échos des médias.4

**Quatrième anniversaire du journal Réflexion

échos des médias.4

Réflexion est un quotidien national d’information créé le 26 juillet 2008 par M. BELHAMIDECHE Belkacem. Il est le premier quotidien du Dahra-Mostaganem.pour la premiére fois il y a un journal dans la wilaya de mostaganem, un journal en langue française.

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Quatre ans, jour pour jour, que dure cette idée de servir les plus petits à la manière des grands.  Une idée  de servir cette société malade en quête de magie, d’enchantements, de sublime  et de   surnaturel pour remèdes. Il n’en sera jamais ainsi. L’antidote est là ! Pointer du doigt là ça ne va pas. Là où ça grince et là où c’est grippé et ankylosé.

A voir depuis juillet 2008 ce qui a été écrit et réécrit, dénoncé et chahuté, nous serions les heureux parmi les heureux. Malheureusement, rien n’y fait. Drogue, crimes, corruption, bureaucratie maladive, prostitution, agressions, détournements,  dilapidations de deniers publics, mal façon, abus en tous genres restent le lot quotidien du citoyen algérien.
Réflexion, le quotidien national, est reconnu comme l’oriflamme de la presse de proximité. La presse à l’écoute du citoyen  et chose rare un accoudoir de l’administration qu’il a souvent épaulé.  Désormais, l’on se relaie Réflexion dans les bureaux et l’on tient compte des préoccupations et doléances des citoyens sans rechigner, car les mentalités ont bien changé. Droits et devoirs commencent à être cloisonnés dans les esprits et nulle place n’est laissée à l’amalgame.  On ne traite plus de socio-historicité des maux, mais carrément d’antidotes et d’éradication.
Le paysage médiatique algérien connait en ce moment une effervescence  qui risque de pousser à fond le bouchon.  Des chaînes de télévision versent dans l’insulte et la provocation. Et contre toute attente, elles sont très suivies. Le vide est comblé ! L’on hue à cor et à cris, à tort et à travers et à tout bout de champ  d’honnêtes gens qui servent cette nation. Et l’on fait même appel à d’habiles manipulateurs étrangers pour jeter l’huile sur le feu.
Et si l’on se référait à la sagesse de Réflexion pour remédier en silence aux maux  et les souffrances de notre société pour aller de l’avant et apaiser les mécontentements ? Les souffrances générées par des humains comme vous et moi et rarement par le pur hasard vu l’encadrement de qualité qui gère notre vie quotidienne. Que d’encre a coulé à Réflexion pour ne faire que pschitt sans suite. Des coups à blanc. Des coups à blanc  car l’ère est encore à « Réflexion aboie,  la caravane passe ». La caravane malfaisante qui a fait des immolés par le feu, des mendiants infestant nos rues, des orphelins au ciel pour toit et des jeunes filles la prostitution pour tout gagne-pain. Et comble du malheur, la pauvreté est érigée à l’état d’un droit. Un droit vues les queues interminables devant les maisons de bienfaisance et les châteaux et palaces de nos nababs.
Encore une fois et avec étonnement, pour quelle raison, ne tient pas compte des écrits de ceux-là qui sont considérés comme les plus pauvres des intellectuels ? Des Socrate en puissance. Si la norme collective est la rigueur dans l’appréciation d’un mal, pourquoi ne court-on pas vers la thérapeutique au lieu de tergiverser et cacher le soleil avec un tamis ?
Ce petit journal a rencontré des grands et des moins grands et nous n’en citerons que Gilbert Meynier, Yasmina Khadra, le réalisateur Kaddour Brahim Zakaria, le Dr Pierre Costes, le philosophe Salah Ferhan, Houcine Ouaddah, mais aussi des maires, des pompiers, des chefs de daïra, des bergers et des balayeurs,  et leur dénominateur commun n’est autre que l’amour qu’ils portent pour ce beau pays. Un amour qu’ils veulent éternel pour une Algérie forte. Et leur seul profit ne serait que la joie dans les yeux et le cœur. Très en vue sur le net, le petit quotidien a dérangé outre-mer et dérangera encore tant qu’on touchera à cette terre bénie. Et les tours dans le sac Réflexion ne manquent pas, soit-dit en passant. Ah ! On lui a  aussi fermé des portes là où nos compatriotes lui ont ouvert leurs coeurs.
A Réflexion, le pas en avant a été fait depuis quatre ans, mais le Rubicon n’a pas été franchi. Il est du devoir de tout un chacun de suivre ce pas pour le bien de ce beau pays car en fin de compte ce quotidien dont nul ne peut mettre en doute le patriotisme est le bien de tous les Algériens pour ne pas dire bien de l’humanité entière.
« A quoi reconnaît-on que l’on est amoureux ? C’est très simple. On est amoureux quand on commence à agir contre son intérêt. » C’est de Truffaut.  A Réflexion, vos serviteurs arrivent à peine à joindre les deux bouts. Ils sont pères de famille et mères-ménagères par excellence, des jeunes et des moins jeunes, des mariés et des célibataires,  des citadins et des campagnards, des salariés et des bénévoles. Mais aussi d’énergiques retraités qui ont encore à donner. Et leur idéal à tous est d’être utile à autrui, ici là-même  à Réflexion, sans aucun intérêt hormis de partager avec vous vos peines et comme cet amoureux, ils passent l’efficacité avant le gain. Je réponds encore une fois à une question que vous vous posez tous : les journalistes sont-ils riches ? Non ! Et je le jure. (Réflexion-25.07.2012.)

**Audrey Pulvar nommée directrice générale des «Inrockuptibles»

C’est officiel, la compagne d’Arnaud Montebourg va rejoindre le magazine Les Inrockuptibles. Cette information des Echos a été confirmée ce vendredi par l’hebdomadaire, à travers un communiqué. Audrey Pulvar sera directrice générale en charge de l’éditorial, aux côtés d’Arnaud Aubron (actuellement rédacteur en chef), chargé du développement. Ces deux nouveaux directeurs généraux succèdent ainsi à David Kessler. Il avait quitté la direction du magazine il y un mois pour rejoindre le cabinet de François Hollande. Audrey Pulvar va prendre ses fonctions dans les jours qui viennent. En début d’après-midi ce vendredi, la compagne d’Arnaud Montebourg a publié le message suivant sur Twitter: Merci à tous!Grde fierté de rejoindre les Inrocks.Pardon les confrères, pas d’itw avant d’avoir rencontré mes nouveaux collègues ‘srock!  (20Minutes-13.07.2012.)**Audrey Pulvar a animé la tranche 6-7h sur France Inter jusqu’en mai dernier et a été chroniqueuse à France Télévisions dans l’émission de Laurent Ruquier «On n’est pas couché». Après l’entrée de son compagnon au gouvernement comme ministre du Redressement productif et de multiples polémiques, la journaliste avait dû renoncer à travailler pour ces médias. Pendant la campagne présidentielle, Audrey Pulvar avait posé en une des Inrocks, rose à la bouche. Dans l’hebdomadaire elle répondait à ses détracteurs. Plusieurs membres de l’UMP notamment avaient mis en cause son objectivité.

**Le Figaro, Le Monde, Libé et Les Échos en hausse

Portés depuis le mois de mai par la forte actualité générée par l’éclatement de l’«affaire DSK», les quotidiens nationaux d’information générale poursuivent sur leur lancée. Au mois de juin, la diffusion France payée du Figaro, qui garde sa place de premier quotidien national, a ainsi progressé de 2,68% par rapport au même mois de l’année 2010, celle du Monde de 2,06% et celle de Libération de 0,80%, selon les déclarations mensuelles déposées par les éditeurs à l’OJD.

Les données divulguées par l’organe de contrôle de la presse en France montrent aussi que seuls ces trois titres, auxquels vient se rajouter le quotidien économique Les Échos, tirent finalement leur épingle du jeu sur le premier semestre. De janvier à juin, la diffusion France payée de Libération, dirigé depuis février dernier par Nicolas Demorand, a connu une hausse de 4,97% par rapport à la même période de l’an passé, pour atteindre 118.416 exemplaires. Le Monde a gagné 2,66%, à 293.650 exemplaires. Le groupe de presse contrôlé par le trio «BNP» (Pierre Bergé, Xavier Niel et Matthieu Pigasse) a annoncé ce vendredi qu’il s’attendait à une exploitation bénéficiaire en 2011. Sur le premier semestre, le groupe Le Monde «a enregistré un résultat d’exploitation positif de 2,3 millions d’euros», a-t-il précisé. De son côté, Le Figaro, qui prépare une modernisation de sa formule pour la fin du mois de septembre, s’est maintenu en tête avec une diffusion France payée de 326.490 exemplaires, soit une augmentation de 1,21%. Quant au quotidien spécialisé Les Échos du groupe LVMH, sa hausse atteint 1,49% (121.956 exemplaires).

Fort recul de «France-Soir»

En revanche, tous les autres titres de presse quotidienne nationale reculent sur les six premiers de l’année : -7,53% pour L’Équipe (273.157 exemplaires), -5,12% pour La Tribune (65.445 ex.), -3,69% pour Le Parisien (290.690 ex.), -3,04% pour Aujourd’hui en France (159.291 ex.) et -2,09% pour La Croix (95.669 ex.). La chute la plus forte revient à France-Soir qui perd -12,10%, à 63.741 exemplaires. Le titre a été placé lundi dernier en procédure de sauvegarde pour quatre mois par le tribunal de commerce de Paris. Contrôlé par Alexander Pugachev, France-Soir a réalisé un chiffre d’affaires de 17 millions d’euros en 2010 contre 9,6 millions en 2009. Dans le même temps, son résultat d’exploitation s’est établi en perte à -31 millions d’euros (contre -12,9 millions en 2009). Sur le premier semestre 2011, son chiffre d’affaires s’est monté à 6,1 millions d’euros pour un résultat d’exploitation de -12,8 millions, selon les données communiquées en début de semaine par son actionnaire. (Le Figaro-02.09.2011.)

*Le quotidien France-Soir en difficulté, il perd 2 millions d’euros par mois

Le quotidien qui perd 2 millions d’euros par mois doit chercher une solution pour arrêter l’hémorragie.

Lundi 29 août à 10 heures, Alexander Pugachev, le propriétaire de France-Soir, et Rémy Dessarts, le directeur de la rédaction, rencontreront les représentants des salariés au cours d’un comité d’entreprise. À cette occasion, les dirigeants devraient informer le personnel qu’ils ont demandé le placement du quotidien sous procédure de sauvegarde, comme l’a révélé PressNews.

Le quotidien, qui a perdu 32 millions d’euros en 2010, devrait en perdre au moins une quinzaine ­cette année. Selon nos informations, le groupe ne ploie pas sous le poids de la dette. Il supporte environ 2 millions d’euros de dettes fournisseurs. En fait, le financement du journal est assuré par Alexander Pugachev lui-même, qui alimente régulièrement le compte courant du journal pour payer les factures. Dans une interview au Figaro en novembre dernier, il déclarait: «France-Soir n’a aucune dette bancaire… Nous perdons environ 2 millions d’euros par mois, et je remets chaque mois de l’argent en compte courant.» Cette procédure de sauvegarde, si elle est acceptée par le tribunal de commerce de Paris, permettra la nomination d’un administrateur. Son rôle pourrait être non pas de négocier avec les créanciers, mais plutôt de se pencher sur les raisons structurelles et conjoncturelles qui font que le journal est en déficit permanent. Et France-Soir le sera tant que la diffusion n’aura pas atteint de 150.000 à 170.000 exemplaires, de l’aveu même de son propriétaire. Or, actuellement, la diffusion payée du titre tourne autour de 74.000, malgré la relance du titre effectuée en janvier 2011.

La structure de coût

Alexander Pugachev, qui a déjà investi 50 millions d’euros dans le titre, était disposé à réinjecter 20 millions d’euros en 2011 pour faire fonctionner le journal et le dynamiser. Mais, aujourd’hui, il se pose la question de la structure de coût de son journal. Le prix de vente, même remonté de 50 à 60 centimes, et la faiblesse des recettes publicitaires ne permettent pas de trouver un équilibre financier. L’équation est compliquée pour Alexander Pugachev. Pour atteindre 150.000 exemplaires, le journal doit investir dans une rédaction de qualité et une forte distribution. Mais cela coûte cher. Il pourrait donc rechercher des partenaires pour partager les charges. (Le Figaro-26.08.2011.)

