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*Pourquoi le feuilleton Omar ibnou Elkhattab est interdit en Europe et aux Etats-Unis ?

«Quand tu lances la flèche de la vérité, trempe la pointe dans le miel.» Proverbe arabe

**voir vidéo: Omar the Epic Series    

*مسلسل_عمر – الحلقة الأولى – الحلقة 1

La série religieuse Omar produite par Qatar TV et le groupe MBC et qui est diffusée dans plusieurs pays arabes et asiatiques, ne serait pas la bienvenue en Europe et aux Etats-Unis. C’est ce que nous avons appris auprès de certains spécialistes de diffusion satellitaire. L’Entv qui a acheté les droits de diffusion du feuilleton sur ses chaînes terrestres et satellitaires pour la modique somme de 1 million de dollars, ne diffuse pas le feuilleton sur Canal Algérie ni sur la version de A3 qui est basculée sur le satellite Hotbird. Ainsi, les émigrés vivant en Europe et principalement en France, ne peuvent pas regarder le feuilleton arabe le plus important de l’histoire de l’audiovisuel arabe sur la télévision algérienne.
Selon certaines sources, le groupe MBC et Qatar TV n’ont pas le droit de diffuser ce feuilleton sur le satellite Hotbird ou Eutelsat. En revanche, le feuilleton est visible sur le satellite Badr à travers A3 et Nessma TV. Nessma TV serait, selon son responsable, la seule télévision arabe à diffuser sur Hotbird. On ignore si la chaîne tunisienne installée au Luxembourg a l’autorisation de diffusion de ce feuilleton sur satellite et pourquoi Canal Algérie n’est pas autorisée à le diffuser sur le même satellite. Pourquoi les Européens ne veulent pas diffuser ce feuilleton religieux sur l’Islam sur leur satellite’ De quoi ont-ils peur’ Il faut dire que malgré la bonne qualité du produit, aucune télévision européenne n’a acheté les droits pour le diffuser en Europe. Même les chaînes anglaises BBC et Sky TV qui ont été les seules à diffuser dans les années 1980, le premier film sur l’Islam, Le Message de Mustapha Akkad, n’ont pas cru devoir acheter les droits de cette importante production, alors que l’audience était garantie avec le Ramadhan et les millions de téléspectateurs musulmans issus du Maghreb, d’Asie et d’Orient, installés au Royaume-Uni.
Il faut dire que la diffusion d’un tel programme en France ou ailleurs en Europe, pourrait contribuer à réveiller les consciences des musulmans en Europe. La presse française et européenne n’a évoqué ce feuilleton que pour parler de la polémique qui a suivi sa diffusion, citant l’avis d’Al Azhar, principale institution religieuse de l’islam sunnite, basée au Caire, qui avait émis une fatwa affirmant que les représentations figuratives des prophètes et de leurs compagnons étaient interdites. Depuis quand Libération et le Nouvel Observateur font de la propagande pour les fatwas d’Al Azhar’ Dans un paysage audiovisuel européen dominé par la pensée juive, chrétienne ou encore païenne, il n’y a pas de place pour l’Islam et sa pensée.
La diffusion d’un tel programme historico-religieux pour des communautés non musulmanes peut contribuer à changer
l’image de l’Islam dans le monde et en Europe, ce que les Occidentaux ne souhaitent pas, afin de garder l’image de l’islam toujours associée à l’intolérance, à l’intégrisme et surtout au terrorisme. (L’Expression-01.08.2012.)

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Avant-première du film «Le voyage à Alger»

Le long-métrage de fiction “Le voyage à Alger”, un drame autobiographique de son réalisateur, Abdelkrim Bahloul, a été projeté samedi-30.03.2013. à la salle de la cinémathèque d’Alger en avant-première en Algérie. Cette projection à l’initiative de l’Association des réalisateurs professionnels algériens (Arpa), marque le lancement du nouveau ciné-club “Les samedis de l’Arpa” qui souhaite relancer l’activité cinématographique autour des réalisateurs algériens à travers des projections mensuelles.

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Sorti en 2009, “Le voyage à Alger” relate, durant 97 minutes, le combat de Maghnia, une moudjahida et veuve de martyr vivant à Saïda, interprétée par Samia Meziane, pour garder son logement, cédé par un agent de l’administration coloniale avant son départ d’Algérie, en proie à la convoitise d’un responsable communal au lendemain de l’indépendance. Excédée par l’arrogance de cet ancien brigadier de la police française, Maghnia décide de se battre pour garder le toit de ses six enfants, qui vivent déjà dans l’exclusion et même dans l’oppression après la perte de leur père abattu sur ses terres par les soldats de l’armée coloniale lors d’une corvée de bois. Après avoir plusieurs fois tenté de raisonner l’ancien brigadier, la jeune femme se barricade chez elle et décide d’aller à Alger pour exposer son problème au président de l’époque, Ahmed Ben Bella, qui représentait à ses yeux le tuteur de ses six orphelins après que leur père ait donné sa vie pour l’indépendance du pays et qu’elle ait nourri, soigné et caché les combattants chez elle. Son fils, Kadirou (Samy Ahedda) l’accompagne dans son voyage pour parler lui aussi au président d’un homme à Saïda qui l’a battu et insulté la mémoire de son père. Tout au long du film, le réalisateur qui a lui-même vécu le scénario qu’il a écrit met en avant, à travers Kadirou et sa mère, la condition des Algériens au lendemain de l’indépendance qui souffraient de l’analphabétisme et du choc avec la vie citadine. Cette mère analphabète habituée à la vie rurale est perdue sans l’aide de son fils de onze ans. À Alger, Maghnia et son fils se rendent au Palais du peuple afin d’y rencontrer le président, mais on lui demande d’envoyer un courrier, chose qu’elle refuse et reste devant la porte jusqu’à ce qu’un officier, ancien soldat de  l’ALN, ne lui obtienne audience auprès du ministre de la Défense de l’époque, Houari Boumediène, qui excédé par le récit de la veuve, lui assure qu’il veillera personnellement à ce qu’elle garde sa maison.  Un officier de l’armée arrive à Saïda pour mettre fin au litige et menace l’ancien brigadier de mort s’il n’obtenait pas le pardon de la veuve, un pardon difficile mais nécessaire pour que la famille retrouve sa quiétude.  L’officier chargé de l’affaire, aidera aussi le petit kadirou, pour qui, il a beaucoup d’affection, à réhabiliter la mémoire souillée de son père et à faire son deuil. Plébiscité par les cinéastes et cinéphiles présents, “Le voyage à Alger” présente néanmoins plusieurs imperfections relevées par les spectateurs à commencer par la mauvaise qualité de la copie projetée ainsi que la reconstitution approximative du décor de l’époque et des petits effets, pourtant rudimentaires mais mal faits à l’exemple de la pluie. Autant de détails qui ne peuvent échapper aux cinéphiles et qui diminuent le jeu des acteurs et surtout le scénario jugé “fidèle aux réalités de l’époque”, “poignant” et  comme un “regain de considération aux veuves et enfants de martyrs” par l’assistance. Des imperfections justifiées par le petit budget du film qui ne représente, selon son réalisateur que 5% du devis. Produit par “Les films de la source” avec le soutien de l’Entreprise publique de télévision et le ministère de la Culture, “Le voyage à Alger” a décroché le Tanit d’or du public au Journées cinématographiques de Carthage 2010, le prix du meilleur scénario et celui de la meilleure actrice pour Samia Meziane au Festival panafricain du cinéma et de la télévision d’Ouagadougou (Fespaco 2011) ainsi que le Grand prix Radio Canada au festival “Vues d’Afrique” à Montréal 2011. Par la voix du vice-président de l’Arpa, Yanis Koussim, le producteur du film Bachir Derrais a annoncé la sortie publique pour le
25 Avril dans les salles de la cinémathèque, cependant les cinéphiles ont reproché au réalisateur ces quatre années de retard qu’il a justifiées par “un budget insuffisant et un manque de salles de cinéma en Algérie”. À l’occasion de l’inauguration de son ciné-club, l’Arpa a aussi lancé “Les bulletins de l’Arpa”, une publication distribuée gratuitement qui résume l’activité mensuelle des réalisateurs algériens, leurs participations aux festivals étrangers ainsi que les faits cinématographiques marquants.*Le Courrier d’Algérie-01.04.2013.

*vidéo: Aicha 2 Film Entier HD

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Projection du film  »Le Menteur » de Ali Mouzaoui a Ibn Zeydoun

Sortez les violons!

