Vérité, propagande et manipulation médiatique
*Vérité, propagande et manipulation médiatique
Les voix et les sources d’information honnêtes et indépendantes n’ont jamais eu autant d’importance. En tant que société, nous sommes inondés, submergés par un flot d’informations provenant d’une vaste panoplie de sources, lesquelles servent toutefois généralement de puissants intérêts, ainsi que les individus qui les possèdent. Les principales sources d’information, destinées à la consommation publique ou officielle, comprennent les médias dominants, les médias alternatifs, les universités et les boîtes de réflexion (think tanks).
Dans les médias dominants, la manipulation et la partialité qui leur sont inhérentes sont davantage évidentes. Ces médias appartiennent à de grandes multinationales et sont liés à une pléthore d’autres grandes entreprises mondiales et aux intérêts des élites par le biais de leurs conseils d’administration. Celui de Time Warner constitue un exemple de ces relations. Time Warner possède Time Magazine, HBO, Warner Bros. et CNN, parmi tant d’autres. Le conseil d’administration comprend des personnes autrefois ou actuellement affiliées entre autres au Council on Foreign Relations, au FMI, au Rockefeller Brothers Fund, à Warburg Pincus, Phillip Morris et AMR Corporation.
Les deux sources d’information les plus « estimées » aux États-Unis sont le New York Times, (surnommé le « journal officiel ») et le Washington Post. Au conseil d’administration du New York Times se trouvent des gens qui sont ou ont été associés à Schering-Plough International (pharmaceutique), à la John D. and Catherine T. MacArthur Foundation, à Chevron Corporation, Wesco Financial Corporation, Kohlberg & Company, The Charles Schwab Corporation, eBay Inc., Xerox, IBM, Ford Motor Company, Eli Lilly & Company et d’autres encore. Il ne s’agit guère d’un bastion d’impartialité.L’on pourrait dire la même chose du Washington Post, dont le conseil d’administration comprend Lee Bollinger, le président de l’Université Columbia et de la Federal Reserve Bank de New York; Warren Buffett, investisseur milliardaire, président et PDG de Berkshire Hathaway; ainsi que des personnes liées (actuellement ou autrefois) entre autres à la Coca-Cola Company, l’Université de New York, la Conservation International, au Council on Foreign Relations, à Xerox, Catalyst, Johnson & Johnson, Target Corporation, RAND Corporation, General Motors et au Business Council.
Il est également important d’aborder l’alliance, fréquemment clandestine, entre les médias dominants et le gouvernement étasunien. Carl Bernstein, l’un des deux reporters du Washington Post ayant couvert le scandale du Watergate, a révélé que plus de 400 journalistes étasuniens avaient « effectué des missions pour la Central Intelligence Agency [CIA] ». Fait intéressant, « l’emploi de journalistes fut l’un des moyens les plus productifs employés par la CIA pour la collecte de renseignements ». Parmi les organisations ayant coopéré avec la CIA figuraient « l’American Broadcasting Company, la National Broadcasting Company, Associated Press, United Press International, Reuters, Hearst Newspapers, Scripps-Howard, le magazine Newsweek, le Mutual Broadcasting System, le Miami Herald et les anciens Saturday Evening Post et New York Herald-Tribune ».
Selon des représentants de la CIA, les associations avec le New York Times, CBS et Time Inc ont été les plus précieuses. La CIA a même dirigé un programme d’entraînement « pour apprendre à ses agents comment être journaliste ». Ceux-ci étaient ensuite « placés dans d’importantes organisations médiatiques avec l’aide de leurs administrations. Durant les décennies suivantes, ce genre de relation a subsisté, quoique de manière plus clandestine et plus discrète. Par exemple, en 2000 on a révélé que durant le bombardement de l’OTAN au Kosovo, « plusieurs officiers de l’Armée des États-Unis membres du 4th Psychological Operations (PSYOPS) Group (Groupe des opérations psychologiques (OPSPSY)) à Fort Bragg ont travaillé dans le département des nouvelles au siège de CNN à Atlanta ». Le même groupe a « placé des articles appuyant les politiques de l’administration Reagan en Amérique centrale dans les médias étasuniens ». Le Miami Herald a décrit cela comme « une vaste opération de guerre psychologique semblable à celles effectuées par l’armée pour influencer une population en territoire ennemi ». Ces officiers militaires d’OPSPSY ont travaillé simultanément à la National Public Radio (NPR). Par ailleurs, l’Armée étasunienne a entretenu des liens étroits avec CNN.