*Le journaliste Abdelali Ferrah décédé jeudi 28.07.2011. à l’âge de 75 ans.

Abdelali Farah (à gauche) avec Noureddine Naït Mazi, deux compagnons de route qui ont marqué le journalisme algérienphoto: Abdelali Farah (à gauche) avec Noureddine Naït Mazi, deux compagnons de route qui ont marqué le journalisme algérien…L’un des doyens de la presse algérienne vient de nous quitter après une longue maladie. Amar Farah, dit Abdelali, s’est éteint, en effet, jeudi, victime d’un accident vasculaire-cérébral (AVC) à l’âge de 75 ans. Abdelali Farah, militant de la première heure pour l’indépendance du pays a été aussi parmi les tout premiers à rejoindre la presse en 1962 à une époque où, du fait du manque de cadres, il fallait tout réinventer.
Abdelali Farah a été ainsi l’un des pionniers de cette presse de l’Algérie indépendante qu’il fallait construire et lui donner des objectifs. Le défunt a assumé, outre des missions de journaliste, surtout des responsabilités au niveau de la rédaction en chef d’abord, de la direction ensuite. Il fit ses premiers pas au journal Le Peuple, qui deviendra en juin 1965, El Moudjahid. C’est au Peuple qu’a été formée toute une génération de journalistes, mission de formation reprise plus tard avec brio par El Moudjahid où Abdelali Farah, aux côtés, notamment de Noureddine Naït Mazi, en a été un mentor en jouant un rôle de premier plan. A juste titre, El Moudjahid est réputé pour avoir été une grande école d’où sont sortis de nombreux journalistes algériens qui font aujourd’hui le bonheur de nombreux titres de la presse indépendante. Il faut savoir, en effet, que des personnalités comme les défunts Abdellali Farah, Bachir Rezzoug, Halim Mokdad, ou Naït Mazi ont beaucoup donné pour l’éclosion d’un journalisme algérien à une période où on apprenait encore ce métier sur le tas. Ce sont en fait ces anciens, qui s’en vont les uns après les autres, qui ont insufflé aux journalistes le sens du militantisme et de l’abnégation à une époque où cela n’était pas évident.
Durant sa longue carrière dans la presse – interrompue momentanément dans les années 1970, quand il assuma un mandat de député à l’APN – Abdelali Farah dirigea la rédaction en chef d’El Moudjahid avant d’être nommé au milieu des années 1970 à la direction générale de l’organe central du FLN (version française), Révolution africaine, auquel il donna, faisant venir des plumes talentueuses, une dimension que l’hebdomadaire ne retrouvera plus. Il assura ensuite la direction du quotidien de Constantine, An Nasr, avant de terminer avec brio sa carrière par un retour aux sources, en prenant la direction d’El Moudjahid au début des années 1980. El Moudjahid où il passa le plus clair de sa carrière professionnelle et de sa vie.
Dans un message à la famille du défunt, le ministre de la Communication, Nacer Mehal, a mis en exergue la «perte immense» qu’a été le décès de Abdelali Farah, pour sa famille, pour ses amis et ses confrères. C’est «une immense perte pour sa famille et pour ses amis et confrères qui ont toujours découvert en lui, durant de longues années, la fidélité et la loyauté à quoi s’ajoutaient la compétence et la rectitude», écrit M. Mehal. (L’Expression-30.07.2011.)

 

*****Le journaliste Abdelali Ferrah a été enterré, hier vendredi, au cimetière de Garidi à Kouba (Alger), en présence d’une foule nombreuse venue lui rendre un dernier hommage. Il est décédé, jeudi, à l’hôpital Mustapha-Pacha où il avait été admis suite à un accident vasculaire cérébral (AVC). âgé de 75 ans, le défunt, un moudjahid qui a rejoint très jeune le maquis, a mené une riche et longue carrière au sein de plusieurs médias publics.
Rendant un vibrant hommage au défunt, le ministre de la Communication, Nacer Mehal, a assuré que la disparition de ce vétéran de la presse algérienne est “une immense perte” pour sa famille et la corporation. “C’est une immense perte pour sa famille et pour ses amis et confrères qui ont toujours découvert en lui, durant de longues années, la fidélité et la loyauté à quoi s’ajoutaient la compétence et la rectitude”, a-t-il écrit avant d’ajouter : “Dans les fonctions qu’il a assumées avec brio à la tête de Révolution Africaine puis d’ El Moudjahid, ajoute le ministre, Abdelali Ferrah laissera le souvenir d’un journaliste engagé dans l’œuvre de reconstruction nationale au lendemain du recouvrement de l’indépendance, et celui d’un homme marqué par la discrétion et le don de soi pour l’intérêt commun, en parfait militant qu’il n’a jamais cessé d’être jusqu’à son dernier souffle.”
Dans un message de condoléances, le ministre a assuré la famille de M. Ferrah de sa “sincère compassion” et de sa “fraternelle solidarité” pour la perte d’un “si valeureux patriote”.
Après avoir dirigé l’hebdomadaire Révolution Africaine, véritable école où de nombreux journalistes ont appris les rudiments du métier, Abdelali Ferrah avait été nommé à la tête du journal arabophone de l’Est du pays, En-Nasr, avant de prendre les commandes, dans les années 1980, du journal El-Moudjahid. Le défunt a aussi brigué un mandat de député à l’Assemblée populaire nationale.(Liberté-30.07.2011.)

*Des journalistes accusent le directeur de la chaîne 4 de harcèlements sexuels :
L’enfer à huis clos


harcelement

 

« Nous vivons l’enfer à huis clos. Cet homme a touché à notre dignité et à notre honneur. Cela fait trois ans que ça dure mais aucun de nos responsables n’a osé bouger le petit doigt ». L’homme que les journalistes de la chaîne 4 désignent ainsi comme étant derrière leur malheur est Said Lamrani, 75 ans,… (Alger-21.07.2011.)

*Scandale des écoutes en Gande Bretagne:

Un journaliste de News of the World retrouvé mort

La mort de ce journaliste est pour le moment inexpliquée…Un ancien journaliste du tabloïd News of the World, Sean Hoare, a été retrouvé mort à son domicile de Watford, au nord-ouest de Londres, rapporte le quotidien britannique The Guardian. Sean Hoare était le premier a avoir affirmé qu’Andy Coulson, ancien rédacteur en chef de News of the World (NotW) était au courant du piratage du téléphone d’une jeune fille assassinée.Sean Hoare, qui a travaillé pour les tabloïds Sun et News of the World avec Andy Coulson, avait été licencié pour des problèmes d’alcool et de drogue.Dans un communiqué, la police de Hertfordshire indique avoir retrouvé le corps de l’homme ce matin, et ajoute que «la mort est actuellement considérée comme inexpliquée, mais ne semble pas être suspecte. L’enquête policière est en cours».Dans plusieurs médias, Sean Hoare a récemment déclaré qu’Andy Coulson avait «activement encouragé» sa rédaction à pratiquer des écoutes téléphoniques illégales de célébrités en vue de rapporter des scoops. (20Minutes-18.07.2011.)

*Bientôt une télévision israélienne en arabe pour contrecarrer Al Jazeera

Danny Ayalon, ministre-adjoint israélien des Affaires étrangères, a proposé l’ouverture d’une chaîne arabophone.Israël se prépare à lancer une chaîne de télévision satellite émettant en arabe dont la puissance serait équivalente à n’importe quelle autre chaîne de télévision par satellite arabe et qui pourrait, dès lors, être regardée dans l’ensemble du Monde arabe. Selon le >vice-ministre israélien des Affaires étrangères, l’idée d’une chaîne de télévision israélienne par satellite émettant en arabe est en marche et Israël a besoin de ce genre de télévision pour contrer l’effet des autres médias arabes dont Al Jazeera et Al Arabya, d’autant plus que la radio-télévision israélienne émettant en arabe n’a pas le pouvoir et le niveau pour assurer cette mission.
Selon les medias israéliens, les responsables des Affaires étrangères israéliennes vont engager pour cette mission des journalistes professionnels arabes. L’Etat hébreu aurait débloqué 15 millions de dollars pour se doter de matériel spécifique permettant de lancer la télévision destinée à informer l’opinion publique arabe. Ce qui va renforcer indirectement les modérés arabes. Le fait que les Israéliens aient perdu la bataille de la communication lors de la guerre du Liban en 2006 et la guerre de Ghaza en 2009, a poussé l’Etat hébreu à mettre le paquet pour alimenter une chaîne en arabe. En dépit de leur argent, de leurs technologies et de leur lobby, les Israéliens ont perdu la bataille de la communication face à des télévisions modestes comme la libanaise Al Manar et la palestinienne al Aqsa. Durant les deux guerres, ils n’ont pas réussi à repérer les deux studios d’émission de ces deux chaînes, perdant ainsi la batille de l’image et de la propagande.
Selon les diplomates hébreux, les médias arabes utilisent un vocabulaire bien rodé, que «les juifs volent des terres pour construire le mur d’apartheid», qu’ils «font la guerre aux Palestiniens», que «les violences mettent directement en cause Tel-Aviv» (et non Jérusalem puisqu’il s’agirait de la capitale de la Palestine), que «les israéliens tentent d’affaiblir la résistance palestinienne», que «les colons juifs perpètrent des exactions et font craindre une répétition des scenarii précédents», que «le terrorisme israélien vise à désespérer la population palestinienne»…C’est effectivement la réalité que l’Etat hébreu veut médiatiquement cacher et surtout imposer une idée fausse d’une réalité historique. Pour ce faire, ils n’ont pas hésité à aider financièrement des médias occidentaux au bord de la crise, pour faire passer leurs messages, c’est le cas, notamment de la prestigieuse BBC. (L’Expression-05.07.2011.)

* Le site Internet du Figaro dépasse la barre des 8 millions de visiteurs au mois de mai 2011

Le site Internet du quotidien est le premier site d’information à franchir le cap des 8 millions de visiteurs uniques sur un mois. En mai, il est suivi d’Orange News et du site du Monde.

C’est un record pour Le Figaro et un record pour les sites d’information. Au mois de mai 2011, lefigaro.fr a dépassé les 8 millions de visiteurs uniques mensuels, selon les chiffres publiés jeudi par Médiamétrie//NetRatings. En tête du classement pour la 31ème fois en trois ans, il devance ainsi le portail Orange News (6,39 millions de visiteurs uniques) et le site du Monde (6,35 millions de visiteurs uniques). La période a été marquée par une actualité très riche – de l’annonce de la mort d’Oussama Ben Laden début mai à «l’affaire DSK», en passant par Roland Garros dans la rubrique sportive. Les précédents mois ayant également été riches en actualité (révolutions arabes, guerre en Libye), de nombreux internautes avaient commencé à prendre leurs habitudes sur les sites d’actualité. Un contexte favorable qui a profité à tous les supports. Mais, «en couvrant un grand nombre de thématiques, Le Figaro a pu toucher un public très large», analyse Bertrand Gié, directeur nouveaux médias du Figaro.

La quatrième place du classement échoit au site du gratuit 20 Minutes (5,79 millions), suivi du Nouvel Observateur (5,79 millions) qui a lancé sur la période son espace participatif «Le Plus». Premier «pure player» de l’information, Le Post arrive en 17ème position avec près de 3 millions de visiteurs uniques. Le site de partage de vidéos Dailymotion a réunit, quand à lui, 2,47 millions de visiteurs uniques sur ses chaînes d’information. (Le Figaro-23.06.2011.)

