan – 09.05.09.)

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*Alger – 06.05.09.- …..Alger n’est plus la Blanche d’antan. La ville exubérante, perle de la Méditerranée a été engloutie dans la grisaille d’une brume étouffante. Et cela n’a rien à voir avec le climat parfois lourd qui enveloppe les quartiers proches de la mer et y rend la circulation, automobile et piétonne, pénible. Mais touche à l’aspect ‘‘physique’’ de la ville et aussi à son âme. En fait, la décrépitude a commencé vers le milieu des années 80 pour connaître une accélération ininterrompue. Les cinémas fermèrent un à un tandis que certaines salles se mirent à diffuser de la (mauvaise) vidéo. Les théâtres chômèrent après avoir été des hauts lieux de la culture et du spectacle. Le TNA transformé en une administration, l’Atlas oublié, le Mouggar l’ombre de lui-même, où les représentations et autres concerts se déroulaient jadis (dans un passé pourtant pas si lointain) à guichets fermés. Les stades et autres salles de sports se sont dégradés sur plus d’un plan et sont devenus infréquentables. Le tissu urbain a reçu une attaque croisée : une vétusté continue et une détérioration par l’érection de cités dortoirs parallèlement à l’apparition de bidonvilles. Quant aux espaces verts, non seulement ils ont été effacés des projets de la ville mais même ceux existants sont négligés, y compris les plus récents, devenus des espaces de non gestion comme le parc de Ben Aknoun ou carrément laissés à l’abandon à l’image du parc de Baïnem. Etait classé également dans ce registre le Jardin d’Essai avant qu’il ne soit réhabilité au grand bonheur des habitants d’Alger et de tout le pays. Car ce joyau de la botanique qui était une référence dans le monde entier était par ailleurs un lieu de loisir par excellence pour les Algériens qui venaient des quatre coins du pays voir le lion et le condor, se balader le long des allées des dracenas et des platanes. Autre réouverture après travaux, celle de l’hippodrome du Caroubier. Des signes qui laissent espérer des jours meilleurs pour la belle Dame Blanche. Cependant encore que de rares rayons de soleil apparaissant d’entre les nuées sombres. Insuffisants pour faire le beau temps. (Le Courrier d’Algérie) 

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* Aucune loi n’est respectée. On s’invite à changer les noms, les fonctions et mêmes les devantures sans que personne ne se soucie de cette anarchie totale. Chaque jour que Dieu fait, on assiste à ce spectacle inouï qui nous fait perdre la notion de temps et d’orientation. Alger, La Capitale est totalement défigurée pour devenir un chantier à ciel ouvert. Tout le monde travaille, s’active mais «enregistre de nouvelles adresses car les premières relèvent déjà du passé». Rue Larbi Ben M’Hidi, Rue Didouche Mourad, quartier de Belcourt, du Ruisseau, le centre d’El Harrach, Bab El Oued…tout est défiguré pour donner cette image hideuse qui repousse les passants. Aucun magasin n’a gardé son histoire, sa légende, sa fonction…Tout change avec le temps et les repères sont devenus des écueils pour cet « ancien », qu’il faut franchir. Pire encore, à qui doit-on s’adresser pour retrouver une boutique, une enseigne ou tout simplement un café pour consommer un thé ? Les lois ont été bafouées et l’administration reste muette et amorphe vis-à-vis de ces cas illicites. La question que les citadins se posent est de savoir comment sont délivrées les autorisations pour changer du jour au lendemain une activité et laisser La Capitale sans un drugstore, sans cafés populaires, sans lieux pour s’asseoir et échanger des idées ? Les dossiers sont ils étudiés par les organismes spécialisés des Assemblées Populaires Communales ou par les organismes installés à cet effet ? Car arriver à une débandade attise le sentiment d’un laisser aller qui cache bien un nombre important de pensées allant jusqu’à la corruption. Peut-on admettre que la Larbi Ben M’Hidi, connue par le passé pour ses cafés restaurants, ses brasseries, ses rôtisseries…se retrouve orpheline de son cachet, de sa splendeur, de sa cuisine renommée et de ces estaminets qui veillent pour satisfaire son client ? Tout semble sombrer dans une course vers cette vente de « torchons », de « chiffons », de toute sorte de vêtements, de souliers d’importation, de magasins de téléphones portables, de sandwichs au goût et saveur douteux…Pourtant, ces quartiers ont eu cette histoire pleine de nostalgie, de vie, de gaieté où les salles de cinéma côtoient ces cafés et autres magasins de luxe. Du côté, de l’administration, on n’arrive pas à se rendre compte de ce phénomène. On est plus branché sur l’hygiène, le ramassage d’ordures… et on laisse d’autres pans échapper à la surveillance. Et le jour où on se réveillera, il sera déjà trop tard. À El Harrach, plus exactement au quartier Belfort, toutes les boutiques se sont transformées en magasin de vente de portables. Des centaines de commerces exposent leurs marchandises et les autorités locales ne se soucient guère de cette anarchie, créée on ne sait par quel mécanisme. Dans ce contexte bien précis et pour sauvegarder les richesses de nos villes et de nos quartiers qui commencent à « devenir des zones rurales » il est urgent de sévir. La loi doit être appliquée à tous les niveaux afin que nos cités retrouvent leur lustre d’antan. La ruralité est venue aussi se greffer sur cette hideuse image. Loin de rendre le spectacle attirant et joli, nos villes sont devenues « sombres » et font fuir le passant. Peut-on penser faire des dizaines de kilomètres pour enfin arriver à étancher sa soif ? L’image offerte au public est celle d’un bidonville en voie de « dépérissement » et dont les couleurs se fanent au fil des heures. Cette catastrophe visible et ces actes irréfléchis traduisent cette fuite de nos responsables devant le fait accompli. Que faut-il faire pour arrêter ce spectacle désolant qui s’offre à nous ? Faut-il dépoussiérer les textes, cachés dans les tiroirs et infliger des amendes et des procès à l’encontre des contrevenants ? Il est impensable que l’autorité ne soit pas visible, agissante et qu’elle devient complice de cet état de fait. Interrogé sur cette situation et les mesures que l’APC compte prendre pour freiner cette désobéissance et remettre sur le droit chemin les réfractaires, la réponse est tellement « absurde qu’elle frise le ridicule ». Pour ces élus, tout citoyen formulant une demande a « le droit au changement d’activité ». Là, apparaît cette contradiction qui sous tend cet état d’ignorance, cette manière de voir une ville. Une ville tracée, réfléchie, construite avec des normes pour répondre à un savoir vivre, à une convivialité, à une harmonie dans la mobilité… comme Alger, peut elle tomber aussi « bas » ? Tous les architectes, tout citoyen conscient de cette anarchie, tout Algérois qu’il soit d’El Harrach, de Bab El Oued, d’Alger Centre ou d’El Biar…est informé, avisé de cette gabegie ? Peut-être, demain, nos villes en général et Alger en particulier auront retrouvé cette notoriété d’être ces cités où il fait bon de vivre et que les commerces qui attirent les foules bigarrées et les rues grouillantes, sauront comment revenir à leur passé. Un passé, pourtant, pas assez lointain.(Le Courrier d’Algérie – 06.05.09.)

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Louisa Hanoune …” La crédibilité de l’Etat ébranlée..” – La question de la dissolution de l’Assemblée populaire nationale (APN) revient aux devants de la scène. Hier, lors d’une conférence de presse à Alger, la secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, a réitéré son appel sur la nécessite de dissoudre l’Assemblée. «L’Assemblée populaire nationale constitue un véritable danger pour la nation. Ce n’est pas possible qu’on continue à travailler comme ça avec ce Parlement. L’APN doit être dissoute !», a-t-elle déclaré, non sans indiquer que cette dissolution est « une question de survie pour le pays », qu’ « il y va de sa stabilité et de la crédibilité de l’Etat ». Et d’ajouter : « Cette dissolution sera un tournant positif pour le pays. Il s’agit, avant toute considération, de sa réhabilitation ». Dans ce même cheminement, l’oratrice a fait savoir qu’il est des plus utiles d’organiser des élections anticipées avec la mise en place d’une Assemblée Constituante afin de mettre fin à la décomposition politique actuelle et d’en finir d’avec le système de parti unique. La conférencière n’a pas omis de souligner, dans cette optique, que l’amendement de la loi électorale est impératif, une priorité de premier ordre. Et cela pour la simple et bonne raison : « On aurait pu éviter la fraude aux élections présidentielles du 9 avril si les autorités avaient procédé à son amendement. Et pourtant, soutient- telle, ce ne sont pas les réclamations, de son parti qui manquent à la veille du déroulement de cette échéance ». Évoquant les élections, la dame de fer du PT a encore soutenu que la fraude était bel et bien massive et généralisée. Pour elle, les taux de participation communiqués par le pouvoir sont, sans contexte, erronés, et jamais vus, notamment, dans certaines wilayas à l’image d’Alger Centre. «de l’aveu même d’un responsable du FLN, que je ne cite pas, la fraude était, cette fois-ci, énorme. Les taux des wilayas n’ont pas été réalisés même à l’époque du parti unique ! » a-t-elle asséné.

« 50% des travailleurs du secteur privé ne sont pas déclarés » « Le pays est dans l’impasse », a ensuite déclaré la SG du PT, qui, pour justifier ce constat, a mis en exergue entre autres, les conjonctures politique, économique et sociale mais aussi le champ médiatique. Explications : À en croire, la pasionaria, la reconduction du gouvernement est un fait grave qui suscite à la fois, inquiétude et peur pour l’avenir du pays. La scène politique, aux dires de Louisa Hanoune est caractérisée par une décomposition jamais égalée avec le retour en force des pratiques du système de parti unique et l’intégration des lobbies dans l’activité politique. La situation sociale n’est pas en reste : Celle-ci, dira l’oratrice, « n’est guère rassurante ». Et ce n’est pas les exemples qui manquent : « La paix sociale est de plus en plus menacée. Le pouvoir d’achat des ménages est en dégradation constante. Les prix des produits alimentaires flambent… c’est vraiment désolant que cette situation subsiste alors que le pays dispose d’une manne financière des plus considérables… », a martelé Louisa Hanoune qui s’est exprimé, aussi, sur la situation de l’emploi en Algérie, entre chiffres et réalité : « C’est dramatique ce que vivent les travailleurs. C’est le règne absolu de la précarité (l’emploi) même dans le secteur public. Les chiffres communiqués ici-là par les officiels ne reflète point la réalité. Pis encore, les droits des travailleurs, tous secteurs confondus, sont bafoués », a-t-elle dit, avant d’expliquer : « les portes du dialogue sont toujours fermées aux travailleurs, leur droit à la grève leur est interdit alors que la base du droit syndical en est le droit aux négociations et à la grève ». Et ce n’est pas fini : « 50% des travailleurs activant dans le secteur privé ne sont pas déclarés à la sécurité sociale. Reste que le grand drame en est le mécanisme du filet social qui emploi des fonctionnaires à des salaires infimes (6000DA) pour ne pas dire nuls et la maudite liste est encore longue… » Enfin, Louisa Hanoune a estimé que la liberté de la presse ne sera effective que si la justice devient indépendante et l’élaboration d’un statut digne pour les journalistes ainsi que la révision du code pénal… pour ne citer que ceux-ci. A ses yeux, seuls ces mécanismes pourraient permettre aux journalistes d’exercer leur métier en toute liberté et contrecarrer la corruption …(Le Courrier d’Algérie – 04.05.09.)

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* Importation de la poudre de lait….

La facture des importations de l’Algérie de la poudre de lait va baisser de quelque 400 millions de dollars en 2009, en raison notamment de la baisse du prix de ce produit sur le marché international, selon les prévisions de l’Office national interprofessionnel du lait (ONIL). Cette facture, consacrée à l’importation de la poudre de lait destinée à la production de lait pasteurisé en sachet, qui a atteint 750 millions de dollars en 2008 ne devrait pas dépasser 350 millions de dollars cette année, a indiqué à l’APS le directeur général de l’ONIL, Abdelhafidh Henni. Ces prévisions sont calculées sur la base de plusieurs facteurs dont la baisse du prix de la matière première sur le marché international, qui est passé de 5.000 dollars la tonne en 2008 à 2.200 dollars cette année, a expliqué le même responsable. Cette baisse des importations est attribuée également à une meilleure gestion des opérations d’importation, qui tient compte de la chute de la demande nationale sur la poudre de lait, en raison de l’intégration de lait cru dans le processus de transformation au niveau des laiteries, a ajouté le même responsable. Henni a souligné que cette maîtrise des importations a permis à l’Algérie d’économiser environ 40.000 tonnes de poudre de lait cette année. Créé en 2007, l’ONIL a été chargé initialement d’importer et de distribuer la poudre de lait aux différentes laiteries du pays, touchées de plein fouet par le renchérissement des prix de la matière première sur le marché international. Pour soutenir le prix public du lait ordinaire, vendu à 25 DA le sachet d’un litre, l’État consacre une subvention de l’ordre de 15 milliards de DA. L’Algérie, qui dispose de 900.000 vaches laitières, importe 60 % de sa consommation en poudre de lait pour couvrir ses besoins estimés à plus de 3 milliards de litres par an. La production nationale est de 2,2 milliards de litres par an dont 1,6 milliard de litres de lait cru.A propos de la subvention accordée par l’État à la filière lait, gérée jusqu’à maintenant, par la Caisse nationale de Mutualité agricole (CNMA), Henni a indiqué qu’à partir de juillet prochain, c’est l’ONIL qui prendra en charge cette opération, selon le nouveau dispositif dit « de développement de la filière lait, production nationale », mis en place, en mars dernier. Auparavant, la distribution de cette subvention était prise en charge par la CNMA, à travers les directions des services agricoles des wilayas (DSA). La CNMA a achevé au 21 avril, l’opération d’affectation de cette aide, d’un montant de 311 millions de DA, pour le 1er trimestre 2009, a indiqué à l’APS son directeur général, Kamel Arba. Cette aide est répartie comme suit: une prime de 12 DA/litre est accordée à l’éleveur (contre 7 DA en 2008), 5 DA/litre pour le collecteur ainsi qu’une prime d’intégration de 4 DA/litre accordée au transformateur. Henni a indiqué que les opérateurs de la filière ont jusqu’au 30 juin prochain pour s’adapter au nouveau dispositif et constituer les documents administratifs nécessaires pour leur adhésion. Pendant la période comprise entre mars et juin, la CNMA continuera à gérer la subvention de l’État avant de se retirer définitivement à partir du 1er juillet prochain. Il a fait savoir, à ce propos, que l’office, à travers son guichet unique, installé au niveau de la BADR, procèdera à partir de ce dimanche au paiement des primes du mois de mars, pour le compte de 113 opérateurs ayant déjà rejoint le nouveau dispositif. Le paiement de la subvention qui était auparavant trimestriel, se fera désormais mensuellement et en aval, a précisé Henni. Ce responsable a précisé que la décision du ministère de confier cette mission à l’ONIL a pour objectif de rendre le paiement des opérateurs concernés plus rapide, en vue de les encourager à adhérer massivement au programme national d’intensification de la production laitière. « Plus les procédures sont simples et efficaces, plus les acteurs sont intéressés et adhèrent facilement », a-t-il dit. S’agissant du montant de la subvention, Henni a indiqué qu’elle sera revue à la hausse au vu du nombre d’opérateurs qui adhèrent au fur et à mesure. Cela prendra en compte également l’importance de la production, qui augmente durant le printemps (mars à juin) et diminue en été avant de reprendre en automne, a-t-il expliqué. Quelque 20 000 opérateurs (producteurs, collecteurs et transformateurs) sont concernés par cette aide et l’ONIL table sur 40 000 adhérents d’ici la fin de l’année, selon Henni. Dans un accord signé, en février dernier, avec le ministère en charge du secteur, l’office s’est engagé à porter la collecte de lait à 400 millions de litres en 2009 contre 150 millions en 2008. (04.05.09.- Le Courrier d’Algérie) 

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*Le 1er mai … Je me demande comment certains ont pu trouver la force, le courage, le sourire (et tout ce qui va avec) pour s’en aller fêter le 1er mai. Car, ma foi, il est des fêtes qui sont défaites. Avant et après tout. Jamais, sans doute, le pouvoir (pourquoi dire toujours pouvoir ?) ou plutôt la faiblesse d’achat des citoyens n’a été aussi forte. Même les études les plus subjectives, télécommandées donc, n’arrivent pas à cacher le soleil avec un tas … mis. Car il est aussi des tas qui ne sont pas mie. Ici, il est question de pain. Car, après tout, il est impossible de ne vivre que de pain et de lait. Et encore, comment honorer l’ensemble des factures au moment où l’électricité, le gaz, le loyer (chez les spéculateurs qui prennent à eux seuls les logements que le pouvoir construit, à cause de ce fameux « bricolage » dont a parlé un jour Ouyahia en réponse à ma question), toutes ces redevances, dis-je, coûtent de plus en plus cher. Affreusement cher même. Le 1er mai n’est pas une fête pour nous. Ils nous parlent d’une prochaine augmentation du SNMG. Soit. Ils nous parlent aussi de la création de je ne sais combien d’emplois. Re-soit. Mais ce qu’ils oublient de préciser c’est qu’il faudrait carrément doubler le SNMG pour assurer à l’Algérien une vie décente et stopper ainsi sa continuelle… descente aux enfers. Quant aux emplois, je ne pense pas trahir quelque secret que de dire qu’ils sont, pour leur écrasante majorité, précaires, n’assurant qu’un salaire situé à la limite de l’injure. Avec tout ça, ils nous disent que le fric existe. Si cela est vrai (car nous n’en avons jamais vu la couleur), c’est que nous vivons une grave crise d’hommes et d’idées. Alors, pourquoi ne pas céder (s’aider) la place ? Place au sang jeune. Basta aux sans gêne !(Le Courrier d’Algérie- 02.05.09.) 

