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**Le journaliste et président de l’association des journalistes de la wilaya de Mostaganem, Mohammed Amara, est décédé lundi soir- 17 décembre 2018- à Alger à l’âge de 60 ans des suites d’une longue maladie, a-t-on appris hier de la famille du défunt. Le défunt a exercé comme journaliste et rédacteur en chef, en 2008, dans plusieurs quotidiens paraissant en langue française, dont Réflexions (Mostaganem), Ouest Infos (Sidi Bel-Abbès) dont il fut chef de bureaux régionaux à l’Ouest du pays. Il fut président de l’association des journalistes de la wilaya de Mostaganem agréée le 16 janvier dernier et aussi élu à l’APC d’Ain Nouissy. Mohammed Amara est connu pour son humilité, sa sagesse et ses bonnes relations avec tous ceux qui l’entourent, en particulier avec les associations à caractère social et caritatives. Il consacra sa plume au service des citoyens et leurs préoccupations quotidiennes et pour répondre à leurs demandes de manière professionnelle et objective. Le défunt a été inhumé au douar Ouled Hamdane dans la commune d’Ain Nouissy.*elmoudjahid- 18 décembre 2018

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*La voix et le sourire de Mohamed Djedid, Houari pour le public algérien, vont disparaitre à jamais. Après avoir fait rire des millions d’Algériens durant des années, le comédien, qui portait le surnom de « Boudhou », en référence à un des personnages qu’il a crées et incarnés, est décédé dimanche des suites d’une longue maladie. Il avait 52 ans. Révélé dans la série humoristique « Thoulathi el amdjad » (Trio des braves), qui a marqué la production théâtrale et télévisuelle algériennes durant les années 1990, le comédie a participé à beaucoup de feuilletons et série télévisés. Il s’est notamment distingué par son ton humoristique, marqué par l’accent de l’ouest algérien.

Le comédien « Houari » n’est plus

Une perte pour le milieu artistique algérien

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le 17.04.18 –La foule était telle, que l’ambulance de la Protection civile qui transportait sa dépouille a eu du mal à se frayer un chemin.

Le comédien Mohamed Djedid, surnommé Houari Boudhaw, a été enterré hier au cimetière de Aïn Beïda, à Oran.

La foule était telle, que l’ambulance de la Protection civile qui transportait sa dépouille a eu du mal à se frayer un chemin. L’allée centrale du côté où il devait rejoindre sa dernière demeure était noire de monde. Il y avait, bien sûr, ses proches, sa famille artistique, mais surtout des milliers d’anonymes, notamment des jeunes des milieux populaires d’où il est issu et qui le considéraient comme un des leurs.

Vu sous un certain angle, le milieu de la comédie constitue lui aussi une véritable famille, et la preuve en est les condoléances qu’on n’hésite pas à présenter aux différents acteurs comiques présents sur les lieux. «C’était  d’abord un voisin et nous avons étudié ensemble, mais nous avons eu aussi l’occasion de travailler ensemble», déclare Noredine, qui regrette profondément cette «perte immense». L’occasion est également douloureuse pour Slimane.

«Ce n’était pas seulement un ami, mais un véritable frère, car, depuis la vingtaine d’années que nous  le connaissons, nous n’avons jamais eu de problèmes avec lui», indique cet humoriste, qui a eu l’occasion de travailler avec lui dans des séries et des téléfilms.

«C’était un garçon toujours souriant et je peux vous dire que nous venons de perdre un des grands artistes algériens», ajoute-t-il, considérant à juste titre que, de manière générale, les artistes représentent le miroir de la société, et c’est pour cela qu’il faut en prendre soin. «Certains de nos aînés sont partis dans le dénuement et voilà que nous perdons un homme relativement jeune, qui avait encore beaucoup de choses à donner  à son public».

Slimane considère que sans le public, beaucoup d’artistes comme lui auraient arrêté de jouer. «A chaque fois qu’on nous aborde dans la rue, la question qui revient systématiquement c’est : ‘’ yadra, kach djdid ?’’(Avez-vous du nouveau ?) et cette attente nous fait remonter le moral et nous pousse à aller de l’avant».

Mais, en contrepartie, il sait que le public a lui aussi besoin de ce genre de comédies qui fonctionnent comme une thérapie permettant d’oublier les soucis du quotidien. «Ma relation avec Houari était ordinaire, mais, il y a quelques mois de cela, il m’avait sollicité pour travailler avec lui et il m’avait promis un grand rôle», se remémore Louz, un autre comédien de talent, qui regrette que le destin en ait décidé autrement.

A un moment, Houari produisait lui-même ses travaux. «C’est un homme du métier (Moula herfa) !», précise Louz, faisant remarquer que Houari est parmi les rares artistes à avoir donné beaucoup de choses en si peu de temps.