*L’animatrice préférée des Français: Alessandra Sublet, de France 5

La présentatrice Alessandra Sublet au 63e Festival de Cannes, le 14 mai 2010

TÉLÉVISION – L’enquête réalisée par «20 minutes», le site Puremedias.com et RTL livre ses résultats, après près de 120.000 votes…Les animateurs du service public en force
«C. à vous» et vous l’aimez. L’animatrice préférée de la saison, c’est Alessandra Sublet, de France 5. Elle devance assez largement Sophie Davant et Karine Le Marchand, également sur le podium.
Côté garçons, Nagui, à qui Michel Denisot avait soufflé le titre lors de la dernière enquête portant sur la saison 2009, arrive loin devant les autres. Derrière lui Laurent Ruquier. Michel Denisot, lui, est descendu à la 7ème place du classement.
Laurent Delahousse a comme lors de la dernière édition était désigné meilleur présentateur de JT.M6 et W9 loupent le doublé
M6 arrive en tête des chaînes historiques, suivi dans cette catégorie, par France 2 et TF1. Alors que France 3 est lanterne rouge. Dans la catégorie chaînes de la TNT, W9, première en 2009, est cette fois devancée par France 4.
Dr House indétrônable
Dans la catégorie séries US, c’est une fois encore « Dr House » qui l’emporte. Même continuité pour la deuxième place puisque les » Desperate Housewives » retrouvent leur médaille d’argent, alors que «Glee» se classe troisième.
Côté séries françaises, «Scènes de ménages» confirme ses excellentes audiences avec une première place très nette. Suivent «Fais pas ci, fais pas ça» de France 2 et «Plus Belle la vie» de France 3.
Emissions, les anciens tiennent bon
Dans la catégorie, magazines de débats comme dans la catégorie divertissement, les lauréats restent les mêmes. «C dans l’air» et «Le grand journal» ont été plébiscités. «Rendez-vous en terre inconnue» gagne aussi, à nouveau, une première place. Mais cette année, c’est dans la catégorie «Evénement» alors que lors de la précédente édition c’était dans la catégorie «Docu ou télé réalité». Cette fois, en «Télé réalité», les internautes ont préféré le culinaire en nommant «Top Chef». Enfin, la meilleure émission de la TNT s’appelle «Touche pas à mon poste», et le jeu numéro 1 «Tout le monde veut prendre sa place». (20Minutes-19.06.2011.)
Le Palmarès complet
Chaine historique: M6
Chaine TNT: France 4
Magazine de reportages: Des racines et des ailes
Magazine de débats: C dans l’air
Divertissement: Le grand journal
Evenement: RDV en terre inconnu
Télé-réalité: Top Chef
Emission TNT: Touche pas à mon poste
Jeu: Tout le monde veut prendre sa place
Série FR: Scènes de ménages
Séries US: Dr House
Mini-série ou téléfilm: Maison close
Animateur: Nagui
Animatrice: Alessandra Sublet
Présentateur JT: Laurent Delahousse

*la présentation des femmes dans les médias … préoccupante? (une étude sociologique)

SOCIÉTÉ: L’hypersexualisation de la Femme dans les médias, préoccupante?  – Sexuality & Culture

Cette étude de deux sociologues de l’Université de Buffalo (New York) a examiné 43 années de couvertures du magazine américain Rolling Stone et aboutit à une vision sur la présentation des femmes et des hommes dans les médias et la culture populaire. Conclusion, la représentation sociale des femmes deviendrait de plus en plus sexualisée et même « pornified”, ce qui n’est pas le cas de la représentation des hommes. Des conclusions à paraître dans l’édition de septembre de la revue Sexuality & Culture, que les auteurs qualifient de préoccupantes.

Préoccupantes, ces images, disent les chercheurs, parce que des recherches antérieures ont montré qu’une hypersexualisation des femmes aura des conséquences sociales négatives autant pour les hommes que pour les femmes.Les Prs Erin Hatton et Mary Nell Trautner, professeurs au Département de sociologie de l’UB, expliquent qu’ils ont choisi le magazine Rolling Stone parce que c’est un média bien établi, qui traite de pop-culture médiatique et n’est pas explicitement centré sur le sexe ou les relations hommes-femmes. Ce magazine peut donc être un support représentatif de la manière dont les femmes et les hommes sont représentés, en général, dans la culture populaire. Après avoir analysé plus de 1.000 images d’hommes et de femmes sur les couvertures de Rolling Stone sur 43 années, les auteurs aboutissent à plusieurs conclusions: Les représentations de femmes et d’hommes deviennent de plus en plus “sexualisées” au fil du temps, les femmes continuent à être plus fréquemment sexualisée que les hommes et d’une façon que les auteurs qualifient “d’hypersensualisée”. (Afin de mesurer cette intensité des représentations d’hommes et de femmes, les auteurs ont élaboré une échelle avec 3 types d’images: pas sexualisé (score 0-4), sexualisé (score 5 à 10) et hypersexualisé (11 à 23 points)).Dans les années 1960, ils constatent que 11% des hommes et 44% des femmes sur les couvertures de Rolling Stone étaient “sexualisés”.Dans les années 2000, 17% des hommes (soit une augmentation de 55%) et 83% des femmes sont sexualisés (soit une augmentation de 89%). Parmi ces images, 2% des hommes et 61% des femmes ont été “hypersexualisés” . Dans les années 2000, dit Erin Hatton, il y a 10 fois plus d’images hypersexualisées de femmes que d’hommes et 11 fois plus d’images non sexualisées d’hommes que de femmes. Une situation qualifiée de “problématique», par les auteurs «parce qu’illustrant un rétrécissement décisif des représentations médiatiques de la Femme”.“Nous ne pensons pas qu’il est problématique pour les femmes d’être représentées comme sexy, mais nous pensons qu’il est problématique que la quasi-totalité des images de femmes qui les dépeignent ne les résument pas à des objets passifs de plaisir sexuel. »Une série de conséquences négatives possibles: Ces images de femmes sexualisées légitiment ou à exacerbent la violence contre les femmes et les jeunes filles, incitent au harcèlement sexuel et aux comportements misogynes, augmentent les taux d’insatisfaction et les troubles alimentaires chez les hommes, les femmes et les jeunes filles, enfin diminuent la satisfaction sexuelle chez les hommes et les femmes. (Paper blog fr-12.08.2011.)

Source: University of Buffalo (New York) “Study Finds Marked Rise in Intensely Sexualized Images of Women, not Men” et Sexuality and Culture Volume 15, Number 3, 256-278, DOI: 10.1007/s12119-011-9093-2 “Equal Opportunity Objectification? The Sexualization of Men and Women on the Cover of Rolling Stone

* L’APS lance son nouveau site web

L’agence nationale de presse APS lancera aujourd’hui son nouveau site web offrant aux internautes un déroulé de quelque 50 informations par jour. Ce nouveau site (www.aps.dz), qui répond aux nouveaux besoins de la clientèle APS en pleine croissance et à la nécessité de s’adapter aux rapides évolutions des technologies de l’information, offre aux internautes l’essentiel de l’actualité nationale et internationale traitée avec l’ensemble des fondamentaux du multimédia dont la photo-news, l’infographie et la vidéo. La physionomie globale de la page d’accueil est construite sur un jeu de quatre évènements placés en «Unes» cadrées par un film de photos alternatives. Le fil de «l’autre actualité» est redistribué sur le reste de la page selon la pertinence de l’évènement, avec une touche particulière sur l’information de proximité. L’internaute pourra également recourir à la thématique classique (Algérie, Monde, Société, Sports, etc.) avec, pour chaque rubrique, un déroulé d’évènements phares également traités en image-texte. Le nouveau site offre en outre un plateau de news en bref, un album de photos du jour, un listing des articles les plus lus, le kiosque (journaux et autres liens utiles) et un trio d’encadrés consacrés à l’apport de spécialistes (analyses, papiers d’éclairage, débat, etc.) sur des évènements de grande actualité, le tout appuyé par de l’information périphérique comme la météo, le change, l’agenda évènementiel. Pour le directeur général de l’APS, Abdelhamid Kacha, «ce nouveau site, qui n’est qu’un des produits existants ou à venir de l’agence, nous permet de placer sur le web un produit DZ complet, avec comme souci majeur de répondre aux attentes des internautes, notamment en termes de qualité et de crédibilité de l’information ». «Nous allons très prochainement élargir notre espace de communication en introduisant une gamme de technologies de pointe ciblant la clientèle grand public, particulièrement les créneaux qu’offre aujourd’hui la téléphonie mobile», a indiqué Abdelhamid Kacha.(Le Courrier d’Algérie-08.05.2011.)

**Les producteurs de Djemaï Family se vengent de Souilah et d’Aristo

«En tant qu´artistes, nous sommes à la merci des autres pour réussir ou manquer notre vie.»
Normand Reid
Extrait de T´es fou l´artiste

Le monde de l´audiovisuel est très difficile en Algérie. En l´absence d´un réel syndicat qui défend les intérêts des artistes, ils sont livrés à la vindicte des producteurs véreux et sans scrupules. Deux épisodes renforcent cette thèse cette semaine. Il y a d´abord l´épisode de l´emprisonnement du comédien Mohamed Bouchaïb, plus connu sous le nom de «Saâd El Gatt». Aucun comédien ou producteurs n´a exprimé sa solidarité avec l´artiste, qui vient d´être acquitté et libéré par la justice. Cet épisode non ramadhanesque a démontré l´absence d´un mouvement de solidarité envers un artiste emprisonné. Pire! une association, dirigée par un comédien sans talent, s´est spécialisée dans les hommages aux artistes en fin de carrière, pour décrocher des sponsors et des entrées à la télévision. Les artistes sont devenus, malgré eux, un fonds de commerce pour les producteurs en mal de perspective. Le second épisode qui montre la naïveté des artistes, concerne l´autre compère de Mohamed Bouchaïb, Salah Ougrout plus connu sous le nom de Souilah. Ce dernier fait face depuis quelques jours à une vengeance sans nom de la part des producteurs. Ainsi, après avoir travaillé dans le feuilleton très attendu durant ce Ramadhan, pour un cachet que nous jugeons insignifiant dans une production de 7 milliards de centimes, a été écarté par les producteurs d´un spot pour l´opérateur sport du sitcom. Le producteur de Djemaï Family, lui reproche d´avoir travaillé avec un concurrent direct, le sitcom Saâd El Gatt, produit par Yahia Mouzahem. Un sitcom dans lequel joue également l´un des héros principaux de Djemai Family, Mohamed Bouchaïb dans le rôle d´Aristo, et qui a osé même frapper l´un des producteurs en plein de tournage. Pour se venger de ces deux comédiens «trop indépendants» à son goût, le producteur de Djemaï Family, les écarte du spot de vulgarisation du sitcom qui était prévu dans la campagne publicitaire annoncée sur l´Entv. Et comme cela ne suffit pas, le producteur de Djemaï Family interdit au comédien Souilah, de jouer dans d´autres spots durant tout le mois de Ramadhan. En effet, le producteur a fait signer au comédien un contrat dans lequel il est stipulé qu´il va participer à la production d´un spot et qu´il lui sera interdit de jouer chez un autre opérateur. Les producteurs de Djemaï Family, veulent ainsi faire payer cette «liberté de circulation» aux deux comédiens, qui ont osé sortir du salon coloré de Djemaï Family pour atterrir dans el houma verdoyante de Saâd El Gatt. Souilah, qui est connu pour son professionnalisme, sa correction et sa confiance pour les autres, a appris qu´avant de signer un contrat, il faut se doter d´un avocat ou d´un homme de confiance pour bien mesurer ses droits. Et Mohamed Bouchaïb, qui est au début de sa carrière, a appris qu´il n´est pas au-dessus de la loi et qu´il ne faut surtout pas compter sur les producteurs pour le faire sortir de prison. (L’Expression-25.06.2011.)

