Obama…de sérieuses questions
* Obama se pose de «sérieuses questions » sur la réélection d’Ahmadinejad et «condamne fermement » la répression des manifestations post-présidentielles. Et voilà le gendarme autoproclamé du monde qui s’agite. Qu’on s’appelle George W. Bush ou Barack Obama, l’uniforme est le même et le guide du soldat avec les principes de base identiques, pouvant changer à peine dans l’action. Et pas toujours ; comme vient de le montrer de la manière la plus nette le président US en exercice. Avec cette sortie iranienne, le nouveau locataire de la Maison Blanche est sans doute en passe (ou en train) de décevoir beaucoup de gens à travers le monde, trop crédules ou trop rêveurs. Idem sur la question des colonies en Cisjordanie, qui lui a valu un crédit certain et où les paroles ne sont nullement suivies d’actes. Pourtant Washington a les moyens de faire pression concrètement sur Tel-Aviv ; notamment avec la carte de l’armement qu’il fournit à l’armée israélienne on dirait la sienne et le nerf de la guerre, ces milliards de dollars offerts chaque année comme s’il s’agissait d’un cinquante-deuxième État. Bien entendu, il est des plus illusoires de croire à des retournements de situation significatifs sur ce registre. Mieux, non seulement l’ «aide » militaire américaine à Israël a augmenté de plus de 25 % en 2009 mais ce dernier a demandé une avance sur le montant prévu pour 2010… Pour revenir à l’Iran tout en restant dans les Proche et Moyen-Orient, Obama se pose-t-il des questions sérieuses sur la réélection répétée de Moubarak et l’inexistence d’élections dans les monarchies du Golfe ? Ceci dit, même si cet argumentaire peut être considéré mal à propos et sans se laisser aller à trop parler d’ingérence, il est pour le moins déplacé et inefficace de vouloir changer le destin d’une nation de l’extérieur. La chose n’est-elle pas l’affaire du peuple ? Quant au fait que les États- Unis (au premier chef) mais aussi d’autres puissances se substituent à l’ONU, cela suscite de plus en plus de sérieuses questions pour l’avenir…(Le Courrier d’Algérie-25.06.09.)
*****Obama face à ses promesses *UNE ANNÉE APRÈS SON ÉLECTION
Sous le slogan de l’espoir et du changement, les Américains ont décidé, le 4 novembre 2008, de changer de couleur à la Maison-Blanche en élisant Barack Obama premier président noir de la première puissance mondiale. A peine vient-il de prêter serment que le nouveau président s’attaque à plusieurs chantiers sur tous les fronts. Il a ouvert de multiples dossiers aussi bien sur le plan intérieur que sur le plan de la politique étrangère.
De l’Afghanistan à l’Irak en passant par le Proche-Orient et l’Iran, le président américain a fait de ces dossiers une «priorité» de la politique des Etats-Unis. L’Administration américaine, version Obama, a tenté, une année durant, de changer sa politique étrangère et surtout rompre avec celle de l’Administration Bush. Sur le plan de la politique nationale, Obama s’est engagé à réformer la santé et faire face à la crise économique qui secoue son pays. Après une année de promesses, l’heure des bilans a sonné pour le président américain.
