élection présidentielle américaine
L’Afrique exulte après le triomphe d’Obama
L’Afrique se réjouit de la victoire du premier président noir jamais élu aux Etats-Unis. Un peu partout, sur le continent noir, on assiste à ce que l’on pourrait appeler une « fièvre Obama » ! Au Kenya, pays d’origine du père de Barack Obama, et plus particulièrement à Kogelo, ses partisans ont fait la fête. Le Sénégal, l’Algerie, l’Afrique du Sud, le Bénin et bien d’autres ont salué la victoire du 44e président américain. L’ancien président Thabo Mbeki n’avait même pas pris les appels de Barack Obama, quand le sénateur de l’Illinois s’était rendu dans la nation « arc-en-ciel » en 2006. Deux ans et une fulgurante ascension plus tard, Obama a reçu un message de l’icône intercontinentale, Nelson Mandela. Mandela qui, au-delà des formules de félicitations d’usage affirme : « Faire confiance à Obama pour que les fléaux que sont la maladie et la pauvreté reçoivent une attention sans cesse renouvelée de la future administration américaine ». Même appel du pied, dans le message du nouveau président sud-africain, Kgalema Motlanthe : « Nous espérons que le changement parviendra jusqu’aux rives du continent africain », dit Motlanthe, qui s’exprimait également en tant que président en exercice de la Sadec (Conférence de coordination du développement d’Afrique australe). Motlanthe ajoute : « J’ espère qu’un véritable partenariat avec les Etats-Unis parviendra à surmonter les défis du continent », et les défis, l’Afrique du Sud n’en manque pas.
À J-1, Obama donné gagnant
Barack Obama, dimanche, lors d’un meeting, à Cincinnati, dans l’Ohio.
Les derniers sondages donnent en moyenne 7 points d’avance au démocrate au niveau national. Et un avantage dans la plupart des Etats qui peuvent faire basculer le vote. Le point à quelques heures du scrutin. À en croire l’institut de sondages Gallup, un retournement de tendance est «improbable» à ce stade. Comprendre : John McCain aura du mal à renverser la vapeur. Selon les derniers sondages, Barack Obama bénéficie toujours d’une avance plus que confortable : une enquête Gallup pour USA Today le crédite lundi d’une avance de 11 points, avec 55% des intentions de vote contre 44% pour son rival républicain. Ce sondage, le dernier de Gallup avant l’élection, comporte une marge d’erreur de 2 points. Une autre étude, réalisée pour le Wall Street Journal et NBC, évalue à 8 points l’écart entre les deux prétendants à la Maison-Blanche. Elle attribue 51% d’intentions de vote à Obama, et 43% à McCain. L’avance du sénateur de l’Illinois est cependant en baisse de deux points par rapport à la précédente livraison de ce sondage, une semaine auparavant. L’étude comporte une marge d’erreur de 3,1 points. À en croire le site spécialisé indépendant RealClearPolitics, qui réalise une moyenne des sondages publiés, le candidat démocrate bénéficie d’un avantage de 6.9 points au niveau national, à quelques heures du scrutin. Si l’on s’attarde davantage sur les Etats clefs, Barack Obama se trouve encore en position de leader. Le sénateur de l’Illinois arrive notamment en tête dans six «swing states» sur huit étudiés, selon une série de sondages Reuters/Zogby publiés lundi. Son avance n’est toutefois que d’un point dans le Missouri et de deux en Floride, avec une marge d’erreur de 4,1 points. Il est également donné favori en Ohio, en Virginie et dans le Nevada, trois Etats remportés par George W. Bush, il y a quatre ans. En Pennsylvanie, Etat que John McCain espère toujours ravir au Parti de l’Âne, Obama jouit d’une avance de 11 points. Les cinq Etats dans lesquels il est en tête, représentent en tout pas moins de 76 voix de grands électeurs. Ajoutés aux Etats remportés par John Kerry en 2004, cela donnerait à Obama un total de 328 votes, ce qui est largement plus