*Rue89 publie ses comptes 2010

Couvertuyre de Rue89 Le mensuel

L’année 2010 a été marquée pour Rue89 par une forte augmentation du chiffre d’affaires publicitaire et par le lancement en juin de Rue89 Le Mensuel. Nous avons terminé l’année avec 1,86 million de visiteurs uniques (source Nielsen, en augmentation de 45% par rapport à décembre 2009) et près de 40 millions de pages vues par mois.Conformément à notre souci de transparence et pour ouvrir une discussion sur nos résultats et notre stratégie avec les riverains, nous publions nos comptes. Voici ci-dessous une synthèse du compte de résultat et, en téléchargement, les versions du bilan et du compte de résultat que nous venons de transmettre à l’administration fiscale. Le chiffre d’affaires publicitaire a augmenté de 83% pour atteindre 797 492 euros. Lancé en juin, Rue89 Le Mensuel a dégagé, en six numéros, un chiffre d’affaires de 614 641 euros. Il a contribué à hauteur de 38 000 euros au résultat de l’entreprise.A périmètre constant (hors magazine), les produits ont progressé de 67% et les charges de 33% entre 2009 et 2010.Les pertes ont été réduites de 40%. Elles sont passées de 560 411 euros à 333 163 euros.Rue89 en 2010

Visiteurs uniques : + 45%
Chiffre d’affaires : + 157%
Pertes : – 40%

Nous avons poursuivi en 2010 une stratégie de diversification de nos sources de revenus, avec notamment l’activité de formation, qui a enregistré une forte progression, et le lancement du Mensuel. Cette diversification s’applique également au domaine publicitaire où nous avons multiplié les sources de recettes, en nous appuyant sur notre régie externe, Hi-media, avec laquelle nous entamons une quatrième année de collaboration, et sur un pôle commercial en interne chargé de développer partenariats, opérations spéciales, affiliation (espace « services »), liens sponsorisés et affichage mural.

En juin, la V2 de Rue89Rue89 se trouve en 2011 face à deux impératifs. Il s’agit d’abord de continuer d’investir, à la fois techniquement et journalistiquement, pour être au rendez-vous de la présidentielle et des innovations technologiques qui bousculent le secteur, notamment l’explosion du mobile et des tablettes.La campagne électorale représente pour le site l’occasion de franchir une nouvelle étape dans le développement de son audience et de ses recettes.En même temps, nous devons continuer notre marche vers l’équilibre économique, qui est la condition du maintien de notre indépendance. Et pour y parvenir, nous devons garder une gestion prudente et lier l’augmentation des coûts à celle des recettes.Une grande année s’annonce pour Rue89 avec le lancement de la V2 (nouvelle version du site) prévue en juin. De nouvelles applications sur mobiles et tablettes sont en cours de développement.Dans ce bouillonnement, nous gardons une volonté intacte d’allier exigence journalistique, innovation technique, dimension participative, réussite économique, et de solidifier le lien de confiance qui nous unit à nos lecteurs.

► Deux investissements techniques subventionnésRue89 s’est engagé à rendre publiques les subventions reçues dans le cadre de son activité. Cette transparence est également revendiquée par le Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne (Spiil) dont Rue89 est l’un des membres fondateurs.En 2009, nous avions soumis un projet de refonte de la plateforme technique du site dans le cadre du fonds d’aide au développement des services de presse en ligne (« fonds Spel »). Une subvention de 249 297 euros nous a été allouée dans le cadre de ce projet, soit 60% du budget de 415 496 euros. Nous avons perçu 30% de cette subvention en novembre 2010.En 2010, nous avons soumis un projet de plateforme pour les versions mobiles et tablettes, dans le cadre du même fonds d’aide à la presse en ligne. Une subvention de 62 028 euros nous a été allouée, soit 60% du budget de 103 380 euros. Nous avons perçu 30% de cette subvention en février 2011.Les subventions allouées dans le cadre de ce fonds visent à soutenir des projets d’investissement. Nous n’avons pas fait figurer de dépenses de personnel dans nos demandes.(Rue89-19.04.2011.)

******Le premier exemplaire….Ça y est, le premier exemplaire du mensuel de Rue89 est dans les kiosques. Un mensuel format « sac à main » auquel vous pouvez vous abonner, reprenant le meilleur de Rue89, enrichi par de nombreux articles originaux.Nous n’y parlons pas du mal de dos, ni des recettes pour « guérir par les plantes », ni du pouvoir des francs-maçons. Le principal titre, « Marée noire, un nouveau Tchernobyl », est consacré aux conséquences de la catastrophe de la Louisiane sur l’avenir de l’industrie pétrolière. Le mot Tchernobyl vous semble excessif ? Lundi, Barack Obama a comparé cette catastrophe au 11 septembre…Pour nous, il ne s’agit pas de « basculer vers le papier » ! Le navire amiral reste le site Rue89. Il s’agit juste d’une jolie chaloupe que nous lançons à l’aventure. Rue89 – Le Mensuel (qui a failli s’appeler « Revue89 ») se propose d’offrir d’autres rythmes de lecture et une mise en page différente.Une bonne partie des articles ont été rédigés pour le mensuel. Le reste est la reprise d’articles du site pour leur donner une seconde vie, mais même les riverains les plus fidèles auront l’impression de lire quelque chose d’entièrement nouveau.

Rue89 Le Mensuel chez l'imprimeur (Pascal Riché)

La maquette, vous le verrez, ne vous dépaysera pas. Nous avons également respecté les équilibres qui font l’identité de Rue89 : entre le travail journalistique et l’apport des riverains, entre les sujets graves et les sujets qui nous amusent…Vous retrouverez des rubriques du site : le porte-monnaie au rayon X, le grand entretien, Rue69. Vous trouverez aussi des formats nouveaux : un reportage photo (sur la traque des pirates au large des côtes somaliennes), une présentation détaillée et visuelle de la vie sur le parvis de Beaubourg.Nous vous encourageons à vous abonner. Nous proposons une réduction de 20% par rapport au prix de vente au numéro (34 euros pour l’année au lieu de 43 euros).Enfin, ce qui nous intéresserait énormément aujourd’hui, c’est d’avoir vos réactions après lecture du numéro un pour mieux préparer les numéros suivants. Merci de nous en faire part dans les commentaires sous cet article.Bonne lecture ! (Voir la vidéo)

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*Le directeur du qutidien El Moudjahid, limogé

Le directeur du qutidien El Moudjahid, Abdelmadjid Cherbal, a été limogé ce mardi 5 avril 2011 par le ministère de la Communication, a-t-on appris d’une source proche du quotidien. Il a été remplacé momentanément par Naama Abbas, directrice jusque là du quotidien Horizons. Pour sa part, Larbi Timizar, directeur de la rédaction à El Moudjahid, remplace Naama Abbas. Cette décision du ministre intervient à l’issue d’un arrêt de travail observé ce mardi par un collectif de travailleurs dont des journalistes et assimilés du journal. Ces derniers ont repris en fin d’après-midi après avoir eu gain de cause. « Nous avons décidé de reprendre notre activité à la faveur de la satisfaction de nos revendications socioprofessionnelles », ont indiqué à l’APS les délégués du collectif des travailleurs d’El Moudjahid.

Le collectif des travailleurs réclame « un reclassement de tous les personnels lésés dans ce domaine, un accès plus large des journalistes aux outils d’information modernes, le rétablissement de la prime de rendement individuel au plafond de 30%, ainsi que le rétablissement des frais de mission à 100% ». La satisfaction de ces revendications intervient alors que le journal change de statut juridique, pour passer du statut de Société à responsabilité limitée (SARL) à celui de Société par actions (SPA). Le collectif d’El Moudjahid avait déjà organisé, à la fin du mois de mars dernier devant le siège du journal à Alger, un sit-in de protestation pour revendiquer l’amélioration « dans les plus brefs délais » de leurs conditions professionnelles.Deux hauts responsables de la radio nationale ont été par ailleurs démis de leurs fonctions après un sit-in qualifié par le directeur générale de cette chaîne d’ »illégal » dimanche dernier.(El watan-06.04.2011.)

* Lotfi Chériet: nouveau directeur de l’information à l’ENTV-(Algérie)

Le ministre de la Communication, Nacer Mehal, avait promis des changements pour améliorer la qualité de l’information de l’ENTV, et même si c’est tardif, la nomination du journaliste, Lotfi Chériet, à la tête de la direction de l’information de la Télévision nationale est une excellente nouvelle pour l’audiovisuel algérien. Ancien de la “génération dorée” de la télévision des années 1990 sous Abdou B. avec les Mourad Chebine, Khoudri et autres Allaoui, Lotfi Cheriet est un des journalistes les plus reconnus et les plus respectés au sein de la Télévision nationale dont il connaît tous les rouages. La cinquantaine, Lotfi Cheriet avait dirigé Canal Algérie et plusieurs émissions spécialisées et possède la particularité d’avoir un fort bagage politique et intellectuel qui avait fait défaut à ses prédécesseurs. Il est également un des journalistes qui possède l’avantage de la polyvalence car il s’est essayé avec succès à plusieurs postes, comme la production, le scénario, la réalisation ou le grand reportage. D’ailleurs, son dernier projet sur les mines de Kenadsa est annoncé comme un documentaire-fiction de haute volée.
Afin de redorer le blason de l’Unique face à la concurrence de l’information des chaînes satellitaires, il est évident que pour le nouveau directeur de l’information, le défi est imposant mais peu de confrères doutent de son échec au regard de ses qualités professionnelles. (Liberté-31.03.2011)

*Ils revendiquent un statut particulier pour la profession

Sit-in de journalistes à la Maison de la presse d’Alger

Des journalistes des secteurs public et privé ont demandé, hier à Alger, au gouvernement, l’élaboration d’un statut particulier du journaliste, l’activation de la loi sur l’information de 1990 et la création du haut conseil de l’information. Des dizaines de journalistes, rassemblés à la maison de la presse Tahar-Djaout, ont également demandé au gouvernement d’ouvrir un débat officiel sur la réalité de la profession avec une participation forte de journalistes ainsi que la constitution de commissions chargées de se pencher sur les problèmes des journalistes, notamment le logement et les augmentations de salaires.
Les journalistes ont convenu d’une grève générale le 3 mai qui coïncide avec la Journée mondiale de la liberté de la presse.
“Nous vous avons beaucoup écoutés, aujourd’hui nous parlons, alors écoutez-nous” est le slogan brandi par les journalistes lors de leur premier sit-in, en attendant la réunion de mardi prochain qui déterminera le lieu et le jour de la première protestation avant la grève générale, déclarant : “Nous avons écrit sur toutes les catégories sociales, il est temps de nous réhabiliter.” Lors de ce sit-in, un communiqué a été distribué aux journalistes dans lequel il est mentionné que “cette initiative est née d’une vision libre qui découle de la réalité sociale et professionnelle vécue par les journalistes algériens depuis des dizaines d’années. Cette initiative est le fruit d’un contexte national caractérisé par un retard injustifié de l’adoption du statut du journaliste professionnel”.
“Aujourd’hui, l’ensemble des journalistes algériens sont embourbés dans une situation sociale de plus en plus dégradée. La précarité que connaît notre métier aujourd’hui n’est que l’accumulation d’entraves et de problèmes qui n’ont pu être résolus. La conjoncture qui prévaut actuellement est appropriée pour gagner en dignité, une conjoncture marquée par des revendications émanant de différents secteurs d’activité”, a ajouté le communiqué. (Liberté-27.03.2011.)

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*Le Point élu «magazine de l’année» en France
Le 9e palmarès des magazines de l’année a également récompensé Les Inrocks, Psychologies magazine, Télé Loisirs et L’Express.

coeur- En présence du ministre de la Culture et de la Communication, Frédéric Mitterrand, la neuvième édition – profondément rénovée – des Prix des magazines de l’année organisée par le Syndicat de la presse magazine (SPM) a eu lieu à Paris ce mercredi 06.04.2011. Grand vainqueur: Le Point. L’hebdomadaire a été élu «magazine de l’année» par un jury de neuf personnalités, professionnels des médias et de la communication. Ce jury a salué «l’exigence éditoriale» de ce news fondé en 1972, qui donne de la place au débat politique et réussit à «accrocher toutes les semaines».Hormis ce premier prix, le palmarès s’est limité à quatre autres récompenses, contre une quinzaine lors des précédentes éditions. Le «Prix de l’innovation» (meilleur lancement ou meilleure nouvelle formule) a été attribué aux Inrockuptibles, dont la nouvelle formule de septembre 2010 a fait bondir les ventes en kiosques et progresser les abonnements de 20%. Le titre, racheté par Matthieu Pigasse, est, par ailleurs, l’un des plus actifs sur Twitter, a noté le jury. Psychologies Magazine (Lagardère Active) a reçu le «Prix de la vitalité» (créativité et pertinence) et Télé Loisirs (Prisma Presse) celui de la «présence plurimédia» (déclinaison multimédia) comme exemple d’un «déploiement de marque réussi» sur les nouveaux supports numériques.