Obama est-il toujours aussi populaire comme ce fut le jour où il avait battu le républicain, John McCain, et lorsque des milliers de ses partisans étaient en liesse? L’espoir soulevé par le président, dont les origines remontent à l’Afrique Noire, est-il toujours de mise chez les Américains? Les résultats enregistrés durant les 12 mois de règne peuvent illustrer l’état d’avancement de ses chantiers. Dès son élection, le président Obama a manifesté son souhait d’imprimer un processus de paix au conflit israélo-palestinien. Un dossier qui ne figurait pas dans l’agenda de son prédécesseur. Le nouveau locataire de la Maison-Blanche a promis que les Etats-Unis participeraient directement aux négociations. Dans son discours, unique en son genre prononcé en Egypte, il avait promis que les USA allaient ouvrir une nouvelle page avec le monde musulman. Pour rapprocher Washington des Arabes, le président a touché à la question sensible: le conflit arabo-israélien. Obama dénonce la politique de colonisation d’Israël. Mais, quelques mois plus tard, il s’est opposé au rapport Goldstone sur l’agression de l’armée israélienne à Ghaza. Il a su comment tenir le bâton par le milieu. Le blocage persiste et le président américain a encore du pain sur la planche sur cette question. Dans ses relations avec l’Iran, Obama a tenté de dégeler les rapports entre Washington et Téhéran. Il évite de parler de la politique de «l’Axe du mal» pronée du temps de George W.Bush. Cinq mois après son élection, il a adressé un message qualifié «d’historique» aux dirigeants iraniens à l’occasion du Nouvel An iranien. Washington fait son premier geste envers Téhéran. Obama propose à son homologue Ahmadinejad de renouer les relations diplomatiques, interrompues depuis plus de trente ans. Même si M.Obama a plaidé en faveur du dialogue, plutôt qu’un rapport de force, la situation connaît toujours des blocages. Avant son élection, l’ex-concurrent de McCain avait promis le retrait des forces américaines de l’Irak. Une fois élu, il passe doucement et progressivement, à l’action et applique à la lettre sa promesse. Dès le mois de février dernier, le plan de retrait a été défini et l’effectif des troupes américaines en Irak a commencé à se réduire. Les GI’s quittent les grandes villes. Certes, le pari n’est pas, totalement gagné, mais des choses concrètes ont été faites. Obama aura tenu totalement sa promesse une fois que toutes les troupes américaines auront quitté le sol irakien. Pour la lutte antiterroriste, le candidat avait fait de l’Afghanistan son cheval de bataille. Plus le président est déterminé, plus la situation est compliquée. L’envoi de près de 30.000 soldats US supplémentaires en Afghanistan a été qualifié de «piège» par les observateurs. Ce qui a poussé Obama à hésiter de répondre encore à la demande du général Stanley McChrystal, commandant des forces américaines et internationales en Afghanistan, qui réclame l’envoi de 44.000 soldats supplémentaires. L’Afghanistan restera, semble-t-il, un chantier miné pour le président américain. La situation afghane ne cesse de se compliquer, notamment après l’échec du processus électoral et la réélection, entachée de fraude, de Hamid Karzaï à la tête du pays, considéré comme président illégitime et manquant de crédibilité. Même ayant signé un décret ordonnant la fermeture de la prison de Guantanamo, ce sujet constitue toujours un casse-tête pour le président américain. La fermeture de ce centre de détention avant la fin janvier de l’année prochaine risque d’être compromise. Sur le plan national, le président Obama peine à réformer le secteur de la santé et mettre en place les meilleurs mécanismes pour faire face à la crise économique qui secoue son pays. Toutefois, en dépit de son «bilan», Barack Obama a eu le privilège de décrocher le prix Noblel de la paix 2009. Le comité norvégien qui a lui décerné ce prestigieux prix, avait justifié son acte par «ses efforts extraordinaires en vue de renforcer la diplomatie internationale et la coopération entre les peuples». Loin des acquis et des réalisations, une année rude et pleine de challenges attend le président américain au vu de la conjoncture de la politique internationale minée par des crises multiples et diverses. (L’Expression-05.11.09.)
********Obama doit rompre avec les sales pratiques de Bush
A son arrivée à la Maison-Blanche, Barack Obama avait mis en joie les défenseurs des droits de l’homme en promettant l’arrêt de la torture, la fermeture de Guantanamo et des prisons secrètes, la suspension des commissions militaires pour juger les suspects de terrorisme et une plus grande transparence sur les méthodes de défense de la sécurité nationale. Mais le nouveau président a du mal à tenir ces engagements. Les organisations de défense des droits de l’homme commencent à s’en alarmer sérieusement, et on ne peut que leur donner raison. Dans les méthodes employées dans la “guerre au terrorisme”, la continuité pourrait bien l’emporter sur la rupture.
Quelques exemples de cette continuité ont été rapportés par le New York Times:
- Au cours d’auditions parlementaires (pour la confirmation de leur nomination) Eric Holder (Attorney General) et Elena Kagan (sollicitor general) ont tous deux affirmé qu’ils soutenaient l’idée de la détention indéfinie, sans procès, de personnes suspectes de terrorisme quand bien même ceux-ci ne seraient pas des combattants, mais des financiers d’Al Qaeda.