L’amour comme s’il en pleuvait jusqu’à l’overdose, jusqu’à l’aigreur, «Cinéaste mal aimé» reconnaît-il, Ali Mouzaoui a présenté hier matin à la presse son nouveau long métrage décliné à 99% en langue amazighe. Mais le problème n’est pas là. L’histoire aux allures d’arlequin, a pour toile de fond le mensonge comme subterfuge pour arriver à ses fins. En gros Lila, alias Yasmine Boukhelifa est enseignante et rêve au prince charmant serait-il de modeste condition sociale. Un jour, sa voiture tombe en panne, elle est secourue par le beau brun au sourire d’ange Abderrahamane, mécanicien de son état, qui lui fait croire qu’il est fils d’un homme d’affaires plein aux as. Un rôle de jeune premier confié à Chérif Azrou. Lila a un père officier de l’ALN, en chaise roulante, cultivé, qui lit des livres, mais nostalgique d’un passé révolu retranché surtout entre le fantôme et le souvenir douloureux de son épouse et la présence protectrice de sa fille.
Abderrahmane est issu d’une famille pauvre, son père est postier, il parle très peu, il semble presque démissionnaire. En fait il ne cautionne pas les magouilles de son fils et la complicité tacite du reste de la famille envers ce fils indigne. Si les deux héros brechtiens sont novices au cinéma, ils sont entourés de comédiens confirmés dont le rôle du père, à savoir Arslane Lerari et Zahir Bouzrar. Lila a un ami, le sémillant Majid, prof de dessin, artiste à ses heures perdues alias Farid Chari. Sa relation avec Lila est plutôt ambiguë, bien qu’elle se veuille amicale. Lila se sent proche de son camarade au tempérament solitaire. Majid est un artiste, poète au coeur blessé car sa femme, défigurée se laisse mourir pour ne pas continuer à lui pourrir la vie. Dans un ultime sacrifice, elle incite Majid à se remarier avec Lila. En somme, que de bons sentiments servis sur un plateau d’argent.
Autour, c’est la saleté, la déchéance humaine, la corruption, la drogue, l’alcool… les scènes d’intérieur semblent souvent introspectives, méditatives, soporifiquement lyriques tandis que l’extérieur est le miroir de la désolation.
Abderrahmane a deux copains loosers et espère s’en sortir en  devenant le Caïd d’un gang de revente de drogue qui tourne en déconfiture. Une histoire cousue de fil blanc puisque le destin tragique du malchanceux semble tout tracé.
Ali Mouzaoui nous dépeint dans cette fresque d’une sensiblerie dramatique jusqu’à l’étranglement, un maelstrom d’états d’âme où l’issue semble fatale..
Dans ce triangle amoureux, Lila semble être le point d’ancrage vers lequel tout se cramponne, l’orbite autour duquel tourne l’axe du bien et du mal. La planche de salut des deux jeunes hommes.
Le menteur ennuie par son trop plein de dose mélancolique, un scénario qu pêche par sa lourdeur et déroute par l’incohérence de certaines de ses séquences. En fait, Le menteur semble inclassable dans son genre tant sa mise en scène surannée nous renvoie presque au mirage désuet des films des années 40 ou 50, où le héros James Dean brûle la chandelle par les deux bouts en finissant sa vie dans un accident de voiture. Ici Majid se plait à vitre sa vie intensément mais la «chkoumoun» fini par le rattraper.. «On ne peut pas faire des films si notre cinéma s’enracine dans le réel. Il faut laisser l’imagination devancer les chose, du recul pour faire des films. Le cinéma c’est quelque chose qui va au-delà du réel. Il doit bousculer l’ordre établi des choses. Copier la réalité ne m’intéresse pas (…) je pense que la Kabylie est un déversoir d’alcool. On ne peut le cacher. C’es la réalité. Les images, on doit les donner». dira le cinéaste lors du débat qui suivra le film. Il fera remarquer aussi avoir orienté son regard sur cette jeunesse qui souffre et pas seulement en Kabylie mais partout en Algérie. «cette femme souffre. Quand elle arrive à se marier, elle a flétri». Si le cinéaste veut casser les clichés, il ne sera départi pas pour autant d’un certain discours carré… Si l’imaginaire est salvateur on sera vite rattrapé par la réalité. Si l’amour est une «prison» pour Majid, ce sera «le mariage et les enfants» pour le père de Lila. Le menteur a les digressions aériennes d’un film indien et le pathos des film classiques des années 50, poussé à l’extrême par les larmes pleurnichardes de ce violon qui n’a cessé d’étaler sa misère jusqu’à la nausée.
Blouson en cuir, lunettes noires et moto, la panoplie du «voyou» comme le lâchera Lila en apostrophant son amoureux sur la plage. Celui-ci, en voulant lui prouver son amour, fait fi du danger d’une mer houleuse, court et entre tout habillé dans cette eau glacée… la seule scène où la sensualité se confond ou plutôt nargue enfin le romantisme ambiant qui règne tout au long du film en donnant de l’éclat et de la vie à ce film moribond. En effet, craignant qu’il ne soit emporté par les vagues, Lila va courir elle aussi à la recherche de son amoureux en faisant remonter sa jupe laissant entrevoir ses jambes et même ses cuisses. La suite est des plutôt inattendues: le mot «voyou!» en somme. Serait-ce un signe distinctif qui colle à la peau de notre dealer beau gosse? Pour boucler la boucle nous aurons droit au coucher de soleil et à une caresse sur la joue… pas autre chose, cela ne se fait pas chez nous. Un hors-champs noyé dans un tourbillon à l’eau de rose.. «Dans chaque oeuvre il y a des insuffisances. Si je vous disais combien a coûté ce film, vous serez étonné. Cela ne suffirait pas pour faire un clip. Or, devons-nous attendre pour avoir les moyens ou faire des films avec les moyens qu’on a? Je pense qu’un cinéaste est celui qui fait des films. A mon âge, je ne peux pas attendre dix ans. Ma mission est de filmer. Je continuerai à faire des images, c’est ce qui me hante et j’aime le faire»..*L’Expression-21.02.2013..

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Pourquoi la série historique turque  »Harim Al Sultan » fait peur aux télévisions occidentales?

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**Voir vidéo:  »Harim Al Sultan » -مسلسل حريم السلطان الجزء الأول – الحلقة 1

**L’une des productions sur lesquelles compte la chaîne privée Nessma pour booster son audience, c’est bien la série historique turque Harim Al Sultan. La plus importante série produite par les Turcs en 2011 et qui a été vendue dans 26 pays, dont cinq pays arabes: l’Egypte, le Liban, les Emirat arabes unis, le Maroc et la Tunisie. L’Algérie et plus particulièrement la télévision publique l’Entv n’a pas acheté cette production, considérant qu’elle est très chère et qu’elle a été diffusée par d’autres pays arabes. Elle estime aussi que cette série n’est pas une priorité pour la culture algérienne, puisque la série fait l’éloge de l’Empire ottoman et la période de domination de Suleyman le Magnifique. «Muhtesem Yüzyýl», (Le siècle magnifique) en français et (Harim al sultan) en arabe, a été la plus importante série produite par la Turquie depuis ces dernières années. Elle a été créée par Meral Okay et produite par Timur Savcý. Cette série, qui comporte trois saisons de 95 épisodes, a été diffusée la première fois du 5 janvier 2011 au 4 janvier 2012 sur la chaîne de télévision turque Show TV. Elle est ensuite diffusée chaque semaine, en première partie de soirée, sur la chaîne StarTV. Le feuilleton s’inspire de la vie de Suleyman 1er dit le Magnifique, 10e sultan de la dynastie ottomane, qui épousa Roxelane, la favorite de son harem.

La série a très vite rencontré un vif succès et fut vendue dans tous les pays de l’Europe de l’Est: les pays des Balkans comme la Serbie, le Monténégro, la Croatie ou la Bosnie, qui ont un passé commun avec l’Empire ottoman, mais surtout les pays du Caucase, l’Azerbaïdjan, l’Arménie, le Kazakhstan et même les pays du Moyen-Orient comme l’Afghanistan et l’Iran. En Europe, aucune télévision occidentale n’a souhaité acheté cette série d’une grande qualité technique et artistique. Même l’Allemagne qui possède une importante communauté turque a boycotté cette série qui met en évidence la magnificence de l’Empire ottoman. L’UE qui refuse l’adhésion de la Turquie à l’Europe a même peur de ses feuilletons. Mais au-delà du volet audiovisuel, cette série est avant tout une excellente opération commerciale. La série coûtait à sa première exclusivité 10.000 dollars l’épisode, soit 2,8 millions de dollars pour les trois saisons. A ce prix, seules les télévisions du Caucase et des Balkans ont pu se payer cette exclusivité, dès décembre 2011. Alors que les droits pour le Monde arabe et le Moyen-Orient ont été achetés par OSN (Orbit Showtime Network), le premier réseau de télévision payante au Mena, dirigé par le joint-venture koweitien Kipco et le saoudien Mawarid holding. Ces droits ont été revendus en premier lieu à Abou Dhabi TV qui a été la première télévision arabe à diffuser le feuilleton turc en clair en 2012, celle-ci vendra les droits à la libanaise LBC, puis à la télévision égyptienne privée Al Hayat et ensuite à la chaîne marocaine Med1 TV. Nessma Tv a été la dernière télévision arabe à acheter les droits de la série en mars 2013, soit deux ans après sa première diffusion en Turquie. Selon certaines sources au MIP, la série aurait été vendue entre 4000 et 3000 dollars l’épisode, soit environ un million de dollars les trois saisons. Ce qui est sûr, c’est que cette série qui fait beaucoup parler d’elle sur le plan politique et historique, a déjà été rentabilisée il y une année par les producteurs turcs de Time production. ( Par Amira SOLTANE -L’Expression^27.04.2013.

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      Les Profs

Aux pires élèves, les pires profs

Le film-comédie fait un tabac en France

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Un film de Pierre François Martin-Laval
Produit par Les films du 24
Genre(s) : Fiction – Durée : 1 h 28 min
Sortie en France : 17/04/2013
Année de production : 2012

Synopsis : Avec 12% de réussite au bac, le lycée Jules Ferry est le pire lycée de France. Même les meilleurs professeurs ont échoué. La dernière chance de sauver l’établissement est de recruter une équipe pour le moins originale : aux pires élèves, les pires profs…Un style inédit qui malgré le mécontentement des parents va rapidement séduire les élèves.*unifrance.org

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Les profs fait un tabac en France

Avec plus d’un million d’entrées, la comédie Les profs, nouveau film de  Pierre-François Martin-Laval dans lequel on voit le Québécois Raymond  Bouchard, a fait un tabac lors de sa première semaine en salle en  France.