que les 270 requis pour remporter l’élection. Autrement dit, s’il fallait se fier aux sondages, l’issue de l’élection ne ferait aucun doute. Mais malgré les quelque 200 sondages favorables au démocrate publiés ces six dernières semaines, personne – pas même son camp – ne se hasarde, à dire que les jeux sont faits. Plusieurs facteurs viennent en effet tempérer ces pronostics. Tout d’abord, un candidat peut gagner le vote populaire et perdre la Maison-Blanche, comme ce fut le cas pour Al Gore en 2000. Si un candidat gagne, même d’un cheveu, dans une poignée d’Etats clefs, il peut faire la différence en remportant tous les grands électeurs de ces Etats. C’est ce qu’espère John McCain en jetant toutes ses forces dans des Etats comme l’Ohio et la Pennsylvanie qui comptent à eux seuls 41 grands électeurs. La méthodologie des sondeurs est également parfois sujet à caution. Ces derniers surestimeraient la participation des Noirs et des jeunes. Selon le camp républicain, la participation devrait certes être importante mais dans toutes les catégories d’électeurs, ce qui devrait atténuer l’importance du «vote noir». Enfin, il est arrivé par le passé, que les instituts se trompent. Ainsi, en janvier dernier, durant les primaires démocrates, Barack Obama était donné favori dans le New Hampshire mais c’est sa rivale Hillary Clinton qui a remporté l’élection. De même, en 1948, les sondeurs avaient prédit la victoire du républicain Thomas Dewey, en tête durant toute la campagne, et n’avaient pas pressenti le sursaut tardif du démocrate Harry Truman, finalement élu à la Maison-Blanche. Pour autant, depuis 60 ans, il n’est jamais advenu qu’un candidat annoncé battu par plus de 5 points à une semaine du scrutin présidentiel inverse la tendance. ( source le figaro) – 03.11.08-
Déçus par leur parti, des Républicains passent chez Obama
Derrière l’ancien secrétaire d’État Colin Powell, une fraction du Parti républicain place ses espoirs dans le candidat démocrate. John Martin a 30 ans. Il habite le Bronx, à New York, est inscrit chez les républicains depuis ses 18 ans et il a même travaillé pour un sénateur républicain du Vermont. Mais ce rouquin diplômé en droit et réserviste de la Navy de retour d’Afghanistan soutient Obama depuis décembre 2006, avant même qu’il n’ait déclaré sa candidature. Il a fondé le site Internet Republicans for Obama qui compte 2 500 adhérents. «J’ai tout de suite senti qu’il était ce dont le pays a besoin alors qu’en face, personne ne se dégageait pour apporter le changement nécessaire. Nous soutenons le candidat que nous n’avons pas dans notre parti.» John a voté Bush deux fois et ne le regrette pas, mais ildéplore «ce que le parti est devenu depuis huit ans : l’ombre de lui-même après avoir écarté les républicains modérés». Demain, il apportera aussi sa voix aux candidats républicains au Congrès. Durant les primaires contre Hillary Clinton, jugée plus sectaire, Obama a veillé à diriger ses critiques contre McCain et contre Bush, sans viser directement le Parti républicain. «Je veux être sûr de laisser la porte ouverte à des membres du Parti républicain qui pensent que l’Administration Bush a abîmé le pays et de m’adresser à une large majorité de gens qui veulent le changement, y compris des républicains», a-t-il souligné récemment lors d’une interview télévisée, en laissant entendre qu’il comptait prendre des républicains dans son gouvernement s’il était élu. Le site Internet de sa campagne héberge une page réservée à ces «obamacans» comme il les a surnommés. Ce groupe s’est offert mardi dernier une pleine page de pub dans le quotidien USA Today : «Nous votons pour Barack Obama comme des millions de républicains qui rejettent la politique du passé vouée à l’échec parce que, fiers d’être républicains, nous sommes Américains d’abord.»