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Louisa Hanoune …” un équilibre précaire”- Le comité central du Parti des travailleurs (PT) s’est réuni hier à Alger en session ordinaire. Dans son allocution d’ouverture, la secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune, par ailleurs candidate à la dernière élection présidentielle, est revenue sur plusieurs sujets brûlants de l’actualité. I l s’agit notamment de la reconduction du gouvernement, la situation sociale et la crise financière. Pour ce qui est du premier point, l’intervenante a estimé que « la reconduction du gouvernement est un évènement lourd de sens ». Et d’expliquer que « C’est un déni de la démocratie ». Pour elle, des partis politique qui ont un programme diamétralement opposé, partagent le pouvoir». Et ce n’est pas fini, «non, l’ancien nouveau gouvernement n’est pas une équipe, car des divergences et non des moindres mine sa composante», a-t-elle martelé, non sans ajouter que «c’est un véritable mélange. on ne peut pas parler d’équipe, mais plutôt il s’agit d’un équilibre précaire» Pour étayer ses dires, Louisa Hanoune a estimé que les arguments avancés par le président de la République), (calendrier international et exigence interne), justifiant ce choix, «ne tiennent pas la route ». Explication : « C’est un mépris pur et simple envers le peuple. Ce n’est pas là une source de sérénité pour notre pays », a-t-elle argué. la SG du PT n’a pas omis de fustiger les apôtres de la politique de la continuité, déclarant que « la continuité signifie-telle la poursuite du phénomène de harraga, la crise sociale et la corruption, entre autres ? C’est ça la continuité dont ils nous parlent?», s’est-elle interrogée, avant de le dire clairement: «la raison de cette reconduction fait partie du clientélisme. La reconduction du gouvernement renseigne si besoin est que nous sommes dans l’impasse». L’autre point évoqué lors de cette rencontre est celui relatif aux élections présidentielles. Elle a déclaré que son parti s’est renforcé davantage à la faveur de ces joutes. Elle ne veut plus attendre parle de faiblesse du parti comme le veut faire croire certains voix. A ces dernières, l’intervenante n’est pas allée par les quatre chemins pour dire : Ceux qui croient le contraire, se sont largement trompés et ne connaissent rien au rouage de notre formation» soutient-elle. Louisa Hanoune soutient, a cor et à cri, que les résultats des élections présidentielle ne reflètent pas la réalité, notamment ceux dont on a affublé à son parti. «ces résultas n’ont aucun sens», a-telle asséné. plus loin encore encore, la pasionaria a évoqué, pour donner plus de poids à ses dires, les cas de fraude qui ont émaillés le déroulement de cette élection. Elle croit dur comme fer que la fraude électorale a été appliquée contre son parti. «Nous avons des preuves tangibles et solides de ce que nous avançons. la fraude était massive et généralisée, du jamais vu jusque-là. S’agissant, de l’initiative politique que compte son parti mettre en oeuvre dans les tous prochains jour, Louisa Hanoune a fait savoir que celle-ci est au stade de cocertation entre les cadres et militants du parti. Une chose est sûre, dira-t-elle, cette intitive s’appuira sur la volonté du peuple et ses récomendations seront transmises au président de la République. A noter enfin que cette réunion a été précédée par une myriade de rencontres régionales à travers les quatre conis du pays, dont l’objectif était de dessiner la mouture de cette l’initiative. En tout état de cause, tous sera décidée à la faveur de la réunion d’aujourd’hui à Alger du Conseil national du Parti. (Le Courrier d’Algérie -30.04.09.)

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* Presse, corruption etc…

«Toute révolution qui n’est pas accomplie dans les mœurs et dans les idées échoue» Chateaubriand

Le malaise est évident qui puise ses racines dans une gouvernance qui s’articule sur les décisions du président de la République et dans les attentes que ces dernières génèrent. Avant l’annonce du gouvernement qui a fait suite à l’élection présidentielle, la majorité qui gère les affaires du pays est aux abonnés absents. Sans la presse privée qui habille les blancs, les silences dans le champ politique où est censée activer la coalition, l’Algérie ressemblerait à une planète sur laquelle le temps, la vie seraient suspendus jusqu’à une intervention de M. Bouteflika dévoilant une liste de ministres ou de grands commis de l’Etat. Bien entendu, un chef d’Etat doit prendre le temps nécessaire à la réflexion, aux choix qui seront portés sur des femmes et des hommes aptes à assumer de lourdes responsabilités qui dépassent ceux qui les portent, parfois au-delà de toute une génération. Cela ne doit empêcher chacun à exercer ses responsabilités comme s’il venait à peine d’être désigné. C’est tout simplement la continuité de l’Etat, la responsabilité. Lors de sa campagne électorale, M. Bouteflika a marqué des préoccupations d’ordre stratégique et national qui étaient plus ou moins absentes du côté des responsables durant deux mandats présidentiels. Il s’agit de la culture, de la presse, donc de leur statut et leur fonction sociale dans un pays qui sort à peine d’une tragédie sans précédent. Une des causes de la décennie rouge s’est trouvée justement lovée dans l’absence d’une politique nationale d’envergure pour le champ culturel et celui de la presse et la communication dans toutes ses déclinaisons. Dans son discours d’investiture, M. Bouteflika avait épinglé le terrible mal qui a participé à déstructurer le pays en profondeur: la corruption qui a des réseaux et des agents très actifs. Or la presse n’est pas immunisée contre la corruption et le blanchiment d’argent qui surgit ex nihilo pour devenir «propre» à travers la captation d’une publicité massive en provenance du secteur public. Toute la profession voit émerger des titres et des publications qui engrangent très rapidement des sommes colossales à partir de rien du tout. Et il est très facile d’enquêter, à raison de deux ou trois auditions par jour, pour savoir qui est derrière qui et qui finance quoi.

L’Etat a tous les moyens, dans la transparence, de faire connaître publiquement le tirage de chaque publication, ses ventes, ses recettes publicitaires et toutes les charges (salaires, impôts, cotisations, mutuelle, assurances diverses…) qui mesurent la santé d’un journal, son ancrage réel correspondant à une fonction sociale, informative et culturelle. L’Etat a les moyens légaux de réguler la publicité, son volume en fonction de l’espace rédactionnel comme c’est la règle dans les pays où sont nées la presse et les machines qui lui donnent une vie et un écho dans l’opinion publique. En un mot, il n’est pas moral que les espaces consacrés à la publicité soient égaux ou supérieurs à ceux où l’on donne à lire le pays et de monde. La norme est aussi valable pour les médias lourds au-delà du statut juridique dans les pays où il existe obligatoirement. Par-dessus la régulation, la publicité est de la responsabilité de l’annonceur (public ou privé) qui gère un budget et donne de l’argent selon des critères basiques aussi anciens que «la réclame» dans lesquels le politique n’a aucun pouvoir d’ingérence car le gestionnaire est comptable devant le conseil d’administration, le fisc, le commissaire aux comptes, l’IGF et éventuellement la justice.

De par le monde, il y a de puissantes internationales publicitaires qui font et défont la presse ou des chaînes de TV. Ce qui n’a rien à voir avec le bricolage national où la publicité est une donne politique aux mains de l’Etat ou de groupes privés qui, à juste raison, se battent pour le marché algérien. C’est leur raison d’être et ils défendent à juste titre les intérêts des actionnaires qu’ils soient en Algérie ou à l’étranger. Les débats et discussions qui animent les rédactions des titres nationaux attestent sans équivoque de l’opacité, des frustrations, des viols répétés de la clause de conscience inscrite dans la loi, toujours en vigueur, sur la presse et les médias lourds. Qui s’en souvient ou la défend ? Du papier et des intrants sont importés en devises fortes, des tonnes d’invendus grossissent chaque jour des décharges et des usines de recyclage de papier et les sachets noirs décorent encore et toujours le paysage urbain, jusque devant des institutions nobles dont les murs s’effritent. Tout comme le vert kaki a remplacé définitivement le blanc et le bleu méditerranéens, dans les façades, les institutions, le secteur privé et les cités populaires encastrés dans la ferraille des portes et fenêtres. Tristes tropiques! Les réalisateurs cinéma et TV sont en colère. Cela arrive tout le temps dans les grands pays producteurs de son et d’images, de 3D, de HD et de choses féeriques pour le bonheur des grands et petits. Dans ces contrées, la colère est toujours tournée vers l’amélioration des systèmes, des lois et des industries. Et dans la défense des intérêts des créateurs et des techniciens, de tous ceux qui font tourner les industries et la consommation. En Algérie, les artistes sont en colère pour définir un système, ses lois, ses règles dans la transparence, pour qu’ils vivent bien de leur art irremplaçable, inaccessible à l’administration qui les traite comme des moins que rien. Ils ont un CNCA sur le papier. Qui peut dire la composante des commissions spécialisées de ce sigle, ses experts juridiques, ses managers, ses ateliers de réflexion sur la production, la coproduction, ses spécialistes pour la concurrence imposée par le téléphone mobile, l’internet et les chaînes satellitaires ? Mais il y a un sigle et des articles énoncés dans le J.O. Mission accomplie pour l’administration. Mais alors, que manque-t-il ? La volonté politique de voir un puissant syndicat des créateurs, un autre pour défendre les salariés de la presse et un autre pour les actionnaires des journaux. Ce ne sera pas pour cette décennie.(Par Abdou B. – Qd’Oran du 30.04.09.)

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Baisse…dites-vous ?

La valse des étiquettes dans les marchés des fruits et légumes se poursuit. La pomme de terre est affichée à 55DA, la carotte à 60DA, la courgette quant à elle est cédée à 80DA, la tomate à 90DA, l’oignon est vendu, tenez vous bien, à 60DA, la sardine à 400DA, les plus chanceux vont l’acheter à 300DA. Par simple calcul l’on déduit aisément que la baisse annoncée ici et là est apparemment minime pour ne pas dire nulle. Comment ? La réponse ne s’est pas fait attendre : pour la simple raison qu’il n’ y a pas si longtemps les prix de ces produits, à large consommation, ne dépassaient pas 15DA à 20DA, notamment pour la pomme de terre, la carotte, l’oignon et autre sardine qui était cédée à 50DA…et la liste est encore longue. Remplir son sac n’est pas chose aisée, aujourd’hui, du moins pour les familles à faible revenu. Celles-ci (familles) ne sachant à quel légume se « donner », sinon de prendre leur mal en patience, en attendant un jour meilleur. Si par le passé c’est les produits alimentaires, de par leur pénurie sur les marchés, qui faisaient défaut, aujourd’hui la donne a changée : c’est, sans contexte, l’argent qui manque. Il ne s’agit pas d’un effet de mode, mais bel et bien d’une réalité…d’un constat : Le pouvoir d’achat des citoyens reste de loin insuffisant pour répondre aux besoins des ménages. C’est là, aussi, l’une des raisons (pouvoir d’achat dérisoire) qui fait croire que cette « légère baisse des prix de certains produits constatée sur les marchés reste de loin infime et ne correspond point aux attentes des citoyens. Et s’il y a une sentence qui résume si bien cet état de fait « des plus regrettables », c’est cette phrase d’un quidam rencontré au marché Closel à Alger : « Il faut 5000DA pour espérer manger à sa faim. Les 200DA, synonyme de fortune à l’époque, n’ont plus de cote, hélas, actuellement dans nos marchés…» Et pourtant les pouvoirs publics ont annoncé une baisse conséquente à la faveur de la nouvelle récolte, notamment pour la pomme de terre. Rien de cela n’est signalé. La flambée des prix aura encore de beaux jours devant elle. Egalement pour les prix de la sardine qui ont atteint la barre, inédite, de 500DA. Le directeur général de la chambre nationale de la pêche et de l‘aquaculture, rappelons le, a annoncé, récemment un recul des prix pour se stabiliser à 50DA. « Promesses…promesses », indiquent les commerçants qui soutiennent, mordicus que la tendance va, en revanche, crescendo dans les jours à venir. Et ce ne sont pas les arguments qui manquent ? La réalité du terrain… plutôt du marché illustre de fort belle manière cette tendance. L’oignon, pour ne citer que ce légume incontournable au potager a vu son prix passer du simple au double ces jours-ci. Il se vend actuellement à 60DA alors qu’il n y a pas si longtemps son prix ne dépasse pas les 15DA. La différence est de taille et l’explication… est portée aux abonnés absents. Mêmes si pour le département de Rachid Benaïssa, ministre de l’Agriculture et du développement rural cette hausse vertigineuse est due aux mauvaises conditions climatiques, mais aussi à la faible production, il n’en demeure pas moins que ces arguments ne semblent pas convaincre les marchands. Ces derniers ne sont pas allés par trente-six chemins pour pointer un doigt accusateur sur la chaîne de distribution, non sans mettre en relief l’absence de « l’État régulateur » qui s’est transformé, selon eux, en simple « spectateur »…Conséquence : Citoyen lambda, c’est toujours lui qui paye les pots cassés…(Le Courrier d’Algérie du 22.04.09.) 