Selon les chiffres compilés par CBO, organisme spécialisé dans le box-office, le film de M. Martin-Laval, qui met en vedette Christian Clavier et Isabelle Nanty, a obtenu 1 037 269 entrées sur 529 écrans durant la semaine du 17 au 23 avril. Il arrivait ainsi en tête du box-office français, doublant le film Les Croods (501 465 entrées), qui en était à sa deuxième semaine à l’écran.

Selon le site internet AlloCiné, le film a reçu des critiques mitigées (2,5 étoiles sur 5) dans les quatre médias français qui en ont fait une recension. Par contre, la réaction est bien meilleure chez les spectateurs, qui attribuent une note moyenne de 3,4/5 au film.

Les profs raconte l’histoire d’un lycée où, pour faire augmenter le taux de réussite scolaire, on attribue les pires profs aux pires élèves. Question de soigner le mal par le mal…

Pour Raymond Bouchard, il s’agissait d’un deuxième film avec ce réalisateur français, car il a joué dans le long métrage King Guillaume en 2008. «C’est un film inspiré d’une bande dessinée, alors ça intéresse les jeunes au départ. Ce sont des gags dans un lycée, dit l’acteur québécois à La Presse. Je suis allé à la première au cinéma Rex à Paris et ça criait (rires). Surtout en raison de la présence de Kev Adams que les jeunes adorent.»*lapresse.ca-30.04.2013.

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*Le célèbre cinéaste anticolonialiste français René Vautier s’est éteint à l’âge de 87 ans

Celui qui a réalisé le premier film sur la lutte pour l’indépendance était considéré comme «le cinéaste français le plus censuré».

Le cinéaste engagé et résistant s'en va

Le célèbre cinéaste anticolonialiste français René Vautier est décédé dimanche dans un hôpital de Saint-Malot (Bretagne-France), à l’âge de 87 ans, a-t-on appris auprès du réalisateur Ahmed Rachedi.
L’information a été confirmée également par son ami Larbi Benchiha, qui habite non loin du réalisateur à Rennes. «Il a milité pour un cinéma libre et citoyen jusqu’à la fin de sa vie. René Vautier a commencé sa carrière en Bretagne à Camaret d’où il est originaire et l’a terminée à Cancale où il habitait avec sa compagne depuis une quinzaine d’années.» a commenté Larbi Benchiha. Né le 15 janvier 1928 à Camaret-sur-Mer (Finistère), René Vautier a utilisé sa caméra pour témoigner des luttes de son époque. Homme de terrain et militant de première heure en faveur des causes justes, René Vautier avait soutenu la lutte armée pour l’indépendance de l’Algérie, en lui consacrant plusieurs de ses films.
Ce réalisateur à la vie mouvementée, a connu la fuite, la prison, la grève de la faim, les menaces et les condamnations, qui est «le cinéaste français le plus censuré». Il était notamment l’auteur de Afrique 50, court-métrage réalisé à 20 ans, devenu le premier film anticolonialiste du cinéma français. L’oeuvre a été censurée pendant quarante ans et lui a valu une condamnation à un an de prison. Son regard s’est beaucoup porté sur la guerre de libération, avec notamment une Nation l’Algérie (1954) et Algérie en flammes (1958). En 1973, René Vautier entame une grève de la faim lorsque le film Octobre à Paris de son ami Jacques Panijel n’obtient pas de visa d’exploitation. Il obtient gain de cause au bout de 31 jours. «Au point que des gens pensaient que j’étais l’auteur d’Octobre à Paris. De fait, j’avais déposé la demande de visa au CNC à mon nom. J’ai ensuite écrit une lettre à Jacques Panigel lui restituant tous les droits sur le film.» En février 1999, il décide de déposer une grande partie de ses films à la cinémathèque de Bretagne. Encore aujourd’hui, son oeuvre dispersée par les urgences de l’Histoire, reste largement à identifier, à retrouver et surtout à restaurer. C’est ce travail qui l’occupe aujourd’hui… entre autres projets divers et variés dont il est auteur, réalisateur ou sujet… En 2014, il réalise avec sa fille Moïra Chappedelaine-Vautier un film documentaire intitulé: Histoires d’images, Images d’Histoire. René Vautier restera notamment le réalisateur d’Avoir 20 ans dans les Aurès, son oeuvre la plus connue, Prix de la critique internationale au festival de Cannes en 1972.*Par Salim AGGAR- Lundi 05 Janvier 2015/L’Expression

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*L’acteur français Roger Hanin inhumé à Alger

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*L’acteur français Roger Hanin, mort   mercredi à Paris à l’âge de 89 ans, sera inhumé vendredi matin à Alger au cimetière israélite Saint-Eugène où repose déjà son père, a annoncé jeudi un représentant de la communauté juive algérienne. La dépouille de l’acteur « doit arriver à bord d’un avion tôt vendredi. Elle sera directement transférée vers le cimetière » où l’inhumation devrait se dérouler   en milieu de matinée, a indiqué ce responsable à l’AFP, sous couvert d’anonymat.   Paris, un dernier adieu sera rendu jeudi à 17H00 à la synagogue de la rue   Buffault. Roger Hanin avait préparé ses obsèques et demandé aux autorités algériennes   d’être inhumé à Alger, la ville où il est né le 20 octobre 1925. Le site de Saint-Eugène Bologhine est le dernier cimetière de la communauté juive d’Alger, qui a été l’une des plus importantes d’Afrique du nord. Seuls quelque 300 juifs habitent encore en Algérie, la plupart dans la capitale. Leur nombre dépassait les 130.000 à la fin des années 1950 mais la   plupart ont décidé d’être rapatriés en France en 1962, à la fin de la guerre d’indépendance.* (Afp) *jeudi 13 février 20115    

Roger Hanin inhumé au cimetière de Bologhine à Alger

Roger Hanin inhumé au cimetière de Bologhine à Alger

L’acteur français Roger Hanin a été inhumé vendredi au carré juif du cimetière chrétien de Bologhine (Alger), dans l’intimité. La dépouille du défunt décédé, mercredi à Paris à l’âge de 89 ans, était arrivée tôt vendredi matin à l’aéroport international Houari-Boumedienne en provenance de Paris, à bord d’un vol régulier.

La ministre de la Culture Nadia Labidi, le wali d’Alger Abdelkader Zoukh, le directeur de la Protection civile Mustapha Lahbiri et l’ambassadeur français à Alger Bernard Emié ainsi que des figures du monde de la culture étaient présents à l’arrivée de la dépouille. L’ami du défunt le réalisateur français Alexandre Arcady a exprimé toute sa reconnaissance à l’Algérie « d’avoir accueilli la dépouille de Roger Hanin suivant la volonté de ce dernier d’être enterré dans sa ville natale ». « C’est l’enfant de la Casbah fidèle à sa terre natale », a-t-il dit. Des membres de la famille du défunt, des proches, des personnalités du monde du cinéma et des médias ont accompagné la dépouille.

Le président de la République M. Abdelaziz Bouteflika avait rendu hommage à l’acteur français soulignant qu’il était « un symbole de l’amitié entre les peuples algérien et français ». « C’est avec une grande émotion et une profonde tristesse que j’ai appris le décès du grand acteur français Roger Hanin, qui a dédié toute sa vie à la culture et occupé une place mémorable dans le monde du cinéma », a écrit le président Bouteflika dans un message de condoléances qu’il a adressé jeudi à la famille du défunt. Le chef de l’Etat a ajouté « le peuple algérien, qui s’associe à la douleur du peuple français ami, n’oubliera pas l’apport indéniable de feu Roger Hanin à la consolidation des liens d’amitié entre les peuples algérien et français ». Roger Hanin avait exprimé sa solidarité avec l’Algérie dans sa tragédie durant la décennie noire, en écrivant dans le journal « L’humanité » en avril 1999 que « l’Algérie n’est pas un pays de chaos mais une terre noble qui ne refuse pas la fraternité ». Né le 20 octobre 1925 à Bab El Oued à Alger, Roger Hanin avait fait ses débuts dans le cinéma dans les années 1950.

A la même époque Roger Hanin faisait également carrière dans le 4e art où il s’est fait connaître en 1951 dans la pièce « Vogue la galère », avant de quitter le théâtre plus de 50 ans plus tard avec une quarantaine de pièces et de tournées à son actif. Après une filmographie très riche, plus de quatre-vingt œuvres en près de 45 ans de carrière, Roger Hanin incarne, à la télévision en 1989, le rôle du commissaire Navarro, une série télévisée qui a duré près de 20 ans. Outre son talent de comédien, Roger Hanin avait également fait parler de lui en tant que romancier dès les années 1980 avec la publication de « L’ours en lambeaux » qui sera suivi de dix autre œuvres littéraires de fiction. En 2000, l’acteur avait reçu la Médaille de l’ordre du mérite national au rang de « Achir » des mains du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, lors d’un hommage qui lui avait été rendu à Alger, sa ville natale. Roger Hanin avait déclaré à cette occasion « j’ai toujours refusé les décorations mais celle-ci sera la première et la dernière ». (Aps)* vendredi 13/02/2015 |****Anouk Aimée, Alexandre Arcady, Robert Hossein, Jean-Pierre Elkabbach et Elie Chouraqui étaient quelques-unes des personnalités présentes jeudi à la synagogue Buffault, à Paris (11e) pour participer à une cérémonie en hommage à l’acteur Roger Hanin, mort mercredi à Paris à l’âge de 89 ans. L’acteur français sera inhumé vendredi matin à Alger au cimetière israélite Saint-Eugène où repose déjà son père, a annoncé jeudi un représentant de la communauté juive algérienne.La petite rue de la synagogue était gardée par des militaires arme au poing, tandis qu’une foule de photographes se pressait devant l’édifice. La cérémonie a commencé par des psaumes en présence du grand rabbin de France Haim Korsia ainsi que de Jack Lang, Jacques Attali, Georges Kiejman et Hervé Bourges.  »Alors qu’il n’avait accepté aucune décoration, il avait accepté la médaille Achir, la plus haute distinction algérienne », a souligné le metteur en scène, Alexandre Arcady.