- Le département de la justice, lors d’un procès, a également repris à son compte la doctrine selon laquelle il n’y a pas lieu, pour des raisons de “secret défense”, de donner suite à des poursuites engagées par des personnes détenues par la CIA..
- Selon le New York Times, le département de la justice “laisse ouverte la question de la reprise des procès en commissions militaires”.
- Au début du mois, un tribunal britannique a refusé, au prétexte d’une demande des Etats-Unis, de divulguer des informations concernant de cas présumés de torture dans un lieu de détention américain. L’administration Obama a alors publié un communiqué pour remercier le gouvernement britannique de “son engagement continu en vue de protéger des informations sensibles pour la sécurité nationale”..
- Leon Panetta, pressenti pour diriger la CIA, a reconnu lors de son audition que la technique dite “de la baignoire”, utilisée sous l’administration Bush pour faire parler des suspects, s’apparentait à de la torture et serait interdite. Mais cela ne l’a pas empêché d’affirmer que si les techniques d’interrogatoire homologuées ne suffisaient pas pour obtenir d’un prisonnier des détains nécessaires pour éviter des attentats imminents ils demanderaient à pouvoir exercer une “autorité supplémentaire”, un inquiétant euphémisme.
- Le même Leon Panetta a jugé que la CIA pourrait poursuivre sa pratique des “redditions extraordinaires” (transfert sans procédure d’extradition, vers les prisons de pays tiers, de prisonniers suspects de terrorisme).
Les très conservatrices pages “opinions” du Wall Street Journal se sont félicitées, au regard de ces déclarations, que “l’architecture antiterroriste mise en place par l’administration Bush trouve une nouvelle légimimité”…
Un hommage dont on se serait bien passé, à peine un mois après l’arrivée au pouvoir du président Obama.(Rue89)..20.02.09..
********USA, révélations et débat sur la période Bush Plusieurs organisations américaines publient des centaines de pages de documents révélant à nouveau l’implication du Pentagone dans les excès de la guerre contre le terrorisme de George W.Bush et alimentant le débat sur la recherche de responsabilités pénales. Après plus de quatre années d’efforts juridiques, le Centre pour les droits constitutionnels, Amnesty international et le Centre pour les droits de l’homme de la New York University ont obtenu des centaines de pages de documents officiels grâce à la loi américaine sur la liberté d’information (Foia). Ces documents confirment l’existence de prisons secrètes de la CIA en Irak et à Bagram, en Afghanistan. Ils montrent également les liens du Pentagone avec la CIA dans le «programme secret de détention, de transfert et de torture», dont l’ancien président américain George W.Bush a lui-même reconnu l’existence en 2006. Par exemple, le Pentagone enregistrait les prisonniers pour qu’un tribunal militaire décide si leur détention était légitime que quatorze jours seulement après leur arrestation, les laissant dans un vide juridique pendant ce laps de temps. Par ailleurs, selon un courriel interne daté du 17 février 2006, un transfert de détenus de Guantanamo a été reporté de 45 jours «jusqu’à ce que les choses se calment, sinon les détenus pourraient bien être accueillis en héros à leur arrivée». A propos de ce courriel, un porte-parole du Pentagone, Jeffrey Gordon, a estimé jeudi qu’il «ne correspondait pas à la politique officielle du département de la Défense», puisqu’il faisait partie d’un processus de communication interne. Lors d’une conférence de presse, les trois organisations ont rappelé que ces documents n’étaient que «la partie émergée de l’iceberg». «Nous voulons savoir qui savait quoi de ce programme et quand, qui a autorisé quoi et quand, et nous voulons aussi savoir qui a disparu dans le cadre de ce programme», a déclaré Margaret Satterthwaite, directrice du Centre pour les droits de l’homme de la New York University. De son côté l’Aclu, organisation de défense des libertés civiles, a obtenu, par le même biais de la Foia, des documents attestant de l’existence d’enquêtes du département de la Défense sur les tortures, mauvais traitements et parfois morts de détenus lors des interrogatoires à Bagram et dans plusieurs prisons d’Irak. Le comportement du personnel militaire était «clairement excessif et non conforme aux règles d’interrogatoire en vigueur», assure le département de la Défense dans un rapport. Ces révélations, qui s’ajoutent à de nombreuses preuves déjà connues, interviennent alors qu’un sondage publié jeudi dans USA Today montre que deux tiers des Américains sont favorables à l’ouverture d’une enquête criminelle ou menée par une commission indépendante.