 

 **********************  *-* La pensée précède-t-elle l’action ? A voir, à analyser de près, le comportement de certains de nos dirigeants, hommes politiques et autres figures artistiques, on serait tenté de dire que ce n’est pas toujours le cas. Certes une exception sert le plus souvent à confirmer une règle. Mais ici c’est beaucoup plus un enchaînement surréaliste d’exceptions qui, ma foi, s’en viennent confirmer ma règle. La pensée ne précède pas toujours l’action… Preuve en est que les candidats malheureux à cette élection présidentielle, si l’on excepte le très élégant Mohamed Saïd (dont le seul coup de gueule a été adressé à juste titre à un Belkhadem dont la place n’est peut-être pas à la tête du FLN, ni comme ministre représentant personnel du président Bouteflika), s’écrient tous comme des vierges effarouchées alors que les résultats de ce scrutin ne faisaient de doute pour personne, et qu’ils savaient pertinemment qu’ils allaient se contenter de faire surtout de la figuration et du remplissage. La pensée ne précède pas toujours l’action… Preuve en est toutes ces actions et décisions, déployées au quotidien par bon nombre de nos ministres, nous poussant à nous interroger s’ils ont pris la peine d’y réfléchir ne serait-ce que quelques minutes avant de se jeter dans le bain… Des preuves ? Ce ministre des participations qui tourne vraiment en rang (pardon, en rond) depuis une bonne dizaine d’années, et à cause de qui notre économie est plus malade que jamais au moment où des sommes faramineuses ont été « investies » et où nous avons raté au moins trois ou quatre chances très sérieuses de nous en sortir. Et cet autre ministre qui croit vraiment tout savoir, dont la suffisance est quasi légendaire. Il a chamboulé la sécurité sociale et risque bel et bien d’en être le fossoyeur. Il promet la création de je ne sais combien de millions d’emplois alors que tout le monde sait que cela est absolument impossible dans les tas (pardon, l’état) actuel des choses. Non mes amis, croyez-moi, chez nos décideurs, dauphins et poissons pilotes de ces derniers (Oussi sait la raison de l’usage de cette dernière locution), l’action ne précède jamais la pensée.(Le Courrier de’Algérie – du 14.04.09.) *******************************

* Les images, et le reportage, terribles tous les deux, ramenés hier de Bordj El Bahri, ne sont hélas que la… goutte d’un océan de bizarreries qui continuent d’empoisonner la vie de millions de citoyens qui, en désespoir de cause, finissent soit par recourir au «système D», soit par se jeter à l’eau (avec jeu de mot) en se faisant harraga. Bordj El Bahri, sans doute, n’échappe pas au triste sort de centaines d’autres communes qui, même dotées des budgets nécessaires, trouvent tant de mal à… sortir la tête de l’eau. Ce triste constat n’est certainement pas dû au manque de moyens, ni de compétences. Il serait beaucoup plus le fait d’un certain laisser-aller de tous ces responsables, élus et désignés, dont le seul soucis est de se maintenir, et plus encore de profiter à fond des avantages que peuvent procurer de pareils postes. L’exemple de Bordj El Bahri, parce que nous le connaissons bien, est édifiant à plus d’un titre. Le maire de cette commune, en effet, y trône, pardon y siège, depuis de nombreuses années déjà. Si pour lui, il serait le «sauveur» de cette commune, il faut bien dire que les «bordj el-bahrini» se seraient fort bien passés d’un «sauvetage pareil». Beaucoup d’enfants ne sont pas allés à l’école. Des travailleurs ont déserté leurs emplois. Des maisons ont été dévastées. Des voitures inondées. Tout cela parce que les buses d’évacuation idoines, celles qui avaient été choisies et agréées par le chef de daïra, n’auraient jamais été placées, mais plutôt… remplacées par d’autres, de moindres diamètre et… coût. Les plus hauts responsables du pays, à commencer par le président de la République luimême, s’accordent sur cet amer constat qui veut que la gabegie, la corruption et mille et un autres maux minent très sérieusement des pans entiers de notre administration ainsi que de toute la société algérienne. L’on se souvient d’une parole célèbre du président Bouteflika, durant les tous premiers temps de sa première mandature : «les élus locaux qui ne veulent pas travailler n’ont qu’à rentrer chez eux». Aujourd’hui, près de dix ans après, n’est-il pas temps de joindre enfin la parole à l’acte ? (Le Courrier d’Algérie – 14.04.09.)

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*Louisa Hanoune à Téguia…«Votre commission est bidon !»….

«Nous n’avons pas adressé des recours à la Commission politique nationale de surveillance de l’élection présidentielle (Cpnsep) parce que elle est bidon », a déclaré hier, à Alger la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune. Et d’ajouter : « les déclarations sur le déroulement des élections du coordinateur de cette instance sont ridicules comme d’ailleurs celles des observateurs étrangers ». Plus loin encore, la dame de fer du PT a indiqué que cette commission a exercé du chantage pour faire pression sur les contrôleurs afin de les faire sortir des bureaux de vote… Louisa Hanoune est catégorique : « les élections présidentielles sont entachées de fraude massive et généralisée. Celle-ci est utilisée uniquement contre nous», a-t-elle avancé. « On ne va pas se taire. 175 recours ont été envoyé au Conseil constitutionnel couvrant pas moins de 38 wilayas du pays. Et les dix autres ? « La fraude dans ces wilayas est massive et flagrante. Faute de délais, nous n’avons pas pu établir nos rapports ». Le PT persiste et signe : Les résultats rendus publics par le ministère sont totalement faussés. « J’espère qu’il n’y a pas une arrière pensée derrière tout ça », a-telle dit, non sans indiquer : « Nous sommes prêt à refaire la fête dès demain. Ce n’est pas ces résultats, qui ne sont pas les nôtres, qui vont nous décourager de poursuivre notre combat. Pas question d’abdiquer. » Et comment : « je sais que les choses ne seront point comme avant. Une dynamique citoyenne est née à la faveur de cette élection. La roue de l’Histoire est démarrée », a-t-elle soutenu. Si aujourd’hui, dira encore la candidate, la fraude existait, c’est parce que les pratiques du système de parti unique n’ont pas disparu. « Le multipartisme n’était que mirage chez nous. Le rendez-vous du 9 avril était propice pour provoquer la rupture d’avec ce système qui andeuille notre pays, mais les élections n’ont pas été, hélas libres et transparentes », dira la SG du PT qui enchérit : « Notre parti est fidèle à ses engagements. Et ce n’est pas au jour d’aujourd’hui que nous allons changer de position. Ceux qui soutiennent le contraire se sont largement trompés. Notre devise est, sans contexte la continuité. Un chose est sûr l’opposition qui se dicte dans les salon de l’occident ne m’intéresse pas… » 

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* Ignorant …Il est bon de rappeler parfois certaines vérités historiques. Il est bon de le faire ne serait-ce que pour souligner avec toute la force voulue que les Algériens ne sont pas dupes. Le fameux décret que nous avons rappelé hier, qui condamne sans appel l’acte antinationaliste du Dr Saïd Sadi est daté de 1997. Il a été signé par le président Liamine Zeroual. Or, il convenait de rappeler, à l’appui de ce texte, qui nécessite bel et bien des poursuites judiciaires contre le président du RCD, deux éléments importants. Des éléments qui vont induire de facto quelques commentaires de notre cru. Tout d’abord, il est bien connu qu’aucun député n’est censé ignorer la loi. Sadi est député. Mieux, ou pire, c’est selon, il est également président d’un parti politique. La technologie, pourtant, permet aujourd’hui d’accéder à n’importe quel texte de loi algérien en un clin d’oeil. Sadi a pourtant prétendu, pour se défendre, brandissant même le drapeau blanc de la reddition, qu’étant un parti politique (ce que dément catégoriquement ledit décret), il n’est pas tenu de se conformer aux règles édictées en matière de traitement réservé à l’emblème national. La seconde vérité historique a tout simplement trait au fait qu’au moment de la promulgation de ce fameux décret, Saïd Sadi était également député. Alors, comment un député en fonction ne prend-il pas la peine de consulter régulièrement le Journal Officiel ? La question ne mérite même pas d’être posée partant du constat que Sadi, qui en est à son second mandat de député, n’a peut-être pas mis les pieds à l’hémicycle plus d’une dizaine de fois. En revanche, il est certain que pendant cette même période il a voyagé à l’étranger des centaines de fois, et pris part à pas mal de cocktails et «réunions» animés par certaines ambassades. En un mot comme en mille, histoire de mettre dans le mille, Sadi est loin de mériter son mandat si l’on s’en tient aux strictes règles démocratiques censées régir les actions des députés. Ceux qui ont eu l’imprudence de voter pour lui une seconde fois doivent certainement s’en mordre les doigts. Mais les gens de la Kabylie, par leur comportement actuel, ne commencent- ils pas à discerner les leurs des leurres ?(Le courrier d’Algérie- 07.04.09.) 

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* Les Algériens face aux prédateurs  …  Nous sommes 20 millions d’électeurs. L’information donnée par le ministre de l’Intérieur a été confirmée hier par le Premier ministre. 20 millions d’Algériens à qui appartient le pays. Un pays magnifique. Vaste. Riche. Pour toutes ces raisons et aussi pour sa situation géostratégique en Méditerranée. Pour être cette porte de l’Afrique. Pour sa position centrale au Maghreb. 20 millions d’Algériens enviés d’avoir un tel pays. Un pays qui a suscité tant et tant de convoitises depuis la nuit des temps. Si convoité qu’il a fini par être envahi et occupé. Les Français ont emboîté le pas aux Romains pour nous le soustraire. Pour le libérer, nous libérer, la lutte a été âpre, sanglante, meurtrière et longue, très longue. Il aura fallu qu’un million et demi de nos parents sacrifient leur vie pour qu’enfin, le 5 juillet 1962, soit après un siècle et demi d’une domination sauvage, nous recouvrions notre indépendance. D’une domination tellement longue et sauvage que les envahisseurs n’ont pas encore digéré la défaite, à ce jour. Une bonne partie d’entre eux garde le secret espoir de retrouver «leur» paradis perdu. Nous sommes 20 millions à décider de l’avenir de notre beau pays. 20 millions pour le construire. Autant pour le défendre. Notre liberté est si jeune, si fragile que nous n’avons pas droit à l’erreur de perdre ce que nous ont légué nos martyrs avant de rendre l’âme. Nous n’avons pas le droit de nous laisser aller, de nous «endormir», de perdre de notre vigilance. Nous n’avons pas le droit de nous débiner lors des grands rendez-vous de l’histoire. Nous n’avons pas le droit de faire acte de démission qui pourrait revigorer les nostalgiques de «l’Algérie de papa». De laisser un quelconque vide que ces mêmes nostalgiques ne demandent qu’à combler. Nous sommes libres et indépendants mais, cependant, encore convoités. Notre force est et sera toujours de rester unis en toutes circonstances. C’est en cela qu’il faut comprendre toute la profondeur de la Réconciliation nationale que nous avons eu l’intelligence d’adopter massivement. Un autre grand rendez-vous est inscrit pour le 9 avril prochain. Il s’agira pour nous d’élire le président de la République. Le premier magistrat du pays. Il s’agira pour nous d’envoyer des signaux forts au monde entier, de notre capacité à édifier un Etat qui n’aura rien à envier aux autres.
Pour démontrer une fois pour toutes que l’Algérie de 2009 n’a rien à voir avec celle de 1830. Pour démentir la propagande des nostalgiques qui, en quittant l’Algérie en 1962, ont prêté à De gaulle ce qu’ils croyaient être une projection plus que probable par cette phrase: «30 ans suffiront pour avoir la preuve que les Algériens sont incapables d’édifier un Etat.» A l’échéance, en 1992, nous avons frôlé la catastrophe et failli leur donner raison. Ne recommençons pas le 9 avril prochain. Nous sommes 20 millions à être interpellés par la mémoire de nos martyrs. 20 millions à devoir seulement glisser notre bulletin dans l’urne. Un geste simple pour un signal immense à l’adresse de tous les prédateurs. (L’Expression – 12 03.09.)

  
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 * Béjaia – D’anciens militants du FFS dans la direction de campagne de Bouteflika !  (12.03.09.) – Connus pour être parmi les premiers militants en 1989 du parti d’Aït Ahmed, ils se retrouvent à la veille de ces élections comptant pour la présidentielle du 9 avril prochain dans la direction de campagne de Bouteflika en compagnie des autres militants de l’Alliance présidentielle. Le premier groupe ayant rejoint cette direction de campagne était connu dans le milieu sportif de la ville à l’époque où ils s’affichaient ouvertement comme militants à part entière au sein de la section communale de ce parti. Selon des sources proches de la direction de campagne de Bouteflika, ce groupe d’anciens militants du FFS a rejoint en premier lieu le RND pour ensuite s’investir dans les opérations de collecte de signatures en faveur du président- candidat à une troisième mandature. Mieux encore, après cette collecte de signatures ces dissidents qui reprochent à leur ancien parti des pratiques « staliniennes » suite aux limogeages opérés au sein de plusieurs sections communales, ont réussi le pari de convaincre certaines associations de villages et de quartiers « acquises » au FFS, de rejoindre les comités de soutien à Bouteflika. C’est ce que nous avons pu constater de visu lors d’une réunion tenue au siège de la mouhafadha de Béjaïa où quelques présidents de ces associations dites proches du FFS, n’ont pas été par mille chemins pour annoncer leur soutien à la réélection de l’actuel locataire du Palais d’El Mouradia. Ces représentants du mouvement associatif sont allés jusqu’à accuser les élus majoritaires au sein des Assemblées communales et de l’Assemblée wilayale d’être à l’origine des retards que connaît la région en matière de développement local. « L’État a mis tous les moyens financiers en faveur de notre région mais les élus locaux n’ont pas ou ne veulent pas booster son économie » tenait à déclarer l’un des représentants d’une de ces associations qui dans un passé récent participait à toutes les activités du FFS au niveau local et même national. A J- 9 du lancement de la campagne électorale, la wilaya de Béjaïa s’illustre par d’autres surprises si l’on croit des sources très au fait du déroulement des préparatifs inhérents à cette élection qui nous ont affirmé que des élus RCD, au sein de certaines communes ont bel et bien signé en faveur de quelques candidats à la présidentielle et ce malgré l’appel de leur premier responsable à « geler » l’activité politique avant d’appeler à une « dissidence » citoyenne. Tout porte cependant à croire qu’un schéma politique nouveau au niveau local est en gestation et il faudra peut être attendre après les élections pour connaître cette recomposition du champs politique qui s’annonce avec d’autres surprises comme notamment une série de dissidence au sein de ces deux partis. Le fait que des militants, de surcroît à qui on a offert les premières loges tournent le dos aux appels, qui de boycott qui, à la dissidence citoyenne, cela cache mal le disfonctionnement qui existe au sein de ces deux partis. Quelle sorte de malaise ? On le saura sûrement après les limogeages qui seront inévitables ! (Le courrier d’Algérie)

