Pub et affiches

*Publicité: l’humour, la meilleure arme

 Capture d'écran d'une publicité pour la fêta Salakis, en juillet 2004.

En quarante ans, comment la pub a-t-elle changé? Comment a-t-elle influencé, reflété les changements sociétaux? Toutes les semaines, 20Minutes s’associe à l’INA pour puiser dans les archives de la publicité française et les passer au crible avec l’analyse de Sylvain Parasie, sociologue, maître de conférence à l’Université Paris-Est et auteur de «Et maintenant une page de pub».

Sixième épisode: l’humour dans la publicité.

Rien ne met dans de meilleures dispositions que le rire – et les publicitaires l’ont bien compris en intégrant la tonalité humoristique dans les spots dès les années 60. Faire sourire pour faire acheter. Mais la façon dont cet humour des publicités a évolué reflète les évolutions de la société française.

Prenez un spot des années 60. «Les contrôleurs exigent l’humour, explique Sylvain Parasie. Ils sont loin de vouloir des spots secs et austères». Ils vont même réclamer de l’humour de la part des publicitaires pour faire passer la pilule des stéréotypes régionaux. «Lorsque l’on parle du Breton, de l’Auvergnat etc. c’est associé à des stéréotypes régionaux qui fâchent parfois en province. L’humour permet d’atténuer les clichés, de les rendre plus tolérables. Les régions étaient déjà un sujet très sensible à l’époque».

Mais peu à peu, il devient justement difficile de faire de l’humour sur des stéréotypes: la société française évolue. A partir du milieu des années 70 par exemple, les associations féministes refusent les stéréotypes féminins. «Soudain on ne peut plus représenter des femmes culpabilisées par leurs taches ménagères; certaines formes d’humour deviennent impossibles».

A l’inverse, les publicitaires s’emparent de l’humour pour faire accepter de nouvelles campagnes. «Lorsque les contrôleurs se mettent à demander, en 1975 ou 76 que les publicitaires représentent des hommes dans les taches ménagères, ceux-ci utilisent l’humour pour que cela passe mieux auprès d’un public peu habitué».

Fédérer par le rire

Dans les années 80, alors que la conception que les publicitaires ont du spectateur (plus critique, plus second degré) évolue, l’humour aussi. «Il devient plus décalé, moins conventionnel» estime le sociologue. Dans les années 1980, Etienne Chatiliez (auteur des pubs Eram) écrit: «On s’adressait à des gens qui n’avaient pas le choix, et donc on voulait les faire marrer, leur dire que la mode très chère, c’est n’importe quoi. J’étais un militant publicitaire. Par le rire, j’essayais de les mettre de mon côté».

D’ailleurs, la croyance selon laquelle le rire est fédérateur est alors très forte. «Il existe à l’époque des sujets d’humour presque nationaux, précise Sylvain Parasie. L’humour raciste un peu décalé, dans la veine colonialiste semble devoir parler à tout le monde [voir la pub Old Nick dans le vidéorama ci-dessous]. On pense que ça va faire rire tout le monde, de même que les pubs Chaussée aux moines, qui visent les catholiques alors que ce ne serait plus possible aujourd’hui».

Car peu à peu, des brèches émaillent le discours publicitaire. «Ce n’est pas seulement un cheminement vers le politiquement correct, mais de vraies questions de société qui se posent et interrogent la pub», soulève le sociologue. «La question des femmes, des Noirs… Les contrôleurs commencent à s’effrayer un peu et à vouloir surveiller les formes d’humour qu’on emploie».

Jusqu’à l’époque contemporaine, où il est beaucoup moins certain de trouver des thèmes humoristiques fédérateurs. Outre les thèmes universels comme l’enfance. «Il y a tout un ensemble de populations en demande de reconnaissance : comme les différentes religions. Aujourd’hui, des associations catholiques sont nées par exemple, qui n’accepteraient jamais l’humour sur leur religion comme dans Chaussée aux Moines… Les sujets sensibles sont beaucoup plus nombreux aujourd’hui». (20Minutes-28.10.2011.)

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*La publicité aérienne fait son entrée en Algérie

La publicité aérienne vient de faire son baptême de l’air en Algérie grâce à une collaboration fructueuse entre Hodna Design, une société algérienne de communication publicitaire, et son partenaire étranger propriétaire de la technologie, Helibanner, pour le tractage de bannières par hélicoptère.