En 2008, on rapportait que le Pentagone a dirigé une importante campagne de propagande en employant des généraux à la retraite et d’anciens représentants du Pentagone pour présenter une bonne image des politiques du gouvernement en temps de guerre. Le programme a débuté avant que la guerre ne commence en Irak en 2003 et s’est poursuivi jusqu’en 2009. Ces officiels, présentés comme des des « analystes militaires », ressortent des points de discussion gouvernementaux et, souvent, siègent aux conseils d’administration des entrepreneurs militaires. Par conséquent, ils ont un intérêt particulier dans les sujets qu’ils sont invités à « analyser ».
Les grandes fondations philanthropiques aux États-Unis ont pour leur part exploité couramment leur abondante richesse afin d’utiliser les voix des dissidents et des mouvements de résistance dans des réseaux sécuritaires pour les gens au pouvoir. Comme l’a déjà dit McGeorge Bundy, ancien président de la Ford Foundation : « Tout ce que fait la fondation est de rendre le monde sécuritaire pour le capitalisme. »
Par exemple, les fondations Rockefeller, Ford et John D. and Catherine T. MacArthur fournissent un immense soutien financier et organisationnel aux organisations non gouvernementales. De plus, les médias alternatifs sont souvent financés par ces mêmes fondations, ce qui a pour effet d’influencer l’orientation de la couverture médiatique, ainsi que de supprimer l’analyse critique.
Cela nous amène au Centre de recherche sur la mondialisation (CRM) et au site web Mondialisation.caEn tant qu’institution agissant à titre de centre de recherche et comme source d’information alternative par son site www.mondialisation.ca, le CRM est devenu une voix indépendante essentielle cherchant à transgresser la propagande et la désinformation.Afin de préserver son indépendance, le CRM n’accepte ni l’aide financière de fondations publiques ou privées, ni le soutien d’universités ou de gouvernements.Son but étant d’aider à propager de l’information plus indispensable qu’elle ne l’a jamais été, Mondialisation.ca a besoin de l’appui de ses lecteurs.Merci chers lecteurs pour votre inlassable soutien.Appuyer Mondialisation.ca, c’est appuyer la vérité et la lutte contre la désinformation médiatique.
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Mondialisation.ca, Le 1 mai 2011
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Pour contrer les médiamensonges et les manipulations, Michel Collon à besoin de votre aide pour atteindre l’objectif fixé. La vérité à besoin de vous alors prenez quelques minutes et regarder et bien entendu partager cette vidéo !
*voir vidéo: investig’action
*Conférence de Michel Collon avec pour thème « Le rôle des médias dans les guerres humanitaires ». *Avons-nous droit à la vérité?
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Les carences de la communication institutionnelle lors de l’attaque terroriste contre le site gazier d’In Amenas
dans notre monde de l’Internet, l’information va plus vite que les événements
* le silence ne paye pas, face a la désinformation et les manipulations médiatiques
A Davos où il représentait l’Algérie au Forum économique mondial, la langue du chef de la diplomatie algérienne, Mourad Medelci, aurait fourché dans ses appréciations de l’attaque des terroristes contre le site gazier de Tiguentourine à In Amenas. Dans quelle langue s’est exprimé M.Medelci? En arabe, français ou anglais, dès lors qu’il s’adressait à une agence de langue anglaise, l’agence américaine Associated Press (AP), l’un des quatre leaders des agences de presse mondiales? Il n’en reste pas moins le fait qu’il y eut un nouveau démenti des AE, rectifiant – a posteriori – une déclaration du chef de la diplomatie. Ce qui, franchement, fait désordre, surtout lorsque l’on sait que ce n’est pas la première fois que cela arrive, aggravé par le fait que la communication n’est guère le fort des dirigeants algériens. A défaut d’avoir eu des informations en temps réel, comme cela se passe ailleurs, on pouvait s’attendre à tout le moins que, après coup, le tir soit rectifié et que l’on replace dans leur véritable contexte, les événements dramatiques d’In Amenas. Cela d’autant