***L’acteur français Roger Hanin décédé mercredi 11 février 20115 à Paris à l’âge de 89 ans, devait être inhumé jeudi à Alger, au cimetière israélite Saint-Eugène où repose déjà son père, a indiqué à l’AFP à Paris le cinéaste Alexandre Arcady avec lequel l’acteur avait tourné.

Confirmant une information du site du quotidien Le Parisien M. Arcady a précisé que la dépouille de l’acteur quittera Paris jeudi matin à bord de l’avion du président algérien Abdelaziz Bouteflika. Le jour de l’inhumation n’était toutefois pas encore précisément fixé mercredi soir, selon le cinéaste. Roger Hanin avait préparé ses obsèques, avant sa mort, et demandé aux autorités algériennes d’être inhumé à Alger, sa ville natale. Mercredi en fin d’après midi, une cérémonie intime a été organisée à l’hôpital Georges Pompidou de Paris en présence de proches de l’acteur ainsi que le grand rabbin de France. (Afp)*mercredi 11 février 20115

Roger Hanin, un enfant d'Alger et surtout un ami de l'Algérie

**un ami de l’Algérie

*Avec son accent trempé on reconnaissait facilement ses origines de pied-noir, venu d’Alger. Ses traits de caractère ne le différenciaient pas des Algériens de notre époque, car il a grandi du côté des Trois Horloges. Né le 20 octobre 1925 à Bab El Oued, à Alger, Roger Hanin avait fait ses débuts dans le cinéma dans les années 1950 en campant des rôles dans des films comme Nous sommes tous des assassins d’André Cayatte (1952), sa première apparition sur écran, Sois belle et tais-toi de Marc Allégret ou encore A bout de souffle de Jean-Luc Godard. A la même époque Roger Hanin faisait ses premier pas sur les planches du 4e art où il s’est fait connaître en 1951 dans la pièce Vogue la galère avant de quitter le théâtre plus de 50 ans plus tard avec une quarantaine de pièces et de tournées à son actif. Très engagé politiquement pour les droits de la personne et contre le racisme, il réalise en 1985 un film qui montre l’autre visage de la France Train d’enfer. Le film est inspiré d’une histoire vraie quand le 14 novembre 1983 un jeune Algérien de 26 ans, Habib Grimzi, est battu à mort et défenestré du train Bordeaux-Vintimille par trois jeunes candidats à l’engagement à la Légion étrangère. Avec une filmographie très riche, plus de quatre-vingts oeuvres en près de 45 ans de carrière, Roger Hanin se lance dans le monde de la télévision et incarne, en 1989, le rôle qui deviendra indissociable de son nom, celui du Commissaire Navarro, une série télévisée qui a duré près de 20 ans. Cette figure de l’écran s’était également essayée à la réalisation avec à son actif six films dont Le protecteur (1973) et Soleil sa dernière oeuvre en tant que réalisateur sortie en 1997. Outre son talent de comédien, Roger Hanin avait également fait parler de lui en tant que romancier dès les années 1980 avec la publication de L’ours en lambeaux qui évoquera son enfance à Alger et sera suivi de dix autres oeuvres littéraires de fiction. Pour Navarro, suivi par des millions de téléspectateurs, Roger Hanin avait obtenu le 7 d’or du meilleur comédien en 1990. Il avait annoncé la fin de sa carrière d’acteur le 1er novembre 2008. Mais à côté de l’artiste il y a l’homme et son parcours. Un parcours qui a commencé à Bab El Oued, plus précisément à la rue Mizon. Roger Hanin est resté fidèle à son pays natal. Beau-frère par alliance de François Mitterrand par son mariage en secondes noces le 4 août 1959 avec Christine Gouze-Rénal, soeur de Danielle Mitterrand, il fut l’un des intimes du président français. Il l’a souvent accompagné dans ses voyages officiels en Algérie et l’invitait souvent à prendre un couscous pour se rappeler des délices de là-bas, son pays. Mais c’est en septembre 2000, à l’occasion d’un événement organisé par le producteur Bachir Derraïs qu’il sera accueilli comme un vrai enfant du pays. Roger Hanin est venu inaugurer le cinéma de l’été d’Alger, avec Alexandre Arcady, en compagnie du chanteur Faudel, de l’humoriste Gad El Maleh, du comédien Samy Nacery et d’une pléiade de stars du show-biz français. Ce retour des «enfants du bled» (autrement dit les pieds-noirs) lui a permis de se rapprocher des officiels algériens et surtout de discuter longuement avec le président Bouteflika. Visiblement ému, l’acteur lance au président: «Je n’ai que trois choses à vous dire: je vous soutiens, je vous respecte, je vous aime.» Quelques jours plus tard, Hanin est l’invité d’honneur. Bouteflika le décore six mois plus tard en lui décernant la médaille Achir, la plus haute distinction algérienne. «J’ai visité de très nombreux pays, mais je suis particulièrement fier de venir en Algérie», avait déclaré Roger Hanin lors de son séjour en Algérie. Mais bien avant, le comédien français s’était manifesté dans une tribune dans L’Humanité publié le 1er avril 1999, où il déclarait: «Je me dois à l’Algérie.» Il déclame son attachement éternel pour son pays natal: «Même sensation. L’Algérie, comme ma vie, m’a laissé bonheur, souffrance, frayeur. Et pourtant, dans le silence de mon bureau, j’ai l’impression, ce soir, que je ne la connais plus et que je n’ai ni droit ni qualité pour en parler. Et si je me taisais tout simplement? Ah, bien sûr! Ce serait plus conforme à l’élégance intellectuelle, et l’intelligentsia trouverait cette esquive correcte. Mais, décidément ce soir, je ne suis pas correct!… Je n’ai jamais été correct. Ni intellectuellement correct, ni politiquement correct, ni algériennement » correct.» Mais au fond, il souffrait de ce qui se passait dans notre pays: «Et voilà que chaque jour, lorsque j’ouvre un journal, je lis: «Des Algériens ont assassiné quarante Algériens dans le massif de l’Ouarsenis.» A cette époque déjà, il parlait de cette violence qui touche aujourd’hui la France: «Je ne crois pas que Dieu veuille ce sang. Le Coran n’a jamais imaginé des scènes aussi déshonorantes, des sacrifices aussi écoeurants. Je ne suis pas musulman. J’en arrive à le regretter car aujourd’hui je pourrais parler plus haut, plus fort. Je suis juif et je dois une gratitude éternelle à l’Algérie d’avoir gardé sur sa terre et dans sa chair, des centaines de milliers de juifs pendant des siècles et des siècles jusqu’à l’arrivée des Français qui ont trouvé en envahissant le pays une communauté israélite intacte, heureuse et différente.»

Décédé hier matin, après avoir été hospitalisé pendant plusieurs jours à Paris, l’acteur reposera en paix avec le sentiment d’être encore plus proche de l’Algérie qu’avant.

Bachid Derrais, producteur et ami de Roger Hanin
«J’ai connu Roger Hanin, l’enfant de la rue Randon en 1999, il m’avait été présenté par le réalisateur Alexandre Arcady. J’ai découvert un vrai Algérois. Il est resté fidèle à nos coutumes, sans démagogie ni hypocrisie. D’ailleurs, il ne s’est jamais mêlé à la politique malgré ses origines juives il a préfère rester neutre, distant et discret contrairement aux autres stars de même origine. Il portait l’Algérie dans son coeur. Il associait des Algériens dans chaque travail qu’il réalisait, que ce soit au cinéma ou au théâtre. Entre 1999 et 2005 il a effectué plusieurs voyage en Algérie dont certains médiatisés, d’autres non. Il préférait la discrétion. Il avait beaucoup d’humour, il passait son temps à raconter des blagues. Il a gardé en lui cette chaleur algéroise, sa simplicité, sa générosité malgré sa notoriété. Il se considérait comme un vrai Algérien.».*Par Salim AGGAR - Jeudi 12 Fevrier 2015*L’Expression

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Clôture du Festival panafricain du cinéma et de la télévision à Ouagadougou

cinq distinctions pour l’Algérie

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Comme en 2011, le cinéma algérien a raflé plusieurs distinctions à la clôture, samedi soir, du 23e Festival panafricain du cinéma et de la télévision (Fespaco) au stade du 4 Août de Ouagadougou, en présence du président burkinabé Blaise Compoaré.