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«Il a fallu abattre un travail de titan pour convaincre le partenaire étranger de faire confiance à la compétence algérienne et travailler en Algérie sous forme de franchise. Car dans les 27 autres pays où cette technologie est vendue, le partenaire utilise ses propres moyens en logistique et en compétences humaines.» Pour Benhalima Noureddine, gérant de Hodna Design, l’arrivée de cette nouvelle pratique publicitaire en Algérie est la consécration d’une longue carrière de négociations. Résultat des courses : Hodna Design a pu non seulement acquérir la franchise pour l’Algérie, mais aussi pour explorer les marchés tunisien et marocain alors que, de coutume, les Tunisiens ne lâchent aucunement les bonnes affaires.

Pour M. Benhalima, le métier de la publicité consiste à exploiter toutes les nouvelles technologies qui naissent dans ce domaine. D’où son investissement dans cette nouvelle approche publicitaire qui consiste à lancer, pour la première fois en Algérie et en Afrique du Nord, la technique de l’affichage publicitaire aérien. Ce nouveau métier est assumé par une nouvelle filiale de Hodna Design, AéroPub Algérie en l’occurrence, créée exclusivement à cet effet. L’investissement est lourd. Après avoir conclu un accord réussi avec Tassili Airlines, propriétaire du plus grand parc d’hélicoptères en Algérie, Hodna Design et son partenaire étranger se sont appliqués à investir dans la formation des pilotes et des techniciens de Tassili Airlines à la technicité exigée pour le tractage des bannières par hélicoptère, nous explique le gérant de Hodna Design, une entreprise de communication publicitaire créée pourtant par le moyen d’un simple crédit Ansej. L’entreprise s’est envolée vers de nouveaux cieux en quelques années seulement.

Le contrat avec Tassili Airlines est conclu pour une durée de cinq années et consiste à mettre à la disposition de Hodna Design trois des ses appareils pour les besoins de rotations publicitaires. La première entreprise de publicité aérienne a cependant décidé de survoler les trois régions Est, Centre et Ouest suivant les exigences de ses clients. Il est question aussi d’exploiter les lignes parcourant les autoroutes et les plages du pays, où l’impact visuel est jugé plus important. «Son impact est immense, un événement touche environ 1,5 million de personnes au cours d’une rotation de 2 heures de vol. Le cumul d’audience peut atteindre plus de 6 millions de contacts selon des études déjà réalisées», apprend-on auprès de M. Benhalima.

Hodna Design voit déjà grand ; le marché tunisien sera exploré dès 2013 en attendant le Maroc. Le jeune patron espère se voir autorisé à lancer son projet de compagnie de travail aérien qui consiste à explorer, outre la publicité, d’autres métiers tels que l’entretien des réseaux haute tension, l’évacuation sanitaire, etc. (El Watan.30.08.2012.)

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*Les chaînes privées se partagent le marché

Tandis que la loi sur l’audiovisuel devant dicter les règles de l’ouverture du champ audiovisuel en Algérie n’a toujours pas été adoptée, les nouvelles chaînes privées (Echourouk TV, Ennahar TV, El-Djarairia) exerçant avec de simples autorisations comme c’est le cas pour les chaînes étrangères, commencent à faire de l’audience auprès des téléspectateurs algériens.

Selon une étude effectuée par l’institut français spécialisé dans le Marketing, Immar, durant les deux dernières semaines du mois de Ramadhan et dont on a pu obtenir une copie, Echourouk TV a été la chaîne algérienne la plus regardée par les Algériens avec une part d’audience moyenne de près de 20% par jour. Elle vient juste après l’A3 qui a enregistré une part d’audience quotidienne de 20,28%. Vient en troisième position l’autre nouvelle chaîne El-Djazairia, en l’occurrence, avec une audience moyenne de 5,85%, suivie de l’ancienne télévision unique, l’ENTV et Ennahar TV avec des parts d’audience moyennes respectivement de 6,42% et 5,57% par jour.

Khalil Benbarkat, directeur de Magna, agence conseil en communication (filiale du groupe mondial IPG) dira que « Ces nouvelles chaines privées arrivent dans une conjoncture où l’audience des chaines gouvernementales est au plus bas hormis durant le mois de Ramadan », ajoutant néanmoins « qu’elles (les chaînes privées) font face à une rude concurrence satellitaire principalement venant des chaines MBC qui attire 48% de l’audience féminine algérienne et 38% de l’audience masculine (hors Ramadhan) ».

Expliquant l’émergence de ces acteurs, notre interlocuteur dira que « La scène médiatique algérienne est actuellement en train de vivre son revirement le plus important depuis les années 1990 où le code de l’information a été revu ce qui avait eu pour conséquence la cessation du monopole de l’Etat sur la presse ». Un chamboulement du champ médiatique qui sera sans doute d’un grand effet sur le marché publicitaire.