L’Express, grand concurrent du Point, a lui décroché le prix du «coup journalistique» de l’année pour l’article révélation de Jérôme Dupuis intitulé «Patrick Plagiat d’Arvor» sur la biographie d’Ernest Hemingway signée PPDA qui en a plagié une autre. Le jury a salué le courage d’une «attaque (…) qui dénonce une certaine arrogance du pouvoir». Enfin, le jury a décerné un Prix spécial au magazine masculin GQ (Publications Condé Nast). (Le Figaro-06.04.2011.)

*Pas de liberté de presse en France

*Après 18 mois d’activité journalistique, Paris expulse un journaliste iranien…

elle veut des « sons de cloche » qui lui conviennent!

Le journaliste iranien Kamran Najafzadeh a quitté le territoire français depuis plus d’une semaine, mais aucun média de l’hexagone n’a parlé de son expulsion, une première. La presse iranienne a donc toute latitude pour le présenter en martyr de la liberté d’expression. Il est en fait victime d’une réponse française aux attaques de son gouvernement contre la liberté de la presse.Pour le site anglophone Iranian.com, sur lequel s’exprime (en persan) Kamran Najafzadeh à son arrivée à l’aéroport de Téhéran le 26 mars, le journaliste iranien « a été forcé de quitter la France en raison de restrictions que lui a imposées le gouvernement français après ses soi-disant reportages “controversés”. »Voici notamment ce que déclarait le journaliste, qui était jusqu’ici le correspondant à Paris de la Radio-Télévision de la République islamique d’Iran (IRIB, en anglais) : « Après 18 mois d’activité journalistique, les ministres français de l’Intérieur et des Affaires étrangères ont décidé, lors d’une rencontre, que “le reporter d’IRIBNews avait franchi la ligne jaune et a attisé la haine dans l’opinion publique française”. » On ne sait pas d’où vient cette citation, car aucun des deux ministères n’a jamais communiqué sur cette expulsion. (source:Rue89-02.04.2011.)

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Les chaines TV marocaines sont en train de mourir à petit feu

Les Marocains dépassés par la montée audiovisuelle des Algériens et des Tunisiens

L’émergence de nouvelles télévisions en Algérie, même off-shore, et la montée en puissance des télévisions tunisiennes post-révolutionnaires, inquiètent sérieusement les autorités marocaines qui ont constaté dans le dernier sondage des chaînes publiques en 2012, un recul de l’audience des télés marocaines notamment de la première chaîne marocaine qui ne possède que 9,6% de taux d’audience. Un score digne d’une chaîne thématique et non d’une chaîne généraliste historique, précise un site spécialisé. D’après les chiffres rendus publics, les deux programmes les plus regardés sont deux productions de divertissement. Le JT de 20 heures qui était depuis quelques années le programme le plus regardé de la Snrt, est arrivé difficilement en troisième position. «Avec des chiffres pareils, la Snrt est en train de mourir à petit feu et qu’on arrête de nous dire que c’est une question de moyens», a déclaré un journaliste marocain. Il faut dire que la chaîne Al Maghribia que la direction de la Snrt présentait comme une chaîne d’information en continu n’est suivie quant à elle que par 3,1% des téléspectateurs. Les audiences de tout le bouquet de la Snrt (8 chaînes) cumulées ne dépasseraient pas les 20%, seule la 2M affiche un solide 27,2%, mais se fait concurrencer par la Télévision nationale algérienne, selon les derniers sondages de Sigma Conseil, et arrive en deuxième position du TOP 10 des télévisions du Maghreb. Pour les observateurs marocains, la direction de la Snrt a failli dans sa mission que ce soit sur le plan qualitatif que quantitatif. Cette situation a été accentuée par l’arrivée des islamistes au pouvoir au Maroc avec la limitation de la création et du développement des nouvelles télévisions marocaines. Même la nationalisation de MED 1 TV à 100% le 16 septembre 2008, après la récupération des parts françaises par la CDG et l’arrivée en janvier 2010, de quatre nouveaux actionnaires marocains: les assurances Mamda et Mcma, Cimr et le groupe des banques populaires, n’a pas changé grand chose dans le paysage audiovisuel marocain. Le Maroc qui n’a pas lancé de nouvelles chaînes depuis des années, a préféré changer l’organigramme de MED 1 TV, en la transformant le 30 octobre 2010 d’une chaîne d’infos continues à une télévision généraliste avec une nouvelle grille. L’arrivée de télévisions dans le Maghreb avant la révolution arabe, à l’image de Nessma TV et des télévisions algériennes comme Ennahar TV, Echourouk TV et la montée en puissance de la terrestre et de Canal Algérie, n’a pas poussé les Marocains à revoir leur paysage audiovisuel, alors que le Maroc était leader au Maghreb en la matière, quand la Tunisie et l’Algérie avaient verrouillé leur espace audiovisuel à la liberté et à la création.*L’Expression-19.02.2013.

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Chaînes de télévisions publiques marocaines

Les journalistes demandent des changements

Des centaines de journalistes marocains se sont rassemblés vendredi à Rabat et Casablanca, devant les deux chaînes publiques pour revendiquer une télévision indépendante et l’amélioration de leurs conditions de travail, dans un pays où les médias de l’État sont contrôlés par les autorités. “Nous voulons plus de diversité”, “Cessez la marginalisation des compétences”, “Le peuple veut une chaîne nationale”, scandaient les journalistes devant les sièges des deux télévisions publiques, 2M à Casablanca et la Radio télévision marocaine (RTM) à Rabat. “Les programmes de notre chaîne ne reflètent pas la diversité politique, sociologique et culturelle du Maroc. Il n’y a aucun mécanisme de sanction et de contrôle de la direction”, ont-il ajouté. Mardi, une centaine de personnes, pour la plupart des journalistes de l’agence marocaine MAP, se sont également rassemblés à Rabat pour revendiquer “l’indépendance éditoriale” et l’amélioration de leurs conditions de travail, une première depuis la création de cette agence. Le vent du changement soufflera-t-il bientôt sur notre chère “Unique” qu’un ancien ministre qui connaît bien le secteur avait qualifiée de “pire que la télévision nord-coréenne”. (Liberté-27.03.2011.)

*Révolte à France 24…

Les salariés de France 24 contestent la mainmise de la directrice sur le pôle arabophone de la chaîne, Nahida Nakad.

Décidément, rien ne va plus au service arabe de France 24. L’intersyndicale du desk arabe s’est réunie mercredi 24 mars et a décidé de lancer un appel à la grève pour dénoncer la politique de recrutement et de promotion, la politique salariale, le temps de management et surtout les conditions de travail du desk Internet arabophone. Les salariés de France 24 contestent surtout la mainmise de la directrice sue le pôle arabophone de la chaîne, Nahida Nakad. Cette ancienne journaliste de TF1 dirige, depuis deux ans, le service arabe avec des méthodes contestables. Elle a essayé de s’entourer d’un encadrement exclusivement libanais, sans vraiment y parvenir. Ce communautarisme a été signalé à la tutelle, mais aucun changement n’a été apporté. La nomination de Nahida Nakad à la tête du pôle arabophone de l’AEF est la preuve même, que les responsables français manquent de vision stratégique. Il aurait fallu d’abord s’assurer de sa maîtrise de la langue arabe et de son carnet d’adresses dans le Monde arabe. Ses détracteurs disent qu’elle ne connaît même pas son propre pays d’origine, le Liban. Elle doit sa nomination à Christine Ockrent. Mais lorsque le départ de Bernard Kouchner du Quai d’Orsay devenait imminent, Nahida Nakad a décidé de passer dans le camp de l’ennemi, Alain de Pouzilhac. Ockrent a juré de lui faire payer cette trahison. La domination libanaise au sein du service arabe de France 24 n’est plus un secret pour personne. Des présentateurs et présentatrices libanais occupent l’écran sans aucune expérience antérieure dans la présentation. Plusieurs professionnels d’autres nationalités ont tenté leur chance, mais leurs demandes d’emploi n’ont jamais abouti. Ce phénomène est tellement massif que certains journalistes ironisent en disant qu’ils vont demander la nationalité libanaise pour bénéficier des mêmes avantages que ceux dont jouissent leurs collègues du pays du Cèdre. La compétence est loin d’être le critère principal de recrutement. Le cas de l’ancien correspondant d’Al Jazeera à Paris en est un parfait exemple. Congédié pour mauvaise gestion administrative et financière, il est aujourd’hui rédacteur en chef à France 24. Les journalistes algériens en France constituent une forte population. Malgré cette réalité démographique, ils peinent à se positionner à France 24.
Pis encore, ils font l’objet d’une mise à l’écart systématique et d’une intimidation permanente. La situation du service arabe de France 24 est alarmante. Sollicitée par un nombre de plus en plus croissant de salariés, l’intersyndicale de France 24 s’est réunie le 23 mars pour discuter de cette situation et demander à la direction de trouver des solutions. Malgré plusieurs alertes faites à la direction depuis plus de deux ans, de nombreux problèmes persistent, comme le clientélisme dans le recrutement et la promotion. Les méthodes de management de Nahida Nakad sont condamnées par tous les syndicats de France 24. La grève et l’éclatement du service arabophone est plus que jamais posé. Un vote pour une grève sera voté à bulletin secret le lundi 28 mars entre 9h et 21h à l’intersyndicale de France 24. (L’Expression-26.03.2011.)

**Décès d’un ex-journaliste du quotidien “La République” d’Oran: Hamid Skif

Hamid Skif est décédé vendredi (18.03.2011.) à 5h du matin dans un hôpital de Hambourg (Allemagne), des suites d’une longue maladie. Il allait avoir 60 ans dans quelques jours. Il sera rapatrié cette semaine à Alger…

hamidskif.jpgHamid Skif n’est pas un poète disparu. Au contraire, un menestrel, un trouvère retrouvé aimant taquiner les Muses de par un souffle poétique et cursif contemporain et humainement investi de valeurs cardinales universelles. La preuve ! Dans son œuvre phare, primée et saluée-lauréat du prix du roman francophone 2007- La Géographiedu danger, Hamid Skif, semble revendiquer haut et fort son statut d’écrivain universel et ce, à travers la voix de son personnage( un sans-papier, un harraga) : « Je suis turc, arabe, berbère, iranien, kurde, gitan, cubain, bosniaque, albanais, roumain, tchétchène, mexicain, brésilien ou chilien au gré des nécessités. J’habite les lieux de ma métamorphose… ». Un citoyen du monde !

De son vrai nom Mohamed Benmebkhout, Hamid Skif est issu d’une famille de commerçants originaires de Bou-Saâda, plus précisément de Ain Rich. Il est né à Oran le 21 mars 1951. Il est marqué dans sa jeunesse par un arrière-oncle, premier speaker francophone de Radio-Baghdad dans les années 1930 et l’un des fondateurs de l’ « Organisation secrète » chargée par le MTLD de préparer la Révolution algérienne de 1954.