************************** * Les importateurs de l’ombre..(11.03.09.) – Une petite mesure d’assainissement du commerce extérieur qui crée de si grosses vagues dans le microcosme de l’importation, mérite que l’on s’y attarde. De quoi s’agit-il? Tout simplement d’un avis du ministère du Commerce qui rappelle des dispositions d’un décret exécutif, qui aurait donc pu se passer d’un tel avis pour être appliqué dès sa publication au Journal Officiel, datant de 2005 et annonce son «entrée en vigueur le 15 mars prochain». Soit 4 années après. Mais passons. Que prévoient ces dispositions? Qu’il n’est pas dans les missions des transitaires «d’engager leur responsabilité dans les opérations liées au contrôle de la conformité des produits importés qui demeurent sous l’entière responsabilité de l’importateur». Des opérations qui doivent être effectuées par l’importateur lui-même. Cependant, celui-ci peut déléguer un représentant «dûment habilité» qui pourra être soit le transitaire, soit une tout autre personne. Tout est dans cette précision «dûment habilité», c’est-à-dire par une procuration notariée. Dans ce cas, la responsabilité du représentant est engagée au même titre que celle de l’importateur. C’est ce que le ministère appelle «assainissement» qui «vise à lutter contre les pratiques frauduleuses ayant trait à l’utilisation illégale des extraits de registres du commerce par des tiers». Il était temps que soit mis un terme à l’incurie qui règne dans ce secteur et qui permet des importations de produits qui portent atteinte non seulement à l’économie mais aussi et surtout, à la santé des citoyens que nous sommes. Tout le monde a eu vent de ces ingrédients de cuisine comme le poivre rouge en poudre auquel est parfois rajoutée…de la poudre de brique ou le poivre noir en poudre auquel est rajouté du…ciment, pour ne citer que ces deux exemples. Geste on ne peut plus criminel. Très peu ont eu vent de cette autre affaire qui a coûté la vie à un enfant parti pour une simple extraction dentaire dans un centre de santé publique. La cause? L’anesthésie par spray était en réalité un tout autre produit hautement toxique. D’un simple «pschitt» l’enfant est passé de vie à trépas.
L’enquête ouverte aussitôt a buté sur la localisation de l’importateur qui reste introuvable à l’adresse déclarée. On ne comprend pas pourquoi l’Etat ne criminaliserait-il pas la fraude qui touche au commerce extérieur? Quand on sait qu’il n’est pas rare que les prête-noms soient de vieilles personnes grabataires, des malades mentaux ou carrément des personnes décédées. C’est contre de tels excès que s’inscrit la décision des autorités. Elle tend simplement à identifier qui importe quoi. Elle tend aussi à protéger les consommateurs que nous sommes.
Même si la mesure touche tous les importateurs, les «bons» et les «méchants», les «bons» doivent l’accepter et comprendre qu’il s’agit de respect de la vie humaine! (L’Expression)
*********************************Le réseau ADSL d’Algérie Télécom …  en l’occurrence ses trois plateformes Easy, Fawri et Anis, connaît de fortes perturbations depuis vendredi dernier. Les internautes algériens sont donc privés de surfer convenablement sur Internet. Connexions très lentes ou inexistantes, chute de débit remarquable, ces perturbations se sont produites suite à une coupure du support international SMW4, soit un câble sous-marin de fibre optique qui assure la connexion de l’Algérie avec le réseau international. Ce système a été réalisé par Algérie Télécom (AT) en raison de la demande croissante en matière de bande passante nécessaire à une connexion Internationale ainsi qu’au business online. SMW4 peut assurer l’acheminement d’une très grande capacité de données. Cette alternative qui revient moins cher que celle via le satellite, a été l’une des importantes décisions jamais prises auparavant par Algérie Télécom. Les premiers éléments de l’enquête nous renseignent que cet incident technique résulte des intempéries et de la pression sous-marine qu’a connues le pays ces derniers temps. Cette défaillance a également touché la télévision numérique et le réseau téléphonique qui sont aussi transportés par ces câbles. Etant donné que la défaillance a eu lieu dans nos eaux territoriales, l’Algérie est responsable du rétablissement de cette panne. En effet, la réparation est assurée par les équipes d’Algérie Telecom et du consortium du câble dit « SMW4 ». Ces équipes dotées des moyens adéquats se sont dépêchées sur les lieux en compagnie d’un bateaucâblier. Cependant, cette intervention est loin d’être une sinécure pour ces équipes, car ce câble est muni de deux paires de fibre optique dont chacune compte les points d’atterrissement de 14 pays répartis entre l’Afrique du Nord, l’Europe et l’Asie. Il est à souligner que les équipes techniques ont également affaire à un système de 20 000 km de longueur. Par ailleurs, le système SMW4 réalisé en 2005 a été commercialisé en 2006, ce, dans le but de protéger l’interconnexion de l’Algérie avec l’Europe et de sécuriser ses relations internationales du côté trafic voix/données. Cette décision historique a été prise suite à des catastrophes naturelles. Ces dernières ont provoqué des ruptures totales du trafic international véhiculé par la station El Djamila, point d’atterrissement de deux supports d’AT (ALPAL2 et SMW2).Avec comme point d’atterrissement la localité de Sidi Salem à Annaba, le SMW4 permet, non seulement de sécuriser le trafic international du câble FO sous-marin ALPAL2 mais aussi de prendre en charge la totalité du trafic international assuré par le SMW2. Enfin, le Groupe d’Algérie Télécom rassure ses clients en leur promettant de faire son possible pour que ce problème d’ordre technique soit solutionné dans les plus brefs délais.(Le Courrier d’Algérie – 11.03.09.) 

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 * A Mostaganem, c’est la «foire» des prix fous  - On croyait que la flambée des prix, subite et inopinée, était une caractéristique conjoncturelle spécifique au mois de Ramadhan. Oh! Que nenni!, vient de nous révéler et confirmer le marché des fruits, légumes, et autres produits carnés et avicoles, en cette saison 2009!
L’argument de la sécheres se ayant été littéralement disqualifié par les abondantes précipitations enregistrées jusque-là, il ne reste que celui, parfaitement réel, de la spéculation et de l’hégémonie des intermédiaires qui demeurent maîtres du marché. L’œuf qui se rapproche des 15 DA/pièce, et le poulet qui enjambe les 300 DA le kilo, c’est du jamais vu en Algérie, estiment certains. Effectivement, si ça n’a jamais été vu auparavant, depuis quelques mois, c’est désormais chose vécue.
* Payée rubis sur l’ongle même ! Volailler de son état, Driss a une explication : «Après l’augmentation en flèche des cours des viandes rouges, les consommateurs se sont rabattus sur la viande de volaille, moins chère. Comme l’offre en cette viande est limitée, il y va de soi que cela se traduise par une augmentation des prix de cette dernière». En moins d’une semaine, paradoxalement, alors que les cours de l’aliment de bétail connaissent une révision à la baisse, en raison de la crise financière mondiale, le poulet a pris quelque 70 dinars de plus au kilo sur les étals. Ladite viande qui était proposée, en septembre octobre, entre 200 et 220 DA, a d’un seul coup d’aile, sauté à 290 DA, voire 320 DA, dans certains marchés de la ville.

«Pas plus tard que l’été dernier, on pouvait trouver des brebis à 5.000 6.000 dinars. La veille de l’Aïd El Adha, le même produit était proposé au-delà des 15.000 dinars», nous confie Abdallah, un habitué du marché du bétail. Et d’expliquer : «En raison de la sécheresse, et au vu des prix, devenus excessivement chers, de l’aliment de bétail, la plupart des éleveurs se sont vus contraints de se débarrasser de leur cheptel. Ainsi, l’offre de cheptel vif augmenta. Les acquéreurs, hormis les spéculateurs qui «voient loin» et qui disposent des capacités financières suffisantes, se font rares. Au niveau des étals, la viande rouge se propose à son plus bas cours de l’année : 400 DA/kg pour le caprin, 500-550 DA/kg pour le bovin, et 550-600 DA/kg pour l’ovin. «Bénédiction pour les uns, malédiction pour les autres, les pluies automnales brusqueront le marché et bouleverseront les donnes. En dépit des dégâts causés ça et là, les chutes de pluies avaient ressuscité l’espoir.
Comme par enchantement, le tapis végétal a vite repris du poil de la bête et la régénération des pousses et d’herbes s’est produite, au lendemain de quelques jours d’éclaircie et d’ensoleillement. Une reprise de végétation qui persuada quiconque éleveur «professionnel» ou de circonstance enclin de se débarrasser de son cheptel, à changer d’avis. Chacun se décida à garder ses bêtes plus longtemps que prévu. Une tendance généralisée qui se traduisit par une diminution de l’offre dont la conséquence inéluctable se concrétisa par une augmentation d’au moins 50 dinars du prix unitaire. Dans la foulée haussière, subitement, le prix de l’agneau d’un poids moyen est passé de 7.000 DA à 13.000 DA, entraînant, dans son sillage, une succession de hausses du cours de la viande rouge ovine sur les étals des bouchers, désormais fixée à 650 DA le kg contre 500 DA, il y a quelques mois.
Les seuls grands perdants, affichant grise mine dans ce marché juteux du mouton, en cette saison qui s’annonce verte, semblent être les revendeurs de l’aliment du bétail. Augmenté de 500 à 700 DA/quintal, leur produit n’est plus coté sur le marché. Les acheteurs se font de plus en plus rares. Les éleveurs en achètent le strict minimum pour l’engraissement des bêtes nourries à l’herbe grasse fauchée dans les champs. Naturellement, même le prix du kilo de viande bovine et caprine a emboîté le pas à celui de l’agneau, en atteignant respectivement la barre des 700 et 500 DA le kg.
Au Tell et à travers les Hauts-Plateaux, la bataille de l’ovin fait rage. Eleveurs de métier, maquignons, et autres spéculateurs se livrent bataille …au nez d’un Etat indifférent, mais surtout, au grand dam du dindon de la farce ! Pour une fois que l’aubaine se présente, alors, mieux vaut en profiter !
Jouissant d’une dispense franche et exonérée d’impôts des charges de production inhérentes, la marge bénéficiaire des intervenants dans la chaîne de commercialisation est remarquablement plus importante que celle de l’éleveur ou de l’agriculteur qui doit patienter de longs mois, assortis toujours de charges multiples, si ce n’est de ruine parfois. De par la pratique d’une agriculture empirique s’apparentant plutôt à un véritable jeu de hasard qu’à une réelle activité économique, bizarrement, et à la grande déception du dindon de la farce qu’est le consommateur, la plupart des produits de saison ont subi le revers de la pluviométrie exceptionnelle de cette année. La fève locale tarde à entrer pleinement en production pour casser le cours excessivement élevé auquel est affichée cette légumineuse qu’on nous dit provenir de la lointaine Biskra pour justifier ses 50 dinars/kilo au détail.
Pour celui des petits pois, à propos desquels faut-il noter que cette autre espèce à large consommation ne peut jamais être moins chère en dehors de la saison courante, le prétexte a déjà été trouvé et est colporté à travers le marché de gros : une grande partie des superficies ensemencées aurait été dévastée par les intempéries et les conditions climatiques défavorables à cette culture. L’avis est on ne peut plus clair : le petit pois ne sera pas à la portée de la bourse quelconque du commun des consommateurs ! En définitive, c’est dans la sphère de la spéculation qu’il faudrait entrevoir la cause de cette folie caractérisée de la mercuriale. Et qui sont-ils ces maquignons occasionnels, éleveurs ou agriculteurs sous-traitants et autres commerçants «improvisés» dans le marché des fruits et légumes ? Au vu et au su de tous, c’est Monsieur tout le monde.
L’investisseur, le retraité avant l’heure ou relativement aisé, l’entrepreneur ou l’enseignant, le boucher ou l’ayant-droit de la famille révolutionnaire, le chauffeur de taxi ou le restaurateur, bref, le créneau est ouvert à toute personne disposant de liquidités et animée du désir de fructifier ses économies.
L’astuce est simple. Il suffit de s’associer avec un fellah pour l’achat sur pied, d’une production virtuelle au stade de la floraison ou même avant, la location d’un hangar vide ou d’un lopin de terre au voisin ou au cousin absentéiste, sinon l’acquisition d’un troupeau, surtout d’agneaux, qu’on engraissera naturellement grâce à dame nature et à un appoint d’aliment du bétail du commerce.(L’Écho d’Oran…08.03.09.)   
  

**************************************** * Rencontres secrètes pour destabiliser l’Algérie ….Des associations qui se disent algériennes ont organisé les deux dernières semaines des rencontres secrètes en Suisse, en France et au Royaume Uni sous le patronage d’organisations internationales des droits de l’homme relevant de l’Internationale Socialiste. Cette conjoncture a été choisie pour de tels rendez-vous dans le but de transformer les revendications relatives aux droits de l’homme en Algérie en une campagne anti réconciliation et une offensive contre les institutions souveraines mettant en péril la stabilité du pays. Des sources au fait de ces rencontres officielles et officieuses ont rapporté que les critiques à l’encontre de l’Etat algérien et ses institutions par des familles de disparus et une association de déserteurs qui se fait appeler Rachad, a pris cette fois-ci une orientation politique qui va dans le sens du boycott. Ces rencontres, secrètes pour la plupart, étaient organisées sous forme de colloques dont le plus important a pris fin hier. Les représentants d’organisations internationales de droits de l’homme et de familles de disparus se sont ainsi entendus pour mener une campagne médiatique dirigée contre la politique de l’Etat notamment en ce qui concerne la réconciliation nationale en jetant le doute sur ses chances de réussite. Des plans de travail ont été dégagés, à Lausanne par exemple, pour concentrer l’action sur les médias occidentaux en remettant sur le tapis la fameuse interrogation «Qui tue qui ?» et en alimentant la polémique sur la réalité du terrorisme.  D’autre part, une des figures politiques qui ont participé à l’accord de Saint Egidio, a rencontré la semaine dernière à Paris des opposants politiques et militaires en fuite regroupés dans l’association Rachad qui ne laissera pas passer une occasion comme celle de l’élection présidentielle du 9 avril pour affûter ses armes, et pour proférer des accusations contre l’Etat et ses institutions, jusqu’aux personnes, parfois des journalistes qui refusent de se prêter à ce jeu obscur .(Echorouk..08.03.09.)  ******************************* *  «âm el boune» … Les élections présidentielles ne sont ni les élections législatives, ni les élections communales, ni tout autre élection d’association ou de club. Voter pour élire un président de la République c’est engager l’avenir du pays tout entier. Notre pays. Notre avenir. Un pays sans dirigeant et c’est le chaos assuré. Pour le chaos, nous, Algériens, avons déjà donné. Aucun d’entre nous n’est prêt à en rajouter. Surtout par ces temps de crise mondiale que tous les experts et dirigeants de la planète s’accordent à dire qu’elle ira s’amplifiant. La récession frappe chaque jour davantage. Elle n’épargnera rien ni personne. Nous allons droit vers «âm el bon» comme disaient nos aïeuls. A cette époque-là tout était rationné. Le pain, le lait…Tout s’achetait avec des tickets. Chaque famille avait droit à un certain nombre de tickets au prorata de ses membres. Le calcul était très, très serré. Juste de quoi survivre. Et si par malheur ils venaient à manquer de vigilance et à manquer de tickets avant l’heure, eh bien c’était la disette! C’était le malheur des parents impuissants devant leurs enfants qui, le ventre creux, ne trouvaient pas le sommeil. C’était hier. Et voilà qu’aujourd’hui, le monde revient à cette triste époque de «âm el bon». En Europe, cela a déjà commencé. Fini les caddies débordant à la sortie des grandes surfaces. Fini les fêtes somptueuses. Après les fêtes de fin d’année, les cadeaux ont été revendus pour renflouer le budget familial. Chômage, faillites et manifs ne font que commencer. Aux Etats-Unis ce n’est guère mieux. Obama n’a pas trouvé sa «baguette magique». Dans les pays émergents comme la Chine, ce n’est pas encore le désastre mais on s’y prépare. Pour l’instant, ce sont seulement les chiffres de la croissance qui baissent, qui baissent…Comme personne ne sait combien durera la crise, ni quelle ampleur elle prendra, personne ne sait non plus jusqu’où baisseront ces chiffres de la croissance et s’ils n’iront pas jusqu’à la récession. Quant aux pays sous-développés, ils ont le triste «avantage» de n’avoir rien connu d’autre que la misère. La famine continuera à leur rester fidèle. Pendant ce temps, dans notre pays, et comparativement à l’affolement planétaire, nous n’avons encore rien ressenti. Au contraire, tous les indicateurs sont au vert. Pas de dette extérieure majeure. Des réserves de change évaluées à 140 milliards de dollars. Du pétrole qui, même à la baisse, continuera à nous assurer des recettes. Sans oublier le gaz. Pour peu que nous sachions gérer ce mauvais passage de la mondialisation, nous avons toutes les chances de tirer notre épingle du jeu. La première chance sera de nous serrer les coudes. De faire preuve d’une solidarité nationale sans faille. Pour sauver notre pays. Pour nous sauver. La démarche commence par ne pas prendre le risque de laisser le pays sans dirigeant. Ce serait comme si on acceptait d’être sur un bateau sans personne aux commandes dans un océan de problèmes. Mieux, il nous faudra donner au dirigeant que l’on aura choisi une très large majorité pour qu’il puisse mieux s’affirmer face aux gros navires qui ne manqueront pas de nous croiser au large. L’abstention lors d’élections présidentielles, c’est hisser le drapeau blanc. C’est déclarer le pays «vacant». L’Algérie ne l’est pas! Pas après un million et demi de martyrs! Aucun Algérien ne peut l’oublier. Voter en masse aux élections présidentielles relève, par les temps qui courent, plus que du civisme. C’est du patriotisme.(L’Expression du 07.03.09.)