La petite-fille d’Eisenhower. Ces militants se sont sentis portés par une vague importante de défections de cadres de haut rang qui ont publiquement dit leur préférence pour Obama. La plus significative : celle de l’ex-secrétaire d’État de George Bush, le général Colin Powell. Plusieurs anciens gouverneurs, des parlementaires et des membres de cabinets républicains ont fait le même choix. Scott McClellan, ancien chargé de presse au cabinet de George Bush, Rita Hauser, son ancienne conseillère au Renseignement, d’anciens membres des cabinets Reagan ou Nixon ont aussi rejoint les rangs des «obamacans». Tout un symbole, Suzanne Eisenhower, la petite-fille du président, s’est prononcée très tôt pour le sénateur de l’Illinois. De nombreux professeurs ou éditorialistes de droite ont accompagné le mouvement. Ce franchissement des lignes politiques est une tradition dans la vie politique américaine. Eisenhower avait été élu grâce à de nombreuses voix démocrates et les «Reagan democrats» ont marqué l’histoire électorale. Mais le phénomène ne se manifeste pas à chaque fois. Les soutiens démocrates de haut rang à McCain ne semblent pas légion. Selon une étude de Rasmusen reports, 12 % des républicains soutiendraient Obama, tandis que 10 % des démocrates pourraient voter McCain. «Je pense que dans certains “swing states”, cela peut contribuer à faire basculer le vote», estime John Martin.
Le bel engouement
des Noirs américains 
Cette élection présidentielle représente la plus vaste mobilisation de la communauté noire que l’Amérique ait connue depuis le Mouvement des droits civiques des années 1960. Avec Obama, ils ne veulent pas laisser passer la chance historique qu’a constituée la nomination du sénateur de l’Illinois par le Parti démocrate pour mener la bataille présidentielle.
Cette élection présidentielle représente la plus vaste mobilisation politique de la communauté noire que l’Amérique ait connue depuis le Mouvement des droits civiques des années 1960. Une mobilisation calme, parfaitement organisée, et amplement financée par des millions de petits dons individuels. «Je n’ai jamais vu autant de gens inspirés par une candidature politique que par celle d’Obama», confie Royce Osborn, 50 ans, producteur de documentaires culturels, intellectuel issu d’une vieille famille noire «créole» de La Nouvelle-Orléans. «Pour la première fois de ma vie, j’ai versé de l’argent pour une campagne électorale. L’élection d’Obama provoquera dans ce pays un immense mouvement de solidarité entre voisins d’une même communauté. Il incarne le rêve selon lequel une meilleure Amérique est bel et bien possible. Il reconnectera la communauté noire au reste de l’Amérique. Avec un leader comme lui à la tête du pays, je crois que je me mettrai à donner de mon temps bénévolement à ma communauté, à prendre en tutorat des adolescents en difficulté, à donner gratuitement des cours dans les écoles des quartiers défavorisés !». Aide-toi, le Ciel t’aidera. Les Noirs américains ont compris qu’ils ne devaient pas laisser passer la chance historique qu’a constituée la nomination d’Obama par le Parti démocrate pour porter ses couleurs à la présidentielle. L’absentéisme électoral n’est plus de mise. Conscientisés par la machine de guerre de l’état-major de campagne d’Obama sur Internet, jamais autant de jeunes Noirs ne s’étaient inscrits sur les listes électorales à travers toute l’Amérique. Par millions, ils ont même utilisé la possibilité du vote anticipé, ouverte dans la plupart des États de la fédération. Devant l’hôtel de ville de La Nouvelle-Orléans, qui fut le théâtre de manifestations épiques à l’époque du Mouvement des droits civiques, nous avons vu des centaines de Noirs faire la queue pendant trois heures, dans une ambiance bon enfant, pour déposer leur bulletin de vote anticipé. Ces Noirs savaient que la Louisiane ne serait jamais gagnée par Obama (80 % de l’électorat blanc de