Il s’agirait de déterminer les responsabilités au sein de l’administration Bush dans la pratique de la torture, les écoutes téléphoniques sans mandat de la justice après le 11-Septembre et sur l’utilisation du ministère de la Justice à des fins politiques. «Si des crimes ont été commis, et il y a pléthore de preuves, alors les gens qui ont commis ces crimes devraient être poursuivis en justice, c’est aussi simple que ça», a estimé Michael Ratner, le président du Centre pour les droits constitutionnels dans un communiqué. Lundi, le président américain Barack Obama a répété à la presse: «mon orientation générale est de dire: (…) tournons la page», mais il n’a pas repoussé des poursuites judiciaires en cas de crimes avérés. (L’Expression – 14.02.09.)
************ Et si la justice rattrapait Bush
Malgré la volonté de Barack Obama de laisser tranquille l’ancien président et son équipe, certains avocats se disent prêts à leur demander des comptes.
Aujourd’hui, alors que Bush et son équipe attendent le verdict de l’Histoire, la question de la responsabilisation est d’une actualité brûlante. Des progressistes rêvent de voir Dick Cheney les menottes aux poignets tandis que des dirigeants de la CIA contractent des assurances afin de se prémunir de poursuites pénales. Selon des avocats et des députés, l’examen de l’ère Bush pourrait prendre trois formes. Par ordre décroissant de déshonneur : la procédure d’impeachment «la procédure de destitution», les poursuites pénales et la mise en place d’une commission d’enquête. (CyberPresse-14.02.09.)
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*Des sénateurs veulent ouvrir une enquête sur les dérives judiciaires de l’administration Bush …
Des sénateurs veulent ouvrir une enquête sur les dérives judiciaires de l’administration Bush dans sa «guerre contre le terrorisme». Dans leur ligne de mire : le recours à la torture ou les écoutes illégales.
Alors que George W. Bush s’apprête à prononcer une série de dix discours au Canada, en Europe et en Asie le mois prochain, l’ancien président pourrait bien voir la quiétude de sa récente retraite menacée. La commission des Affaires judiciaires du Sénat, composée de démocrates et de républicains, examinera le 4 mars prochain les moyens d’ouvrir une enquête sur les dérives judiciaires constatées pendant les deux mandats du 43e président américain, dans le cadre de sa «guerre contre le terrorisme». «Nous ne devons pas avoir peur de découvrir ce que nous avons fait», a estimé son président, le démocrate Patrick Leahy. Le 9 février dernier, il avait déjà annoncé son intention de mettre en place une telle commission indépendante sur le modèle des «commissions vérité et réconciliation», mises en place en Afrique du Sud après l’apartheid. «Rien n’a fait plus de dégâts à la stature et à l’autorité morale de l’Amérique que la révélation que, ces huit dernières années, nous avons abandonné notre engagement historique pour les droits de l’homme, en outrepassant la loi», a-t-il argué.
Le sénateur démocrate du Vermont, Patrick Leahy.
Même si la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, ne soutient pas ce projet, le sénateur démocrate n’est pas seul dans ce combat : d’une part, environ deux-tiers des Américains* y sont favorables ; d’autre part, des associations de défense des droits de l’homme et des parlementaires multiplient les appels à l’ouverture d’une telle enquête. Tous ont en ligne de mire, les écoutes téléphoniques illégales, le recours à la torture dans des interrogatoires antiterroristes ou encore le limogeage politique de neuf procureurs en 2006.