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* Que reste-t-il du Gspc?

Sur plus de 1000 terroristes en 2008, il reste aujourd’hui environ 700 islamistes armés, à en croire des sources sécuritaires très au fait de ce dossier.

Une année après avoir prêté allégeance au réseau d’Al Qaîda, le Gspc a réussi a restructurer ses rangs. L’organisation terroriste était alors dirigée par le tristement célèbre Abd El Malek Droukdel, au moment où le fondateur de cette organisation, Hassen Hattab, entamait des pourparlers pour sa reddition. Comme première action, Droukdel a prévu un nouveau découpage dans la cartographie terroriste avec, sous sa coupe, plus de 1000 sanguinaires comptant parmi eux d’anciens éléments du GIA. Une série d’attentats à la voiture piégée et des actes kamikazes s’en sont suivis pour bouleverser le quotidien des Algériens. Cela se passait au moment où l’Algérie goûtait à une paix retrouvée après 15 années de terrorisme sanglant. Des centaine d’Algériens seront assassinés et des centaines blessés en plus des traumatismes tant sur le plan psychique que physique. La promulgation de la loi pour la paix et la réconciliation nationale prônée par le Président Bouteflika a réellement porté ses fruits. Pas moins de 400 terroristes se sont rendus aux services de sécurité, dont des émirs. Mais la logique criminelle du Gspc était un signe avant-coureur d’un suicide annoncé. Autant dire que la restructuration du Gspc visait à faire de la capitale sa cible de prédilection avec des retombées médiatiques au retentissement planétaire. Cette volonté de destruction visant la capitale avait également pour objectif de gagner la sympathie de l’idéologue d’Al Qaîda, Aymen Al Zawahiri. Ainsi, pour matérialiser les visées dévastatrices du Gspc, le numéro un de cette organisation procèdera avec les résidus du GIA à un découpage des zones en quatre régions, Centre, Est, Sud-Est et Ouest-Sud. La majorité des terroristes resteront, selon ce découpage, au niveau de ce que le Gspc appelle la zone centre comprenant quelque 500 éléments concentrés à Boumerdès, Tizi Ouzou, Bouira et Béjaïa. Le nombre d’éléments de cette composante a été revu à la baisse vu les redditions enregistrées et les terroristes abattus depuis le mois de décembre 2008.

Gaid Salah en visite à Batna 

Le général de corps d’armée et chef d’état-major de l’ANP, Gaid Salah a rendu visite ce week-end aux autorités militaires de la wilaya de Batna avec lesquelles il s’est entretenu sur la situation sécuritaire et sur le nouveau dispositif dégagé dans le cadre de la prochaine élection présidentielle, prévue le 9 avril prochain. Le déplacement de ce haut responsable de l’armée dans cette ville n’est pas sans importance. Depuis la dernière visite du président de la République à Batna, toute l’attention sécuritaire a été portée à cette région. secouée par des actes terroristes.

Selon des sources sécuritaires, ils ne sont que 250 actuellement dans cette zone. Concernant la zone Est, qui regroupe Jijel, Skikda, Batna, Constantine, Tébessa, Khenchela, l’on comptait jusqu’à l’année dernière 400 terroristes, le chiffre a été ramené à 300, selon des sources sécuritaires. Pour ce qui est des deux autres régions:zone Sud-Est et Ouest, l’on compte deux cents terroristes dont des étrangers, du Mali notamment. Leurs activités s’étalent jusqu’au Niger et le Mali. Ce groupe est dirigé par un certain Djouadi Yahia dit Abou Ammar. En somme, sur plus de 1000 terroristes en 2008 il reste aujourd’hui, avec une marge d’erreur de 2%, 700 à 800 terroristes, à en croire des sources sécuritaires très au fait de ce dossier.
Depuis l’avènement de ce phénomène dévastateur, soit en 1992, près de 18.000 terroristes ont été abattus, plus de 4000 se sont rendus dans le cadre des lois de la Rahma initiées par l’ex-président de la République Liamine Zeroual, la Concorde civile et la Réconciliation nationale prônées par le Président Bouteflika. Les résidus du Gspc refusent de déposer les armes bien qu’ils sachent que leur fin est inéluctable, selon les prévisions des forces de sécurité engagées dans la lutte antiterroriste. En optant pour une stratégie sociale et une relance économique générale, les services de sécurité prévoient, selon leurs estimations tactiques, la fin du Gspc dans deux années au plus tard. Cependant, toujours avec une lutte armée et idéologique. Ceci dit, le chef du Gspc tente «de redresser la situation» en sa faveur en vain et fort heureusement, ses effectifs et sa capacité de nuisance s’amenuisent chaque jour que Dieu fait et ce grâce aux coups que lui assènent les services de sécurité sur le terrain. Le nombre des sériate est en constante réduction, surtout depuis que les services de sécurité mènent sans relâche le combat contre le discours salafiste radical ayant prévalu durant les années 90.Ce plan de lutte a été véhiculé par les forces de sécurité activant au centre du pays et, plus exactement, dans la wilaya de Boumerdès. Ceux-là mêmes ne manqueront pas de porter leur attention sur les mosquées isolées de la région pouvant être des lieux d’endoctrinement où sévissent parfois des prêcheurs proches du Gspc, qui exploitent les conditions socio-économiques de la population.(L’Expression…07.03.09.) 

******************************* Pourquoi le directeur d’Al Jazeera a du respect pour l’Algérie…(L’Expression du 04.03.09.)- «L’Algérie a une armée de journalistes professionnels et une seule télévision.» -D’après un diplomate arabe On attendait une révélation, un scoop ou une annonce, l’interview donnée par le président-directeur général d’Al Jazeera, Wadhah Khenfar, à un journal national, n’a pas rajouté sur ce qui a été dit dans la presse depuis plusieurs mois, principalement sur la réouverture du bureau d’Al Jazeera à Alger. Wadhah Khenfar a néanmoins confirmé l’information que nous avons donnée concernant le dépôt d’une demande officielle auprès de l’ambassadeur d’Algérie à Doha, Aïssa Bekrar, qui a fourni un bon travail de lobbying depuis sa prise de fonctions à Doha.
Le directeur d’Al Jazeera a toujours exprimé sa disponibilité à régler le problème. Wadhah Khenfar soutient en fait la cause algérienne et n’a à aucun moment voulu égratigner l’Algérie. En fait c’est qu’il s’agit d’un Palestinien d’origine qui a vécu toute sa vie comme réfugié en Jordanie. Il sait que devant l’impossibilité d’avoir un passeport palestinien, la majorité des réfugiés palestiniens avaient obtenu des passeports algériens pour circuler dans le monde. L’identité reste une frustration pour ce journaliste professionnel qui a été recruté dès les premiers temps par la chaîne qatarie. Même s’il a obtenu un passeport jordanien, le puissant patron d’Al Jazeera possède un passeport spécial pour travailler au Qatar. C’est un document intitulé: «passeport pour les missions spéciales» que les autorités qataries délivrent pour les personnes qui offrent un grand service au pays. C’est le cas notamment des athlètes kenyans qui courent sous les couleurs du Qatar. C’est pour cette raison purement identitaire que le puissant patron d’Al Jazeera a du respect pour l’Algérie. Un pays qui a toujours soutenu les nations opprimées et qui défend, dur comme fer, le principe de la souveraineté de l’Etat.
Wadhah Khanfar est l’ami de l’Algérie, ce n’est pas le cas de tous les membres du conseil d’administration d’Al Jazeera.
 
 
  
************************************ * «Américains, balayez devant votre porte!»
«Les Américains sont très mal placés pour nous donner des leçons sur les droits de l’homme», a déclaré le Premier ministre. Ahmed Ouyahia, Premier ministre, et Yazid Zerhouni, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, ont réagi à la mesure du contenu du dernier rapport du département d’Etat américain, un document qui n’a pas été tendre avec l’Algérie dans le domaine des droits de l’Homme. Les deux responsables algériens n’ont pas manqué de répliquer à l’endroit des Américains qui «ont bien des choses à se reprocher, particulièrement dans ce sujet précis». Commentant ce rapport, le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, a formellement démenti les accusations contenues dans le document, avant de conseiller aux Américains «de balayer devant leur porte».
Dans son dernier rapport sur l’Algérie, le département d’Etat US a été très critique envers la situation des droits de l’homme en Algérie. S’exprimant sous la double casquette de Premier ministre et de secrétaire général du RND, M.Ouyahia a eu des propos fermes sur cette question lors de son passage à l’émission Forum de l’Entv diffusée durant la nuit d’avant-hier. «Les Américains sont très mal placés pour nous donner des leçons sur les droits de l’homme», a indiqué le Premier ministre faisant probablement allusion au lourd passif dans le bagne de Guantanamo, aux dépassements de l’armée américaine dans la prison irakienne d’Abou Ghreib et au silence de ce même département d’Etat face aux massacres commis par l’armée israélienne à Ghaza. Intervenant lors de la même émission sur l’affaire du diplomate algérien Mohamed Ziane Hasseni, Ahmed Ouyahia a indiqué que «M.Hasseni a décidé de rester en France et ce jusqu’à ce que la justice française rétablisse cette injustice et le lave de toute accusation». Le secrétaire général du RND n’a pas caché sa déception sur le comportement de la justice française. «C’est parce qu’un juge a décidé d’appliquer la loi de “Taghenant” au pays des droits de l’homme que cette affaire a ainsi traîné. Un comportement regrettable», a déclaré le Premier ministre regrettant une pareille tournure des événements qui ont causé un préjudice moral au diplomate algérien car «si une pareille affaire s’était déroulée avec un diplomate européen, les choses se seraient réglées en quelques heures». En dépit de cela, ajoute M.Ouyahia, «l’Algérie a agi avec beaucoup de sagesse et usant surtout de contacts dioptriques pour régler cette affaire». «L’Algérie n’a pas voulu faire de tapage médiatique, elle a préféré la retenue.» A propos du traitement médiatique, justement, M.Ouyahia a indiqué que ce sont «des plumes algériennes qui se sont attaquées à l’Algérie». Revenant sur la prochaine élection présidentielle, le patron du RND n’a pas voulu faire de spéculations quant au taux de participation ou le taux avec lequel sera élu le candidat Abdelaziz Bouteflika que son parti soutient. En revanche, il a soutenu que que l’appel au boycott de cette élection est un signe de «mépris à l’égard du peuple qui reste souverain dans sa décision». Pour lui, ceux qui appellent au boycott «cherchent à déstabiliser le pays», rappelant que certaines parties avaient appelé au boycott au moment où «le pays était en pleine crise», à l’image des appels au boycott de la présidentielle de 1995 et celle de 2004. Les partisans du boycott justifient leur position par le fait qu’ils contestent la révision de la Constitution, a ajouté M.Ouyahia, bien que celle-ci s’est opérée dans «le respect du texte de la Constitution même». Le Premier ministre n’a pas omis le volet social dans la même émission en réservant un large commentaire au dossier du logement dans lequel «il y a beaucoup de bricolage». M.Ouyahia a estimé que si malgré la réalisation de 825.000 logements au 31 décembre 2008 la demande «est toujours aussi importante», c’est à cause du «bricolage» dans la distribution. «L’Algérie n’a pas construit autant de logements même quand le baril était à 44 dollars, ce qui représentait plus de 150 dollars de maintenant», a-t-il relevé ajoutant qu’«avant le 31 mars le pays construira 950.000 logements». Ouyahia a aussi démenti formellement l’information selon laquelle il y a un million de logements vides en Algérie. «Je démens le plus officiellement du monde le chiffre de 1 million de logements vides, c’est une fabulation.» (L’Expression du 03.03.09.)

 *************************************Le Gspc subit le sort du GIA et de l’AIS

Que reste-t-il vraiment de l’organisation appelée le Gspc présumé branche d’Al Qaîda au Maghreb? Sommes-nous en train d’assister à la fin d’une époque où le peuple algérien a payé de sa chair et de son sang pour retrouver une paix perdue durant plus de 15 années? Tout porte à le croire et cette organisation criminelle qui n’aura épargné, ni femmes ni enfants, se retrouve aujourd’hui dans le pétrin. L’histoire a permis d’ôter au plus sanguinaire des groupes armés ses oripeaux religieux et politiques. Sa disparition est attendue dans un futur proche comme ce fut le cas pour l’AIS (Armée islamique du salut) et le GIA (Groupe islamique armé). C’est ce qu’on peut retenir de cette nouvelle publiée par un confrère arabophone selon laquelle Salah Guesmi alias Mohamed Abou Salah, le chargé de la cellule de communication du Gspc, veut lancer des pourparlers avec les forces de sécurité pour sa reddition et bénéficier du dispositif de la loi portant sur la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. Pendant ce temps, le numéro un de cette organisation terroriste lance un appel à ses fidèles pour éviter de lire la presse et de regarder la chaîne satellitaire Al Jazeera.
Cette dernière, avec sa position solidaire avec le peuple de Ghaza a démontré au monde entier et, notamment aux nations arabo-musulmanes que le djihad doit se faire sur les terres colonisées. Ce qui, a priori, n’arrange pas les affaires du Gspc. Autant la presse algérienne rapporte quotidiennement les succès enregistrés par les forces de sécurité, autant Droukdel tente vainement de préserver le moral de ses troupes. Mais il veut surtout préserver son statut d’émir national et ses richesses acquises par le sang. Il tente également d’éviter aux malfrats, encore à ses côtés, d’être influencés par l’idée de déposer définitivement les armes. En 2006, il aura réussi à restructurer le Gspc, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Toutes ses tentatives ont échoué et cela grâce à la maîtrise du renseignement par les forces de sécurité engagées pleinement dans la lutte antisubversive. La situation actuelle du Gspc nous ramène à celle du GIA avant 2002, soit avant la neutralisation du sinistre et tristement célèbre Antar Zouabri. A cette époque-là, le GIA avait perdu sur tous les plans, politique, militaire et religieux, alors que sa crédibilité n’était qu’une illusion. A présent, le Gspc se retrouve dans le même contexte. En faisant allégeance à Al Qaîda, Droukdel aurait vendu son organisation à un Oussama Ben Laden, considéré comme un fanatique et cas pathologique et à un Ayman Al Dhawahiri, qualifié de faiseur de troubles. Ça lui aura coûté le suicide du Gspc et c’est à la grande satisfaction du peuple algérien qui n’espère que vivre en paix. Cela dit, des sources sécuritaires très au fait du dossier du terrorisme nous ont confié que le sinistre Droukdel a, depuis quelques jours, envoyé un autre émissaire à Tébessa répondant selon nos sources au pseudonyme de Abd Al Illah dans une énième tentative d’unifier les rangs. L’émissaire s’est rendu à Tébessa avec trois autres terroristes, a-t-on également appris, et plus exactement au lieudit Kandis djebel Boukhil situé à 85 km au nord-ouest du chef-lieu. Cet émissaire a pour mission de conclure une sorte de coexistence entre les groupes terroristes à Aoum El Kamakim, majoritairement dominé par des terroristes originaires de Oued Souf, comprenant plus de 50 éléments armés. L’on apprend dans ce contexte, qu’un grave différend est intervenu entre les terroristes d’Oued Souf et ceux originaires de la région même. Selon nos sources, les terroristes se sont entre-tués, ce qui leur a coûté la disparition de quatre des leurs dans un accrochage survenu récemment, soit depuis une vingtaine de jours. La situation a donné naissance à 4 katibet, El Ahoual, Abou Djalal, entre autres. Par ailleurs et toujours selon des sources très bien informées, on apprend que l’émir de la zone 6, Ammar Lamloum alias Zakaria, originaire d’El Ansar, wilaya de Jijel, a été isolé avant d’être nommé responsable des troupes sous la coupe de l’émir Youcef al Annabi. Toujours selon nos sources, ledit Lamloum aurait récemment rejoint les maquis de Béjaïa et n’a plus donné signe de vie. Nos sources considèrent ce terroriste comme l’un des plus sanguinaires de la zone 6. Il a servi au GIA avant de se rallier au Gspc et a, à son actif, plusieurs crimes.(L’Expression du 03.03.09.)