plus, on l’a largement constaté, que la désinformation et les manipulations (qui ont suivi l’attaque terroriste du 16 janvier contre le site gazier algérien) auraient dû inciter à la prudence, pour ne point s’exposer au travestissement de propos qui, il est vrai, se voulaient autant rassurants que responsables. Certes! Mais dans notre monde de l’Internet, l’information va plus vite que les événements qui l’ont induite. Ainsi, il suffit aujourd’hui d’un portable pour envoyer des photos ou des vidéos – ce qu’un hebdomadaire français spécialiste du «poids des mots, le choc des photos» n’a pas manqué d’exploiter pour donner des images en «exclusivité» sur In Amenas – qui peuvent être manipulées à satiété et leur faire dire ce qu’elles ne disent pas. Or, on continue en Algérie à attendre le feu vert de «qui de droit» alors que le temps qui passe fausse irrémédiablement la donne informationnelle. Pour dire que le silence ne paye pas, pouvant être interprété de diverses façons. Le plus souvent, de manière subjective pour ne pas dire négative ou malintentionnée. Il fallait donc s’exprimer – si possible de la manière la plus appropriée – en temps et lieu. Ne serait-ce que pour ne pas avoir à revenir sur l’épisode et singulièrement à se répéter, quitte à se faire attribuer des choses que l’on n’a pas dites ou, plus grave, qui sont mal comprises ou intentionnellement travesties. Dès lors, un rectificatif, encore moins un démenti, ne restaure pas ce qui a été «vraiment» dit, le lecteur gardant à l’esprit la première version aussi fausse soit-elle. Et puis, le démenti a transité par l’agence nationale APS. Aussi, rien ne dit que l’AP – qui s’adresse à un public international – va mettre en bonne place le désaveu qui lui est ainsi infligé ou si elle ne va pas, en revanche, le noyer dans les milliers d’informations qu’elle donne quotidiennement? Autrement dit, le mal est déjà fait et tout rectificatif ne ferait qu’aggraver les choses et suspecter davantage les autorités de ne pas dire toute la vérité. Aussi, nous revenons aux carences de la communication institutionnelle signalées et relevées en maintes occasions par la presse nationale, singulièrement récemment, quant à la manière avec laquelle l’attaque terroriste contre le site gazier d’In Amenas a été prise en charge par la communication officielle. Or, le black-out, outre d’être improductif, reste quasiment impossible dans l’ère de l’Internet et des multimédias. Aussi, persister à vouloir contrôler, en amont et en aval l’information, quelle que soit sa nature – a fortiori lorsqu’elle est sécuritaire – est contre-productif et peut, en revanche, avoir de ces retours de manivelle et retombées négatives pour le crédit du pays. La diplomatie algérienne l’apprend – encore une fois – à ses dépens. Ce qui repose avec acuité l’absence de médias lourds indépendants en Algérie. Après In Amenas, une telle soupape de sûreté – l’autre son de cloche – devient une nécessité absolue pour pallier aux manques et autres entraves que rencontrent les médias officiels. L’Algérie ne peut plus se permettre de continuer à communiquer par des communiqués ou des démentis! *L’Expression-29.01.2013.
**Désinformation et manipulation
L’opération menée par les forces spéciales de l’ANP à In Amenas s’est achevée par la mise hors d’état de nuire des preneurs d’otages et la sauvegarde de centaines de travailleurs parmi lesquels 107 étrangers. Il y eut, certes, à déplorer des morts parmi les otages mais, au regard de la tragédie – qui aurait été plus sanglante – évitée grâce à la diligente intervention de l’ANP, l’opération peut être estimée avoir été un succès. C’est avec courage et détermination que les forces spéciales de l’armée ont pris en charge cet impondérable qu’il fallait aborder avec fermeté ne laissant pas subsister de doute quant à leur intention de liquider la phalange terroriste. Cela a été fait et même bien fait, quoi qu’en pensent d’aucuns ou puissent en dire des commentateurs étrangers mal-intentionnés qui nont cessé depuis la prise d’otages de mercredi de semer désinformation et manipulation, jusqu’à insinuer que l’opération terroriste se serait réalisée avec la «complicité» des autorités