cet État, très conservateur et anciennement ségrégationniste, s’apprêtent à voter pour McCain, selon les sondages). Mais, pour les Noirs qui faisaient la queue, apporter un suffrage à Obama, c’était participer au grand mouvement national d’«espoir» et de «changement». Royce Osborn a mis tant d’espoir personnel dans l’élection d’Obama qu’il se dit prêt à «quitter le pays» si le candidat démocrate venait à être battu. Le révérend Joseph Lowery, vétéran du Mouvement des droits civiques et fondateur de la Southern Christian Leadership Conference, a résumé, dans un entretien au Los Angeles Times, l’enjeu électoral qui, à ses yeux, s’offre aux Américains : «Voterez-vous pour le bien de votre pays, ou voterez-vous en fonction de vos appréhensions raciales ?». Selon les sondages, plus de 95 % des Noirs américains s’apprêtent à voter pour Obama. Cet élan s’adresse plus à la personne du candidat démocrate, au symbole de fin du white privilege qu’il représente, qu’à son programme de gouvernement. Car les propositions sociales et économiques du sénateur de l’Illinois n’ont rien de révolutionnaire. Obama a un projet centriste, certainement pas plus à gauche que ce que soutient, en France, un parti comme l’UMP. Loin d’être un adepte du Welfare State (État-providence) et de l’assistanat, le candidat démocrate défend les valeurs du travail, de la réussite individuelle, de la liberté d’entreprendre. Obama n’a jamais dit qu’il voulait un État papa. Certes, il souhaite que tous les jeunes Américains puissent accéder aux études supérieures. Mais au prix d’un effort individuel. D’où son idée d’un financement fédéral des études universitaires des jeunes qui auront préalablement effectué un temps de service pour leur pays, qu’il soit militaire ou civique. Oui à l’égalité des chances, mais toujours au prix d’un effort individuel. Au cours de sa campagne, Obama n’a jamais cherché à caresser les Noirs dans le sens du poil : il a exprimé les plus grandes réserves face à la discrimination positive ; il a osé dénoncer le manque de responsabilité des mâles de la communauté noire qui faisaient des enfants pour les abandonner ensuite. L’extraordinaire engouement des Noirs américains pour Obama dépasse largement le cadre de son programme de gouvernement. En réalité, il se résume au tee-shirt qu’arborent de nombreux militants afro-américains aujourd’hui, aussi bien en Louisiane que dans l’Ohio, en Floride qu’au Colorado, en Pennsylvanie que dans l’Indiana. On y voit les effigies superposées de Martin Luther King et de Barack Obama, encadrées par le slogan «A dream answered», la concrétisation d’un rêve. ( source… le Figaro)
Un mardi historique se profile aux USA
Le grand rendez-vous électoral américain c’est dans trois jours et ici, tous les observateurs s’accordent à dire son importance avérée. C’est dans un contexte bien particulier que les Américains s’apprêtent à aller voter dans trois jours. Crise financière, baisse d’audience de la presse écrite, il y a de quoi faire de ce rendez-vous électoral, un moment historique. Les deux camps tirent leur dernière salve. Ainsi, pour les républicains: «Obama est un grand risque pour l’avenir des Etats-Unis d’Amérique.» A contrario, les démocrates estiment que le choix de McCain «c’est le prolongement de la politique de George W.Bush…» à laquelle la majorité des Américains, même des républicains, selon eux, ne sont plus favorables. L’idéologie républicaine sous George W.Bush a, pour beaucoup d’Américains – à Washington, à New York – entraîné la pensée unique menaçante pour la démocratie. La guerre d’invasion contre l’Irak, en 2003, a été imposée au peuple, soulignent certains, par le mensonge et la manipulation. Les armes de destruction massive n’ont jamais existé. William Burns, sous-secrétaire d’Etat aux Affaires politiques, a été interpellé sur ces sujets, notamment en ce qui concerne la crise financière et l’élection en question.
