Des journalistes qui s’en vont

*Les jours passent avec du bon et du moins bon. En réalité, c’est nous qui passons.

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*Le chroniqueur Fodil Baba Ahmed, connu sous le pseudonyme «El Guelil», est décédé

Le chroniqueur Fodil Baba Ahmed, connu sous le pseudonyme «El Guelil», auteur de la rubrique «Tranche de vie» paraissant dans Le Quotidien d’Oran, a rendu l’âme, hier, des suites d’une longue maladie.

Le défunt, qui s’est éteint à l’âge de 64 ans, a commencé très jeune sa carrière au théâtre et au cinéma, où il a contribué au montage de deux films. Fodil Baba Ahmed, né le 12 janvier 1952 à Tlemcen, a été tour à tour imprimeur, fonctionnaire à Sonatrach et animateur au Théâtre régional d’Oran. Il a également fait un passage à l’Office national pour le commerce et l’industrie cinématographique. Dans les années 1990, il s’est orienté vers la presse et a collaboré avec plusieurs quotidiens nationaux, dont Alger Républicain et L’Espoir.

En 1994, il a participé à la fondation du Quotidien d’Oran, dont il a été le directeur technique. Connu pour son humour,  sa générosité et sa grandeur d’esprit, le défunt a laissé un grand vide à sa famille, ses collègues, ses amis et à tous ceux qui l’ont connu. Dans sa chronique «Tranche de vie» très appréciée par les lecteurs, le défunt a essayé de décortiquer le vécu des Algériens dans un cadre humoristique avec plein de talent. En 2006, il avait réuni une partie de ses chroniques dans un recueil qu’il intitula, d’ailleurs, «Tranche de vie». L’ensemble du personnel du bureau d’Oran d’El Watan présente à sa famille toutes ses condoléances. *Nayla Hammoud / el watan /  Dimanche 05 Juin 2016 

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L’ancien directeur général du journal Echaâb, Mohamed Bouarroudj, est décédé dimanche à l’âge de 82 ans des suites d’une longue maladie.

Le défunt a été inhumé lundi après-midi au cimetière de Sebbala (Draria) sur les hauteurs d’Alger, en présence des membres de sa famille, ses amis et compagnons, ainsi que d’une foule nombreuse de citoyens.

Le défunt qui a exercé en tant que journaliste au sein du journal Echaâb depuis sa création en 1962, a été nommé directeur général de ce même journal de 1980 à 1984. Il a également occupé plusieurs postes de responsabilité au sein du ministère de la Communication avant d’être désigné membre de l’observatoire national des droits de l’homme.

Il a poursuivi ses études universitaires en Syrie pendant la Guerre de libération nationale avant de rejoindre la faculté militaire de Baghdad (Irak), qu’il a quittée et regagné le pays à l’indépendance. En cette douloureuse circonstance, le ministre de la Communication, Hamid Grine, exprime « ses sincères condoléances à la famille du défunt et l’assure de sa solidarité et de sa compassion, tout en priant Dieu le Tout Puissant d’accueillir le défunt en Son Vaste Paradis. »(Aps) –mardi 12 juillet 2016

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*Tahar Benaïcha s’est éteint à l’âge de 90 ans des suites d’une longue maladie

L’homme de culture et journaliste, Tahar Benaïcha, décédé samedi soir à Alger, a été inhumé dimanche dans la localité de Ghamra, commune de Guemmar (14 km d’El-Oued).

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La prière funéraire s’est déroulée en présence du ministre de la Culture Azzedine Mihoubi qui a évoqué au terme de la cérémonie funéraire les qualités du défunt en qui, a-t-il dit, l’Algérie a perdu un homme qui a su parfaitement associer entre la pensée, l’Histoire, la littérature et le journalisme.

Le défunt moudjahid Tahar Benaicha, qui a porté les armes contre l’occupant et combattu pour la libération du pays, est resté fidèle, toute sa vie, à ses principes révolutionnaires et a défendu ses idées de rejet de toute atteinte à l’unité et à la cohésion nationale, a-t-il ajouté.

M.Azzedine Mihoubi a dit aussi être porteur d’un message de condoléances du président de la République, Abdelaziz Bouteflika à la famille du défunt qui a tout donné pour la Nation et sa pérennité. Une foule nombreuse, composée de proches, d’amis et de compagnons du défunt, ainsi que des autorités de la wilaya et de citoyens de différentes régions est venue accompagner le défunt de son domicile sis au quartier 05 juillet vers le cimetière de la localité de Ghamra, une centaine de mètres plus loin.