gouvernementales. Qu’est-ce qu’il ne faut lire et/ou entendre de personnes qui se sont autoproclamées «experts» de l’Algérie et du Sahel. Et c’est un grand magazine français, le Nouvel Observateur, pour ne point le citer, qui reprend – dans sa rubrique «Challenge’s» – cette absurdité qui n’aurait pas retenu notre attention si elle n’avait été propagée par un média aussi prestigieux. On savait que, quoi qu’elle fasse, l’Algérie, et singulièrement son armée, ne recevront pas de fleurs. N’a-t-on pas accusé – dans les années de braise alors que l’Algérie luttait seule contre les égorgeurs de femmes et d’enfants – l’armée d’être derrière les terroristes du GIA? Mais il y avait quand même des limites à observer pour garder, un tant soit peu, de la crédibilité aux informations que l’on donne au grand public. Les Algériens seraient-ils devenus déments, au point de prendre le risque de détruire le fleuron de leur industrie gazière? Nous avons là une désinformation délibérée, trop insensée, pour avoir une quelconque signification. Dans la dure épreuve qu’avait été la prise d’otages de Tiguentourine, les autorités algériennes – quelles que soient les carences que l’on pouvait leur reprocher par ailleurs – ont pris les décisions qu’il fallait et les ont assumées jusqu’au bout. Or, justement, au regard du nombre «industriel» des otages pris sur le site de Tiguentourine à In Amenas, le résultat final est à tout le moins, évident et les dégâts humains et matériels relatifs, même si chaque mort, reste une mort de trop. Toutefois, jusqu’à l’annonce d’un bilan final, on peut estimer que les 23 otages tués par les terroristes (les autorités concernées ont cependant laissé entendre que ce chiffre pourrait être revu à la hausse) sur le millier de personnes qu’ils détenaient – toutes libérées saines et sauves – montrent a contrario les précautions prises par l’armée afin de réduire les pertes humaines. Aucune armée ou service de sécurité dans le monde n’ont fait mieux dans ce genre de situation de prise d’otages massive. Ainsi, plusieurs prises d’otages, notamment en Russie, se sont soldées ces dernières années par des centaines de morts parmi les captifs. Il ne s’agit pas de s’en glorifier mais dire que face à ce genre d’actions terroristes, la tergiversation ne paie pas et n’est pas permise. Il fallait agir. Ce que les forces spéciales algériennes ont fait. C’est en fait le professionnalisme et l’expérience de ces forces spéciales qui ont limité les dégâts et évité qu’il y ait, réellement, un carnage à In Amenas. Ce que, sans doute, recherchaient les preneurs d’otages en sus de la possible destruction du site de Tiguentourine. Aussi, on ne s’attendait pas à des félicitations de la part de ceux qui ont toujours dénigré ce que fait l’Algérie. Mais peut-on ne pas relever les contre-vérités que certains médias, notamment français, continuent de distiller, persistant, vingt ans après les faits, de parler de «guerre civile» en Algérie quand le pays était confronté aux plus grandes opérations terroristes jamais connues de par le monde? A In Amenas, l’Algérie n’a pas flanché. Bien au contraire. Ceux qui la voyaient de nouveau à feu et à sang n’arrivent pas à digérer.*L’Expression-21.01.2013.
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« Une équation mathématique peut-elle remplacer le journalisme d’investigation ?
**La déontologie selon Marianne :
*plagiat, mensonges et amalgames
Toujours à la pointe de la lutte contre les théories du complot, le site Marianne.fr nous livre en exclusivité, dans un article intitulé « Le complotisme n’est pas une fatalité », les bonnes feuilles de « Reprenons nos esprits ! », le nouveau livre du linguiste Alain Bentolila, professeur à l’université Paris Descartes, en précisant : « Dans cet extrait, il explique pourquoi il faut prémunir nos enfants contre les théories conspirationnistes et les former à l’analyse rigoureuse et sans concession. » Malheureusement, au lieu d’une analyse rigoureuse et sans concession, le lecteur aura simplement droit à des amalgames grossiers, des poncifs éculés et, cerise sur le gâteau, à des falsifications si grossières qu’on peut affirmer sans risque qu’Alain Bentolila est un vulgaire menteur.