Ouagadougou -envoyé spécial d’El Watan

Yema, de Djamila Sahraoui a décroché l’Etalon d’argent ; la même fiction a obtenu le prix de la meilleure image et la mention spéciale du jury. Un jury présidé par la Martiniquaise Euzhan Palcy. Les prix de la meilleure musique et du meilleur décor ont été attribués à Zabana  ! de Saïd Ouled Khelifa, qui revient sur les derniers moments de Ahmed Zabana, premier exécuté de la guerre de Libération nationale. Le public qui a assisté à la projection de ce film à Ouagadougou a été quelque peu choqué d’y apprendre que Félix Houphouët-Boigny, ancien président de Côte d’Ivoire, était favorable à l’exécution des nationalistes algériens dans les années 1950.

Le Repenti de Merzak Allouache, loué sous d’autres cieux, est passé complètement inaperçu au Fespaco. Ce film a été projeté dans une salle presque vide, la salle Neerwaya. Amine Hatou, dans la section courts métrages, n’a pas eu beaucoup de chance. Idem pour Hamid Benamra dans la catégorie documentaires. Au 23e Fespaco, le cinéma maghrébin a confirmé, encore une fois, sa domination relative du 7e art africain. La Tunisie, à travers Nadia El Fani (Même pas mal) pour les documentaires et Anis Lesouad (Les souliers de l’Aïd), pour les courts métrages, a décroché deux distinctions.

Le Maroc a, de son côté, obtenu  le prix du meilleur scénario avec le long métrage de Nabil Ayouch, Les chevaux de Dieu (Ya khayl Allah). Alain Gomis a, lui, offert le premier étalon d’or au Sénégal avec son philosophique film Tey (Aujourd’hui), une réflexion contemporaine sur la mort/la vie. Moussa Touré, avec La Pirogue, a donné au Sénégal un autre prix, l’étalon de bronze. «Ce prix, je le dédie à la jeunesse africaine. Une jeunesse qui a besoin d’espoir pour ne pas partir», nous a confié Moussa Touré. Sa fiction, qui a décroché également le prix de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), évoque le phénomène de la migration clandestine. La Burkinabé Mariam Ouedraogo a été consacrée meilleure comédienne pour son rôle de Moi, Zaphira, un long métrage de Apolline Traoré.*Fayçal Métaoui -El Watan-04.03.2013.

**Fespaco: « Yema » de Djamila Sahraoui décroche l’étalon d’argent

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Samedi soir, au stade du 4 août de Ouagadougou, la cinéaste algérienne Djamila Sahraoui ne savait plus comment exprimer son émotion après l’obtention de sa fiction « Yema » de l’étalon d’argent au 23 ème Festival panafricain de cinéma et de télévision (Fespaco).

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Ouagadougou -envoyé spécial d’El Watan
«Je ne m’attendais pas à avoir l’étalon », disait-elle aux journalistes les larmes aux yeux. Mieux. « Yema », l’un des meilleurs films algériens de ces quinze dernières années, a obtenu deux autres distinctions : le prix de la meilleure image et la mention spéciale du jury. Le jury présidé par la martiniquaise Euzhan Palcy a salué l’effort de Djamila Sahraoui en tant que comédienne et en tant que réalisatrice d’une œuvre intense rappelant les tragédies antiques. Said Ouled Khelifa n’a pas fait le déplacement à Ouagadougou pour recevoir les distinctions que son film  « Zabana ! » a obtenu. Il s’agit des prix de la meilleure musique et du meilleur décor.  Cela fait cinq récompenses pour le cinéma algérien. « Le repenti » de Merzak Allouache, loué sous d’autres cieux, est passé complètement inaperçu au Fespaco. Ce film a été projeté dans une salle presque vide. Amine Hatou, dans la section courts métrages, et Hamid Benamra dans la celle des documentaires n’ont pas eu beaucoup de chances. Au 23 ème Fespaco, le cinéma maghrébin confirme, encore une fois, sa domination relative du septième art africain.

La Tunisie, à travers Nadia El Fani (« Même pas mal »), pour les documentaires, et Anis Lesouad (« Les souliers de l’Aid »), pour les courts métrages, a décroché deux prix. Le Maroc a, de son côté, obtenu  le prix du meilleur scénario avec le long métrage de Nabil Ayouch, « Les chevaux de Dieu » (« Ya khayl Allah »). Alain Gomis a, pour sa part, offert le premier étalon d’or au Sénégal avec son philosophique  film « Tey » (« Aujourd’hui »), une réflexion contemporaine sur la mort/la vie. Moussa Touré, avec « La pirogue », a donné au Sénégal un autre prix, l’étalon de bronze. « Ce prix je le dédie à la jeunesse africaine. Une jeunesse qui a besoin d’espoir  pour ne pas partir», nous a confié Moussa Touré. Sa fiction, qui a décroché également le prix de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest, CEDEAO et le prix de l’ambassade des Etats-Unis à Ouagadougou, revient sur le phénomène de la migration clandestine.

La burkinabé Mariam Ouedraogo a été consacrée meilleure comédienne pour son rôle de « Moi, Zaphira », un long métrage de Apolline Traoré. L’américain Saul Williams a reçu le prix du meilleur comédien pour son rôle du candidat à la mort dans « Tey » de Alain Gomis. Le prix de la Prix de la diaspora est revenu à Mariette Monpierre de la Guadeloupe pour son film  « Le bonheur d’Elza ».  Pour le  prochain Fespaco, prévu du 28 février au 7 mars 2015, la valeur  des prix étalons d’or, d’argent et de bronze seront doublés..*Fayçal Métaoui -El Watan-03.03.2013.

**Belle moisson pour le cinéma algérien

La production cinématographique algérienne a été distinguée, samedi soir à Ouagadougou, de cinq prix différents lors de la cérémonie de remise des prix du 23e Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (Fespaco). Alors que l’Etalon d’or de Yennenga, la distinction la plus courue du Fespaco est revenu au Franco-sénégalais Alain Gomis pour son film Aujourd’hui (Tey), Yema de la réalisatrice algérienne Djamila Sahraoui, a reçu l’Etalon d’argent de Yennenga récompensant le second meilleur long métrage de fiction du 23e Fespaco. Réalisé 2012, Yema met en scène l’histoire de Ouardia, interprétée par la cinéaste, une mère qui tente de reprendre une vie normale dans une maison isolée dans la campagne après la mort de son fils Tarik, un militaire probablement tué par son frère Ali, dirigeant d’un maquis islamiste. Le film met l’accent sur la souffrance de cette mère qui, pour surmonter ses peines, s’occupe de son jardin et d’un petit garçon, orphelin à sa naissance. Outre le Yennenga d’argent, Djamila Sahraoui a reçu le Prix de la meilleure image et la mention spéciale du jury pour   également Yema. Concourant dans la même catégorie, la fiction historique Zabana ! de Said Ould Khelifa, a obtenu le Prix du meilleur décor et celui de la meilleure musique. L’Etalon d’or de Yennenga a été disputé au 23e Fespaco par 20 films, dont Yema, El Taib (Le repenti) de Merzak Allouache et Zabana !, en provenance de 14 pays. Outre l’or et l’argent, l’Etalon de bronze de Yennenga a été attribué à Moussa Touré pour La pirogue, un film qui a reçu le Tanit d’or aux 24es Journées cinématographiques de Carthage (Jcc 2012). Une centaine d’œuvres cinématographiques de 35 pays africains étaient en compétition officielle du 23e Fespaco, clos samedi, après 8 jours de compétition. Outre les 20 longs métrages de fiction en lice, 20 courts métrages, 17 documentaires, 17 œuvres en vidéo-numérique, 8 séries télévisuelles, 6 films de la diaspora et 13 films des écoles africaines de cinéma, ont concouru dans six autres catégories.*El Moudjahid-04.03.2013.

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Hamid Benemra.Cinéaste algérien. :

«Pour être à la Une des festivals en Occident, il faut se prostituer !»

Le documentaire du cinéaste algérien Hamid Benemra Bouts de vie, bouts de rêve est présent au 23e Festival panafricain de cinéma et de télévision. Il est en compétition officielle, le seul à représenter l’Algérie dans la section documentaire. Hamid Benemra a réalisé plusieurs courts et moyens métrages comme Pour une vie meilleure, Gros plan, Emiko… Chair amour est une nouvelle fiction de 70 minutes qui sortira cette année. Hamid Benemra est réalisateur de clips également.

-Bouts de vie, bouts de rêves est d’abord l’histoire d’un artiste…

Absolument ! c’est l’histoire d’un artiste algérien qui s’appelle Mustapha Boutadjine. C’est lui qui a fait la conception du logo de Naftal. Un logo qu’on voit dans les stations-service. C’est un artiste qui a introduit le design en Algérie. Il a enseigné pendant quinze ans à l’Ecole des beaux-arts à Alger. Il fait des portraits à partir de bouts de magazines qu’il déchire et qu’il recolle. Il détourne donc un objet de sa fonction. Comment fait-on pour détourner l’opulence de la bourgeoisie vers un produit engagé ? C’est le fil conducteur du film. Cela ressemble à un portrait que je fais sur Mustapha Boutadjine. Comme lui fait déjà des portraits sur des figures connues de la guerre de Libération nationale. C’est le portrait du portrait donc. Il m’a montré le portrait d’Abraham Serfaty (opposant marocain décédé en 2010, ndlr), je me suis rappelé que j’avais filmé Abraham Serfaty en 1992.