Hamid Skif fait ses études au lycée Ibn Badis d’Oran. Il rejoint en 1968 le « Théâtre de la Mer » qui s’installe l’année suivante à Alger et se nommera l´« Action culturelle des Travailleurs » quand Kateb Yacine y intégrera son activité.En 1971 Hamid Skif fera partie, aux côtés notamment de Youcef Sebti, Abdelhamid Laghouati ou Djamel Imaziten, des poètes réunis en 1971 par Jean Sénac pour son anthologie de la jeune poésie algérienne de graphie française et anime en 1972 les soirées poétiques du « Mouggar » . Il participera à la rédaction de l’hebdomadaire « Révolution Africaine » puis, de retour à Oran, travaille au quotidien « La République » .Il fut arrêté en 1973 pour la publication d’un reportage sur les mauvais traitements infligés aux citoyens puis muté en 1974 à Alger par mesure disciplinaire pour avoir refusé la liquidation du journal. Il refuse alors de prendre la direction de la revue littéraire « Promesses » fondée par Malek Haddad et rejoint l´ONCIC (Office National du Commerce et de l´Industrie Cinématographique) qu’il quitte en 1975 pour le siège de l´agence Algérie Presse Service à Ouargla. Il sera nommé en 1978 responsable de l´APS à Oran et est 3e lauréat du Grand prix national du scénario avec Une si tendre enfance dont la télévision algérienne juge le scénario contre-révolutionnaire. La presse lui refuse simultanément la publication de nouvelles qualifiées de « dangereuses ».En 1979 Hamid Skif publie à Malaga (Espagne) Pais de larga pena » (d’après le titre d’un poème de Mostefa Lacheraf), anthologie bilingue de poésie algérienne réalisée en collaboration avec Emilio Sola. Hamid Skif participera activement, à cette époque, à l´animation de la vie culturelle oranaise aux côtés du sociologue Abdelkader Djeghloul. En 1984, il s’installera à Tipaza. Il quittera en 1990 l´APS pour fonder l´hebdomadaire économique « Perspectives ». Il participera en 1992 à la création de l´ « Association des Journalistes Algériens.Il subit en 1993 et 1994 deux tentatives d’assassinat à Tipaza, tandis que sont tués, parmi les premiers, Tahar Djaout et Youcef Sebti. En 1995-1996 Hamid Skif séjourne quatre mois au Heinrich Böll Haus et s’installera en 1997 à Hambourg en « transit temporaire » selon ses mots, animant des lectures et des conférences en Allemagne, en Autriche et en France. Il reçoit une bourse du Pen Club allemand dans le cadre du programme « Écrivains en exil».Publiant régulièrement romans et poèmes, il préparera un ouvrage sur le peintre Abdelkader Guermaz qu’il a connu dans sa prime enfance. La Géographiedu danger a été adaptée par le chorégraphe Hamid Ben Mahi, de par une approche urbaine, corporelle et scénique. « La voix de Hamid Skif est de celles qu’on préférerait ne pas entendre car elles sont trop émouvantes et trop proches. » soulignera Der Spiegel. Une épitaphe ! Ce n’est pas un poète disparu mais retrouvé ! (source: El Watan-19.03.2011.) .

**Presse en ligne: Algérie Plus est né

La presse algérienne en ligne s’est enrichie depuis ce mercredi 05 janvier d’un nouveau site d’information générale : Algérie Plus . Créé par une partie de l’équipe qui avait lancé «Viva l’Algérie», ce site porte comme devise, selon ses créateurs, «l’info au plus près ».

«C’est un support inscrit résolument dans la révolution numérique, avec un traitement de l’information en temps réel», selon un communiqué adressé à notre rédaction. «Ce journal électronique s’intéresse à l’actualité de l’Algérie et tous ce qui touche sa communauté à l étranger. Il souhaite développer un journalisme participatif en mettant à ses lecteurs d envoyer leurs informations vers une adresse électronique et un numéro spécialement dédié», est-il notamment écris dans la présentation de ce nouveau né dans le web (www.algérie-plus.com ).(El Watan-05.01.2011.)

** Record d’audience pour Leparisien.fr

Le groupe le Parisien vient de battre un record historique d’audience avec Leparisien.fr et Aujourdhui.fr. En décembre, le nombre de pages vues, Web et mobile, a progressé de 71% par rapport au mois de décembre 2009 pour s’élever à 111 millions (77 pour le Web), selon Xiti. Le nombre de visites, lui, a grimpé de 78% en un an pour atteindre 26,7 millions (dont 22,3 pour le Web). Quant au total des visiteurs uniques, en augmentation de 67% sur un an, il est monté à 9,8 millions (dont 9,5 millions pour le Web). Ces records ont été enregistrés alors que le dernier mois de l’année est historiquement affecté par les vacances. Deux facteurs ont eu un effet particulièrement dynamisant : la neige et la guerre des Miss…(04.01.2011.)

 **MULTIMéDIA….L’iPhone victime d’un nouveau bogue pour 2011

C’est le bogue de l’an 2011. Très loin du plantage informatique généralisé pronostiqué lors du passage à l’an 2000 mais suffisant pour agacer ceux qui comptaient sur l’alarme de leur iPhone pour se réveiller ce week-end : le changement d’année a fait planter le système d’alarme sur de nombreux iPhone et iPod d’Apple.  Ce sont les sites d’informations AppleInsider et Engadget qui ont révélé l’information, relayant des plaintes envahissant le site de microblogs Twitter.

Apple était injoignable dimanche, mais AppleInsider a cité un porte-parole d’Apple selon lequel le problème touchait samedi et dimanche les alarmes occasionnelles (et non celles qui se répètent quotidiennement ou toutes les semaines, par exemple). Ce porte-parole a promis en tout état de cause que le problème serait résolu pour lundi, lorsque beaucoup d’utilisateurs devront reprendre le travail. «Toutes les alarmes marcheront correctement à partir du 3 janvier», a-t-il dit.Le problème toucherait la version la plus récente du système d’exploitation des iPhone et iPod, lancée en novembre, mais peut-être aussi, selon Engadget, des versions précédentes.Deuxième alerte pour l’alarmeC’est la deuxième fois en quelques mois que les iPhone sont touchés par un problème d’alarme. Lors du changement d’heure de l’automne, des Australiens puis des Britanniques avaient reproché à Apple de les mettre en retard au travail parce que leur alarme ne s’était pas mise à l’heure d’hiver.«C’est moi ou est-ce que tout le monde a l’alarme de son iPhone qui ne marche plus? Je suis sûr de l’avoir réglée pour ce matin», écrivait notamment un internaute Twitter. «Alarme d’iPhone: où étais-tu quand j’avais besoin de toi?» écrivait un autre. (Le Parisien-02.01.2011.)

 **Au moins 105 journalistes tués en 2010
Au moins 105 journalistes ont été tués dans l’exercice de leurs fonctions dans 33 pays en 2010, un nombre inférieur à celui de 2009, selon les statistiques publiées hier par l’ONG Presse emblème campagne (PEC), dont le siège est à Genève.
L’année 2010 a été légèrement «moins sombre» que 2009, au cours de laquelle 122 journalistes avaient trouvé la mort, en raison d’un massacre aux Philippines visant un candidat à des élections locales, explique l’ONG dans un communiqué.
Le chiffre de 2010 est en revanche en hausse par rapport aux 91 journalistes tués en 2008.
«La communauté internationale n’a pas encore trouvé les moyens de mettre fin» à ce phénomène, déplore le secrétaire général de la PEC, Blaise Lempen, cité dans le communiqué.
«Des mécanismes efficaces pour enquêter rapidement et poursuivre les auteurs de ces délits continuent de faire défaut», regrette-t-il.
Le Mexique, avec 14 journalistes tués dans les violents affrontements opposant les autorités aux cartels de la drogue, et le Pakistan, avec 14 journalistes tués, en majorité dans les zones frontalières de l’Afghanistan, ont été en 2010 les deux pays les plus dangereux pour les médias.
Le Honduras s’est hissé au 3e rang du classement, avec neuf journalistes tués, suivi par l’Irak, avec sept journalistes assassinés.
Parmi les pays les plus risqués pour les médias figurent toujours les Philippines (6 tués), ainsi que la Russie (5) et la Colombie (4).
Deux journalistes ont également succombé en Afghanistan, où deux reporters français de la chaîne France 3 sont retenus depuis près d’un an dans l’est de l’Afghanistan, où sont stationnées une partie des forces françaises.
La PEC qui milite pour une convention internationale spécifique de protection des journalistes dans les zones de conflit dénonce également le fait qu’un «journaliste turc (ait) été tué par les forces d’Israël dans les eaux internationales en route vers Ghaza».
En cinq ans, au moins 529 journalistes ont payé de leur vie leur profession, selon la PEC.
Les pays le plus dangereux sont l’Irak (127 tués), les Philippines (59 tués), le Mexique (47 tués) et le Pakistan (38 tués).
Ces quatre pays ont concentré plus de la moitié des journalistes tués dans le monde ces cinq dernières années. (L’Expression-28.12.2010.)

* «Le Figaro» et «Le Monde» augmentent leur prix

Les quotidiens français Le Figaro et Le Monde ont annoncé ce lundi 27.12.2010. une augmentation de dix centimes de leur prix de vente pour faire face notamment à la hausse des coûts de fabrication et de distribution.

Le Monde, dont le prix était de 1,40 euro depuis mars 2009, sera désormais vendu en kiosque à 1,50 euro, annonce le quotidien dans son édition datée de mardi. L’édition datée du samedi, qui est accompagnée du Monde Magazine, coûtera désormais 2,60 euros.

Le prix de vente du Figaro, qui n’avait pas évolué depuis décembre 2008, augmente également pour passer à 1,40 euro. En revanche, le tarif de l’édition du samedi reste inchangé.

 ** Pas de quotidiens français ce mardi 14.12.2010., du fait d’un mouvement social

La distribution des quotidiens nationaux est bloquée et les kiosques privés de ces journaux aujourd’hui dans toute la France en raison d’un mouvement de grève chez Presstalis (ex-NMPP) lancé à minuit par une branche de l’ex-syndicat du Livre, selon les Messageries.Le mouvement a été lancé par les ouvriers du Syndicat général du livre et de la communication (SGLCE-CGT), fraction née de l’éclatement du syndicat du Livre et majoritaire chez Presstalis,selon la direction de Presstalis.

« Un blocage des quotidiens nationaux a eu lieu cette nuit vers minuit par le syndicat SGLCE-CGT, empêchant la distribution de la quasi totalité des quotidiens nationaux ce jour », selon un porte-parole de l’entreprise. « Ce blocage pourrait durer jusqu’à mercredi midi et donc affecter les parutions de mercredi matin », a-t-il ajouté.Le SGLCE conteste la réorganisation de la Société de presse Paris service (SPPS), filiale chargée de la distribution parisienne, engagée par Presstalis. Cette filiale est structurellement déficitaire et a nécessité l’injection de 150 millions d’euros depuis sa création en 2004. Avec 280 salariés aujourd’hui, elle perd deux millions d’euros par mois. (AFP-14.12.2010.)

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**Abdelhamid Kacha, nouveau directeur général de l’APS

Abdelhamid Kacha a été installé, hier, par le ministre de la Communication, M.Nacer Mehal, au poste de directeur général de l’Agence nationale de presse, Algérie Presse Service (APS). Au cours de cette cérémonie, le ministre a insisté sur la nécessité de poursuivre les efforts de modernisation de l’Agence pour qu’elle soit au diapason des nouvelles technologies de l’information et de la communication, appelant à capitaliser les moyens humains et matériels dont dispose l’APS. De son côté, le nouveau DG de l’APS a mis l’accent sur la professionnalisation du travail au sein de l’Agence, sur l’éthique ainsi que sur le respect des missions de service public qui lui sont dévolues. Journaliste, Abdelhamid Kacha a occupé le poste de directeur de l’information de l’APS en 1991 avant d’assurer l’intérim de la direction générale de l’Agence (1993-1994). Il a été, par la suite, chef de cabinet au ministère de la Communication et successivement, chef de bureau de l’APS à Dakar, Rabat et Bruxelles. (13.12.2010.)

 ** Les locaux de Rue89 cambriolés : une vingtaine d’ordinateurs volés

Les locaux de Rue89, dans le XXe arrondissement de Paris, ont été victimes d’un cambriolage, dans la nuit de samedi à dimanche(20.11.2010.), qui se solde par le vol de plus d’une vingtaine d’ordinateurs et autre matériel, et la destruction d’autres équipements.Le ou les cambrioleurs ont défoncé la porte en bois de la rédaction, situé au premier étage d’un immeuble de bureaux en principe sécurisé, géré par la ville de Paris. On ignore encore comment les voleurs ont pu pénétrer dans l’immeuble, qui abrite surtout des start-up technologiques.Le cambriolage a été découvert dimanche matin par Blandine Grosjean, rédactrice en chef adjointe, qui assurait la permanence ce weekend.La police est venue sur place pour les premières constatations.Deux cambriolages en 2010
Ce n’est hélas pas la première fois que Rue89 est cambriolée depuis son lancement en mai 2007. A deux reprises, en août 2007, et en mars 2010, nos locaux avaient été « visités » et des ordinateurs volés. Mais il s’agissait de notre précédente adresse, beaucoup moins sécurisée, en théorie, que l’actuelle. (Rue89-21.11.2010.)