Quoique, selon M. Benbarkat, « Les challenges de nouvelles chaines privées ne s’arrêtera pas à cela car elles devront aussi prendre en considération la qualité de la production existante sur le marché, elles devront former une nouvelle génération de réalisateurs, de présentateurs, de scénaristes et d’autres métiers de l’audiovisuel et qui devront se débarrasser des limites conventionnelles engendrés par la télévision publique pour apporter de vrais show algériens ».

Notons, par ailleurs que ces chaînes sont venues s’imposer à un moment où la loi sur  l’audiovisuel devant fixer les règles d’ouverture des chaînes privées n’a toujours pas été adoptée. Celle-ci doit être adoptée avant la fin de l’année 2012 puisqu’elle figure dans l’ordre du jour du nouveau parlement.* L’Eco.News-09.09.2012.

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Histoire, stars et bons sentiments : le trio gagnant des agences de pub

Cinquantenaire de l’indépendance oblige, les agences de communication et des médias sont de tous les plans promotionnels… des clips esthétiquement maîtrisés … Y a-t-il un véritable souci patriotique ou une réappropriation à des fins mercantiles ? Enquête.

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Une rue comme les autres. Des enfants jouent aux billes tandis que des vieillards se concentrent autour d’une partie de dominos. Plus loin, deux enfants réparent une mobylette. Une musique entoure délicatement ce microcosme. On y aperçoit un guitariste affublé d’une marinière. Il porte des lunettes noires et s’appelle Baâziz. Soudain, un jeune adulte surgit dans le plan, haut-parleur dans la main en vociférant qu’il est «dans la place». Plus il avance, plus les gens le suivent. Des pêcheurs, vieux et jeunes, d’anciens soldats de la Libération, de belles demoiselles, le peuple algérien suit ce chanteur ambulant. Ils seront rejoints par Baâziz et tous clameront : «Mazal Wakfin» (Encore debout).

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Plus loin, dans une autre sphère, et toujours dans une rue. Plus familière celle-là. Nous sommes à Alger. Encore des enfants, la caméra va suivre attentivement l’un d’entre eux. Il court, heureux et fête l’indépendance du pays. Puis le noir & blanc s’échappe au détriment d’une couleur présente, pour rappeler que les années se sont volatilisées. Cet enfant grandit, devient adolescent, jeune adulte et finalement père de famille dans une capitale propre et nette. Il transmet quelque chose à son propre fils (pas de fille ?), et l’image finale nous les montre ensemble, la main sur le cœur. Deux clips promotionnels, deux opérateurs téléphoniques : Nedjma (Mazal Wakfin), Djezzy et une date commémorative : le cinquantenaire de l’indépendance. La messe est dite.

Elan patriotique

Karim Yermeche est manager général au sein de Lotus Conseil, une agence de communication et des médias située à Kouba. Selon lui, ces actes promotionnels ne sont pas si récents que ça : «La commémoration des grandes dates est une tradition qui remonte aux premières heures de l’indépendance. Ce n’est d’ailleurs pas une spécificité de notre pays, car ce type de célébration est un élément qui contribue à fédérer une nation autour de valeurs communes. Que des annonceurs s’associent à ce type de célébration à travers des campagnes conçues et diffusées à cet effet, est en revanche plus récent. On peut estimer à une dizaine d’années l’émergence de ce nouveau phénomène, qui coïncide notamment avec la libéralisation du secteur des télécoms et l’arrivée de grands annonceurs sur le marché.»

Le secteur des médias n’est plus aussi figé que dans les années 1980, voire 1990. Avec l’avènement des nouvelles technologies, l’accès démocratisé à internet, quelque chose change dans la perception du public face à certains évènements historiques. Parfois le «moderne» peut aussi servir à déguiser une idée totalement épidermique : «Je parlerai plutôt d’élans patriotiques ou nationalistes, interrompt Karim Yermeche. L’annonceur aspire à renforcer le lien qui le lie à la population. L’idéologie me semble assez peu présente, c’est plutôt le pragmatisme qui prévaut. »

Moment de joie

A travers ce type de communication, l’annonceur ne doit pas espérer autre chose, que des retombées en termes d’image de marque qu’il ne pourra d’ailleurs mesurer que sur le moyen terme. Il est difficile aujourd’hui de mesurer le degré d’impact auprès du public en raison de l’absence d’étude post–test publicitaire pour évaluer l’impact de la communication sur l’image de marque des trois opérateurs, ainsi que sur le niveau de compréhension, d’appréciation et d’identification du message. Yermeche renchérit : «Chaque opérateur a opté pour une stratégie et une communication différente à l’occasion de cette célébration. Mobilis a choisi d’organiser un concert géant au cœur de la capitale dans la nuit du 4 juillet, qui a regroupé la nouvelle scène musicale algérienne avec, en tête d’affiche, le groupe toulousain Zebda, des Algériens de l’immigration. Neghmet el houria fut un moment de divertissement et de communion collective. Observer à minuit tapante plus de 10 000 personnes entonner l’hymne national comme une seule personne, est un souvenir marquant. Notre peuple a besoin aujourd’hui, plus que jamais, de vivre et de se fédérer autour de vrais moments de joie.»