Le secrétaire de wilaya de l’Organisation nationale des Moudjahidine, Bachir Abadi, a, de son côté, mis en exergue les qualités de feu Tahar Benaicha durant la Guerre de libération et son parcours militant aux côté des moudjahidine de la glorieuse Révolution. Feu Tahar Benaïcha s’est éteint à l’âge de 90 ans des suites d’une longue maladie. (Aps)-dimanche 03 janvier 2016

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Décès d’Amina Belouizdad, première speakerine de la télévision nationale

Elle avait annoncé à l’antenne la naissance de la République algérienne

Mercredi 30.09.2015 | El Watan

La Grande Dame du petit écran tire sa révérence

***Amina Belouizdad, la diva de la télévision… Des journalistes qui s'en vont trans

Elle était la pionnière des speakrines de l’Algérie post-indépendance. Elle était télégénique. Avec cette coquetterie dans l’œil. Elle avait marqué plusieurs générations de téléspectateurs. Amina Belouizdad est décédée hier à l’âge de 83 ans.

Amina Belouizdad est entrée dans l’histoire de la télévision algérienne une certaine journée du 28 octobre 1962 à 18h, depuis le studio principal du siège de la Télévision nationale du 21 boulevard des Martyrs, à Alger. Car Amina Belouizdad a eu l’insigne honneur d’annoncer solennellement et fébrilement à l’antenne la naissance de la jeune République algérienne démocratique et populaire.

«C’étaient des moments forts, qu’on ne peut décrire», s’était-elle souvenue de cette historique nouvelle. Ayant acquis une expérience à l’ORTF, qu’elle avait intégré en 1958, elle avouait : «J’ai commencé à travailler par nécessité. J’avais 3 enfants. Mon mari était fonctionnaire. Mes enfants grandissaient, leurs besoins aussi. Il fallait donc se mettre au boulot pour aider ma famille.

Je n’avais aucune formation. J’étais une mère de famille dont l’ancrage traditionnel est connu, où les femmes ne travaillent pas, encore moins dans un milieu artistique comme la télévision. Cela a défrayé la chronique dans le cercle familial, mais j’avais de mon côté mon époux, qui était d’accord, et mon frère aîné. J’ai donc commencé à exercer… c’était un plaisir pour moi. On m’avait appris à être discrète, correcte dans ma manière de m’habiller, d’être simple…»

Elle crevait le petit écran

Après l’indépendance, Amina s’était imposée comme l’animatrice vedette par excellence bien qu’elle réfutait ce qualificatif. La force d’Amina résidait dans sa capacité de maîtriser les deux langues, arabe et français. Il lui arrivait souvent de passer de l’une à l’autre sans encombre, avec un accent particulier qui plaisait.

«Le jour où on nous a dit : ‘‘le français, c’est fini’’, j’étais fin prête à présenter dans la langue nationale avec la même finesse et la même facilité.» A propos de son éviction de la télévision, elle avait confié : «Un directeur a décidé qu’il fallait changer de speakerines. Cela a été fait comme ça brutalement, sans aucune considération pour notre passé. Nous n’avons même pas été invitées à une collation d’adieu. On m’a carrément signifié que je devais quitter l’antenne, le jour même où je devais passer. Imaginez le choc…

C’est comme quelque chose que vous aimez beaucoup, et que vous n’avez pas le courage de quitter, et il y a des gens qui prennent des décisions pour vous. En quelque sorte, cela vous soulage. On m’a mutée à la radio où j’ai été accueillie par le directeur de l’époque, que je remercie infiniment, en l’occurrence M. Aldelkader Nour. Il m’avait dit textuellement à l’époque : ‘‘Madame, je ne peux pas obliger une personne comme vous à faire n’importe quoi.

Choisissez où vous voulez aller et avec qui vous voulez travailler. Juste à ce moment-là la porte s’ouvre et Faouzi, alors chef de département de la production et de la programmation en langue arabe, a fait son apparition. J’avais d’excellentes relations avec Faouzi alors, j’ai dit que j’aimerais travailler avec lui, et c’est parti comme ça pour une autre aventure. J’ai gravi les échelons pour devenir, à mon tour, chef de département. C’est à ce titre que je suis à la retraite.»