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**Le serveur a été inaccessible durant la matinée de lundi 08.11.2010.

Le site de Liberté cible d’une attaque pirate

Le site de Liberté a subi pendant la journée d’hier plusieurs attaques pirates qui l’ont rendu inaccessible la majeure partie de la matinée notamment.
Ce type d’attaque connu sous le nom de DoS (dénie de service) déstabilise le serveur en le faisant destinataire de milliers de requêtes simultanées envoyées par des milliers de machines contrôlées par un ou plusieurs pirates dans le monde. Une “attaque par dénie de service” “Denial of Service”, abrégé en DoS est un type d’attaque visant à rendre non fonctionnels pendant un temps indéterminé les services ou ressources d’une organisation. Il s’agit dans la plupart du temps d’attaques à l’encontre des serveurs d’une entreprise même celles qui disposent des plus performants afin de ne pas être utilisés ou consultés.

Il faut savoir également que ce genre d’agression peut aussi toucher le serveur partagé sur la Toile. Le but d’une telle attaque, expliquent des experts, n’est pas de récupérer ou d’altérer des données, mais de nuire à la réputation de sociétés ayant une présence sur Internet et éventuellement de porter atteinte à leur fonctionnement si leur activité repose sur un système d’information on line.(Liberté-09.11.2010.)

**De même pour le Blog « El Ayam-2″ qui publie des infos sur l’actualité nationale et internationale… il a été attaqué par des pirates le même jour, et il n’a pas été accessible ce jour là (lundi) et même aujourd’hui…certaines pages ont été effacées…l’auteur du Blog doute que des mains malveillantes travaillant dans l’hébergeur Unblog, seraient derrière cette atteinte à la liberté d’expression…car , à chaque fois que des lecteurs veulent atteindre ce site, il leur est mentionné que le blog est est momentannément interrompu …et qu’il sera accessible dans quelques instants… cette mention ne peut provenir que du serveur en question…(09.11.2010.)

 * “El khabar” a fêté ses 20 ans dans la convivialité

Il y avait du beau monde à la fête de notre confrère El Khabar, qui a célébré ses 20 ans à l’hôtel Hilton d’Alger. Ce journal arabophone, qui a formé de grandes plumes durant les années de braise, a voulu perpétuer la tradition en décernant le prix international Omar-Ouartilane aux journalistes Fayçal Métaoui du quotidien El Watan et Slimane Hamiche d’El Khabar, d’abord pour leur parcours journalistique, ensuite pour les sujets qu’ils ont eu à traiter durant leur carrière professionnelle.
Des ministres, des ambassadeurs, des hommes d’affaires, des directeurs de publication, des cadres des différentes institutions de l’État, des syndicalistes, des sportifs et plusieurs confrères de la Radio nationale, de la Télévision algérienne et de la presse écrite, mais aussi des confrères marocains et italiens, ont rehaussé de leur présence cette cérémonie grandiose.
Il y avait beaucoup d’émotion durant cette belle et auguste soirée, notamment lors de la lecture du message du DG d’El Khabar, Arezki Chérif, qui a rendu un vibrant hommage à tous les confrères tombés sous les balles assassines des terroristes durant les années 1990 pour que vive la presse indépendante.
Mais aussi un hommage à une presse qui se bat au quotidien, parfois dans un climat économique délicat. Vingt ans de lutte et de challenge, vingt ans de résistance et de concurrence souvent déloyale, El Khabar représente cette véritable école d’où sont issus de grands talents journalistiques. Longue vie à notre confrère. (Liberté-06.11.2010.)

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*Selon « Le Canard enchaîné », Sarkozy supervise l’espionnage de journalistes

Dessin de Baudry

**On savait Nicolas Sarkozy obsédé par les médias et par les journalistes. Selon Le Canard enchaîné à paraître mercredi, le président de la République va même jusqu’à superviser personnellement la surveillance de certains journalistes.L’article est signé Claude Angeli, le rédacteur en chef de l’hebdomadaire, et il cite des sources anonymes au sein de la Division centrale du renseignement intérieur (DCRI). L’accusation est claire :

« Depuis le début de l’année, au moins, dès qu’un journaliste se livre à une enquête gênante pour lui ou pour les siens, Sarkozy demande à Bernard Squarcini, patron du service de Renseignement intérieur (DCRI), de s’intéresser à cet effronté. En clair, de le mettre sous surveillance, de recenser ses relations et, surtout, ses informateurs. »Selon Le Canard, il y aurait même un groupe spécial de la DCRI dont la fonction est d’identifier les sources de ces journalistes. Parmi les méthodes employées, il y a l’analyse des numéros de téléphones appelés, grâce à l’analyse des factures téléphoniques, avec la « complicité » des opérateurs télécoms, précise l’article.Dans certains cas, comme après des révélations concernant Bernard Kouchner, plusieurs salariés du ministère des Affaires étrangères auraient également été convoqués à la DCRI.L’Elysée n’avait pas réagi mardi soir, mais ne manquera sans doute pas de démentir avec la plus grande énergie.Un contexte tendu avec les journalistesIl n’empêche qu’elles surviennent dans la foulée de plusieurs affaires qui sont au cœur de l’actualité politico-judiciaire. Le Monde, en particulier, a porté plainte à deux reprises dans l’affaire Bettencourt-Woerth.D’abord une plainte contre X pour violation du secret des sources, à la suite des révélations selon lesquelles l’Elysée a eu recours à des procédés qui, selon le quotidien, enfreignent directement la loi sur la protection du secret des sources des journalistes.En octobre, toujours concernant la violation du secret des sources des journalistes, la direction du Monde et les deux journalistes concernés, Gérard Davet et Jacques Follorou, ont annoncé qu’ils portaient plainte sur la base de l’article 77-1-1 du code de procédure pénale, qui impose au procureur de demander à des journalistes une autorisation avant de se faire communiquer leurs factures téléphoniques détaillées.Dans la même veine, une série de cambriolages mystérieux vient de se produire, avec les vols des ordinateurs d’un journaliste du Monde et d’un autre du Point qui travaillaient sur l’affaire Bettencourt, ainsi qu’au siège de Mediapart où l’enregistrement des conversations de Liliane Bettencourt a été volé.

« Je ne vois pas en quoi cela me concerne »

Vendredi à Bruxelles, Nicolas Sarkozy a repoussé d’un commentaire mi-ironique, mi-méprisant, une question sur les cambriolages récents concernant les médias ou des journalistes :« Je ne vois pas en quoi cela me concerne. Vous attendez un commentaire de moi sur une enquête. Je ne vois pas en quoi cela peut concerner le chef de l’Etat. Je vois trop ce qu’un commentaire de ma part pourrait amener comme commentaire de la vôtre. « Nicolas Sarkozy entretient un rapport totalement obsessionnel avec les médias, comme tous les hommes politiques sans doute, mais à un niveau sans doute rarement atteint avant lui. « Cartes sur table » (Plon), le livre des frères Duhamel, Olivier et Patrice, qui vient de paraître, en a donné une nouvelle illustration, avec d’innombrables exemples.Rue89 en a également fait l’expérience en diffusant, en juillet 2008, la vidéo du « off » de son passage sur France3 –dont on réalise à la lecture du livre des Duhamel qu’il s’est passé des scènes encore pires dans le salon de maquillage… –, qui vaut à son journaliste Augustin Scalbert d’être mis en examen pour « recel », et de passer en procès au début de l’année prochaine.Un conseiller d’Eric Woerth, Eric de Serigny, réclame de son côté la somme record de 5 millions d’euros à Rue89 et au journaliste David Leloup à la suite d’une enquête sur ses liens avec des sociétés enregistrées dans des paradis fiscaux, en contradiction avec la politique officielle du gouvernement.Les dernières révélations du Canard viennent alourdir le dossier, bien épais, des relations conflictuelles entre Nicolas Sarkozy et les médias.(Rue89-02.11.2010.)

**L’accusation est de taille. Dans un article signé de son rédacteur en chef, Claude Angeli, Le Canard enchaîné à paraître mercredi 3 novembre affirme que Nicolas Sarkozy supervise personnellement la surveillance de certains journalistes.Citant des sources anonymes au sein de la Division centrale du renseignement intérieur (DCRI), l’hebdomadaire satirique explique que « depuis le début de l’année, au moins, dès qu’un journaliste se livre à une enquête gênante pour lui ou pour les siens, Sarkozy demande à Bernard Squarcini, [patron du renseignement français] de s’intéresser à cet effronté. En clair, de le mettre sous surveillance, de recenser ses relations et, surtout, ses informateurs. » Selon le journal, la DCRI a même mis en place un groupe spécial chargé de traquer les sources de certains journalistes. La méthode, explique Le Canard enchaîné, passe d’abord par la consultation des factures téléphoniques détaillées des journalistes pour identifier leurs sources. « Les opérateurs sont d’une grande complicité avec nous », assure une source au sein de la DCRI.

« CERTAINS NE FONT PAS MYSTÈRE DE CES MAUVAISES MANIÈRES »

Le journal base ses affirmations sur plusieurs déclarations de membres de l’entourage présidentiel, affirmant que « certains ne font pas mystère de ces mauvaises manières ». Il cite notamment Henri Guaino, conseiller spécial du président, qui aurait expliqué devant des diplomates au printemps : « Les journalistes, on les cadre. » Autre exemple cité par l’hebdomadaire, celui d’une plainte contre X déposée par Bernard Kouchner pour connaître les sources du Canard enchaîné. « Un bon nombre de membres du Quai d’Orsay ont alors été convoqués au siège de la DCRI », relate le journal, qui rappelle également les cas plus récents des journalistes du Monde ou de Mediapart dont les relevés téléphoniques ont été consultés dans des conditions illégales en marge de l’affaire Bettencourt.Revenant également sur les cambriolages dont ont été victimes des journalistes du Monde, de Mediapart et du Point travaillant sur l’affaire Bettencourt, le journal évoque des opérations qui « pourraient avoir été confiées à des officines et non – sous réserve d’inventaire – à la DCRI ».Enfin, Le Canard enchaîné relève que lorqu’il a été interrogé sur ces cambriolages, le 29 octobre dernier à Bruxelles, Nicolas Sarkozy s’est contenté d’affirmer : « Je ne vois pas en quoi cela me concerne. » Sans condamner ces actions. (Le Monde-02.11.2010.)

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 *CERTES, la liberté de la presse ne
s’use que si l’on ne s’en sert pas.
Mais elle s’use plus vite encore si
l’on censure.
Ou si l’on s’autocensure. Par
l’omnimédiatique président qui court
et qui est passé maître dans l’art
d’utiliser les médias, le sujet est
d’une brûlante actualité. Mais Sarko,
l’ami de Bouygues, le frère de
Lagardère, l’allié d’Arnault, s’il
utilise les médias et entend être
bien servi par eux, n’est pas le
seul dans ce cas. La première des
pressions sur les médias n’est pas
politique, elle est économique.
C’est celle des annonceurs qui,
sous prétexte qu’ils font vivre les
journaux, n’ont évidemment nulle
envie de s’y voir maltraités.
 »Le Canard  », fort de son
indépendance d’abord financière,
est plus à l’aise que nombre de
ses confrères pour se pencher sur
le sujet et ne s’en est pas privé
dans  » Les nouveaux censeurs  »,
le  » Dossier du Canard  » qui
paraît aujourd’hui.
Et qui, des censures d’hier (un
cahier historique de 20 pages)
aux autocensurés d’aujourd’hui, se
penche sans complaisance et sans
la moindre censure évidemment sur
tous ceux qui pratiquent l’art de
cisailler l’information. Un numéro
à ne pas manquer.
 » Les nouveaux censeurs  »- (Le Canard Enchainé.03.11.2010.)