De son côté, Karim Yermeche s’interroge aussi sur l’intérêt d’un positionnement qui serait construit autour de l’idée que la fierté de notre pays serait d’être encore debout après 50 ans l’indépendance. «Pourquoi ne le serions-nous pas ? Bien que l’Algérie ait connu des épisodes très difficiles durant son histoire récente, résumer le demi-siècle écoulé à une histoire de survie me paraît assez hasardeux. Il n’est pas nécessaire de chercher dans l’adversité les sources de notre fierté collective.» Sofiane, expert en nouveaux médias, s’interroge lui à propos des symboles utilisés par les agences de pub : «Je pense que c’est un manque d’imagination. La plupart des entreprises ont tellement peur de choquer qu’elles se rabattent sur des symboles éculés. Ces symboles peuvent être très utiles, mais en les utilisant avec subtilité. Ce qu’on remarque, c’est un pseudo-nationalisme exacerbé. Les entreprises pensent que c’est ce que le gouvernement veut voir ; elles se disent qu’il n’y a aucun risque à ressasser cela. Je doute fortement que le commun des Algériens se sente touché par cela.»

Leaders d’opinion

Le manager général de Lotus Conseil juge que l’utilisation de «clichés» est contestable. «Le vrai travail d’un expert du marketing ou de la publicité n’est pas de contribuer à entretenir de vieux “clichés” désuets mais d’accompagner les évolutions de la société et d’anticiper les nouvelles tendances.» Pour ça, rien de mieux que de faire appel à des visages familiers du grand public. Ils sont la caution d’une certaine Algérie et les annonceurs en ont fait leur sacerdoce. Mais pourquoi ne pas filmer uniquement le «peuple»? Yermeche répond : «Le recours à des “leaders d’opinion” n’est que l’une des possibilités qui s’offre à nous lorsque nous réfléchissons à la mise en place d’une communication “corporate“ (liée à l’identité de l’agence). Elle permet de faire bénéficier la marque de la notoriété de la ou des célébrités auxquelles elle s’associe.

Toutefois, cela pose d’autres problématiques, notamment en termes de compatibilité entre les valeurs qu’incarne cette personne et celle que revendique la marque. Le moindre couac dans la carrière ou la vie de la star peut avoir des effets néfastes sur le sponsor, note-t-il. L’exemple récent du cycliste Armstrong condamné dans une affaire de dopage et qui a perdu dans la foulée la quasi-totalité de ses sponsors est édifiant. Notre agence privilégie une approche plus “Consummer centric“. Ce sont les citoyens lambda que nous voulons mettre en évidence. Nous partons du principe que chaque personne peut être un héros au quotidien.» La preuve est faite avec un des clips sur le cinquantenaire sans aucune star. Mais ce n’est pas convaincant pour autant: «La fin est particulièrement affligeante, dans le style nationalisme de base. Le père et le fils, la main sur le cœur, fiers de leur pays. Ça dégouline de bons sentiments», lance Sofiane.

Yermeche poursuit : «L’annonceur veut s’inscrire dans la “Grande histoire de l’Algérie”. Il affirme son patriotisme et son attachement à notre pays. Le succès de son approche dépend de sa capacité à donner de la crédibilité à ce qu’il revendique. Quelle est la “preuve” qui vient justifier cette “promesse”? Cette campagne a-t-elle amélioré l’image de l’entreprise ?»

Grande Histoire

La réponse pourrait être négative : «Certaines entreprises essaient de saisir toute forme de nationalisme pour s’y associer dans l’imaginaire des gens. A mon sens, c’est une stratégie de facilité et court-termiste….Pourquoi devrait-on s’attendre à ce qu’un opérateur de téléphonie vante l’histoire de l’Algérie de cette façon ? C’est très particulier à l’Algérie.» Conclusion : il faut s’attendre à de nouvelles trouvailles sur le créneau nationaliste. Idéologiquement ambigus, voire délibérément nationalistes, ces actes publicitaires sur la «Grande histoire algérienne» ne découlent pas seulement d’une mécanique purement mercantile, mais aussi d’une volonté farouche de redorer le blason d’un pays qui en aurait besoin.