«Lire la page avant de la tourner»
Mais ce n’est pas tout : Patrick Leahy entend également s’attaquer au programme de transfert de détenus pour des interrogatoires menés par la CIA, aux mauvais traitements à la prison d’Abou Ghraïb en Irak, et à la destruction de documents ou à la rédaction de notes internes justifiant ces dérives, et notamment le recours à la torture depuis le 11-Septembre. Même si Barack Obama n’a jamais caché sa désapprobation vis-à-vis des méthodes pratiquées par son prédécesseur, sa position semble toutefois plus tempérée, le président redoutant de s’attirer les foudres du camp républicain. Interrogé il y a trois semaines sur l’éventualité d’une commission d’enquête, il avait déclaré : «ma position générale est de dire : (…) tournons la page». «Mais je pense aussi que personne n’est au dessus des lois», avait-il ajouté. «Nous devons lire la page avant de la tourner», a répondu mercredi Patrick Leahy, précisant être en contact avec la Maison-Blanche sur ce point. Pour lui, l’enquête de la commission devra dépasser «la question de savoir si des crimes ont été commis» et se pencher sur «les erreurs» qui ont été commises «de manière à ne pas les reproduire». (Le Figaro) 26.02.09..
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* Un groupe de pacifistes veulent empêcher Bush d’entrer au Canada …..Un groupe pacifiste qui affirme que George W. Bush s’est rendu coupable de crimes de guerre veut l’empêcher d’entrer au Canada. Les Avocats contre la guerre exigent que le gouvernement canadien ferme ses frontières à l’ex-président américain, qui doit se rendre à Calgary dans quelques semaines. L’organisme a expédié une lettre en ce sens à Stephen Harper et à plusieurs de ses ministres, la semaine dernière. Les lois sur l’immigration permettent au Canada de refuser d’accueillir des étrangers qui ont commis des crimes contre l’humanité ou des crimes de guerre. Or, prétendent les Avocats contre la guerre, l’administration Bush a lancé des opérations militaires en Afghanistan et en Irak au cours desquelles les soldats américains ont commis plusieurs abus. «Il y a une pléthore de preuves concernant la torture sous son administration, affirme la porte-parole du groupe, Gail Davidson. Il y avait une véritable politique de la torture.» L’avocate de Vancouver fait notamment référence aux abus commis par des soldats américains dans les prisons de Bagram, en Afghanistan, et d’Abou Ghraïb, en Irak. Les avocats du canadien Omar Khadr ont également plaidé que leur client avait été torturé à la prison de Guantánamo. Puisque George W. Bush, à titre de président, a été le commandant en chef de l’armée américaine pendant huit ans, c’est lui qui est responsable de ces actes, affirme Me Davidson, dont l’organisme rassemble 90 avocats et pacifistes canadiens. L’ancien président se rendra à Calgary le 17 mars pour une conférence privée intitulée Une conversation avec George W. Bush. Les organisateurs attendent plus de 1500 personnes à cette conférence, la première de M. Bush depuis qu’il a quitté la présidence en janvier. Le Canada n’est pas le seul endroit où M. Bush est attendu de pied ferme. En Europe, des organismes de défense des droits de l’homme ont averti qu’ils entendent demander un mandat d’arrêt contre lui pour les crimes commis par les troupes américaines en Irak.(La Presse…01.03.09.) *****
«Le moment est venu d’entrer dans une nouvelle ère- l’ère des responsabilités, tant pour le gouvernement que pour le secteur privé», a dit le président, jeudi matin.(26.02.09.) «Il y a des moments où vous pouvez vous permettre de refaire la décoration de votre maison. Et il y a des moments où vous devez vous concentrer et refaire les fondations.» Obama compte faire grimper l’impôt des ménages gagnant plus de 250 000 $ par année – 2% des ménages américains – et baisser l’impôt pour la classe moyenne. Il souhaite débloquer 634 milliards de dollars pour rendre l’assurance maladie accessible aux 47 millions d’Américains qui ne sont pas assurés actuellement.
Côté environnement, l’administration Obama veut instaurer un système de «Bourse du carbone», qui oblige les entreprises à acheter des crédits carbone si elles projettent de dépasser les normes fédérales d’émissions de gaz à effet de serre. L’administration Obama propose aussi de rendre publiques les délibérations entourant l’attribution de l’argent du gouvernement. «Au cours des huit dernières années, les politiques étaient décidées derrière des portes closes, note le document dévoilé jeudi par M. Obama. Dans plusieurs cas, un arsenal de mesures légales a été employé pour garder les délibérations secrètes. Sans surprise, les gens bien connectés ont été à même de créer d’immenses trous dans notre système fiscal, alors que les familles de la classe moyenne payaient la note.» Le budget prévoit un déficit-record de 1,75 trillion de dollars pour l’année fiscale 2009, en cours depuis cinq mois. Obama prévoit être en mesure de ramener le déficit à 533 milliards pour 2013, l’année où prend fin son premier mandat à la Maison-Blanche.