Les deux se connaissaient pourtant depuis les années 80 lorsqu’ils pratiquaient le théâtre amateur. L’un, avec Ibn Sina, et l’autre, avec l’ancien TTO (Théâtre des travailleurs d’Oran), devenu une espèce d’école gérée par l’association El Amel. «C’est dommage pour Oran, mais aussi pour toute l’Algérie!», se désole-t-il, et d’ajouter : «A une époque, il y a avait beaucoup de festivités à Oran et nous nous rencontrions souvent lors des festivals, des séminaires et mêmes parfois pour des répétitions.»  Houari était d’abord cofondateur du trio el Amdjad (avec Bekhta et Abdelkader), sur la lignée du trio Bila Houdoud issu de la célèbre émission éponyme de la station régionale de la Télévision algérienne.

Il s’est ensuite lancé dans des productions audiovisuelles conventionnelles de types séries ou téléfilms. Dans un entretien qu’il nous a accordé dans les années 2000, il se plaignait du fait que la Télévision algérienne l’ait quelque peu marginalisé.

Sa persévérance et ses efforts ont fini par payer. Du succès du trio el Amdjad on est passé au succès de la série Boudhaw, qui lui a valu son deuxième surnom.

Pour le maire d’Oran, également présent à l’enterrement, «Houari était un garçon merveilleux qui m’a étonné par sa bonté et sa générosité, et puis, passer le Ramadhan sans lui est tout simplement difficile à imaginer . **

Djamel Benachour/ el watan / 17 avril 2018

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*Arrêt de la diffusion d’al-Manar sur Arabsat :

      le Liban « étudie des sanctions »

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Le ministre de l’Information, Ramzi Jreige, a indiqué mardi qu’il étudiait « des sanctions » à l’encontre de la compagnie opérant le satellite Arabsat, qui a décidé de stopper la diffusion de la chaîne du Hezbollah, al-Manar.

« Nous devons protéger la liberté d’information, gravée dans le marbre de la Constitution », a déclaré M. Jreige, soulignant que « personne, à l’extérieur du Liban, ne peut imposer sa loi chez nous ».

La compagnie opérant le satellite Arabsat, qui avait déjà eu le mois dernier un litige avec la chaîne al-Mayadeen, a décidé de ne plus diffuser al-Manar, après une intervention d’un invité lors d’un talk-show en avril dernier, qui avait insulté la famille régnante saoudienne, spécialement le roi d’Arabie saoudite.
Arabsat, qui émettait de Jouret el-Ballout, dans le Metn, a également déménagé ses centres de diffusion vers la Jordanie.(Agences)–mardi 08 décembre 2015

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El Bayadh : Hassan Bouras de nouveau en prison

Après plus de trois mois de détention provisoire, en 2015, pour une affaire qui n’a pas encore connu de suite, Hassan Bouras, ancien journaliste et défenseur des droits humains, a été condamné à nouveau par le tribunal d’El Bayadh à «une année de prison ferme», le 28 novembre 2016.

Sa famille ainsi que les militants, qui ont fait le déplacement pour marquer leur solidarité avec l’accusé, se disent «choqués par la lourde sentence qui lui a été infligée». Ces derniers,  au nombre de 12 personnes, ont été d’ailleurs interpellés le même jour et détenus pendant 24 heures au commissariat du centre-ville. Pour rappel, Hassan Bouras n’est pas à sa première poursuite et ne fait que cumuler les condamnations et amendes depuis plusieurs années.

Ses activités en tant que journaliste d’abord puis de défenseur des droits humains lui ont certainement coûté tous ces tracas, notamment avec la justice. Selon l’un de ses trois amis, qui ont comparu en tant que témoins, en l’occurrence Moulay Marouf, qui est lui aussi ancien journaliste et membre du bureau d’El Bayadh de la Laddh, Hassan Bouras a été accusé d’«outrage à corps constitué». Selon le même interlocuteur, la justice lui reproche «une vidéo qu’il avait réalisée en septembre dernier et diffusée sur les réseaux sociaux».

Dans cette vidéo, Hassan Bouras aurait «interviewé deux personnes qui ont accusé le chef de la sûreté de la wilaya d’El Bayadh ainsi que le commissaire de la police judiciaire de la même wilaya d’avoir touché des pots-de-vin d’une valeur de 500 000 DA chacun». «Les deux personnes en question ainsi que la femme de l’un des deux accusés ont été elles aussi condamnées à la même sentence», affirme Moulay Marouf.

Dans un communiqué rendu public le jour même, la Ligue – aile Me Noureddine Benissad, dont Bouras est membre de la direction – avait dénoncé «cette énième condamnation contre son militant» et «avait appelé à sa libération». «Durant l’année 2016, plusieurs défenseurs des droits de l’homme, notamment Hassan Bouras, ont été poursuivis pour leurs publications, caricatures ou commentaires critiques.