Quitte parfois à convoquer des «people», il y aura toujours une notion de réappropriation constante de la part des agences de communication : «C’est certainement une bonne chose, conclut Yarmeche. Notre pays a besoin de promouvoir les notions de “citoyen” et de “nation” auprès du plus grand nombre, afin d’inscrire les comportements civiques comme référence dans notre société. Cela passe par la mise en place de programmes et d’actions qui vont bien au-delà de la diffusion de spots publicitaires. De ce fait, les agences de communication ont leur rôle à jouer dans un processus qui englobe bien d’autres intervenants.»* El Watan-02.11.2012.

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 à propos de la gestion  opaque de l’ANEP

 «Le ministère de la Communication mène sa propre enquête»

Le ministère de  la Communication «enquête» sur un certain nombre de scandales liés à la gestion des deniers publics par l’Agence nationale d’édition et de publicité (ANEP).  
C’est ce qu’a affirmé, hier, lors d’un point de presse, Mohand Oussaïd Belaïd, ministre de la Communication, en réponse à une question posée au sujet de la publication par El Watan d’un dossier sur le monopole qu’exerce cette agence sur la publicité institutionnelle.

«Au ministère de la Communication,  ce sont des enquêtes discrètes que nous menons.  Nous prendrons, par la suite, les décisions qui s’imposeront», soutient Mohand Oussaïd. «Certaines informations doivent être traitées avec beaucoup de recul car, explique-t-il, il y a peut-être une part de vérité, mais dans ce qui est rapporté, il y a aussi beaucoup d’intox.» Il a indiqué, à ce propos, que le ministère de la Communication a tout un plan d’actions qui ne se résume pas uniquement à la publicité institutionnelle. «Il faut aller vers la moralisation de la gestion publique de manière générale», s’est-il prononcé, faisant assurément référence à la gestion du secteur de la presse en Algérie. 

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Evoquant le rôle et le poids de l’ANEP sur la scène médiatique nationale, le ministre de la Communication a indiqué que l’agence étatique couvre actuellement une proportion de 2/3 du marché publicitaire en Algérie. «Dans le secteur de la presse écrite, 34% dumarché de la pub échappe à l’ANEP et va au secteur privé», dira-t-il, précisant que sur les 66% de parts de marché détenus par l’agence, 22% des recettes publicitaires vont aux titres publiques (El Moudjahid, Djoumhouria, EChaâb…)  et que le reste, soit 78%, bénéficie à un  grand nombre de titres privés. Des titres souvent à faible tirage, bénéficiant de largesses en matière de financement et d’impression, en violation des règles du marché.*El Watan-27.07.2013.

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*Campagne d’affichage du club de Bourges Basket, lors de la saison 2011-2012

 Campagne d'affichage du club de Bourges Basket, lors de la saison 2011-2012

 Pierre Fosset: «Qu’ils s’occupent d’autre chose que des petites culottes de mes joueuses»

Un fessier moulé dans une petite culotte orange, un ballon de basket coincé contre la hanche et cette injonction à double sens: «Osez le tango».Depuis quelques jours, la nouvelle affiche du club féminin de Bourges suscite la polémique. Dans un communiqué commun, plusieurs associations (la FASE, la CGT, Attac, le Mouvement pour la Paix et la Ligue des droits de l’Homme) ont fait part de leur indignation. Elles dénoncent une campagne d’affichage «hors sujet» qui «véhicule une image à nouveau dégradée des femmes, des sportives, qui ne seraient que corps, et dont les corps seraient ravalés au rang de bien de consommation. Pierre Fosset, le président du club berruyer s’en défend.

Les critiques touchant votre dernière affiche vous surprennent-elles?

Complètement. D’abord, je ne vois pas ce qu’il y a de choquant. Ensuite, je crois que ces associations ont autre chose à faire que de s’occuper des petites culottes de mes joueuses. Quand on ouvre L’Equipe, il y a cinq rugbymen en slip moulant où on voit bien les parties (sur une publicité Dim). Alors, ça c’est la dégradation de l’homme? C’est un peu marrant. Moi, je ne trouve pas que notre affiche soit sexiste.

Quelle est l’histoire de cette affiche?

On a un programme de trois ans. L’an dernier, on avait les joueuses dans une robe moulante. Le tissu avait le reflet d’un ballon de basket. Cette année, on est passé à la culotte, voilà.