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« Malgré son apparente « objectivité » de bon aloi, cet article (un de plus) est parfaitement malhonnête et manipulateur en amalgamant toutes les thèses non officielles et non mainstream sous le terme infamant de « conspirationnisme » comme si il existait une « Théorie unique du complot ». Douter de la thèse officielle du 9/11 (sans avoir pour autant de certitudes) et adhérer sans aucuns doutes aux thèses Antisémites et délirantes de la secte à Soral & Co, ce n’est pas du tout la même chose. » |
« S’il est établi que les avions s’encastrant dans les Tours jumelles ne sont que des animations vidéo assistées par ordinateur (et je pense que Baker l’a prouvé), cela modifie radicalement notre interprétation des événements. Car dans ce cas, l’opération n’a nécessité que des complicités très ponctuelles au sein de l’appareil militaire américain. En revanche, elle a nécessité une coordination et un contrôle très serré des grandes chaînes télévisées. Et nous savons très bien quelle communauté organisée contrôle ces grandes chaînes : la même dont font partie Larry Silverstein, Paul Bremer et tous les autres super-sayanim new-yorkais qui ont coordonné la destruction des Tours jumelles. »
« Ce qui est nouveau, c’est que les théories du complot sont, depuis une période extrêmement récente, reconnues, on se penche sur ces questions-là. Généralement, elles sont reconnues et attaquées extrêmement vigoureusement par des scientifiques ou des journalistes, etc. Généralement ces attaques regroupent bien autre chose que des théories du complot au sens strict. On vient de parler du 11-Septembre, le 11-Septembre n’est en soi rien d’une théorie du complot. Et finalement, chercher des réelles théories du complot, c’est-à-dire au sens étroit, comme je l’ai dit au début ça doit dépasser la rationalité temporelle et spatiale, ça doit entrer dans une résonance providentialiste ou post-providentialiste. Si vous dites qu’aucun avion ne s’est écrasé sur le Pentagone, vous niez un événement historique, mais ce n’est pas, à proprement parler, une théorie du complot. Même si vous dites que ce sont les Etats-Unis qui sont à l’origine des attentats, vous émettez une théorie recevable, irrecevable, ce n’est pas à moi de me prononcer là-dessus, mais enfin… alors oui il y a quelque chose qui est caché derrière un événement, bon, mais que quelque chose soit caché derrière un événement n’en fait pas une théorie du complot. Pour commencer à rendre ces théories, ces idées, ces hypothèses de complots, ces réflexions sur d’éventuels complots… des théories du complot, il faut une structure un peu plus dense, c’est-à-dire que le 11-Septembre répond à la Révolution française, que c’est en relation avec les Illuminés de Bavière, la conspiration juive, que tout ça [s’inscrit] dans un sens historique donné ».
« Ce n’est donc pas les théories du complot qui évoluent, mais le regard qu’on leur porte, donc des attaques extrêmement violentes, sur, non seulement les théories du complot proprement dites, mais aussi un ensemble de doutes, d’hypothèses du complot, de réflexions sur le complot, qui se retrouvent intégrées finalement dans une dénonciation globale. Cela fait depuis le 11-Septembre que ces choses prennent une réelle dimension importante, médiatique, qui touche largement les gens. Les effets produits ne sont pas encore forcément faciles à analyser, à palper, mais il est évident que ça va avoir des effets, ne serait-ce qu’un simple effet pervers, qui est de faire que des gens qui se posent simplement des questions, en étant attaqués extrêmement fortement sur des questions qui sont bien souvent même légitimes – enfin je veux dire le fait de se poser des questions sur les attentats du 11-Septembre et la version officielle produite par le gouvernement américain n’est pas illégitime - ces gens donc, se posant des questions, vont être renvoyés finalement à une image de conspirationnistes, et, du coup, on commence à avoir un élargissement de l’impact de ces théories du complot dans des milieux qui, jusqu’alors, n’étaient pas particulièrement touchés par ces théories, et finalement ces gens vont dériver vers toute autre chose. Donc qu’est-ce que cela peut produire, qu’est-ce que cela peut donner, est-ce que cela va enrichir les théories du complot, va les massifier ? Je n’en sais rien, mais en tout cas c’est quelque chose, à mon avis, sur lequel on ne réfléchit pas assez, et qui peut avoir des conséquences à la fois sur les théories du complot, mais également sur les sociétés. »
- Une équation mathématique peut-elle remplacer le journalisme d’investigation ?, par Pierre Luciani, publié sur le blog de ReOpen911 le 15 mai 2016
- Monde diplomatique : Vous avez dit « complotisme » ?, publié sur le blog de ReOpen911 le 28 juin 2015
- Mediapart dans l’impasse du 11-Septembre, publié sur le blog de ReOpen911 le 22 août 2012
- Le Figaro pourrait-il corriger une erreur dans l’un de ses articles ?, publié sur le blog de ReOpen911 le 25 décembre 2015
- Signalons par exemple le refus du Figaro et de Spicee de rectifier leur erreur au sujet du passeport qu’ils disent avoir été retrouvé dans les décombres du WTC alors qu’il fut ramassé dans la rue par un passant avant la chute des tours. Passeport qu’il donna ensuite à un agent de police avant de s’enfuir en courant…
- Ou bien le refus de Science et Vie de publier un correctif suite à leur réutilisation des images de la simulation de Purdue pour leur dossier spécial sur le 11-Septembre (un article de novembre 2002 consacrait déjà la vidéo de l’université de Purdue « réalisée à partir de calculs très précis et [qui] se veut donc réaliste »). Une simulation informatique qui, rappelons-le, ne tenait compte ni des réacteurs du vol AA77 ni de la façade du Pentagone (pour plus de précisions sur cette incroyable histoire, voir le chapitre VII de notre réponse à Noam Chomsky et Jean Bricmont).