Hormis l’apologie du terrorisme et l’appel à la haine, à la violence et au crime, les opinions exprimées sur les réseaux sociaux font parties de la liberté d’expression et ne méritent en aucun cas des ripostes disproportionnées allant jusqu’à l’emprisonnement», dénonce la Laddh dans son communiqué. «La Laddh exige le respect de ces principes consacrés par la Constitution et les conventions internationales relatives aux droits de l’homme ratifiées par l’Algérie.» La famille Bouras affirme que Hassan «avait fait appel». Quant à la date de son procès en appel, elle assure qu’«elle n’est pas encore programmée». *Meziane Abane * el watan / vendredi 02 décembre 2016

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*Alessandra Sublet: «Oui, j’arrête «C à vous»

Le rythme quotidien de l’émission devenait trop lourd à gérer pour elle depuis qu’elle est devenue mère.

La rumeur circulait depuis quelques temps. C’est maintenant officiel: la présentatrice française ne sera plus aux commandes du talkshow suivi par un million de fidèles quotidiens.

  «J’arrête, déclare-t-elle à «TV Mag» au sujet de son avenir dans «C à vous».  Et c’est une belle «autosatisfaction» que de m’octroyer ainsi le droit de pouvoir choisir la suite de ma vie professionnelle.» Elle explique que le rythme quotidien de l’émission devenait trop lourd à gérer pour elle depuis qu’elle est devenue mère. «Si vous partez bosser dix heures chaque jour, mais qu’au final en rentrant à 21 heures vous êtes malheureuse parce que votre fille est déjà au lit, cela n’a aucun intérêt.»

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Alessandra Sublet a passé 4 ans à la tête de ce talkshow. Elle a fait passer son audience de 130.000 téléspectateurs à plus d’un million. Mais selon elle, son départ pourrait être plutôt bénéfique à l’émission qui continuera à la rentrée: «Le fait de changer de présentateur va apporter un ton différent et amener l’émission vers une audience plus importante, je l’espère…» Par contre, personne n’a pour l’heure été contacté pour reprendre la place vacante.

Par contre, la Française arrête cette aventure sans avoir de nouveau contrat. «Je pars sans savoir ce que sera le lendemain, assure-t-elle. Et cela ne me fait pas peur. Cette prise de risque va me pousser à innover.» Les rumeurs d’un transfert sur France 2 seraient donc infondées: «À l’heure où je vous parle, j’ai un projet en tête, qui me tient à cœur et que j’aimerais destiner à France 5. Mais rien n’est fait…» Dans un autre registre, Alessandra Sublet n’exclut pas d’écrire un nouveau livre, voire même d’adapter son premier ouvrage, «T’as le blues, baby?», en fiction. Affaire à suivre donc.*20Minutes-08.05.2013.

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**Alessandra Sublet: « Au début il fallait montrer mes seins »

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Alessandra Sublet n’a pas sa langue de sa poche. L’ancienne animatrice de « C à vous » n’hésite pas à tacler le monde la télévision et notamment ses anciens employeurs.

C’est au cours d’une interview pour le magazine GQ qu’Alessandra Sublet a dit tout le mal qu’elle pensait de certaines chaînes de télévision. A 36 ans, l’animatrice française, qui a fait les beaux jours de l’émission « C à vous » sur France 5, a décidé de ne plus jouer les potiches et de ne plus se taire.

La chaîne française M6, sur laquelle elle a présenté « Incroyable Talent » et « L’Amour est dans le pré », en prend d’ailleurs pour son grade. Alessandra Sublet affirme qu’elle n’était pas elle-même et que c’est pour cette raison qu’elle a décidé de s’en aller. « Je m’étais rendu compte que je n’y étais plus à ma place. Je devenais une femme-objet. Si c’est ça le métier, c’est pas possible », confie-t-elle.

Animatrice ou escort girl?
« J’ai revu il n’y a pas longtemps une émission sur M6 où je faisais des lancements plateau », poursuit-elle. « Et je me suis dit: ‘Mon Dieu, on dirait une pute », lance-t-elle en affirmant remarquer seulement maintenant à quel point on a voulu la déformer. « Au début comme j’étais une gonzesse, il fallait qu’il y ait un peu de jambes et un peu de seins. Je me suis demandé où j’étais. Parce qu’à la limite, escort, c’est mieux payé pour que je me sape comme ça! J’étais un peu traumatisée ».

Pas assez charismatique
Alessandra Sublet revient également sur un événement qui l’a profondément marquée. Après le départ de Virginie Efira de la « Nouvelle Star », les dirigeants de M6 ont refusé de lui confier les commandes de l’émission. « Ils avaient pris Virginie Guilhaume en m’expliquant que je n’avais pas le niveau et que je n’étais pas assez charismatique », explique-t-elle.