Qui l’a approuvée? Les joueuses ont-elles été consultées?

Non, les joueuses n’ont pas été consultées. On travaille avec une agence de communication. Elle nous a proposé quatre projets. Et puis voilà, j’ai une assistance commerciale, une comptable qui sont des femmes. On en a discuté, elles n’ont pas trouvé ça choquant. J’en ai aussi parlé avec la capitaine dimanche matin. Elle m’a dit: «Mais qu’est-ce que c’est que ces histoires là? Ils sont fous ou quoi?» Ça va un peu loin.

Allez-vous la retirer?

Ah non, je ne vois pas pourquoi. C’est une belle affiche avec une belle fille. C’est associer les qualités d’une femme avec le sport de haut niveau. On n’a pas que des filles loupées, moches, musclées. C’est une belle fille qui fait du sport de haut niveau, c’est tout.

On peut quand même se demander où est le lien avec le basket, non?

Mais le lien avec le basket, ça peut être une belle femme qui fait du sport de haut niveau. En l’occurrence le basket, puisqu’il y a un ballon…

On peut croire que vous résumez le basket féminin aux fesses d’une joueuse…

Ah, mais elles en ont bien quand même. Et quand vous regardez le volley féminin, ce sont des petites culottes comme ça. Et ça leur rentre dans la raie des fesses. Et les nageuses, il ne faut pas les mettre en maillot de bain alors?

Vous assumez donc le fait de mettre en avant les corps des filles plutôt que leur sport?

Ah bah, quand vous regardez les campagnes de parfum à la télévision, c’est sexiste ou pas? Moi je le trouve puisqu’on fait de l’imaginaire. C’est quand même autre chose que mon affiche. C’est un combat d’arrière garde ça. (20Minutes-03.10.2011.)

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**Le sexe envahit la Pub

*American Apparel: entre sexe et controverses

Regard sur cinq axes stratégiques publicitaires d’une des marques les plus acclamées et controversées du moment.

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1. Flirter avec le soft-porn
Dans un monde où l’hypersexualisation est omniprésente, la marque américaine de prêt-à-porter ne cesse de défrayer la chronique avec ses mannequins posant dans des positions plus que suggestives. Jouant sur le fil du rasoir, la campagne Now Open, qui dévoile une femme avec les jambes écartées, en est un bon exemple. À cela s’ajoute l’annonce imprimée Unzip, laissant découvrir une femme qui se retrouve seins nus après avoir ouvert son vêtement du haut.

*2. Des mannequins qui brisent les conventions American Apparel a été la première marque à utiliser des mannequins transgenres pour ses déploiements publicitaires. En 2012, elle a fait appel à Isis King dans le cadre d’une offensive en faveur des droits des homosexuels. Elle a choqué l’opinion publique, mais a aussi suscité l’engouement au sein des communautés lesbiennes, gaies, bisexuelles et transgenres.

Alors que l’industrie de la mode tend vers un rajeunissement excessif, la marque a décidé de se différencier en recourant à un mannequin de lingerie de 62 ans. Renforcée par la signature Sexy has no expiration date, l’initiative s’écartant de la controverse traditionnelle a permis de véhiculer une image positive auprès des consommateurs.

3. Ces poils qui choquent À New York, l’entreprise a affiché dans ses vitrines des mannequins avec des poils pubiens. L’opération a suscité la curiosité et la surprise de nombreux passants réunis devant la boutique pour contempler, voire photographier les mannequins à la forte pilosité.

4. Cacher ses menstruations que je ne saurais montrer Toujours en guise de provocation, American Apparel a réalisé pour les femmes les t-shirts Period Power, en lien à la menstruation et la masturbation. L’exécution est présentée dans notre banque d’images.

5. Qui sème le vent récolte la tempête Lors de l’ouragan Sandy en 2012, la marque a diffusé une opération imprimée controversée. L’exécution proposait une promotion de 20 % sur trois jours avec le slogan «In case you’re bored during the storm.» À l’inverse du cas du mannequin sexagénaire, les internautes ont immédiatement crié au scandale sur les réseaux sociaux.
En dépit de l’opinion publique et des féministes, American Apparel se nourrit de la controverse pour augmenter sa notoriété. Avec ses exécutions favorisant l’impact, il apparaît intéressant de voir qu’il semble subsister un réel intérêt du spectateur autour de la marque, qu’il soit positif ou négatif. Cette stratégie de communication fait également penser à la célèbre citation de Léon Zitrone: «Qu’on parle de moi en bien ou en mal, peu importe. L’essentiel, c’est qu’on parle de moi!». Ingénieux, provocateur ou bien même sexiste, ce n’est finalement peut-être pas la question que la marque semble se poser. En finalité, elle a répondu à son objectif, soit la notoriété.*par Sébastien Roux-Infospresse-lundi, 17 février 2014

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**Au royaume de la pub, le sexe est roi.