Pour ainsi dire, «la présidentielle 2008 est très particulière, la crise actuelle qui déstabilise l’économie est très conséquente et aura forcément un impact sur l’avenir des Américains», estime-t-on, ici aux Etats-Unis. Au département d’Etat à Washington, M.Burns avait souligné que «Les Américains n’ont pas le monopole de la sagesse» et estimé que «dans l’avenir, tout le monde va découvrir les faiblesses de la première puissance mondiale». Pour que la crise n’ait pas uniquement des retombées négatives sur les dépenses et le pouvoir d’achat des Américains, le sous-secrétaire d’Etat préconise le retour aux valeurs du travail, mais la crise va, d’une manière ou d’une autre, affecter les aides aux pays démunis. Une crise, qui a vu ses prémices lors de l’affaire des «subprimes» dont les retombées constituent un véritable défi pour le prochain président. Les enjeux sont donc majeurs. Concurrence, conflits et coopération, tout est à revoir dans l’intérêt des Etats-Unis. Une recette miracle n’existe pas, mais le choix d’un candidat idéal pourrait changer beaucoup de choses. Aux derniers sondages, Barack Obama a toujours des points d’avance sur John McCain, mais son avance se raccourcit alors qu’il reste trois jours pour le jour «J». Les votes anticipés entamés le 20 octobre semblent favorables à Obama. Ce dernier vient d’acheter une demi-heure de publicité sur toutes les chaînes de télévision américaines, à l’exception de Disney Channel. Un choix qui pourrait se retourner contre lui puisque, quelque part, d’aucuns estiment que le candidat démocrate monopolise les médias. Un fait qui a fait réagir McCain qui n’a pas manqué de faire des compliments au candidat démocrate, comme si celui-ci avait gagné, estimant sans doute que cette présence envahissante du sénateur de l’Illinois sert ses desseins. Or, Obama vient de gagner le coeur des soldats en Irak dont plusieurs d’entre eux ont déjà choisi de voter pour le candidat du changement: «Le candidat du changement espéré par le peuple américain veut mettre fin à la guerre en Irak». Comment McCain va-t-il convaincre les 15 millions d’Américains qui n’ont pas encore fait leur choix, de voter pour lui, sachant qu’Obama est toujours plébiscité par les sondages. Barack Obama a de plus en plus de partisans, et la situation induite par la crise financière avec la récession qu’elle annonce, joue plutôt en faveur du sénateur de l’Illinois. Rencontré à Syracuse, M.Robert McClure, qui a géré les campagnes de plusieurs hommes politiques aux Etats-Unis, a souligné que la carte actuelle de la présidentielle prévoit, sans aucun doute, la victoire du «ticket» Obama-Biden. «Cette carte est exacte, il n’y a aucun doute, et c’est un tournant décisif de voir un Afro-Américain à la tête du pays le plus puissant du monde», souligne M.McClure. Dans les quartiers défavorisés, c’est encore Obama qui est le favori des Américains. Pour beaucoup d’électeurs, la race, la religion et la région sont très importantes. Mais les Américains savent aussi que dans leur pays, le président n’est pas le plus important. En tout cas, pas autant que le Congrès. Le Congrès n’a jamais suivi les ordres du président, par exemple, et donc le problème des Américains, aujourd’hui, comme il a été soutenu, surtout au Texas et à New York, ce sont les Républicains. C’est carrément un traumatisme pour certains. Robert McClure a souligné par ailleurs que même avec Obama, il y aura peu de changement. Mais McCain ne pourra pas gagner, son point de désespoir, il l’a bien exprimé en critiquant, sans réserve, son adversaire, comme d’ailleurs «les 2% d’Américains qui disent ne pas vouloir d’Obama à la Maison-Blanche parce qu’il est noir». Cela dit, la marge de Barack Obama est très grande et les démocrates ont mobilisé 100% d’hommes de couleur pour la campagne de leur favori. Ce qui est sûr, c’est que Barack Obama est de plus en plus estimé, surtout après les menaces dont l’Afro-Américain a fait l’objet. Ce qui a décontenancé les Américains. Ces derniers ont surtout peur pour leur avenir, leur emploi, leur maison. Les républicains à leur tête George W.Bush, ont commis l’irréparable qui les a entraînés dans une situation très critique. Ils disent avoir besoin d’un plan de sauvetage. Le manque de confiance des Américains en leurs dirigeants est flagrant. Paradoxe, le peuple américain reste un peuple isolé, peu informé et mal géré. Un nouveau souffle et une nouvelle ère redonneraient peut-être de l’espoir à ce peuple. ( de l’envoyée spéciale de l’ Expression : Ikram GHIOUA - 01.11.08).
Oh my God the ignorance is overwhelming. Dr. Mohammed Mossadegh was elected prime minister of Iran in 1951. He made the cardinal sin of nationalizing the Iranian oil for the Iranians. That unleashed the fury of Britain and the US who conspired to overthrow him (project Ajax). I guess they dont teach history in our Govt schools. We overthrew a Democratically elected Iranian Govt and installed a puppet dictator, the Shah of Iran which then gave rise to the unhappy Iranians supporting Ayatollah Ruhollah Khomein who was arrested and exiled by the Shah but then this gave rise to the Iranian Revolution. The rest is where you think history starts. Lets not forget that we then armed and financed Saddam to have a war with Iran or that Reagan and his gang secretly negotiated delaying the release of hostages so that it didnt favor Carter. They should have been arrested as traitors.
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