Elle n’était pas une potiche

La dépouille mortelle d’Amina Belouizdad sera exposée au public, aujourd’hui au palais de la culture Moufdi Zakaria, à Kouba, pour un dernier hommage. La défunte sera inhumée au cimetière de Sidi M’hamed. Amina Belouizdad, cette figure emblématique et familière de surcroît, a été cette présentatrice adoptée par des générations. Ces «enfants de la télé»-là, sont tristes. Car cette mère n’était guère une potiche et jurait avec la «mire». *K. Smail / el watan-Mercredi 30.09.2015 

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**Décès de l’ancien journaliste de l’APS, Khaldi Houari

Khaldi Houari, ancien journaliste de l’Agence Algérie Presse Service (APS), est décédé vendredi à Alger à l’âge de 71 ans d’un arrêt cardiaque, a-t-on appris auprès de ses proches.

Le défunt a rejoint l’APS durant les années 70 où il a travaillé dans plusieurs services notamment la régionale et le desk international avant sa mise à la retraite en 2004.

Père de quatre enfants, le défunt était apprécié par tous ses collègues pour ses qualités morales et professionnelles. La dépouille du défunt a été inhumée samedi après la prière d’el-Dohr au cimetière de Beni Messous (Alger).(Aps)*Par Agence |vendredi 01/05/2015 | 

*Le journaliste Abdelkrim Djâad est décédé dimanche à Paris à l’âge de 65 ans

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Le journaliste Abdelkrim Djâad est décédé dimanche-18 janvier 2015- à l’hôpital Cochin de Paris à l’âge de 65 ans suite à une longue maladie, a-t-on appris auprès de ses proches. Le défunt a eu une longue carrière de journaliste.

Il était rédacteur en chef du journal « Algérie Actualité » dans les années 1980 et a été cofondateur du journal « Rupture » avec le regretté Tahar Djaout en 1993.

Le défunt avait également lancé en 2004 le journal « Le Nouvel Algérie Actualité », avant d’exercer comme chroniqueur au quotidien l’Expression. Marié et père de quatre enfants, Abdelkrim Djâad est également auteur de plusieurs ouvrages.(Aps)*dimanche-18 janvier 2015

**Décès du journaliste Abdou Benziane à Alger

Le journaliste Abdou Benziane, plus connu sous le nom de Abdou B, est décédé ce matin au CHU Mustapaha Pacha (Alger) suite à un malaise cardiaque, a-t-on appris auprès de ses proches.

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Né le 12 aôut 1944 à Barika (Batna), Abdou B. est l’un des diplômés de la première promotion de l’institut national de journalisme d’Alger dans les années soixante.

Abdou Benziane qui a fait ses premiers pas de journaliste à la revue « El Djeich », a dirigé dans les années 80, en tant que Rédacteur en Chef, la revue « Les 2 écrans », un périodique consacré au cinéma et à la télévision. Il a par ailleurs travaillé à l’hebdomadaire » Révolution africaine ».

Abdou B. a été nommé à deux reprises directeur général de l ’ENTV (1990-1991) et (1993-1994). En 2003, il a été chargé du dossier de l’audiovisuel, lors de la manifestation  » Année de l’Algérie en France ».

Il a d’autre part occupé le poste de consultant auprès du Conseil national économique et social (CNES) lors des assises nationales sur le développement local.

Journaliste audacieux prônant la liberté, Benziane a collaboré dans de nombreux journaux nationaux, particulièrement « La Tribune » et  » le Quotidien d’Oran » où il était chroniqueur.

En 1991, M. Benziane a subi une opération à cœur ouvert. Abdou B. qui laisse derrière lui trois enfants, sera enterré dimanche 1er janvier 2012 au cimetière de Sidi Yahia (Alger).

AlgériePlus tient à présenter à sa famille ses sincères condoléances.

« A Dieu nous appartenons, à Lui nous retournerons ».

*algerie1.com/  31/12/2011 

***Le journaliste Abdou Benziane, décédé samedi, à l’âge de 67 ans, a été inhumé aujourd’hui au cimetière de Sidi Yahia à Alger. Des membres du gouvernement, des personnalités politiques, des représentants des médias nationaux, des intellectuels, des proches ainsi que les membres de la famille du défunt ont assisté à l’enterrement.