Les marques s’érotisent pour retenir l’attention des consommateurs. Certaines campagnes récentes, parfois très osées, témoignent de ce goût pour la provocation.

Le sexe, source d’inspiration des marques. C’est en tout cas, un argument marketing récurrent et efficace. Les secteurs de l’automobile, de l’alimentation ou encore de la politique l’ont bien compris. « Dès qu’il s’agit de vendre un produit, on utilise un individu et on instrumentalise son corps », déplore Michela Marzano, chercheur au CNRS, dans son livre Malaise dans la sexualité (éditions JC Lattès). Mais quel intérêt pour la marque? Celui de vendre, évidemment. Dans Le Neuromarketing en action(éditions Eyrolles), Patrick Georges et Michel Badoc observent qu’un cinquième des publicités est lié au sexe. « Pour le cerveau humain, le plaisir et la nourriture sont deux besoins fondamentaux, reconnaissent les deux auteurs. Tous les produits qui s ‘y référent se vendent plus facilement. » Un constat que l’étude d’Adrian Furnham et d’Ellie Parker (2007) du département de psychologie du University College London, remet en question. Selon ces chercheurs, trop de sexe dans la publicité perturbe la concentration et altère le processus de mémorisation de la marque. Un phénomène qui s’amplifie lorsque ces spots publicitaires sont diffusés durant une émission à connotation sensuelle. Malgré ce constat, l’utilisation de l’érotisme reste considérée comme une méthode efficace pour faire vendre.

Une façon de mieux se distinguer de la concurrence, à défaut de faire réellement la différence sur les produits. Par ailleurs, les marques n’hésitent plus à jouer sur le registre transgressif, voire à verser dans la pornographie. Reines dans ce genre de procédés, les marques de prêt-à-porter usent souvent du porno chic pour vendre leurs produits. C’est le cas de Sisley (groupe Benetton), qui, depuis le début du siècle, a recours au trash dans ses campagnes publicitaires. En 2002, la marque affiche un homme mangeant une banane, symbole phallique, placée auparavant contre son sexe. En 2010, l’enseigne utilise les mêmes codes, sauf que cette fois, l’attribut viril est représenté par un concombre. Au royaume de la pub, le sexe est roi.

Le sexe s’habille à la mode

Le sexe peut aussi faire vendre des jeans. Surtout quand il s’adresse à une cible jeune. Avec son slogan «Sex sells, unfortunately we sell jeans» («Le sexe fait vendre, malheureusement nous vendons des jeans»), la marque Diesel joue la carte de la provocation assumée. L’objectif: montrer que porter un jean permet de s’affirmer sexuellement. Un constat différent de celui de son concurrent, American Apparel, qui fait poser ses mannequins nus pour vanter les mérites de ses vêtements.

Bêtes de sexe

Entre le singe de la publicité Omo ou encore Spontex où un hérisson confond sa dame avec une éponge, les publicitaires se cantonnaient jusque-là à un répertoire plutôt bon enfant. Désormais, les animaux exposent leur anatomie. La dernière campagne pour le chocolat Poulain fait poser un cheval dans son plus simple appareil. De là à faire le rapprochement entre la tablette à croquer et les attributs de l’animal, il n’y a qu’un pas. Une opération dans la veine des publicités Orangina, où des biches pulpeuses se déhanchent en bikini. Jugé trop sexy en Angleterre, le spot télé n’y a été diffusé qu’une seule fois en 2008.

Le sexe fait son cinéma

S’ils n’abordent pas les mêmes thèmes, les deux affiches des films, Kaboom de Gregg Araki et Happy Fewd’Antony Cordier, comportent des similitudes. En effet, toutes deux exhibent des corps nus dans des positions suggestives et utilisent un lettrage rose bonbon sur l’affiche. Racoleuses à fond, ces images illustrent les sujets abordés dans ces deux longs-métrages: le libertinage et l’échangisme. Des sujets de plus en plus exploités sur la Toile, au point que certains films sont récompensés. C’est le cas d’Année bissextile, sorti en salle l’été dernier, qui a reçu la Caméra d’or au Festival de Cannes 2010. Outre les poils pubiens, l’affiche met en évidence le «X», si bien que l’on peut tout aussi bien lire «Année X».