Contraste saisissant
Le contraste avec les années Bush ne pourrait être plus clair. George W. Bush s’était appliqué à réduire l’impôt des riches, et à utiliser le trésor public de manière à permettre aux grandes entreprises d’engranger des profits jamais vus. Certains passages du budget sont d’ailleurs très durs à l’endroit de l’administration Bush. Une des sections est intitulée: Les résultats d’un héritage de mauvaises priorités. «Alors que les familles de la classe moyenne ont joué selon les règles, les personnes qui dirigent notre économie n’ont pas suivi leur exemple. Depuis trois décennies, une part disproportionnée de la richesse de la nation a été canalisée vers les individus les plus fortunés», souligne le document. Selon le New York Times, ce passage clé sous-entend qu’Obama cherche à expliquer que «l’ère instaurée par Ronald Reagan n’était pas celle d’un «nouveau matin pour l’Amérique», mais bien celle de «l’Âge d’or des ploutocrates». Quelques minutes après avoir été rendu public, jeudi, l’aperçu du prochain budget, qui sera complété en avril, a été descendu en flammes par les républicains. (La Presse) 26.02.09.
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* salaires réduits de 30% … Le directeur général du constructeur automobile, Alain Mulally, et le président du conseil d’administration, Bill Ford, ont accepté de voir leurs salaires réduits de 30% en 2009 et en 2010, selon un mémo interne évoqué mercredi dans la presse économique. «Le conseil d’administration de Ford va également renoncer à la partie en liquide des revenus accordés à ses membres (…), et les bonus liés à la performance pour les salariés et les dirigeants seront supprimés», a précisé le Wall Street Journal.Réitérant leur résolution de ne pas demander d’aide au gouvernement, contrairement aux autres constructeurs américains Chrysler et General Motors (GM), MM. Mulally et Ford ont estimé que «le succès (à sortir de la crise) dépendrait de la collaboration de tous», a ajouté le Financial Times, citant le mémo interne à l’entreprise. Ford n’était pas joignable pour confirmer la teneur de ce mémo. Ces efforts supplémentaires s’ajoutent à la décision de Ford de geler les bonus au titre de l’année 2008 et de geler cette année les augmentations de salaire au mérite. L’initiative de Ford n’est pas isolée dans l’industrie automobile américaine, qui traverse une crise de liquidités et de son modèle économique sans précédent. En échange du renflouement à la fin de 2008 de GM et Chrysler, à hauteur de 17,4 milliards de dollars US au total, Washington avait posé plusieurs conditions, dont la limitation des rémunérations et bonus aux dirigeants. À la fin de 2008, le PDG de Chrysler Bob Nardelli avait indiqué qu’il se contenterait d’un salaire annuel d’un dollar tandis que son homologue de General Motors Rick Wagoner a divisé par deux son salaire. (AFP)
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* Les banques quémandent encore de l’argent …L’automobile et la finance américaines, cherchant désespérément à redresser la barre, n’en finissent pas de quémander de l’argent à l’administration Obama, après avoir déjà reçu des centaines de milliards de dollars de deniers publics. La dernière demande en date vient de l’ex-numéro un mondial de l’assurance, AIG, qui serait en discussions pour obtenir une rallonge de 60 milliards de dollars, s’ajoutant aux 150 milliards reçus depuis septembre. Cette rallonge doit permettre au groupe de faire face à une perte attendue comme la plus lourde de l’histoire pour une entreprise américaine: 60 milliards de dollars au quatrième trimestre, selon des médias, après 43 milliards sur les neuf premiers mois de 2008. Selon des opérateurs de marché, les avocats d’AIG se préparent déjà au pire, à savoir un dépôt de bilan, si jamais les discussions avec Washington devaient capoter. Une perspective qui s’avèrerait coûteuse pour l’Etat fédéral, actionnaire majoritaire d’AIG à hauteur de 79,9%. Parallèlement, le secteur bancaire pourrait recevoir de nouveaux financements, après avoir fait l’objet d’une mobilisation sans précédent de l’administration Bush, à l’automne dernier, et de celle d’Obama, depuis le début de l’année. Lundi, le