  

  *************************************  * Les milliardaires Algériens ” décuplent” l’importation de voitures haut de gamme de plus de 400%…Les importations de voitures de luxe en Algérie ont augmenté de plus de 400% en 2008 en nette hausse par rapport à l’année 2007. Ces importations concernent notamment les véhicules 4X4, ainsi que les “Mercedes Benz” et les “BMW” dont le prix unitaire avoisine le milliard de centimes.  2.756 voitures “Mercedes Benz” ont été importées vers l’Algérie en 2008 par des gens très fortunés pour un montant de 3.441 millions de dinars, soit l’équivalent de 344 milliards de centimes. Selon des statistiques recueillies par le journal “Echorouk Al Yaoumi” auprès des services des Douanes Algériennes, ces importations de véhicules ont grimpé de façon vertigineuse pour atteindre 447,91% en 2008. Les importations d’une autre voiture haut de gamme, en l’occurrence “BMW”, ont augmenté de 199% en 2008 soit 720 voitures importées en Algérie par plusieurs concessionnaires “Renault Algérie” occupe pour sa part la place de leader quant au nombre de voitures vendues en Algérie avec 49.650 en 2008 soit une augmentation de l’ordre de 80,40% par rapport à l’année précédente.  La firme Renault est suivie par Hyundai avec 48.621 voitures importées en Algérie en 2008 soit une hausse de 84,45% par rapport à l’année 2007.En troisième position vient la firme “Diamal” pour l’importation de voitures “Chevrolet” et “Opel” avec 39.799 véhicules importés en 2008. En quatrième position, on trouve “Toyota Algérie” avec 35.924 véhicules importés en 2008, suivi de “Sarl Elsecom” pour l’importation de voitures “Ford” et “Marutti” avec un total de 26.120 véhicules. Ensuite, vient la firme automobile “Peugeot” qui a importée 25.820 véhicules en 2008, suivi de “Kia Motors Algérie” avec 14.000 voitures pour l’année 2008. En outre, les importations de véhicules “Nissan” ont atteint le nombre de 12.573 en 2008.  Finalement, la firme “Sarl Sovak” a importée en Algérie 8.317 voitures de marque “Volkswagen” et “Passat” durant l’année 2008. Selon les chiffres fournis par les Douanes Algériennes, l’Algérie a importée un total de 352.315 véhicules, toutes marques confondues, en 2008 pour un montant de 286.9 milliards de dinars, un chiffre en nette augmentation. En 2007, le nombre global de voitures importées avait atteint 217.742 pour une facture estimée à 172 milliards de dinars.(Echorouk – 01.03.09.) ***************************************

* Des compagnies étrangères mènent une campagne contre SAIDAL …Le syndicat national algérien des pharmaciens privés a adressé aujourd’hui une missive au premier ministre Ahmed Ouyahia et aux ministres de la santé , des finances, du commerce, du travail et de la sécurité sociale abordant notamment le problème de la marge bénéficiaire. Le président du syndicat a dévoilé hier dans une déclaration a « Elchorouk » que les compagnies étrangères  ignorent  la loi algérienne qui interdit de donner des échantillons gratuits aux médecins et aux pharmaciens. Cette pratique est devenue très repandue surtout après la suppression par le ministère de la sante de la condition qui stipule que la date de péremption du médicament ne doit pas dépasser 2/3 de la date maximale de sa validité. Ce qui a permis aux laboratoires étrangers de commercialiser des médicaments  ayant moins de 06 mois de validité. Evitant ainsi des pertes car ces médicament doivent être détruits  et cela coute pour les labos 8 Euro par Kg de médicaments détruits en Europe. Monsieur Massoud BELAMRI a affirmé que le problème des échantillons gratuits a causé beaucoup de tord à la réputation du pharmacien et  à sa profession et aux système de sécurité sociale qui a subit  des pertes considérables par ces pratiques contraires à la loi algérienne, ajoutant que le syndicat va demandé au ministre de revoir rapidement le système actuelle  afin de garantir une vie décente au pharmacien  et  de lui permettre ainsi de participer activement à la commercialisation du médicament générique.  Plusieurs laboratoires  mettent en circulation des médicaments en voie de péremption et donnent gratuitement des échantillons contre chaque quantité de ces médicaments achetés. Et ceci constitue le meilleur moyen pour décourager   la production pharmaceutique locale et mettre à mal la sécurité sociale qui rembourse ainsi des médicaments données gratuitement au pharmacien.   Une source proche du ministère de la santé a révélé que les laboratoires étrangers ne respectent pas le décret 273-92 relatif à l’information médicale qui interdit d’offrir aux médecins plus de 2 échantillons pendant la période de lancement du produit. Alors que la réalité est tout autre, puisque certains laboratoires étrangers n’hésitent pas  à offrir 100% d’échantillons contre toute quantité vendue. Et ce malgré que la marge bénéficiaire ne dépasse pas 10 % dans le meilleur des cas pour les grossistes. La même source  a affirmé que les laboratoires  étrangers ont procédé à ces pratiques illégales et immorales en réaction aux directives du gouvernement algérien qui visent à protéger la production pharmaceutique algérienne.  Ces directives concernent  le tarif de référence sur les médicaments génériques et l’interdiction d’importer des médicaments produits localement.  Par ailleurs  les firmes étrangères  ont déclenché une campagne de dénigrement  contre la production nationale proclamant que  les médicaments algériens n’ont pas de bioéquivalence. Certaines  firmes américaines et européennes n’hésitent pas à envoyer des délégués médicaux à des sociétés algériennes dans le but de dénigrer les sociétés pharmaceutiques algériennes publiques et privées. En posant le problème de la bioéquivalence elles ont réussi ainsi à annuler des contrats importants qui étaient sur le point d’être ratifiés entre des instances publiques étatiques et des sociétés pharmaceutiques algériennes.(Echorouk- 01.03.09.) 

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*  nul n’est au-dessus de la loi … (DÉTOURNEMENT AU FNDA … Des «grosses légumes» menacées) 

L’aveu du chef de l’État fait chaud au coeur, en ce sens que le règne de l’impunité devrait enfin cesser d’être. Le président de la République semble avoir opté, à bon escient, pour le langage franc et direct dans ses adresses au peuple algérien. Quittant peut-être en partie le texte de son discours, le chef de l’État a, pour la première fois, admis qu’il y a eu « corruption » et sans doute détournements aussi dans la gestion du colossal FNDA (fonds national de développement agricole). Mais un aveu à lui seul, même venant de la part du premier magistrat du pays, est loin d’être suffisant. C’est la raison pour laquelle, Bouteflika, fortement acclamé à la capitale des Zibans, a également promis que « la justice fera son travail en toute indépendance ». En clair, nul n’est au-dessus de la loi. Il faut rappeler en effet que les « affaires » liées à la dilapidation du FNDA ont maintes fois défrayé la chronique. Le personnage le plus haut placé, qui s’est trouvé directement mêlé à cela n’est autre que l’ancien troisième homme de l’État, à savoir Amar Saïdani. Ce dernier, relevé de cette haute charge désormais, avait même été frappé pendant quelques temps d’une ISTN (interdiction de sortie du territoire national). Désormais, l’affaire serait entre les mains de la justice, alors que nous apprenons que Amar Saïdani, que ses «amis» n’ont pu «protéger », serait tombé malade depuis qu’il a compris son impossibilité d’échapper aux poursuites judiciaires. Notre journal avait déjà fait état de détails importants relatifs à une somme totale détournée de l’ordre de 1 600 milliards de centimes. Des gens également haut placés au sein du FLN, dont des députés, ainsi que des cadres au sein du département de l’agriculture, dont l’ancien chef de cabinet de Saïd Barkat. Des sociétés écrans, censées avoir réalisé des travaux pour le compte de directions agricoles, notamment dans l’ouest du pays, avaient ainsi été créées pour la circonstance. Parallèlement, nous croyons savoir que de nombreuses affaires liées au détournement des terres agricoles pourraient elles aussi être bientôt enrôlées. Là encore, de «très grosses légumes» seraient impliquées, notamment en ce qui concerne des lieux bien situés, où la terre vaut pratiquement son pesant d’or, tels que Club des Pins, Bouchaoui, Moretti, Staoueli et même Dely Brahim, Chéraga et Birkhadem. Cette question, on s’en souvient, avait constitué une priorité absolue pour le président de la République. À peine quelques mois après son élection, en effet, il avait ordonné que des enquêtes minutieuses soient menées à propos du détournement des terres agricoles. Depuis, pas mal de «palaces» ont déjà été démolis, et affaires enrôlées en justice. Mais beaucoup de choses restent à faire, ne serait-ce que parce que l’État a quasiment été absent durant la période des DEC (Délégations exécutives communales) lorsque tout le monde se servait, lorsque les terres agricoles étaient frénétiquement morcelées et distribuées à l’emporte-pièce.(Le Courrier d’Algérie – 01.03.09.)

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 * 11 candidats silencieux …

Les imperfections dans les programmes des 11 candidats à l’élection présidentielle du 9 avril prochain sont légion. A part quelques généralités, aucun programme ne répond véritablement aux attentes des citoyens et du pays concernant son avenir immédiat, voire sur le long terme. Et pour cause, les grandes questions de l’heure, les grands débats qui font rage au niveau international, les grandes préoccupations d’ordre national n’y sont ou sont, pour les meilleurs d’entre eux, à peine évoqués. Ainsi, les grands dossiers sont superbement ignorés ou, pour le moins, peu abordés dans les programmes électoraux. Concrètement, rien de nouveau n’est mis en avant par les prétendants à la magistrature suprême pour au moins attirer l’attention des citoyens, potentiels électeurs.
Le nucléaire, bien qu’il soit devenu la pierre angulaire de tout programme électoral, dit moderne dans le monde, n’a pas bénéficié d’une grande importance, pour ne pas dire qu’il est tout simplement banni des discours des candidats. L’après-pétrole, les énergies renouvelables, les nouvelles technologies…sont strictement banalisés ou classés dans le registre de «circonstance». «Que peut-on attendre de candidats qui ne mettent même pas à jour leur site Internet sur ce plan?», s’interroge un citoyen. Les questions politiquement fâcheuses sont également reléguées au dernier plan.
A part la secrétaire générale du Parti des travailleurs, Mme Louisa Hanoune, aucun autre candidat n’a parlé de remise, sur la table, de quelques questions comme celle des disparus.
Aussi, les programmes des postulants ne prennent pas en compte les spécificités des différentes régions du pays.
La lutte contre la désertification qui menace le nord du pays et les problèmes propres au vaste désert, la question identitaire et les problèmes spécifiques à la Kabylie et à toutes les régions amazighophones et la récurrence des émeutes à Ghardaïa, les préoccupations propres aux populations des Hauts-Plateaux, le chômage particulier au sud du pays…sont peu abordés par ces personnes qui «veulent nous présider», pour reprendre l’expression ironique d’un citoyen épris de politique. Le problème du logement, le chômage, l’éducation, l’analphabétisme, les libertés individuelles et collectives sont les thèmes qu’abordent généralement les candidats comme si les problèmes de l’Algérie ne sont que d’ordre social et ne se résument qu’en ces points. Et dans les propositions de ces derniers, les programmes n’apportent que des bribes de solutions. Comme ce fut le cas pour les propositions émises pour faire face à la crise financière mondiale et l’insécurité. Pour le tourisme, les candidats ne s’en réfèrent guère. Dans les conférences qu’ils ont animées, les candidats abordent plutôt, signe d’impopularité, le nombre de signatures qu’ils ont collecté et les problèmes rencontrés sur le terrain, plutôt que de se concentrer sur l’exposition d’idées. Se contentant des «il faut» trouver des solutions, certains de ces candidats font parfois preuve «d’immaturité politique» et de «manque d’imagination». L’un d’eux s’est même pris, lors d’un point de presse, à supplier les décideurs de lui laisser la place pour «prouver ce dont on est capable». Un signe d’incapacité de compétitivité et de concurrence. Dans ce désert politique, où frilosité et indigence des programmes électoraux se côtoient, il est difficile d’envisager une confrontation directe entre des candidats «en panne d’imagination» et en manque «d’expérience» et en déficit de «pouvoir de persuasion». D’ailleurs, aucun débat contradictoire, qui met autour de la même table les postulants n’est programmé.
Les appels désespérés de certains postulants, à des «chocs d’idées» n’ont pas abouti pour le moment.
Parmi les 11 candidats dont les dossiers sont au stade de l’étude au niveau du Conseil constitutionnel qui rendra son verdict le 5 mars prochain, rares sont ceux ayant ce charisme qu’on a pu lire à travers leurs discours et interventions. Aucun candidat, indépendant ou représentant d’un parti politique, n’a pu convaincre, lors de leurs prestations qualifiées de «médiocres» par les représentants de la presse qu’ils invitent dans leurs conférences. Ce faisant, des observateurs remettent en question la sincérité et l’honnêteté des candidats à la prochaine présidentielle. Selon eux, l’expression: «C’est vraiment dommage que 90% des politiciens donnent une mauvaise réputation aux 10% qui restent», de Henry Kissinger, ex-secrétaire du département d’Etat américain, trouve tout son sens et s’applique à la lettre à la situation politique nationale.(L’Expression du 28.02.09.) 

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* La parenté par alliance…la base du système 

 Les algériens, en majorité, voient les Hommes politiques chez nous, les hauts responsables de la Nation, comme ils se qualifient entre eux dans les décisions de promotion ou de mutation d’un poste à un autre, ou les Grands responsables, (grand concerne le poste occupé ou l’âge et rien d’autre)…adoptant des positions contradictoires sur différents sujets et ils appartiennent ainsi à différents partis et tendances…Certains sont avec Belkhadem, d’autres avec Ouyahia, avec Aboudjerra Soltani ou même avec Redha Malek ! Inutile bien sûr de parler du reste des formations ayant un Homme au pouvoir ! Les disparités apparaissent dans les discours télévisés, les meetings électoraux, les interventions à l’APN, les conférences de Presse,…etc En réalité, ils se trouvent tous dans le même moule, pour preuve : la fille de ce responsable n’épouse que le fils de ce ministre ou de ce Général ou Homme d’affaires ! Pour les sceptiques on demande s’ils ont déjà vu la fille d’un ministre arrivant en mariée à Bab El Oued, Bachdjerah, Belcourt ou El Harrach…inutile d’aller à Boussaada ou Tiaret ! Peut on imaginer un jour que le fils d’un grand responsable se marie à Mascara ou Djelfa…ainsi peut on réellement croire en la différence entre Reda Malek ou Louiza Hanoune ou bien les propos du Général Nezzar sur certaines figures du RCD ?!
Les fils de ces Hauts responsables étudient tous dans des Universités britanniques ou françaises et même américaines…ils se rencontrent, se fréquentent et reviennent pour se marier dans des hôtels comme le Sheraton, l’Aurassi ou le Saint George ! Les relations qui lient les symboles du Pouvoir, à travers le mariage de leurs descendance, rendent l’existence de différends politiques ou une quelconque pluralité impossible…sauf si quelqu’un peut être contre les intérêts de son fils ou de sa fille…inenvisageable, n’est ce pas ? Les citoyens doivent participer en masse aux élections afin d’encourager ce système ! (El Khabar du 28.02.09.) 