sexe et morale

« Pour les jeunes, les discours moralisateurs à propos du tabac ne prennent pas, ils estiment qu’ils ne seront jamais malades. Contrairement au sexe qui les concerne pleinement », assure Gérard Audureau, président de l’association DNF (Droit des non-fumeurs). Aussi, il ne s’étonne pas d’avoir provoqué un tollé en sortant l’année dernière une campagne de publicité fracassante sur les dangers du tabac. L’objectif: montrer que le tabac, au même titre que la fellation, constitue un symbole de soumission. En Espagne, c’est l’abstention que l’on veut éradiquer. Orchestré par les jeunes socialistes de Catalogne, un spot publicitaire intitulé «Voter est un plaisir» montre une femme en plein orgasme au moment de glisser son bulletin dans l’urne. Une façon ludique de nous inciter à fréquenter plus assidûment les isoloirs.*e-marketing.fr-Marketing  N°146 - 01/02/2011

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*Lorsque la Pub encourage l’infidélité

«Alors là, c’est le pompon !» s’exclame une mamie, qui attend le bus en compagnie de son petit-fils. Elle n’est pas montée dans celui qui arrive (ce n’est pas la bonne ligne) mais s’érige lorsque le bus passe au niveau de ses yeux. Là, l’une de ces publicités habituelles qui ornent l’arrière des bus, sauf que celle-ci scandaliserait presque notre dame, s’agissant de la promotion d’un site internet de rencontres extraconjugales, «Gleeden» le bien nommé… «Heureusement encore qu’ils n’ont pas mis de photos, ça aurait été beau, tiens ! Quand je pense que le petit commence à savoir lire, si c’est pour voir ça…», poursuit la mamie, visiblement en colère.

 

Les Toulousains, depuis lundi, n’ont pas d’autre choix que de voir ces publicités sur les bus, au choix «Sextape» en leurs côtés (une comédie coquine qui ne casse pas trois pattes à un canard) ou ce fameux «Gleeden» au derrière… «L’objectif de la publicité, c’est de bien voir les affiches», rappelle dans un premier temps Tisséo, qui exploite le réseau des bus toulousains. Avant d’ajouter : «Tisséo ne choisit pas le contenu des publicités, déléguant ce travail à sa régie. Nous n’avons donc aucun droit de regard sur ces publicités. Simplement, elles ne doivent pas porter tort aux transports en commun.» Et aux bonnes mœurs ? «Bon, il ne faut pas exagérer, on voit tellement d’autres vilaines choses aujourd’hui à la télé», estime André, qui ne connaissait pas personnellement l’existence de ce site «Gleeden».

 

L’affiche que l’on peut voir sur le bus -on a effectivement tout le temps de la lire lorsque l’on est pris par les embouteillages derrière un bus !- nous apprend que le site en question a été «pensé par les femmes», qu’il serait novateur en la matière (de tromperie et d’infidélité ?) et qu’il connaîtrait un vif succès mondial. Au point d’oser adresser à ses clients un «merci pour votre fidélité» imprimé en grosses lettres sur l’affiche litigieuse ? Un peu d’humour ne nuit pas, non ?*ladepeche.fr-le 04/09/2014 à 07:44

 

*Réaction de lecteurs français:

***Gageons que la mamie sortait de la messe, et qu’elle n’avait pas vu le loup depuis une éternité!
C’est quand-même marrant : la violence verbale ne choque pas (discours FN ou Civitas et consors (ou qu’on rentre)), la misère ne choque pas (on pousse les sans-abris hors des villes), l’arrogance des archi-millionaires ne choque pas, par contre, dès que le sexe est (à peine) évoqué … houlà, sus, sus à l’ennemi!
Il n’y a donc rien d’autre pour vous émouvoir, dites, les r??

***Une « relation extra-conjugale », vous appelez ça de « l’humour » ?

OK, pas de quoi en faire un article, mais j’avoue en avoir marre de la banalisation de l’infidélité.
Voir son conjoint, celui ou celle avec qui on avait voulu construire une vie entière de bonheur (et c’est possible quand on en pends les moyens) vous tromper, c’est une grande souffrance pour soi et pour ses enfants. C’est tout.

**Une honte c’est sûr que c’est honteux pour le moins!

**ce qui est important, c’est que les bus soit fidèles à leur horaire.

**Se jurer fidélité par le lien du mariage: c’est complètement désuet, hypocrite et surtout contre-nature! L’être humain n’est pas fait pour vivre prisonnier en couple toute sa vie! Juste un arrangement, le temps d’élever les enfants!

**Par contre, une pub tahiti douche avec des femmes à poil ça choque personne :o

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22 commentaires

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