- On attend toujours les correctifs de Libération, L’Express, Le Point, Le Nouvel Observateur ou encore 20 Minutes qui ont repris sans sourciller une dépêche de l’AFP qui relayait la thèse d’un expert en matériaux norvégien selon laquelle l’effondrement des tours jumelles s’expliquerait par « la rencontre explosive entre l’aluminium provenant des Boeing 767 et l’eau du système anti-incendie ». Arte reprendra également cette thèse fumeuse dans un documentaire sur les dangers de l’aluminium intitulé « Planète Alu ». Voir notre réponse Arte en pleine « Alu » sur le 11-Septembre.
- Plus récemment, il y a eu la reprise sans aucun esprit critique par Slate, Ouest France, le Plus de l’Obs et Sciences et Avenir d’une étude mathématique clairement biaisée prétendant démontrer que les complots de vaste envergure étaient très improbables. Là encore, bien qu’averties de l’inanité de cette étude (preuves à l’appui), les rédactions de ces médias n’ont pas jugé utile de publier de rectificatif. A ce sujet, voir notre article Une équation mathématique peut-elle remplacer le journalisme d’investigation ?
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La commission d’enquête Chilcot a rendu ses conclusions
Tony Blair et les mensonges de la guerre contre l’Irak
13 ans après la guerre déclenchée par George Walker Bush avec son soutien, l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair est rattrapé par les mensonges qui ont justifié la guerre d’Irak. Une guerre déclenchée en réalité non pas pour faire tomber un dictateur, mais pour mettre la main sur le pétrole de l’Irak et refaçonner la carte du Moyen-Orient.
Commandé en 2009 par l’ancien Premier ministre, Gordon Brown, et prévu pour un an plus tard, le rapport Chilcot sur l’intervention britannique en Irak aux côtés des Etats-Unis en 2003 a finalement mis sept ans pour livrer ses conclusions. Il a été rendu public mercredi dernier. Treize ans après le déclenchement de la guerre d’Irak, il dresse un bilan accablant de l’action de l’ancien Premier ministre, Tony Blair.
Invasion prématurée de l’Irak et plans pour l’après-guerre «complètement inadéquats», il s’agit là de quelques-uns des griefs retenus contre l’ancien Premier ministre britannique. Le rapport — long de 2,6 millions de mots (6417 pages) — s’était fixé trois objectifs : examiner la marche vers la guerre, les conditions de l’intervention elle-même et la préparation de l’après-intervention. Le bilan est accablant pour Tony Blair. Il montre que le Premier ministre a décidé d’entrer en guerre bien avant 2003 et qu’il a très tôt assuré à George W. Bush qu’il le soutiendrait quoi qu’il arrive. Beaucoup de ce que contient le document confirme ce qui était connu, ou soupçonné auparavant.
Le jugement de l’histoire a précédé les conclusions de l’équipe de John Chilcot. Les résultats de la politique désastreuse de l’Administration Bush et du gouvernement de Tony Blair sont visibles à l’œil nu encore aujourd’hui. Ce qui surprend néanmoins, c’est la sévérité avec laquelle la commission juge la politique du gouvernement Blair. L’ex-Premier ministre a été sévèrement mis en cause.