J’utilise donc mes propres archives pour nourrir son propos. Il y a une trentaine de personnalités différentes importantes dans l’histoire. L’idée est de mettre en valeur ce qui est donné, pas le geste de donner lui-même. C’est un film indésirable en Occident. Aucun festival en Occident n’a accepté de programmer ce film. Je ne sais pas pourquoi ! Je sais une chose : je ne dis pas du mal de l’Islam, je ne dis pas du mal de l’Algérie, je n’évoque pas les barbus et les repentis. Je parle de l’amour, de la révolution, de gens importants qui ont marqué l’histoire de l’Algérie. La première fois que le film a été vu, c’était à Alger (le film a été projeté aux Journées cinématographiques d’Alger, ndlr).

Le film a eu le prix du public. C’est la meilleure reconnaissance. Il a été ensuite projeté à Mostaganem et inscrit en compétition officielle à Carthage (Tunisie). Le film a été vu et apprécié. Et il est en compétition officielle au Fespcao. Les nôtres, je ne sais pas ce qu’ils font. J’attends qu’on m’appelle pour que Bouts de vies, bouts de rêves fasse le tour des salles en Algérie. Pour les miens, je suis disponible tout le temps. Je ne proteste pas, je fais un constat.

-Et quand vous dites «je ne dis pas de mal de l’Islam ou de l’Algérie», cela veut dire quoi au juste ?

Pour être à la Une des festivals et des télévisions en Occident, il faut se prostituer ! Il faut dire et montrer ce que l’Occident veut qu’on dise et qu’on montre. Moi, je ne suis pas un cinéaste qui se prostitue. Même si l’Algérie ne m’a rien donné pour mon cinéma, c’est un pays qui m’appartient. Je le revendique et je le porte. Je hisse le drapeau du patriotisme sans verser dans le chauvinisme.

-Et que dire des cinéastes algériens qui sont présents dans les festivals en Occident ?

Je ne peux parler que de mon cinéma. Je ne suis pas le porte-parole de qui que ce soit. Je suis désolé.

-Bouts de vies, bouts de rêve est donc un film 100% Hamid Benemra…

C’est simple. C’est un film qui n’a bénéficié d’aucun centime ni de l’Algérie, ni de la France, ni d’Israël. C’est un film réalisé par mes propres moyens. Je suis un Rmiste (en France, ndlr), je touche 400 euros par mois. Mais, lorsqu’on maîtrise son outil, on peut faire beaucoup de choses. Bouts de vies, bouts de rêves est fait avec une caméra et du talent. *El Watan-03.03.2013.

Pour plus d’information : http://www.nunfilm.com/filmographie- hamid-benamra-realisateur- photographe-acteur.htm

**Le grand échec du lobbying marocain au FESPACO

L’annonce du palmarès du Fespaco 2013 a sonné comme un aveu d’échec pour le Maroc qui a beaucoup misé sur cette édition pour imposer son programme et surtout sa suprématie sur le cinéma africain. Pour cette 23e édition de la biennale du cinéma africain, le Maroc avait imposé aux organisateurs de changer la carte du Maroc en incluant le Sahara occidental. Une modification de la carte africaine qui met le Burkina Faso dans une position diplomatique indélicate puisque celui-ci est membre de l’Union africaine et par la même occasion reconnaît l’existence du Sahara occidental. Après cette étape, le Maroc avait imposé la tenue d’une conférence de presse inexpliquée à Tanger pour annoncer le programme du Fespaco 2013 et surtout imposer la sélection de trois de ses meilleurs films: De sang et de charbon de Azlarabe Alaoui Lamharzi, Les chevaux de Dieu de Nabil Ayouch et Love in the Medina de Abdelhaï Laraki. Lors de l’édition 2011 du Fespaco, le Maroc avait remporté de fort belle manière l’Etalon d’or de Yennenga avec le film Pégase de Mohamed Mouftakir, faisant de lui, l’un des rares pays africains à avoir reçu trois fois le trophée. Cette victoire a fait dire aux responsables marocains que c’était l’occasion de prendre les rênes du cinéma africain et dans ce domaine les Marocains sont les champions du lobbying en Afrique. C’est pourquoi, lors de cette édition du Fespaco, le patron du Centre marocain du cinéma, Noureddine Saïl, était au four et au moulin. Organisant une conférence où il vantait l’expérience du Maroc dans le financement de la production cinématographique lors des débats sur «Cinéma africain et politiques publiques» organisé à Ouagadou-gou. Profitant de la situation de la pauvreté du cinéma africain et de l’absence d’aide des Européens occupés par la crise financière, le patron du cinéma marocain, Noureddine Saïl, a vanté la création au Maroc, dans les années 2000, d’un «fonds de l’avance sur recettes» doté de 6 millions d’euros par an et qui permit de réaliser «autour de 25 films par an», oubliant de dire, au passage que 6 millions d’euros c’est le budget alloué par l’Algérie pour un seul film, Hors-la-loi, en 2010. Une absence de communication et de lobbying de nos responsables chargés du cinéma a fait dire des bêtises au responsable marocain qui a tenu à faire les yeux doux aux responsables burkinabés pour essayer de gagner leur sympathie et il est allé jusqu’à séduire certains de nos envoyés spéciaux naïfs, qui n’ont pas hésité à écrire: «Le Maroc des sensations revient en force. Son industrie, cent fois plus performante que la nôtre, plutôt inexistante, démontre si besoin est, la vitalité du cinéma du Royaume chérifien qui bénéficie d’une aide conséquente de la part de son Etat, qui connaît, lui, une réelle politique de soutien au 7e art.». Mais voila, les armes du cinéma algérien sont placées dans ses films, ses thématiques et surtout dans le caractère trempé de ses cinéastes. Malgré l’absence des responsables du cinéma algériens à Ouaga, malgré l’absence de nos réalisateurs et producteurs et malgré la naïveté politique de nos pseudos critiques de cinéma, l’Algérie a été le grand vainqueur du Fespaco 2013, avec quatre prix: l’Etalon d’argent et le Prix de la meilleure image pour Yema de Djamila Sahraoui et le Prix de la meilleur musique et le meilleur décor pour le film Zabana! de Saïd Ould Khelifa. Le Maroc est reparti bredouille avec seulement le prix du scénario pour son meilleur représentant Nabil Ayouch. C’est tout l’échec d’une stratégie cinématographique. *L’Expression-04.03.2013.

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**Festival international de Marrakech

Un Festival plus dédié à la propagande et au tourisme marocain qu’au cinéma

«Tous les créateurs marocains ont été sabotés dès la première édition du Festival de Marrakech, placée sous le signe des copains et des coquins et d´un paternalisme qui vous donne la certitude que vous n´êtes que de pauvres indigènes dans votre propre pays. Jamais je ne me sens autant colonisé que pendant ce Festival du film de Marrakech.» Nabil Lahlou, cinéaste marocain.

C’est devenue une habitude, le Festival international du film de Marrakech, s’ouvre toujours sans les Marocains. Un cinéaste marocain dira notamment: «Après la Palme d’Or du Festival de Cannes, voici le Palmier du Festival de Marrakech». C’est le Festival de Cannes qui a été importé aux portes du Maroc pour offrir une image embellie de ce Festival qui est plus dédié à la propagande et au tourisme marocain qu’au cinéma et à la diversité. Au lendemain de l’ouverture qui se fait toujours avec des stars américaines qui viennent au Maroc juste pour tourner des films à Ouarzazate. Cette année, Martin Scorsese, le président de l’édition 2013 du Fifm, Sharone Stone, mais aussi Juliette Binoche, le réalisateur argentin Fernando Solanas, la comédienne française Marion Cotillard, le producteur indien Anurag Kashyap ou encore l’Américaine Patricia Clarson, ornent le tapis rouge de Marrakech. Quinze films seront présentés lors de cette édition du 29 novembre au 8 décembre, dont La marche du Français Nabil Ben Ydir, avec la star marocaine Jamel Debbouze, qui sera projeté sur la place Jamâa El Fna à Marrakech.
Si Martin Scorsese aime le Maroc, c’est essentiellement là-bas qu’il tourne des films presque gratuitement. La Dernière Tentation du Christ avec Willem Dafoe et Kundun, le film sur la jeunesse du dalaï lama, le leader spirituel du Tibet. Le Maroc ouvre les portes grandes ouvertes aux réalisateurs américains et aux stars américaines et offre des facilités aux producteurs occidentaux, en contrepartie de participer au Festival de Marrakech et faire le buzz devant les médias internationaux. Devenu l’ami personnel du frère du roi, le prince Rachid, le réalisateur américain Scorsese a convaincu personnellement Sharone Stone et Leonardo Di Caprio, de venir au Maroc pour la promotion du pays dans les médias européens et américains. Au lendemain de l’ouverture, il y avait plus d’articles dans la presse française que dans la presse marocaine. A chaque édition du Festival international du film de Marrakech, les habitants de cette belle cité sont expulsés du site. Les stars étrangères sont grassement payées et les cinéastes marocains sont exclus, marginalisés de cette manifestation internationale pourtant organisée au Maroc et sur les terres de Mohammed V. Ils ne peuvent pas réagir ou dénoncer, de peur de perdre leur aide à la production distribuée de gré à gré par l’un des vice-présidents de la Fondation, Noureddine Sail, qui est en même temps le directeur indéboulonnable du Centre marocain du cinéma (CMC). Il dirige également le Festival de Tanger et exerce donc un double monopole sur les festivals et sur la dotation des subventions par le CMC. Les réalisateurs se retrouvent donc tétanisés et stérilisés d’esprit critique, de peur d’être exclus des aides financières du CMC. Le seul à avoir osé dénoncer cette situation rocambolesque, c’est le cinéaste marocain Nabil Lahlou… affaire à suivre.*Par Amira SOLTANE-L’Expression-Lundi 02 Décembre 2013