Le ministre de la Communication, Nacer Mehal, présent à la cérémonie d’inhumation, a qualifié Abdou Benziane, plus connu sous le nom d’Abdou B. de « grand patriote, fidèle à ses idéaux et aux combats qu’il a toujours menés ». « C’est un homme d’action, un rassembleur, un mobilisateur qui a beaucoup fait pour la profession notamment la liberté de la presse », a-t-il dit.

Pour Amar Belhimeur, journaliste et ami du défunt, « on ne peut concevoir le personnage en dehors du changement, de la rupture, de l’innovation et de la nouveauté. Abdou B. a fait partie des gens de progrès qui ont apporté beaucoup à la presse ».

De son côté, Amar Bekhouche, ancien directeur de l’information à l’ENTV, a rappelé qu’à l’époque d’Abdou B., la télévision a lancé pour la première fois de son histoire des débats politiques en direct, telle l’émission « Face à la presse », ainsi que le journal de 13heures (en 1993), celui du matin et la diffusion en continu des programmes télévisuels.

Abdou B., décédé samedi matin suite à un malaise cardiaque, est né le 12 août 1944 à Barika (Batna). Il est diplômé de la première promotion de l’Institut national de journalisme d’Alger dans les années soixante.

Après avoir fait ses premiers pas de journaliste à la revue « El Djeich », il a dirigé dans les années 80, en tant que rédacteur en chef, la revue « Les 2 écrans », un périodique consacré au cinéma et à la télévision. Il a par ailleurs travaillé à l’hebdomadaire Révolution africaine. Abdou B. a été nommé à deux reprises D.G. de l’ENTV (1990-1991) et (1993-1994).

En 2003, il a été chargé du dossier de l’audiovisuel, lors de la manifestation « Année de l’Algérie en France ». Plus récemment, il a occupé le poste de consultant auprès du Conseil national économique et social (CNES) lors des Assises nationales sur le développement local.

Journaliste audacieux prônant la liberté, Abdou B. a collaboré dans de nombreux journaux nationaux, particulièrement La Tribune et Le Quotidien d’Oran où il était chroniqueur.

*APS– 01/01/2012 

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Le journaliste, producteur et réalisateur de la Chaîne III de la Radio nationale, Aziz Younsi, décédé mardi à l’âge de 60 ans des suites d’un accident vasculaire cérébral (AVC), a été inhumé mercredi après-midi- 04/02/2015-au cimetière d’El Alia à Alger. Marié et père de deux enfants, le défunt s’apprêtait à partir à la retraite dans les prochains jours.Doté de qualités professionnelles avérées, Aziz Younsi, a eu une riche et longue carrière au sein de la Radio algérienne, durant laquelle il a animé, produit et réalisé plusieurs émissions de qualité.* 04/02/2015

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*Le pionnier de la bande dessinée algérienne, Abderrahmane Madoui, est décédé à l’âge de 88 ans.

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Le pionnier de la bande dessinée algérienne, Abderrahmane Madoui, est décédé dimanche 24.03.2013. à l’âge de 88 ans des suites d’une longue maladie.  Né en 1925 à El Eulma, dans la wilaya de Sétif, le défunt avait commencé sa carrière professionnelle au lendemain de l’indépendance, comme éditeur à la Société nationale d’édition et de diffusion (Sned), avant de fonder la célèbre revue «M’quidech», disparue en 1978. Cette revue, une des premières publications algériennes de bande dessinée, aura par la suite révélé de grands talents de la BD bien connus aujourd’hui comme Slim, Haroun, Aider ou encore Mohamed Aram. Plusieurs manifestations culturelles dédiées à la BD avaient rendu hommage à Abderrahmane Madoui, de son vivant,  notamment à la dernière édition du Festival international de la bande dessinée d’Alger (Fibda-2012) ou lors des premières Journées de la BD de la Mitidja. Le défunt a été inhumé dans l’après-midi au cimetière d’El Alia à  Alger.*Le Courrier d’Algérie-25.03.2013.