Trésor et plusieurs autorités de régulation ont dévoilé de nouvelles modalités de soutien au secteur, ouvrant la voie à des nationalisations: tout en donnant la priorité à des financements privés, Washington prévoit des prises de participations conséquentes en échange de fonds fédéraux, si le secteur privé faillit à cette mission. Aucun montant n’a été précisé pour cette initiative qui s’ajoute au plan de sauvetage du secteur financier voté à l’automne pour 700 milliards de dollars. Dans l’immédiat, selon les médias américains, l’État fédéral pourrait prendre une participation allant jusqu’à 40% dans Citigroup, l’ex-numéro un mondial de la banque qui a déjà reçu 45 milliards. C’est sans compter l’industrie automobile, à l’avenir plus que jamais incertain. L’équipe gouvernementale travaillant à la restructuration du secteur doit décider d’ici au 31 mars si l’Etat va continuer à renflouer General Motors et Chrysler ou, le cas échéant, les laisser se redresser sous le régime des faillites. Les deux constructeurs, après avoir reçu 17,4 milliards de dollars au total depuis fin décembre, réclament à eux deux jusqu’à 21,6 milliards de plus pour survivre. Selon une source proche du dossier, Washington a demandé à des conseils externes d’étudier des scenarios de dépôt de bilan pour GM et Chrysler, même si les enjeux sont très lourds, avec 3 millions d’emplois directs et indirects menacés. Un «fonds fédéral» pour la faillite de GM et Chrysler pourrait dans ce contexte être constitué, totalisant 40 milliards de dollars de fonds privés garantis par l’Etat, croit savoir le Wall Street Journal. Une somme loin des chiffres livrés récemment par les constructeurs: GM estime que sa faillite le conduirait à réclamer jusqu’à 86 milliards à Washington et Chrysler a livré le chiffre de 24 milliards. Menacés de disparaître par dizaines en cas de faillite de GM et/ou Chrysler, les équipementiers automobiles ont de leur côté réclamé mi-février 25 milliards de dollars au Trésor pour pouvoir survivre.(AFP…24.02.09.)
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* Le sauvetage des banques couterait 2000 milliards de dollars US supplémentaires …
La plupart des secteurs d’activité importants ont contribué à ce mauvais rendement. Le premier moteur économique, soit la consommation, a ralenti de 4,3% pendant le trimestre. L’investissement en immobilier résidentiel, un autre domaine important, a fondu de 22,2%. Les exportations américaines de biens et services ont chuté de 23,6%, notamment en raison parce que les ventes d’équipement informatique et de logiciels ont souffert. De leur côté, les importations ont diminué de 16%. Une autre industrie est lourdement frappée par la récession, indique le département du Commerce: les véhicules automobiles ont soustrait 2,04 points de pourcentage au PIB lors des trois derniers mois de 2008. En sens inverse, les dépenses et investissements du gouvernement fédéral ont augmenté de 6,7% alors que Washington tente de combattre la récession. Pour l’ensemble de l’année, l’économie américaine a progressé de seulement 1,1%. En 2007, la croissance avait été de 2%.
Pas d’amélioration en vue
Ne vous attendez pas à beaucoup mieux pour le début de 2009, indique Jennifer Lee, économiste de BMO Marchés des capitaux. «Cela prépare le terrain pour une baisse de 5% ou plus au premier trimestre, ce qui serait le déclin le plus marqué sur trois trimestres depuis 1958.» «Il y a toutefois une bonne nouvelle, indique Francis Généreux, économiste principal au Mouvement Desjardins. Le fait qu’il n’y a pas eu de restockage à la fin de 2008 demandera une moins forte correction de ce côté au début de 2009.» «Ainsi, poursuit-il, la contribution de cette composante à l’évolution du PIB devrait être un peu moins négative au cours du présent trimestre. Malgré cela, le PIB réel continuera de décroître jusqu’à l’automne.» M. Généreux affirme que «cette récession est sévère; la chute de la production et de l’emploi nous le rappelle. Il faut espérer que les efforts de relance mis de l’avant par les autorités publiques aideront à une éventuelle stabilisation de la situation.» (La Presse – 27.02.09.)
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