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Les six nouvelles chaînes TNT FRANÇAISE captées en Algérie

Six nouvelles chaînes seront lancées en France en décembre 2012 sur la TNT gratuite. Ces programmes seront reçus en Algérie sur les satellites Astra et Eutelsat 5 degrés. Ils ne seront pas en clair mais des démodulateurs en vente ici (comme Geant par exemple) permettent de les capter automatiquement, sans carte, ni sharing. Au menu Chérie 25, L’Equipe HD, HD1, RMC découverte et 6ter…
Le 12 décembre 2012, date de leur lancement, les téléspectateurs découvriront la chaîne féminine Chérie 25 (NRJ Group), la sportive L’Equipe HD, celle dédiée aux fictions HD1 (TF1), la chaîne de documentaire RMC Découverte (NextRadioTV), celle de la diversité Numéro 23 et la chaîne familiale 6ter (M6). Pas d’animateurs vedettes mais des magazines, des documentaires et des séries à foison : les patrons des nouvelles chaînes de la TNT gratuite ont esquissé leur stratégie pour conquérir des téléspectateurs sur un marché très concurrentiel
Objectif : 1 à 2 % de parts d’audience… chacune
«Nous proposons une offre complémentaire à celle déjà existante de la TNT gratuite qui cible les téléspectateurs de 15-35 ans», a assuré Fabrice Mollier, président de HD1. Sa chaîne vise 1,9% d’audience d’ici à 2017 avec pour cible les téléspectateurs âgés de 25 à 59 ans. HD1 proposera 240 films par an, soit «la plus grosse offre sur le cinéma, les séries et les fictions» en France, a-t-il souligné. Côté 6ter, dont le slogan est «la TV à partager », 40% de la grille se fera en production propre, principalement des magazines. «Nous visons en 2015 entre 1,6 et 1,7% d’audience. Nous estimons cela raisonnable compte tenu de la concurrence qu’on va avoir», a souligné Catherine Schöfer, directrice générale adjointe de la chaîne. Chérie 25 («La chaîne qui a tout pour elles») va «remettre en cause l’image stéréotypée de la femme», a affirmé Maryam Salehi, directrice déléguée de NRJ Group. RMC Découverte («Plus forts que la fiction»), et proposer quatre thématiques de documentaires : tourisme-voyage, sciences-technologie, histoire- société, aventures-animaux. Son ambition est de produire ses propres documentaires «très vite», a indiqué Alain Weill, président du groupe NextRadioTV (BFMTV, RMC). «Nous serons rentables au-delà d’un point d’audience, mais j’espère qu’on atteindra les deux points», a-t-il souhaité, sans donner de datebutoir. «Je n’ai pas les moyens de m’aligner sur Canal+», a résumé François Morinière, directeur général du groupe L’Equipe, dont la chaîne va proposer une centaine de disciplines sportives. Canal+ veut en effet consacrer 120 millions d’euros par an à D8, soit le triple du budget d’une chaîne TNT «classique». Le groupe a en outre fait appel à des animateurs connus, dont Laurence Ferrari, Cyril Hanouna ou Daphné Roulier.
«Perdre de l’argent pendant longtemps»
Nonce Paolini, le patron du groupe TF1 (chaînes TF1, NT1, TMC), s’est montré particulièrement pessimiste mardi quant à l’avenir de ces six nouvelles chaînes, prédisant qu’elles allaient «perdre de l’argent pendant longtemps». Par ailleurs, lors d’une présentation de la chaîne HD1 aux annonceurs, organisée par TF1 (propriétaire de la chaîne), on apprend que la grille des programmes sera principalement consacrée à des fictions déjà diffusées mais également exclusives (séries Pan Am, Friktot). A terme, elle produira aussi son propre contenu. HD1 consacrera 3 soirées par semaine au cinéma (soit 250 films par an). 15% de ces films seront des exclusivités sur une chaîne en clair. La cible de la chaîne est large : de 25 à 59 ans, «à tendance féminine en journée, et plus CSP+ en soirée», selon la présentation. HD1 arrivera sur la TNT gratuite à partir du 12 décembre prochain.* .lesoirdalgerie-12.11.2012.

**Le film L’Attentat, au Festival international de Marrakech…

  Le Maroc préfère la version israélienne

Yasmina Khadra s’est démarqué de ce film et avait même critiqué son contenu lors de la conférence de presse organisée à Alger lors de la projection du film d’Arcady «Ce que le jour doit à la nuit».

Après avoir écarté tous les films produits ou coproduits par l’Algérie et surtout ignoré la célébration du 50e anniversaire de l’Indépendance de l’Algérie, le Maroc, à travers son prestigieux Festival international de Marrakech, vient de commettre une énorme maladresse diplomatique, en programmant un film qui rapprocherait l’Algérie à Israël et cela en plein contexte international marqué par la crise à Ghaza.
Le Festival international de Marrakech vient, en effet, de rendre publique la liste des films sélectionnés pour la compétition et le comité de sélection n’a pas trouvé mieux que de programmer le seul film qui a une relation avec l’Algérie, L’Attentat (The attack), réalisé par Ziad Doueiri et surtout produit par Rachid Bouchareb et adapté de l’oeuvre de Yasmina Khadra. Le film est une oeuvre algérienne qui a été déformée par Israël, lors de son processus de production cinématographique.
Le comité de sélection, composé de Bruno Barde, le directeur artistique, Nouredine Sail, le vice-président et surtout Mme Mélita Toscan du Plantier, directrice du Festival, savent que programmer ce film, pourtant écrit par l’un des plus importants écrivains algériens et produit par un de ses meilleurs réalisateurs et producteurs, sera mal vu par l’Algérie, qui n’a pas soutenu ce film, qui a été tourné dans les territoires israéliens et dont le dialogue est à 80% en hébreu. L’auteur du livre dont a été adapté ce film, Yasmina Khadra, lui-même, se démarque de ce film et avait même critiqué son contenu lors de la conférence de presse organisée à Alger lors de la projection du film d’Arcady «Ce que le jour doit à la nuit».
Mieux encore, le film a été tourné avec des acteurs israéliens à l’image de sa vedette Uri Gavriel, qui parle parfaitement arabe et qui avait joué dans le film House of Saddam en 2008 surtout dans le dernier Batman The Dark Knight Rises. Plus grave encore, le producteur exécutif israélien, Amir Harel a supprimé les 30 dernières minutes adaptées du livre et qui montraient l’assassinat du Cheikh Yassine (symbole de la résistance palestinienne et fondateur du mouvement Hamas) et montré à sa place, la vision israélienne sur le terrorisme.
Contrairement à l’adaptation du livre faite par Arcady du livre «Ce que le jour doit à la nuit», Yasmina Khadra ne partage pas l’adaptation faite par le réalisateur libanais Ziad Doueiri, qui a écrit le scénario avec Joëlle Toumai. Si l’Algérie a refusé de coproduire ce film, le Liban, qui est coproducteur majoritaire à travers la société de Ziad Doueiri, Doueiri Films, a refusé d’inscrire le film sous la bannière libanaise aux Oscars 2013, en raison de la vision très israélienne du film.
Malgré la récupération de cette oeuvre écrite par un auteur algérien, le lobby sioniste, très présent dans le monde du cinéma, a empêché que le film soit montré dans les festivals. Depuis sa mise en circulation dans les marchés des films, il n’a été programmé que dans deux festivals, Toronto grâce à son distributeur Wild Bruch, hors compétition et au Festival de San Sébastien en Espagne. Il a été écarté de tous les festivals en France, aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne. Pour atténuer et minimiser sa présence sur les réseaux sociaux et sur Internet, il n’existe à ce jour aucune bande-annonce du film, ni même une affiche, alors que le film était prêt en 2011. Seules quelques photos du comédien principal du film devant les ruines est visitées sur Internet. Car, après tout, le film, comme le livre, tente d’expliquer des choses sur la Résistance palestinienne. C’est l’histoire du docteur Amin Jaâfari, un Arabe israélien, complètement intégré à la société israélienne et qui possède de nombreux amis juifs, qui découvre après un attentat dans un restaurant de Tel-Aviv, que sa femme était la kamikaze.
Ce film qui est coproduit entre le Liban, la France, l’Egypte, le Qatar et la Belgique, a nécessité un budget de 3,2 millions. Il sera distribué en France à la fin décembre 2012 et sera programmé au prochain Festival de Marrakech, un festival qui, comme on le sait, a été récupéré par les Français, puisque la sélection se fait à Paris, au sein de la société publique Système Cinéma de Bruno Barde, (qui gère également le Festival du film américain de Deauville) en concertation avec Mme Toscan du Plantier et le conseiller du Roi Mohammed VI, André Azoulay. C’est d’ailleurs pour cette raison que le Festival de Marrakech est le Festival international à être autorisé à placarder ses affiches sur la prestigieuse avenue des Champs Elysées et cela depuis une semaine.* L’Expression-24.11.2012.

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* participation algérienne au 65e Festival de Cannes

   Les 50 ans du cinéma algérien sur la Croisette

La journée spéciale du 50e anniversaire du cinéma algérien est en discussion en haut lieu et pourrait même aboutir à la sélection d’un film algérien.