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Décès du directeur de la rédaction du quotidien « Les débats »

Le journaliste Malek Bellil tire sa révérence                                    La presse algérienne en deuil

Malek Bellil, directeur de la rédaction du quotidien  « Les débats », s’est éteint mardi à l’âge de 62 ans, a appris l’APS auprès de  la direction du journal. Le journaliste Bellil avait entamé sa carrière aux débuts des années  1990 à « L’hebdo libéré » que dirigeait feu Abderrahmane Mahmoudi, avant de rejoindre  d’autres organes de presse comme « Ruptures », « Algérie actualité » ou « La Tribune ».« Bellil jouissait d’une grande considération au sein de la corporation  pour ses qualités humaines et professionnelles », témoignent les collectifs des  journaux « Les débats » et « Le jour d’Algérie ».L’enterrement aura lieu vendredi au cimetière d’El Alia. *APS-05.09.2012***La presse algérienne est en deuil. Elle vient de perdre l’un de ses meilleurs enfants. Malek Bellil, journaliste et directeur de la rédaction du quotidien Les Débats, est décédé hier à l’âge de 62 ans des suites d’une longue maladie.
Il est mort d’un cancer de la prostate. L’information de sa disparition est tombée tel un couperet, suscitant une grande émotion au sein de sa famille et parmi les rédactions. Ceux qui l’ont connu ou côtoyé tiennent à saluer la mémoire d’un journaliste talentueux, d’un homme humble et d’un esprit libre. «Sa disparition me touche profondément. C’était un journaliste professionnel, doué de grandes qualités. Il arrivait toujours à assurer son travail convenablement», témoigne d’une voix émue Abdelkrim Djilali, ancien directeur de l’hebdomadaire francophone Algérie actualité. Le journaliste Boukhalfa Amazit a travaillé avec feu Bellil dans le magazine Le Siècle au début des années 2000.
«Tout au long de sa carrière, il a été un journaliste talentueux, très indépendant. Doté d’un calme extraordinaire, Bellil était en même temps un homme qui bouillonnait de l’intérieur. C’était un journaliste qui avait le sens de l’observation et excellait dans le reportage. Il avait une belle plume. C’était un gars magnifique», se souvient M. Amazit, joint par téléphone. C’est au début des années 1990 que le journaliste Bellil avait entamé sa longue carrière. D’abord à L’Hebdo libéré que dirigeait le défunt Abderrahmane Mahmoudi, avant d’intégrer d’autres organes de presse comme Ruptures, Algérie actualité ou La Tribune. L’enterrement aura lieu demain au cimetière El Alia. (El Watan-06.09.2012.)

**2012, année tragique pour les journalistes

Cent dix neuf journalistes tués dans l’exercice de leur profession depuis le début de l’année. C’est le bilan le plus lourd établi par l’Institut international de la presse (IPI) depuis qu’il a commencé ce recensement, en 1997. Rendu public mercredi soir 21 novembre 2012, ce chiffre dépasse le précédent record, atteint en 2009 (avec 110 tués).

Le journaliste Gilles Jacquier en Cisjordanie, en 2002. Il a été tué le 11 janvier 2012 à Homs.

Pour expliquer ce lourd bilan, l’Institut pointe le conflit en Syrie, qui a fait 36 morts parmi les journalistes. Certains sont morts sous le feu des bombes, comme l’Américaine Marie Colvin et les Français Remy Ochlik et Gilles Jacquier. D’autres sont décédés des suites de tortures, comme le Syrien Hisham Moussalli, rédacteur pour la Syrian General Organisation of Radio and TV, tué après deux mois de détention dans les geôles du régime ; la date officielle de son décès a été déterminée au 15 octobre par l’association des journalistes syriens. Le cameraman progouvernemental Hatem Abu Yehya a lui été tué le 10 août alors que des rebelles tentaient de l’enlever.

La Somalie vient en deuxième position sur la liste des pays les plus dangereux de la planète pour les journalistes : 16 d’entre eux ont péri dans des attaques ciblées et la justice ne poursuit pas les auteurs de ces crimes. L’IPI explique que « perpétuer cette culture de l’impunité encourage de nouvelles attaques ».

« UNE CYNIQUE VAGUE D’IMPUNITÉ »

En Amérique, le pays le plus dangereux est, selon l’IPI, le Mexique (7 tués). La guerre des gangs qui fait rage dans les milieux de la drogue n’épargne pas ceux qui mettent le nez dans les affaires des narco-trafiquants. Adrián Silva Moreno a par exemple été tué par balles le 16 novembre alors qu’il était en reportage pour le journal Puntual. Il avait découvert un entrepôt rempli d’essence volée. C’est le 55ejournaliste tué dans ce pays depuis 2006, année où le gouvernement a déclaré la guerre aux cartels.