Il est accusé d’avoir opéré une «distorsion de la réalité décrite par les services de renseignements». Le dirigeant travailliste prétendait que «toutes les options diplomatiques avaient été épuisées» ; le rapport montre que ce n’était pas le cas. L’ancien dirigeant du Labour a en permanence minimisé les risques que posait l’intervention sur la stabilité de l’Irak et de la région et a mal préparé l’après-Saddam. Il a eu tout faux. Le chaos s’est vite installé. Bref, le Premier ministre britannique a menti aux Britanniques et à l’opinion publique internationale.
Et maintenant ?
Le rapport ne l’accuse néanmoins pas directement de mensonges ou de crime. Il est peu probable donc qu’il soit poursuivi pour crime de guerre, estiment certains spécialistes. Un groupe de députés britanniques étudie néanmoins la possibilité d’une procédure d’impeachment a posteriori qui le priverait de son titre d’ancien Premier ministre. Il s’agirait là de la moindre des sanctions. En octobre 2015, Tony Blair a reconnu lui-même que l’intervention en Irak en 2003 a été parmi les facteurs ayant entraîné la montée en puissance de Daech, qui contrôle, aujourd’hui, de vastes territoires en Irak comme en Syrie voisine.
Les avocats de familles des 179 soldats britanniques tués en Irak se réservent, par ailleurs, la possibilité d’entreprendre des poursuites judiciaires contre lui ou contre le gouvernement britannique dans son ensemble. David Cameron a appelé à tirer les leçons de ce rapport et chacun des députés qui a voté l’entrée en guerre, dont il fait partie, à «prendre notre part de responsabilité».
Il faut dire que cela fait sept ans que les familles des victimes britanniques de la guerre d’Irak attendaient ce moment. Il ne faut pas oublier aussi que des dizaines de milliers d’Irakiens sont morts (150 000 au moins) lors de cette guerre et les violences interconfessionnelles qui ont suivi. Le rapport Chilcot permet donc de pointer les responsabilités. Maintenant il faut voir s’il y a une justice. *Zine Cherfaoui / el watan/ samedi 09 juillet 2016
*La décision d’envahir l’Irak était illégale
L’ancien vice-Premier ministre britannique John Prescott a indiqué dimanche qu’il pensait à présent, 13 ans après les faits, que la décision du Royaume-Uni d’envahir l’Irak était illégale. M. Prescott, qui était le vice-Premier ministre de Tony Blair lorsque le Royaume-Uni a décidé de rejoindre les Etats-Unis en Irak en 2003, a écrit dans un article publié dans le Sunday Mirror qu’il avait à présent changé d’avis sur la légalité de cette guerre, réagissant à la publication d’un rapport critiquant la décision du gouvernement britannique de déclarer la guerre à l’Irak.
« En 2004, le secrétaire général de l’ONU Kofi Annan avait déclaré que le but premier de la guerre en Irak était de renverser le régime, ce qui est illégal. C’est avec beaucoup de tristesse et de colère que je crois à présent qu’il avait raison », a-t-il écrit. « Pas un jour ne passe sans que je pense à notre décision de déclarer la guerre. Aux soldats britanniques qui ont donné leur vie ou été blessés pour leur pays. Aux 175.000 civils qui sont morts à cause de la boîte de Pandore que nous avons ouverte en renversant Saddam Hussein », a-t-il ajouté.
« Je vivrai avec cette décision de déclarer la guerre et ses conséquences catastrophiques pour le restant de mes jours », a-t-il regretté. Il a révélé que le Premier ministre Tony Blair avait à l’époque écrit au président américain George W. Bush qu’il « serait avec lui, quoi qu’il fasse » huit mois avant l’invasion. M. Prescott a également critiqué la gestion de M. Blair et de son gouvernement, car celui-ci donnait « trop peu de documentation » à son gouvernement pour qu’il prenne des décisions.
M. Blair a exprimé cette semaine « sa tristesse, ses regrets et ses excuses » pour les erreurs commises pendant la guerre en Irak, tout en soulignant toutefois que cela avait été la bonne décision. De nombreux Britanniques souhaitent que M. Blair soit traduit en justice pour sa décision qui a coûté la vie à 179 soldats britanniques et à des centaines de milliers de civils irakiens pendant les six ans qu’a duré le conflit.(Aps)- dimanche 10 juillet 2016
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