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La participation algérienne au 65e Festival de Cannes, prévue le mois de mai prochain se précise. Nous avons appris de sources sûres que l’Agence algérienne du rayonnement culturel sera en charge de l’organisation de la journée algérienne à cette prestigieuse manifestation cinématographique.
Le 12 Juillet 2011, un pré-projet contenant le concept pour l’organisation du Cinquantenaire du cinéma algérien a été remis par l’Association «Mémoires Cannoises du Festival international du film de cannes» à M.Mustapha Orif, le directeur général de l’Aarc. L’Association française avait en parallèle contacté le ministre de la Culture, M.Mitterrand et l’homme d’affaires, Yazid Sabeg qui était également commissaire à la Diversité et à l’égalité des chances auprès du Premier ministre pour solliciter la présidence du jury pour le réalisateur Mohamed Lakhdar Hamina. Une partie de son collectif, qui réunit à ce jour associations cinématographiques et professionnel des métiers du cinéma (environ 800 personnes) a en effet écrit aux hauts responsables de l’organisation du Festival de Cannes. C’est en tout cas ce que le président de cette association nous a affirmé, Christophe Lafunte, président fondateur des Mémoires cannoises du Festival international de Cannes. La journée spéciale du 50e anniversaire du cinéma algérien est en discussion en haut lieu et pourrait même aboutir à la sélection d’un film algérien en compétition dans le prestigieux festival du monde. Trois longs métrages algériens en coproduction avec l’Italie et la France seront propablement en comité de sélection.
En même temps, le comité de soutien de Mohamed Lakhdar Hamina ne perd pas espoir de le voir figurer parmi le prestigieux jury de l’édition 2012. Mais en attendant, l’Aarc a reçu le OK des autorités algériennes pour organiser une journée algérienne. Elle a l’expérience, puisqu’elle a organisé la campagne de soutien au film «Hors-la-loi» en 2010, ou l’Aarc était en même temps producteur. L’organisme de Mustapha Orif finance d’ailleurs le prochain film de Mohamed Lakhdar Hamina «La corvée de bois», qui est en préparation. Pour l’organisation de la Journée Algérie, celle-ci correspond cette année à une date historique très importante, le 50e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie pour les Algériens et le 50e anniversaire de la fin de la Guerre d’Algérie pour les Français.
Les deux parties ont prévu de célébrer cet événement important le 5 juillet 2012. Même si à cette date-là le Festival de Cannes serait clôturé, des manifestions sont prévues en aval.Le pré-projet concocté par l’association cannoise prévoit des projections et des expositions.
L’objectif, précise M.Lafuente est de promouvoir la diffusion de l’art cinématographique et du rayonnement culturel de l’Algérie en France à l’occasion du Festival international du film de Cannes 2012.
L’art et la culture comme passerelle entre les deux rives, trait d’union entre les peuples pour concourir au développement de relations amicales intenses et d’échanges interactifs de qualités, pour la diversité du patrimoine culturel mondial et commun.
A l’occasion du 65e Festival international du film de Cannes en mai 2012, la manifestation va réunir toutes volontés institutionnelles, artistiques et financières pour assurer que le Cinquantenaire du cinéma algérien soit une fête du 7e art et de l’audiovisuel sans précèdent dans l’histoire du cinéma algérien. La privatisation des espaces, une plage de la Croisette, des salles dans de grands hôtels, une demeure somptueuse est envisageable afin d’offrir aux congressistes, festivaliers et publics, une palette culturelle et artistique de l’Algérie, pour vivre le temps d’un festival, une expérience enrichissante, émouvante, où l’Histoire fait place à la synergie de nouvelles rencontres ouvertes sur l’avenir, au service du bien commun dans un esprit fraternel et singulier.
Des projections de films, documentaires et reportages sur l’Algérie, de la littérature aux expositions de photographie, peintures & sculptures, ponctués de danses, musiques et chants traditionnels agrémentés de l’art culinaire et de la mode pour un rayonnement culturel à l’échelle internationale. Construire l’avenir du cinéma algérien, vecteur historique de la culture et de la vision avant-gardiste de la société algérienne.(L’Expression-29.01.2012.)

 ****Fellag, ambassadeur d’Algérie à Hollywood

**le film Monsieur Lazhar sélectionné aus oscars

Alors qu’on attendait le film produit par Rachid Bouchareb Omar m’a tuer entrer dans la short-list des Oscars 2012, c’est finalement le film Monsieur Lazhar du Canadien Philippe Falardeau, dans le lequel Mohamed Fellag interprète son plus important rôle au cinéma, qui concourt pour le Prix du meilleur film étranger, sous la bannière canadienne.
C’est à Paris que Mohamed Saïd Fellag humoriste, acteur d’une quinzaine de films et écrivain algérien, au discours politique très populaire dans la communauté maghrébine, a été approché par le jeune réalisateur québécois pour jouer le rôle principal. «C’est une mégastar, dit-il, mais inconnu au Québec. Pendant le tournage, les chauffeurs de taxi montréalais d’origine maghrébine s’arrêtaient pour l’inviter à prendre le thé chez eux.».
La nouvelle de la nomination du film Monsieur Lazhar, qui met au sommet de la gloire Fellag, sonne comme une reconnaissance de son talent par le cinéma mondial. Depuis son exil parisien entamé dans les années 90, Fellag n’a cessé de multiplier les prestations et les apparitions. Du Gone du Chaâba de Christophe Ruggia en 1998, à Inch’Allah dimanche de Yamina Benguigui en 2001 en passant par Michou d’Auber, de Thomas Gilou en 2006, L’Ennemi intime, de Florent Emilio Siri en 2007, Les Barons, de Nabil Ben Yadir en 2009, Il reste du jambon? d’Anne De Petrini et Dernier étage, gauche gauche, d’Angelo Cianci en 2010. En 2012, il fera même une voix dans le film d’animation Zarafa de Rémi Bezançon et Jean-Christophe Lie. La nomination de son film aux Oscars est en grande partie pour sa prestation époustouflante. Il y joue le rôle de Bashir Lazhar un immigré algérien, qui venait de débarquer à Montréal et qui se présente dans une école primaire pour remplacer une enseignante qui venait de se suicider. Mais cette situation cache un autre drame celui de sa femme qui était écrivaine, morte dans un incendie criminel avec sa fille et son fils. Cette dure épreuve va le pousser à surmonter sa nouvelle mission et ouvre son coeur aux élèves attachants, malgré le fossé culturel qui apparait dès la première leçon. Alors que la classe est en train de panser ses plaies, personne à l’école n’est au courant du passé douloureux de Bashir qui peut être expulsé du pays à tout moment vu son statut de réfugié.
En réalité, Philippe Falardeau a adapté une pièce d’Évelyne de la Chenelière qui est une histoire réelle, celle de Bachir Lazhar. Dans ce film on découvrira à travers Fellag, les sentiments souvent cachés de milliers d’intellectuels, de chercheurs, de diplômés algériens qui ont fui le terrorisme dans les années 1990, pour émigrer au Canada, dans l’espoir de trouver une vie meilleure au pays de l’Erable. Fellag avait cette phrase émouvante dans le film: «Rien n’est jamais vraiment normal en Algérie.».
C’est en plein Festival de Sundance que Falardeau a appris la nouvelle de sa sélection, en compagnie des producteurs Luc Déry et Kim McCraw. Falardeau croit que le succès de Monsieur Lazhar, s’explique par la «charge émotive» apportée par les enfants et le «jeu subtil» du personnage-titre joué par Mohamed Fellag. La presse spécialisée hollywoodienne (Variety, The Hollywood Reporter) a également agi comme une importante caisse de résonnance en y consacrant plusieurs articles.
Après Incendies de Denis Villeneuve, il s’agit de la seconde année consécutive où le Canada voit son représentant retenu parmi les cinq finalistes. Mais ce n’est pas acquis, le film a un adversaire de taille: le drame de l’Iranien Asghar Farhadi, Une séparation, lauréat du Golden Globe du meilleur film étranger et de l’Ours d’or au Festival de Berlin. Mais pour Fellag, la consécration est déjà là, c’est d’être aux côtés des géants de Hollywood et d’être sous les feux de la rampe pour la première fois en dehors des frontières de l’Hexagone. (L’Expression-26.01.2012.)

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  «Skylab», la réunion idyllique de Julie Delpy. 

Lu dans une histoire sociale du cinéma français, datée de 2049 : «Les comédies et les drames psychologiques des années 2000 sont marqués par un fort repliement sur les valeurs traditionnelles de la famille et de la transmission ou, parfois, du couple.

«Cette tendance s’explique à la fois par la difficulté pour les films qui n’entrent pas dans la ligne idéologique du pouvoir de l’époque d’obtenir des subventions et aussi par la crainte des réalisateurs et des producteurs que le public réagisse mal à des œuvres qui n’offrent pas directement une consolation à l’ambiance de peur (du chômage, du terrorisme, des classes dangereuses) qui règne dans ces années-là. Le cinéma s’évertue donc à présenter des situations idéales où l’on se retrouve entre soi, loin des réalités montrées par les médias et les discours officiels, quitte à remonter le temps pour retrouver un éden convenable.

«C’est le cas du Skylabde Julie Delpy, défilé d’acteurs populaires, marqués à gauche dans l’esprit du public, que le film égrène dans des numéros savoureux, pour former une ode à la famille dont la morale est qu’un couple avec enfants a plus de droits sur l’espace public que des célibataires. Le film montre aussi l’émoi amoureux à travers les yeux d’une petite fille au moment de la puberté, ce qui le sauve de la caricature.» (Libération-05.10.2011.)

 

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