Suivent le Pakistan, les Philippines et le Nigeria, avec 5 morts dans chacun de ses pays, devant l’Érythrée (4 tués, dont trois qui croupissaient en prison depuis plus de dix ans).

« Le meurtre de journalistes est la forme la plus ultime, inhumaine et effrayante de censure », s’alarme le sous-directeur de l’IPI, Anthony Mills. Et d’ajouter : « Si nous n’arrivons pas à renverser cette cynique vague d’impunité, ces meurtres continueront. »

Le 23 novembre commémore le massacre d’Ampatuan aux Philippines, où 32 journalistes avaient été tués par le fils d’un gouverneur local et ses partisans en 2009. Cette date a été choisie comme étant le jour international pour mettre fin à l’impunité. L’immunité dont jouissent certain meurtriers est, selon l’IPI,  » le cœur du problème dans les efforts pour mettre fin aux attaques contre les journalistes . » *Le Monde.fr-22.11.2012.

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**Le propriétaire d’une radio privée tué par balle en Libye

Le propriétaire de Tripoli FM, une radio musicale émettant en anglais, a été tué par balle, dimanche soir, dans la capitale libyenne, pour des raisons jusqu’ici inconnues, a indiqué, hier à l’AFP, un responsable de la radio.

«Le propriétaire de la radio, Radwan Ghariani, a été tué de quatre balles, hier soir, dans le quartier de Ghot Al Roman», dans la banlieue est de Tripoli, a déclaré Rabii Dahan, directeur des programmes et cofondateur de la radio. «On ignore pour le moment les raisons de cet assassinat. Ce qui est sûr, c’est que sa mort n’était pas motivée par le vol», a-t-il ajouté, précisant que la radio a cessé d’émettre en signe de deuil. Radwan Ghariani, la quarantaine, a été retrouvé mort dans son véhicule, par une patrouille de l’armée, a ajouté M. Dahan. Selon lui, M. Ghariani, qui est le père de cinq filles, n’a pas reçu de menaces sérieuses à son encontre.

Tripoli FM a commencé à émettre le 11 novembre 2011, un mois après la chute du régime du défunt dictateur Mouammar El Gueddafi. Dominée par la musique occidentale, elle diffuse aussi des émissions de divertissement et de variétés. Durant plus de quatre décennies, sous le règne de l’ancien régime, les radios privées étaient interdites. La révolte populaire qui avait éclaté en février 2011 à Benghazi a permis dans la foulée l’émergence de dizaines de stations de radios privées, la plupart dirigées par des jeunes. Elle a laissé toutefois place à l’anarchie dans un pays où des groupes armés aux différentes idéologies et obédience font la loi.*AFP-03.12.2013

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Décès de Thierry Roland, un «amoureux du sport» 

Thierry Roland et Jean-Michel Larqué, lors d'un match de Ligue des champions Marseille - Belgrade, en 2003

photo:Thierry Roland (àdroite) et Jean-Michel Larqué, lors d’un match de Ligue des champions Marseille – Belgrade, en 2003

Thierry Roland, la voix du football, s’est éteint dans la nuit de vendredi à samedi 16.06.2012. C’est son ami Jacques Vendroux qui l’a annoncé sur l’antenne de France Info. Quelques minutes après, son compère de toujours, Jean-Michel Larqué, avec qui il devait reformer à l’occasion de cet Euro le légendaire duo de commentateurs, a lui aussi pris la parole sur RMC: «Je m’étais préparé à cette nouvelle, lâche-t-il. Mais on espérait qu’un jour ou l’autre ça aille mieux. Comme le disait Thierry : « On pensait qu’il allait se refaire la cerise ». Et non… il est parti cette nuit sans que je puisse lui procurer sa dernière joie. Il voulait recommenter au moins un match avec moi. Il n’a pas eu ce plaisir, je m’en veux un peu … »

Vers 9h30, Laurent Blanc est quant à lui arrivé en conférence de presse pour débriefer la rencontre face à l’Ukraine. Avec le staff des Bleus, le sélectionneur a tenu à faire respecter une minute de silence à la salle, avant de lancer en préambule un petit mot. «De la part de l’équipe de France: nous présentons nos condoléances à la famille de Thierry Roland. Il était un amoureux du sport, ça nous a beaucoup touché. Adieu.» Son joueur Yann M’Vila a poursuivi: «C’était un très grand monsieur. Moi qui suis très jeune, la première fois que je l’ai vraiment entendu c’était la Coupe du monde 1998. C’est une très grande perte.» (20Minutes-16.06.2012.)