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* Et pourquoi ne pas aller voter ? …

«Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement soit par l’intermédiaire de représentants librement choisis»*. 

Ce libre choix ne doit se subir que par l’intermédiaire d’un vote, d’une urne, d’une expression de choix et de voix. Que ceux qui sont pour Bouteflika aillent voter. Que ceux qui en sont contre le fassent aussi. Ne pas y aller s’assimilerait à une destruction collective de tous nos personnages.
Voter, c’est comme un acte de production. Jeter la semence ou jeter sa voix dans les sillons ou dans les urnes, savoir attendre la récolte ou le dépouillement dépendra en grande partie d’un oracle divin ou d’un arrêt du Conseil constitutionnel. C’est à chaque station électorale que l’on s’apprête à vouloir dire tout bonnement, pour une élection pourtant chronologiquement à temps ; que celle-ci est différente, particulière ou en fait pas comme les autres. Sinon que la conjoncture n’est pas identique. En quoi celle du 09 avril prochain puisse-t-elle se prévaloir d’avoir des atouts ou des aléas tout aussi divers que celle de 2OO4 ou encore de celles qui l’ont précédées ? La loi étant la même pour le souffle opératoire, soit le mode du scrutin au suffrage universel et direct ; la procédure du cheminement du dépôt de voix, nonobstant les variations étudiées y apportées, reste toujours empreinte de doutes et de suspicions. La modification subie en matière de suppression des bureaux de vote spéciaux, englobait en son sein d’innombrables hypothèses, non dénuées par ailleurs, d’arithmétiques politiciennes. Cette suppression avait dans l’apparence légale un caractère d’une volonté politique d’approfondir davantage l’esprit de démocratie et de neutralité dans les institutions concernées. Comme elle venait en toute légitimité corroborer les droits subjectifs de divergence et d’idéologie des individus qui les composent. Mais autrement lue, cette importante disposition votée sur proposition d’un parti par essence qualifié d’opposition (el islah) en son temps suggérait et confirmait l’ambiguïté qui avait longtemps subsisté autour de la vérité que devaient exprimer les voix moissonnées dans ces urnes spéciales. Ils (bureaux spéciaux) constituaient une quantité non négligeable dans le décompte total de l’ensemble des électeurs. Ce fut comme un poids métrologique invisible mais prépondérant dans une balance exposée publiquement à la devanture de l’Etat. Ce fut aussi, dit-on, le sceau de Souleiman. En ces jours, une autre facon spéciale est venue enrichir la liste des inscrits. Les cités universitaires. Croyez-vous que par un jeudi radieux, chomé et payé, les étudiants iront se bousculer aux portillons des bureaux de votes ? Alors, au dépens de qui cette mesure s’érige-t-elle en un obstacle infranchissable et au profit de qui devient-elle une trampoline chatoyante, hardie et rentable ? La réponse à l’interpellation se fera, alors, sonnante et trébuchante lorsque le score rasant scellera les pages d’un PV global de résultat le 09 avril 2009.
Il demeure néanmoins que ces bureaux spéciaux concernent particulièrement l’armée et les services de sécurité. A faire une restriction interprétative l’on peut constater que cette disposition d’emblée n’aurait point arrangé les concernés. A faire une interprétation restrictive il est à relever que les enjeux se veulent francs et transparents. Soit un véritable verdict des urnes. De toutes les urnes. En tous les cas, tous les scénarios possibles et imaginables sont et le deviendront en faveur du président candidat. Certes, les dés sont pipés, mais paradoxe des choses publiques, le jeu est ouvert. Dans ce sens où Bouteflika continue à se faire favoriser par l’ENTV, cette machine électorale plus lourde que ne le sont tous les partis politiques réunis. Viennent ensuite l’administration et les différentes commissions de surveillance. Toutes, d’avance décriées et honnies. Donc par circonspection, le fait de prendre sa peine et sa carte le jour du scrutin sera déjà une prise de conscience de la mise formidable qu’exprime l’authentique esprit cartésien. C’est-à-dire, dire : moi aussi je suis dedans. Se taire, rester chez soi, laisser vide sa case d’émargement ne serait-ce pas une contribution aux veilleurs de nuit, aux scrutateurs couche-tard et zélés de servir à leur guise, et à quelle guise ? la « fraudemanie » chronique et maladive ?  Croient-ils servir ainsi l’heureux élu ou secourir le pays d’un mal endémique ? Au contraire. Ils le souillent. Ils portent de la sorte des salissures indélébiles, tels des graffitis obscènes sournoisement calligraphiés sur des parois en éternel ravalement de façade. Que les observateurs, les assesseurs, les assistants de tous les candidats veillent au grain. La loi permet maintenant aux candidats ou leurs représentants d’être à la fois au four et au moulin. De toute manière, en politique c’est le propre du militantisme. La fraude, au sens propre étant la saleté d’une élection.
Une élection se gagne d’abord par la création d’une conviction utile chez l’électeur. C’est ensuite aux merveilles de sa crédibilité que toute sa splendeur puisse se répandre sur le triomphe du vainqueur. Un président élu aux trois quarts des suffrages ne sera jamais un trois-quart de président. Cela forme un taux de 75 %. Une majorité honorablement confortable. Ceci n’est que chimère. Fini le temps des records de participation. Le bourrage des amphores, le remplissage des urnes, le noircissement des listings nominatifs. C’est une antinomie de la démocratie, ce taux qui avoisine les 60 % ou tente de les surpasser. Il justifiera l’annihilation de toute tentative de reconstitution d’une éventuelle opposition. Comme il certifiera à l’évidence la spécificité dictatoriale du régime organisateur. Laisser faire la bonne intuition populaire et ne pas se laisser faire.
Le boycott, qui dans certaines situations semble avoir une posture d’une décision politique, somme toute normale, est loin en cette phase cruciale de prétendre résoudre quelques choses. Il ne fera qu’accentuer les susceptibilités. Dans la logique de ses appelants, il est le prélude à l’interruption de tout le processus. Quels effets peut avoir le non-vote ? Une décrédibilisation de toute l’opération électorale ? Un faible taux de participation qui tournera mal à l’éventuel récipiendaire ? D’où une position d’avance ramollie, instable et fragilisée. Turpitude et utopie ! le retrait des six en 1999 en plein scrutin et à quelques heures du dépouillement n’avait eu qu’un effet de surprise précaire et Bouteflika fut le président de la République. Y avait-il eu fraude ?  Pour ces énièmes joutes, tant de candidats sont partants dont le président. Lui fait son travail. Les autres également. Un déséquilibre dans la distribution des forces est à observer. Le candidat président utilise les moyens de l’Etat, ses finances, sa télévision, son administration. Peut-il faire autrement ? Mais par nature, la lutte ou l’adversité offre toutes les chances à ceux qui savent les saisir. L’imagination, le scandale et les scoops font les événements. Les salons calfeutrés, les conférences de presses rétrécies, en finalité n’entretiennent que ceux qui les animent. Le peuple et le bain de foule sont ailleurs. C’est dans ce chapitre qu’il faudrait un jour légiférer en complétant la loi électorale. Fixant les droits et obligations des candidats notamment à la présidentielle, cet amendement fera finir les privilèges, qu’octroie en fait au président ; le vide juridique en la matière. Un autre que lui aurait agit de la même et stricte manière.
En l’état, Bouteflika, candidat indépendant continue encore pour cette mandature d’être le candidat du consensus. Le FLN avec sa problématique organique, le RND en entier, le MSP toutes tendances, l’UGTA dans sa maison de peuple, le patronat avec sa capacité économique et financière, l’ONM, l’ONEC ainsi que d’autres circonférences satellitaires soutiennent à l’unanimité Bouteflika.. N’est-il pas évidemment « le candidat d’un autre consensus » ? Qui lui sont contre ? L’armée ? Elle s’est publiquement déclarée rester neutralement muette. Le peuple. Il doit le dire.
Le résultat final reste donc l’exercice d’un droit de citoyenneté. Unique moyen civilisationnel d’expression, le vote est à double tranchant. Que le président candidat ait, semble-t-il cette assurance virtuelle d’emporter le gros lot, il n’empêche que ses adversaires déclarés ou indécis puissent avec hargne et engouement utiliser la voie des urnes. Avertir leurs troupes, mobiliser leur énergie, serrer leurs rangs et partir à la récolte des bienfaits du trône républicain. Voter reste en fait le dernier certificat de vie lorsque l’agonie ronge le corps moribond d’une démocratie tenue en proie. (Le Quotidien d’Oran du 26.02.09.)
******************************  Qui arme le Gspc? ( saisie d’un arsenal de guerre aux frontières maliennes) 

Un véritable arsenal de guerre destiné au Gspc ou ce qu’on appelle Al Qaîda au Maghreb a été saisi par les services de la douane malienne, portant ainsi un sérieux coup aux groupes terroristes. Selon des sources très au fait de la situation, cette opération est le fruit d’une coopération sécuritaire dans laquelle les servi-ces algériens auraient joué un grand rôle. Selon des sources, cet arsenal était acheminé via la Guinée. Menacé dans son existence par une opposition armée qui ne reculait devant rien pour tisser des alliances même avec le «diable», le pouvoir central à Bamako n’aurait pas contrôlé ses frontières avec l’Algérie. Tout au long de la bande frontalière, des groupes armés de divers horizons contrôlaient l’ensemble du trafic entre les deux pays. Sans oublier la présence dans les parages d’un certain Mokhtar Benmokhtar qui a réussi à installer de gigantesques réseaux mafieux activant dans le trafic d’armes, des véhicules tout-terrain et de cigarettes à l’origine douteuse.
Ce sont des centaines de kilomètres carrés incontrôlables. C’est pratiquement ces conditions plus qu’anarchiques qui ont encouragé ce qu’on appelle le Gspc présumé branche d’Al Qaîda au Magheb à accorder une grande importance à cette région et à exploiter à fond cette piste avec la complicité de certains bandits de grands chemins algériens et maliens.Consciente de cet abcès qui risquait de gagner l’ensemble de la région, l’Algérie a pesé de  tout son poids pour aider le Mali à retrouver la stabilité. Ce n’est qu’avec un pouvoir central fort au Mali que l’Algérie pourrait assurer relativement ses frontières sud. Après la reddition de plus de 500 rebelles qui étaient sous les ordres de Ad Bahanga, les forces légales maliennes ont réussi à reprendre le contrôle du terrain. C’est d’ailleurs ce qui explique le succès remporté par les douanes de ce pays qui ont réussi un véritable coup de maître en interceptant un important arsenal de guerre destiné à l’organisation criminelle du Gspc. Un autre coup, qualifié de sérieux par des sources bien informées, porté à ce groupe terroriste qui voit ses réseaux tomber l’un après l’autre. Acculés au Nord par les forces de sécurité, les sbires à la solde de Droukdel sont en train de perdre leurs refuges du Sud. Même Benmokhtar n’a pas intérêt à trop s’afficher au risque de devenir encombrant pour les autorités maliennes qui n’hésiteraient pas à l’expulser au cas où son implication est avérée, ont encore ajouté nos sources certainement en possession d’informations dans ce sens. Connaissant la haine qu’il voue à Droukdel, ce dernier n’a aucune chance de compter sur un réseau contrôlé par l’émir du Sud, Benmokhtar.
Aussi, il est de l’intérêt de l’Algérie de voir les forces régulières maliennes reprendre en main la situation dans cette zone livrée aux quatre vents. Ce qui empêcherait les filières du Gspec d’approvisionner ses éléments en armes et munitions. Et la réunion tenue lundi et mardi à Nouakchott, par les dirigeants des services de renseignements des cinq pays membres de l’Union du Maghreb arabe (UMA), Algérie, Libye, Maroc, Tunisie et Mauritanie, prouve que ces pays accordent une grande importance à la lutte antiterroriste. Il y va de leur sécurité et de leur stabilité. En effet, selon des sources sécuritaires, l’objectif de cette réunion est d’aboutir à des «accords sécuritaires entre les pays de l’UMA qui s’inquiètent du développement de l’insécurité dans la région» confrontée au trafic de drogue et d’armes, pourvoyeur de la mouvance terroriste islamique, notamment dans le désert, à la frontière entre la Mauritanie, le Mali et l’Algérie. (L’Expression du 26.02.09.)

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* «L’Algérie est un nouvel eldorado pour les Allemands et les Américains”

  Les entrepreneurs américains et allemands essaient de dénicher des opportunités à l’extérieur de leurs pays, et l’Algérie est un excellent endroit pour cela.

Comment l’Algérie peut-elle constituer une alternative à la crise financière mondiale et sauver les économies les plus solides de la planète? La question pourrait sembler surréaliste, mais quand c’est le pragmatisme américain et la rigueur allemande qui l’affirment, il faut y croire. Une délégation d’hommes d’affaires américains conduite par le chairman du Conseil d’affaires algéro-américain, Don De Line, n’a pas caché, hier, son intérêt pour cette «niche financière» vierge qui n’a pas été contaminée par la crise financière internationale. «L’Algérie est une opportunité parfaite pour relancer l’économie américaine», a déclaré M. De Line. «Les entrepreneurs américains essaient de voir et de dénicher des opportunités à l’extérieur des Etats-Unis et l’Algérie est un excellent endroit pour cela», a-t-il ajouté. Cette délégation d’hommes d’affaires US qui séjourne depuis une semaine à Alger dans une relative discrétion, est venue à l’initiative des autorités algériennes et du président du Conseil d’affaires Etats-Unis-Algérie (US-ABC), Smaïl Chikhoun. «Il fallait actionner d’autres réseaux, d’autres voies et d’autres mécanismes pour concrétiser d’importants projets en Algérie», confie une source proche de la délégation. Avant son arrivée, celle-ci a passé en revue tous les aspects économiques de l’Algérie, allant des procédures et des difficultés d’ordre bureaucratique à l’obstacle linguistique. Même l’ancien ambassadeur des Etats-Unis à Alger, Richard W.Erdman, a été de la partie en tant que conseiller. C’est dire qu’aucun détail n’a été négligé. Les préparatifs valent la chandelle, car l’Oncle Sam ne se nourrit pas de merles, là où il y a des grives. Et les grives sont en Algérie où une cagnotte de 150 milliards de dollars est mise sur le tapis au moment où les économies du monde chavirent dans la crise financière. De belles occasions ont été perdues durant les années 1990, lorsque les Etats-Unis voulaient profiter du «dividende de la paix» à la fin de la guerre froide. Les deux pays ont continué à se tourner le dos même après les attentats du 11 Septembre et la guerre commune contre le fondamentalisme. Le temps est plus que jamais opportun, surtout que l’Amérique est sérieusement étouffée par la récession. Cependant, elle n’est pas la seule à convoiter le nouvel eldorado algérien. Les capitaines de l’industrie allemande ont déjà mis un pied en Algérie. Des chefs d’entreprises allemandes ont affirmé, dimanche dernier, que l’Algérie est un pays «sûr» et «prospère» par rapport au contexte international économique défavorable frappé de récession et de stagnation, dans un grand nombre de pays. Intervenant lors d’une rencontre organisée à Alger par la Chambre algéro-allemande de commerce et d’industrie (AHK Algérie), les patrons de petites et moyennes entreprises (PME) allemandes, en visite en Algérie pour la première fois, ont fait part de leur désir d’investir dans le marché algérien qu’ils considèrent comme un marché «sûr et prospère, notamment en ces temps de crise internationale». «Il est toujours difficile pour une PME de prendre le risque d’investir à l’étranger, mais selon les informations dont nous disposons, le marché algérien est très attractif de par les opportunités qu’il présente», ont affirmé plusieurs de ces patrons allemands qui ont été réunis avec leurs homologues algériens. Ces PME allemandes activent notamment dans les secteurs de l’industrie pharmaceutique, la sidérurgie et le bâtiment et les travaux publics (BTP). «La crise sera longue et difficile»: les Américains et les Allemands ne s’attardent pas sur ce disque qui commence déjà à se rayer, ils passent à l’offensive… (L’Expression du 26.02.09.)