 ***Comment peut-on imaginer, en France, une police secrète s’informer sur des journalistes ?

« Farfelues ». C’est la réaction primesautière de l’Elysée, sollicité par l’AFP, aux révélations de Claude Angeli, rédacteur en chef du Canard enchaîné, qui assure que Sarkozy superviserait personnellement l’espionnage de journalistes enquêtant sur lui.C’est même très farfelu. Comment imaginer, en France, que la police secrète souhaite s’informer sur des journalistes ? Et comment imaginer que sur un sujet aussi anodin, la DCRI cherche à se couvrir en demandant des consignes précises à l’Elysée ?Franchement, ces gens du Canard ont mauvais esprit (à noter que le Canard dédouane « sous réserve d’inventaire » la DCRI des trois cambriolages, qui auraient été confiés à « des officines ». Le feuilleton appelle donc une suite).L’intéressant, dans l’article du Canard, n’est pas seulement là. L’intéressant, c’est que Claude Angeli, qui grenouille dans les services secrets français depuis mon entrée au cours préparatoire, et doit connaître les prénoms des enfants de chacun de nos contre-espions, cite précisément « des sources anonymes au sein de la DCRI ».Ce n’était pas obligatoire. Angeli aurait pu citer simplement « de bonnes sources ». On lui aurait fait confiance. Ou bien ne pas signer son papier, ou encore le signer d’un pseudo.S’il les cite, il est donc vraisemblable non seulement que des farfelus parlent à Angeli, mais qu’ils ne voient pas d’inconvénient à ce que l’on sache, en haut lieu, qu’ils parlent. Et s’ils veulent qu’on sache qu’ils parlent, c’est qu’ils n’apprécient pas énormément cette mission farfelue.Bien. Si vraiment tout espionnage de journaliste est supervisé directement par Sarkozy, et sachant qu’Angeli est un éminent journaliste, on imagine la suite : Sarkozy va immédiatement ordonner d’espionner Angeli.Mais quel agent désigner pour cette mission délicate ? Comment le chef Squarcini (l’homme qui devrait écouter davantage la radio) pourra-t-il être certain que le désigné d’office à la surveillance d’Angeli ne sera pas précisément son informateur (lequel s’empresserait évidemment d’effacer son propre numéro de la fadette d’Angeli) ? Aïe.Voilà qui devient vraiment farfelu, chef. Et même farfelu au carré. Je rigole ? Oui. Parce que les régimes policiers sombrent immanquablement dans la bouffonnerie ou la paranoïa. Ou les deux. On y arrive. (Rue89-03.11.2010.)

**********60 héros de la presse mondiale

Ils se sont battus au péril de leur vie et au sacrifice de leur liberté. Soixante personnalités de la presse mondiale ont été récompensées mi-septembre à Vienne par l’International Press Institute

Cette organisation non gouvernementale, qui regroupe de nombreux éditeurs de plusieurs pays, a publié pour l’occasion un beau livre rendant hommage à « 60 héros de la liberté de la presse» (1). Parmi eux : Indro Montanelli (fondateur d’Il Giornale en Italie), Hrant Dink (journaliste turc d’origine arménienne tué par un nationaliste devant les locaux de son journal en 2007), Rudolf Augstein (fondateur de Der Spiegel en Allemagne), Akbar Gandji (journaliste iranien de l’opposition à la République islamique), Amira Hass (journaliste israélienne connue pour rapporter dans Ha’aretz les événements à Ghaza et en Cisjordanie), Anna Politovskaïa (grande reporter dans le seul journal russe à rendre compte de la situation en Tchétchénie, tuée par balle en 2006) ou encore… Omar Belhouchet, le directeur d’El Watan.

-Gao Yu (Chine) : Vous avez une arme, j’ai un stylo. L’histoire m’a permis de choisir le stylo.

«Ennemie du peuple» : c’est ainsi que le maire de Pékin la qualifia en 1988 après la publication d’un article considéré comme «un programme politique de l’agitation et de la rébellion» dans les journaux de Hong Kong The Mirror Monthly et The Overseas China Daily. Arrêtée en 1989 après les manifestations de la place Tian’anmen, puis en octobre 1993, condamnée à six ans de prison, pour avoir «publié des secrets d’Etat», Gao Yu reçut de nombreuses récompenses dont la Plume d’or de la liberté ou encore le Prix mondial de la liberté de la presse Unesco. Elle a été libérée le 15 février 1999, officiellement pour «raisons médicales».

-May Chidiac(Liban) : Ils m’ont tuée, oui, ils m’ont tuée. Je croquais la vie à pleines dents… On m’a rendue infirme.

Au Liban, son visage est aussi connu que celui de Nasrallah, bien qu’ils ne soient pas du même bord. Présentatrice vedette du journal télévisé de la Lebanese Broadcasting Corporation, elle est proche des Forces libanaises (parti chrétien) et foncièrement anti-syrienne. Elle échappe par miracle ,le 25 septembre 2005, à une tentative d’assassinat à la voiture piégée. Grièvement blessée, elle sera amputée du bras et de la jambe gauches. Soignée à Paris, elle ne revient à Beyrouth qu’une année après pour animer une émission politique hebdomadaire, avant de démissionner en 2009. Elle a reçu le prix mondial de la liberté de la presse en 2006.

-Katherine Graham (Etats-Unis, 1917-2001) : J’avais une très petite idée de ce que j’étais supposée faire. Alors, j’ai cherché à apprendre.

De bonne heure intéressée par le journalisme, Katharine Graham travailla un moment au Washington Post, journal que son père avait acheté aux enchères et dont il confia la direction à Philip Graham, son mari. A la mort de ce dernier, en 1963, elle prit la tête d’un vaste empire comprenant, outre le Post, l’hebdomadaire Newsweek et des stations de télévision. C’est elle qui prit la décision, en 1971, de publier les «Dossiers du Pentagone» critiquant l’engagement au Vietnam. C’est aussi elle qui prit l’initiative de rendre publique l’enquête qui allait révéler le scandale du Watergate et forcer Richard Nixon à démissionner. Sous sa direction, le Washington Post devint une fructueuse entreprise dont elle a relaté le succès dans son autobiographie, Personal History.

Omar Belhouchet

«Qu’El Watan se hisse au même niveau de prestige que Le Monde puisque Hubert Beuve-Méry fait partie des journalistes choisis me remplit de fierté. Mais c’est aussi une grande responsabilité de figurer aux côtés de ces personnalités qui se sont battues pour la crédibilité du journalisme et qui ont fondé la presse moderne. Du chemin a été parcouru, oui, mais il reste encore des choses à faire…»

-Pius Njawe (Cameroun, 1957-2010) : Abandonner aurait été une victoire pour mes accusateurs… Une victoire qu’ils ne méritent pas !

Fondateur du journal camerounais Le Messager en 1979, Pius Njawé a disparu cette année dans un accident de voiture aux Etats-Unis où il se trouvait dans le cadre d’un meeting des forces de l’opposition camerounaise avec pour objectif l’alternance au sommet du pays en 2011. Pius Njawé a été emprisonné à plusieurs reprises, notamment à la fin des années 1990, mais il a continué à dénoncer la situation critique du journalisme indépendant au Cameroun. Il a été lauréat du Prix de la libre expression en 1991 et de la Plume d’or de la liberté en 1993.

-Veronica Guerin (Irlande, 1958-1996) : Aucune main ne peut me dissuader de ma bataille pour la vérité. Au milieu des années 1990, Dublin est le terrain d’une guerre sans merci entre les barons de la drogue qui s’arrachent le contrôle de la ville. Leur plus farouche adversaire est Veronica Guerin, une courageuse journaliste du Sunday Telegraph qui dénonce leurs pratiques.
En révélant de nombreuses affaires et le nom des personnes impliquées, celle-ci met sa famille en danger. Ecartelée entre son angoisse de mère de famille et son sens du devoir professionnel, elle devient une héroïne nationale aimée et admirée du peuple irlandais.Chaque tentative d’assassinat à son égard ajoute à sa légende… jusqu’à sa mort en 1996. Son décès provoquera une révision brutale des lois de son pays et conduira à l’arrestation des plus grands criminels.

-Hubert Beuve-Mery (France, 1902-1989) : Si vous voulez être pris au sérieux, soyez emmerdants !C’est en 1944, le général de Gaulle souhaitant voire un quotidien de qualité se créer, qu’Hubert Beuve-Méry est contacté. Cet ancien professeur de droit ne s’y engagea qu’avec réticence. Mais une fois le défi relevé – Le Monde naquit le 11 décembre 1944 -, il mena l’aventure à sa façon, c’est-à-dire avec une indépendance radicale. En quelques années, il fit de ce journal austère une institution, lecture quasi incontournable de tous ceux qui, en France et dans le monde francophone, exerçaient des responsabilités. A la retraite, il continua à aller au bureau et à écrire des critiques pour le journal, à superviser la formation de jeunes journalistes et à s’impliquer à l’IPI dont il fut un des membres fondateurs. (El Watan-05.11.2010.)

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*Véronique Cayla remplace Jérôme Clément à la tête d’Arte

Véronique Cayla succède à Jérôme Clément à la tête d'Arte

Véronique Cayla succèdera bien à Jérôme Clément à la tête d’Arte, le 22 mars 2011. L’Assemblée générale de la chaîne, réunie mercredi à Strasbourg, a validé le choix du conseil de surveillance…. qui s’est réuni lundi soir, et a choisi la candidature de Véronique Cayla, l’actuelle présidente du Centre national du cinéma et de l’image animée, pour succéder à Jérôme Clément à la tête de la chaîne franco-allemande.

«Chaîne singulière et créative»

«Je suis honorée de prendre bientôt la succession de Gottfried Langenstein au Comité de Gérance, puis de Jérôme Clément à Arte France. Je tiens à leur rendre hommage pour avoir construit ce magnifique dessein franco-allemand, cette chaîne culturelle unique au monde qui, au quotidien, tisse à partir de deux cultures différentes une identité partagée», a déclaré Véronique Cayla, mercredi, selon un communiqué d’Arte.

«Au moment où Arte fête ses 20 ans, je mesure l’importance de l’héritage qui unit nos deux pays autour de cette aventure européenne exceptionnelle. (…) Entourée de tous les talents d’Arte, c’est avec enthousiasme que je m’attacherai à conduire cette tâche exaltante afin qu’Arte demeure toujours plus singulière et créative», a-t-elle ajouté.

CNC

Véronique Cayla prendra ses fonctions le 22 mars prochain. On ignore encore qui la remplacera à la direction du Centre National de la Cinématographie (CNC). Deux noms ont déjà été avancés, deux hommes au parcours assez proche.

Eric Garandeau, conseiller audiovisuel de Nicolas Sarkozy, pour commencer. Enarque, il a été chargé de mission auprès de Marc Tessier, président de France Télévision, (2001 à 2002), puis conseiller de Jean-Jacques Aillagon, ministre de la Culture, (2002 à 2004), et enfin directeur financier et juridique du CNC

. Il est au service de l’Elysée depuis 2007. Il n’arriverait donc pas tout à fait en terrain inconnu.

Roch-Olivier Maistre est également pressenti. Il est lui aussi diplômé de l’ENA et c’est également un habitué des couloirs du CNC puisqu’il y officie depuis 2006 en tant que médiateur du cinéma

. Roch-Olivier Maistre a notamment été membre du cabinet de François Léotard au ministère de la Culture (1986 à 1988), directeur général de la Comédie française (1993 à 1995) et secrétaire général du Conseil de Paris (1995 à 2000). Fidèle de Jacques Chirac, il avait rejoint l’Elysée en 2000 en tant que conseiller technique pour l’éducation et la culture.

Mais les choses peuvent encore évoluer. L’histoire récente de France Télévisions et d’Arte ont prouvé que les favoris ont souvent tendance à être les premiers écartés.(20Minutes-27.10.2010.)

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Un commentaire

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