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L’ancien journaliste Abdelqayoum Boukaabache est décédé mercredi 28 mai 2014 à Alger

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L’ancien journaliste Abdelqayoum Boukaabache est décédé mercredi à Alger à l’age de 79 ans des suites d’une longue maladie, a-t-on appris auprès de ses proches.Le défunt a occupé au cours de sa carrière les postes de directeur de la Radio nationale et directeur général du journal Ennasr. Il compte parmi les premiers présentateurs du journal télévisé de 20 heures juste après l’indépendance. Abdelkayyoum Boukabèche, avant de diriger la Radio nationale en 1987, avait déjà un riche parcours professionnel, tant il était déjà une vedette de la Télévision nationale puisque des années durant, il a été le présentateur de son JT de 20 heures, le plus populaire dans les années 70, période durant laquelle le pays ne disposait que d’une télévision unique. Pour de nombreux jeunes journalistes, il a été une figure emblématique et un modèle de rigueur et de patriotisme puisqu’il a fait partie de cette génération d’hommes qui sans fréquenter les grandes écoles, ont pu et su, grâce à l’amour du métier et à leur talent ont contribué à relever de grands défis à laquelle était confronté l’Algérie au sortir d’une longue et douloureuse guerre de libération. En le perdant aujourd’hui, la profession et le pays perdent un pionnier de la Télévision algérienne libre et souveraine, un professionnel accompli, un homme modeste et généreux aux convictions fortes. *médias-29.05.2014

**Le journaliste Ramdane Sadmi est décédé à Montréal (Canada) à l’âge de 78 ans

Ramdane Sadmi nous quitte à l'âge de 78 ans

Le journaliste Ramdane Sadmi est décédé samedi dernier à l’hôpital juif de Montréal (Canada) à l’âge de 78 ans, des suites d’une longue maladie, a-t-on appris lundi dernier auprès de son fils Mohand, venu à L’Expression le lendemain pour annoncer la mort de son père à ses anciens collègues dont Ahmed Fattani, Noureddine Merdaci. Natif d’Aït Frah, un certain 5 janvier 1936, dans la commune de Larbaâ Nath Irathen (wilaya de Tizi Ouzou), feu Sadmi avait embrassé le métier de journaliste dès le début des années 1960. Lauréat d’un concours, il suit des études de journalisme à Ben Aknoun (Alger) avant de bénéficier, lui et 26 autres journalistes, en 1963 à Berlin, dans l’ex-République démocratique allemande (RDA), du premier stage de formation organisé à l’étranger par l’Algérie indépendante au profit de la presse nationale. Il a travaillé par la suite à El Moudjahid (1965-1971) sous la direction de Noureddine Naït Mazi, puis à Révolution Africaine (1971-1985) avec Mme Frantz Fanon, et collaboré au journal Horizons, jusqu’à l’âge de la retraite en 1992. Rendant hommage à l’illustre écrivain Mouloud Mammeri (La colline oubliée), il écrivit un article fort en émotion qu’il intitule admirablement L’inoubliable colline. Spécialiste des questions internationales, il s’est notamment illustré par ses écrits sur les différents conflits touchant le Monde arabe. Dans une de ses compositions rendant hommage à Boudiaf, Matoub Lounès s’inspire de l’un des articles de Sadmi paru dans ce quotidien sous le titre De Abane à Boudiaf. Durant la révolution, Sadmi avait rejoint les rangs du Front de libération nationale pour défendre la cause nationale. Arrêté en 1958 par les services de sécurité français, il passe quatre ans en détention dans les geôles françaises à Fresnes (France) jusqu’en 1962. Après l’indépendance, il rejoint le Mouvement démocratique pour le renouveau algérien (Mdra) dont il a été un membre très actif. La veillée funèbre aura lieu samedi prochain, jour de l’arrivée de la dépouille mortelle, à son domicile à Dar El Beida, Alger. Il sera inhumé dimanche 4 mai au cimetière d’El Alia. Ses principaux collaborateurs de l’époque ont été Meriem Mimi, Achache M’hamed, Djender Khaled, Ayad El-Hadj, Djillali Sayeh…pour ne citer que ceux-là cités par son fils Mohand. Ramdane Sadmi était père de neuf enfants.*L’Expression-Mercredi 30 Avril 2014 

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