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*  Louisa Hanoune : «Nous sommes indépendants»… « Nous sommes la seule force politique porteuse d’une véritable alternative», a déclaré, hier à Alger, la porteparole du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune. S’exprimant lors d’une conférence de presse animée au Centre de presse international, la candidate à la prochaine élection présidentielle a soutenu mordicus que la formation qu’elle préside, de par son programme, est différente des autres formations et personnalités engagées dans ce scrutin. L’oratrice n’est pas allée par trente six chemins pour dire que la situation que vit notre pays est peu reluisante. Explication : « Sur le plan politique, le bricolage demeure toujours. Le bicéphalisme dans la prise de décision est de mise. La paix tant attendue n’est pas encore totalement revenue… » A ses dires, il est impératif d’ouvrir certains dossiers épineux, déclarant : « Il faut dire aujourd’hui que la charte pour la réconciliation contient des contradictions : le dossier des disparus reste toujours flou et il faut impérativement l’ouvrir. Comme c’est le cas, d’ailleurs, de plusieurs questions qui attendent des réponses plus claires. Les pouvoirs publics se doivent de revoir la loi électorale, notamment la durée de la campagne. Dix-neuf jours restent insuffisants pour mener à terme une campagne digne de ce nom… » Sur un autre registre, la porte-parole du PT considèrent que « les dernières décisions sociales prises par le gouvernement restent de loin insuffisantes, d’où l’impérieuse nécessité de mettre en place de véritables mesures et d’en finir ainsi d’avec le bricolage ». Sur le plan économique, la conférencière, fidèle à ces positions, a plaidé pour « la mise en oeuvre de véritable réformes permettant de mettre le holà à la politique de privatisation menée tambour battant mais aussi aux autres stratégies pour le moins nuisibles à l’économie nationale ». La politique étrangère n’est pas en reste dans le discours de Louisa Hanoune, qui a relevé « bien des contradictions dans la prise de décision ». Pour donner plus de poids à ses dires, elle dira que « l’intégration de notre pays à l’UMP (Union pour la Méditerranée, ndlr) est injustifiée ». « Pour toutes ces raisons et bien d’autres, Louisa Hanoune, estime qu’ « il est temps de provoquer la rupture ». Elle précise, par ailleurs, que le PT n’a jamais émis de conditions pour sa participation à la prochaine présidentielle mais qu’il s’agit plutôt de propositions susceptibles de permettre le déroulement du scrutin dans de bonnes conditions. Pour elle, « il n’est pas question de boycotter cette échéance, oh combien décisive pour l’avenir du pays, pour la simple raison que la présidentielle est une aubaine pour provoquer le changement et créer cette rupture avec la politique actuelle ». Evoquant le risque de fraude électorale, la conférencière affirme qu’ « on ne peut pas avancer que cette élection va se dérouler sans fraude, car la pratique est devenue, au fil des temps, une culture chez certaines personnes… » Néanmoins, ajoute-t-elle, « il faut faire confiance aux institutions de l’État » soulignant, que sa confiance est confortée par «la décision du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, lors de la réunion de la Commission nationale de préparation de l’élection présidentielle, relative à la possibilité pour les représentants des candidats de suivre directement les travaux des commissions électorales de wilaya. Louisa Hanoune appelle à cette occasion à l’élargissement de cette présence aux commissions communales qui « représentent un maillon important dans le contrôle des bureaux et centres de vote et de dépouillement ». A une question sur son soutien au président de la République, la porte-parole du PT est catégorique : « Notre position est claire, nous sommes indépendants. Nous sommes contre le bicéphalisme dans la prise de décision, tous secteurs confondus. Nous soutenons les décisions qui servent l’intérêt du peuple. En revanche, nous sommes contre la politique de la privatisation, l’adhésion de l’Algérie à l’UPM, à l’OMC mais aussi contre la loi sur les hydrocarbures…C’est le président de la République qui a corrigé sa copie suite à nos recommandations… » Et de conclure : « Le président de la République se doit de présenter son bilan, une telle démarche étant une marque de respect envers le peuple. »(Le Courrier d’Algérie…25.02.09.) 

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* La politique algérienne du médicament ne plait pas aux Américains … L’organisation américaine des producteurs des médicaments et de la recherche pharmaceutique a critiqué la décision du gouvernement algérien du 22 octobre dernier portant interdiction de l’importation des médicaments et produits pharmaceutiques fabriqués en Algérie. Elle lance un appel à la révision de cette mesure.  Le représentant de l’agence américaine du médicament pour la région Moyen-Orient Afrique du Nord (MENA).Samir Ghassane Mansour ,  a indiqué à Echorouk que la décision du gouvernement algérien de conditionner l’entrée des médicaments en Algérie a suscité l’indignation des plus grandes firmes et laboratoires pharmaceutiques aux États-Unis et de par le monde, ajoutant que la démarche du gouvernement limite en quelque sorte le droit du patient algérien à bénéficier de médicaments nouveaux. l’organisation considérait qu’il est du droit du malade partout dans le monde d’obtenir les médicaments les plus sûrs et les plus efficaces à travers un marché libre, sans l’intervention des gouvernements pour fixer les tarifs. La requête des groupes pharmaceutiques constitue en revanche pour les gouvernements une forme de pression visant à détruire l’industrie pharmaceutique locale  . L’organisation américaine du médicament arrive à exercer des pressions politiques en scellant des accords avec les grandes sociétés de relations publiques comme Gamble et Rogers pour renforcer les intérêts de ses membres. Ce lobbying entrave la construction d’une industrie pharmaceutique locale indépendante lorsqu’il est exercé sur les états et même sur l’Organisation Mondiale du Commerce, sous couvert de la protection de la propriété dans le domaine pharmaceutique. Samir Ghassane Mansour a révélé son intérêt pour le marché algérien stratégique et lucratif pour les sociétés pharmaceutiques et a plaidé pour davantage de libéralisation. Le marché algérien représenterait plus de 2 milliards de dollars selon notre interlocuteur. (Echorouk…25.02.09.)

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* Des étrangers (notamment libyens et marocains) dans les rangs des terroristes) … Ces mercenaires écument actuellement les maquis du Gspc-Al Qaîda.

Deux terroristes comparaissant hier devant le tribunal de Tizi Ouzou ont affirmé que dans les rangs des seriates du Gspc, infestant la région, opèrent des étrangers dont un Libyen Abdesalam Mohamed Daoud dans la sériat de Maâtkas et Abou Abderahmane et son camarade Abdel Moussad Khettab, tous deux Marocains et activant dans la seriat de Aïn El Hammam. Ainsi, la présence de mercenaires étrangers confirme que «les recruteurs de la mort» veulent transformer l’Algérie en un immense «laboratoire international». Récemment, on rapportait dans ces mêmes colonnes que selon des sources tunisiennes, des jeunes Tunisiens et Libyens engagés pour aller combattre en Irak via l’Algérie, étaient détournés au profit d’Al Qaîda au Maghreb islamique. Leur nombre n’est pas encore connu, certes, mais serait important. Ces mercenaires écument actuellement les maquis du Gspc-Al Qaîda.
Les deux individus en question, Abdelhakim Saâdi dit Abou Mossab et Chebli Youcef, tous deux pris les armes à la main en septembre 2007, et comparaissant comme détenus, ont été entendus hier, mardi, par le tribunal criminel près la cour de Tizi Ouzou. Le premier a été arrêté près du lieudit Feraoun dans les environs de Draâ Ben Khedda sur la RN12 et le second près de Bordj Menaïel. Les deux terroristes étaient porteurs, pour le premier d’une kalachnikov et de deux bombes artisanales au moment où il devait commettre un attentat t au niveau du poste de la Bmpj de Draâ Ben Khedda, et le second, était porteur d’une kalachnikov. Les deux individus, qui ont comparu hier, se sont vu reprocher selon l’arrêt de renvoi d’avoir participé à l’enlèvement de l’ingénieur égyptien à Tizi Ouzou, qui travaillait dans une entreprise de téléphonie de la région, ainsi que plusieurs autres affaires dont le faux barrage dressé sur la RN 25 près de Aït Yahia Moussa, l’embuscade meurtrière ayant visé un convoi de la gendarmerie près de Béni Yenni ayant causé la mort à sept gendarmes et deux autres grièvement blessés. Ils sont, en outre, accusés d’avoir pris part à l’attaque du siège de la garde communale de Mekla et du bureau de poste de cette localité, emportant avec eux 50 millions de dinars en 2007. Comme ils sont accusés d’avoir, durant les législatives de 2007, placé deux bombes artisanales au passage des gendarmes à Aït Toudert dans la daïra des Ouacifs, blessant deux gendarmes. Ces deux terroristes qui affirment être montés au maquis en 2006 activaient dans le massif de Sidi Ali Bounab. L’avocat de Abdelhakim Saâdi dit Abou Mossab étant absent, l’accusé ne voulant pas constituer une autre défense, le procès a été reporté à une autre session. (L’Expression du 25.02.09.)   

  

 ************************************ L’Algérie ne réintégrera pas la Francophonie avant que la France ne présente d’excuses ! … image

Le président du conseil national et social Mohammed Seghir Babas a assuré lundi que l’Algérie refuse de réintégrer l’union des pays francophones avant d’avoir réglé les différends avec la France. Ces déclarations viennent après le refus de la France de reconnaître ses crimes durant la période coloniale. Bien que ces propos aient fortement surpris le président du conseil économique et social français Jaques Dermani, M. Babas n’a pas hésité à affirmer  qu’il est impossible de construire des relations saines, si la France persiste dans sa politique d’éloge de  son passé  en Algérie, critiquant ainsi les thèses françaises protégeant la loi de février 2005. Par ailleurs, le président du conseil algérien a assuré que l’organisation d’une conférence commune en Algérie et à Marseille en présence de hauts responsables des deux pays ainsi qu’un nombre d’experts économiques et des  chefs d’entreprises pour évaluer le rôle de la société dans les nouveaux défis et sa relation avec les facteurs de réhabilitation des relations entre les deux pays. C’est selon lui une opportunité pour la création d’un dialogue entre les sociétés  des deux pays après la rédaction saine de l’histoire commune des deux pays. De son coté, son homologue français a assuré que la coopération devra se faire dans le cadre d’un respect commun notamment en ce qui concerne la politique des deux pays. Il dira préférer employer le mot réhabilitation des relations bilatérales assurant qe les deux pays devront vivre dans le cadre d’une complémentarité, justifiant que les deux sociétés ont des valeurs équilibrées.(Echorouk..du 24.02.09.) 

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* Les prix flambent….Courante lors des grandes occasions comme le Ramadhan, l’Aïd ou encore l’Achoura, cette hausse soudaine des prix reste inexpliquée. Il n’y a pas un seul marché ou un seul épicier où les clients ne se plaignent de l’envolée des prix des produits alimentaires. Courante lors des grandes occasions comme le Ramadhan, l’Aïd ou encore l’Achoura, cette hausse constatée ces derniers jours reste inexpliquée et suscite la grogne des ménages. Dans les marchés d’Alger, cette tendance haussière se manifeste clairement dans les prix des viandes rouges, blanches et poissons. Ainsi, la viande rouge est devenue un des produits inabordables, avec pas moins de 850 dinars le kilo pour le mouton et 700 DA le kilo de viande de boeuf. Le kilo de beefsteak, quant à lui, a atteint les 950 dinars. Les viandes blanches ne sont pas épargnées par cette hausse vertigineuse. Le poulet couve une crise. Ainsi, il est courant de trouver des prix allant jusqu’à 320 DA le kilo et quelque 780 DA le kilo d’escalope de dinde alors qu’il était cédé à 550 DA les quelques mois précédents.
Cette tendance s’explique notamment par la volatilité des prix des céréales, indispensables à l’alimentation des volailles. C’est en effet, la raison qu’invoquent certains éleveurs, pour ne pas dire la plupart pour expliquer ces prix. Une année à peine après la violente crise qu’a traversée la filière avicole, les stigmates semblent cacher peut-être une autre de grande ampleur, en témoigne le nombre sans cesse croissant de producteurs de poulet qui se voient contraints de mettre la clé sous le paillasson, ne pouvant assumer les charges alimentaires de leurs élevages. D’autres arrivent à maintenir le cap en rationalisant l’alimentation des poules. Une pratique qui se répercute sur le rythme de croissance de l’élevage, puisque ces dernières n’arrivent pas à croître dans les temps et sont ainsi exposées aux maladies. D’autres pertes pour la filière avicole dont l’offre s’amoindrit de plus en plus face à une demande sans cesse croissante. Par ailleurs, les viandes congelées sont elles aussi affectées par cette flambée des prix. Ce produit de recours pour ceux qui ne peuvent pas se passer de la viande rouge est presque devenu, lui aussi un luxe, avec un prix pas moins de 450 DA le kilo. Ces prix sont les mêmes dans presque tous les marchés de la capitale à une différence de quelques dinars seulement.
Concernant les raisons de cette flambée, tout le monde se perd en conjectures. Les bouchers algérois attribuent la cherté des viandes rouges à la hausse des prix dans les abattoirs, laquelle a débuté lors du mois sacré du Ramadhan et persiste encore aujourd’hui. Celle-ci est induite, d’autre part, par la rareté du bétail, notamment le mouton. En effet, avec les bonnes conditions climatiques, la bonne pluviosité qu’a connue le pays cette année et l’abondance de la nourriture, les éleveurs refusent de vendre leur bétail pour le faire plus tard avec des prix plus conséquents, lorsque les conditions seront moins favorables.
Le poisson et autres produits de la mer ne sont pas en reste de cette hausse effrénée des prix. Au point que les produits les moins chers jadis, sont aujourd’hui inaccessibles pour le simple citoyen, à l’instar de la sardine dont le kilo avoisine aujourd’hui les 300 DA. Selon certains poissonniers au niveau de la capitale, la raison de cette hausse réside dans l’introduction de nouveaux intermédiaires dans le commerce de ces produits. Ces derniers «dévalisent» les poissonneries (marchés de gros), pour ensuite revendre ces produits encore plus chers, mettant ainsi en évidence le manque de contrôle dans ce secteur. Elle s’explique aussi par la rareté des produits en cette saison hivernale, le temps n’étant pas propice à la pêche. Dans ce contexte, certains citoyens montent au créneau et appellent à boycotter ces produits pour exercer une pression sur les marchands et faire baisser les prix. Aussi, d’aucuns imaginent d’autres solutions pour s’offrir ce «nouveau produit de luxe», à savoir attendre le soir, l’approche de la fermeture des marchés du poisson, lorsque les prix baissent. (L’Expression..22.02.09.) 
    
  

 

  



3 commentaires

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