Pour conclure, l’animatrice flingue gentiment le « Grand Journal » de Canal +. « Une fois, je me suis amusée à chronométrer la deuxième partie du ‘Grand Journal’ », dit-elle. « L’invité Daniel Auteuil avait parlé cinq minutes, les chroniqueurs vingt-cinq. Sans compter les live, les ‘au revoir, merci’. C’est normal que ce soit frustrant ».* 7s7- 18.07.2013.

**Alessandra Sublet folle amoureuse

Alessandra Sublet et son mari Clement Miserez ont fêté Noël à Saint Barthelemy. Le couple s’est montré plus amoureux que jamais.*7sur7-

**   « Je fais ce qui me plaît »

L’animatrice de « C à vous » est aussi en négociation avec une radio. Son émission est un succès. Mais côté privé, c’est top secret.

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 « Promis, juré, craché, je reste sur France 5 »

Mégasurprise, l’animatrice vedette de France 5 a déclaré vendredi soir au Petit Journal qu’elle ne quitterait la cinquième chaîne. Si elle cesse bien la présentation de C à vous, elle y animera une mensuelle et des prime time.

Après sa maternité et la promo agitée de son livre chez Laurent Ruquier, l’avenir d’Alessandra Sublet se stabilise. Invitée vendredi du Petit Journal de Canal+, elle a annoncé qu’elle présenterait une émission mensuelle sur France 5.

Au début du mois de mai, l’animatrice de 36 ans avait annoncé qu’elle cesserait de présenter C à vous à la fin de la saison (c’est Anne-Sophie Lapix qui la remplacera aux commandes de la quotidienne de France 5). Laissant planer le doute sur ses intentions de rester au sein de la chaine et sur les nombreux projets qu’elle développe actuellement avec France Télévisions.

« La seule chose qui est concrète, c’est que je reste sur France 5, a-t-elle répondu à Yann Barthès. Sur France 5 hein ? Pas sur France 2 ! Tout ce que vous avez entendu est archi-faux. En septembre je suis sur France 5 ».  Elle précise : « Personne ne me croit… Comme si je restais dans une petite chaîne. Je reste sur France 5 et j’ai vendu à peu près 8 à 9 primes par an, donc un par mois, sur un projet qui me tient vraiment à coeur depuis quelques temps. Je ne vous dis pas que je ne vais pas bosser sur autre chose en même temps mais ce ne sera pas en septembre. Promis, juré, craché ! », a-t-elle affirmé catégorique.

« C’est important de faire une pause et de réfléchir à ce que l’on a envie de faire », a simplement confié l’animatrice pour justifier son départ de C à vous après quatre

saisons.*voici.fr/samedi 15 juin 2013

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**Sale temps pour le « Sun »

Après la chute de "News of the World", c'est aujourd'hui le "Sun" qui est visé par la justice.

Geoff Webster, le rédacteur en chef adjoint du Sun, est l’un des hommes-clés du plus célèbre tabloïd britannique. Il est aussi le symbole des égarements de cette presse à sensation qui a bâti son succès sur un mélange détonant de sexe, de sport, de scandales et d’affaires en tout genre. Le 18 mars, le numéro deux du porte-drapeau de la presse populaire d’outre-Manche a été inculpé de corruption de fonctionnaire pour avoir autorisé, en 2010 et 2011, le versement de pots-de-vin à deux policiers en échange de « tuyaux ». Geoff Webster est le vingt-quatrième journaliste ou dirigeant du Sun interpellé dans le cadre de l’opération « Elveden » lancée par la Metropolitan Police à la suite du scandale des écoutes illégales de l’hebdomadaire dominical News of the World, qui a dû fermer en juillet 2011. Le Sun appartient lui aussi à Rupert Murdoch, magnat américain des médias. Coïncidence, tandis que Webster était conduit au poste de police, les trois principaux partis politiques annonçaient la mise en place d’un régulateur indépendant. Sa mission consistera à encadrer les journaux britanniques après les révélations de la commission d’enquête Leveson sur les dérives de la presse écrite. Le dispositif retenu s’efforce de trouver une voie médiane entre la contrainte et la protection de la liberté d’expression. Il semble pourtant que la presse populaire ait mangé son pain blanc.

Depuis les révélations sur le piratage des boîtes vocales de 4 000 personnes, dont une centaine de célébrités, les ventes du Sun qui, en février, se sont élevées à 2,3 millions d’exemplaires par jour, ont chuté davantage que celles de ses rivaux. Le recul atteint 11,6 % par rapport à février 2012, alors que le Daily Mirror, son principal concurrent, pourtant vendu plus cher, n’a reculé que de 5,6 %. Le Sunday Sun, l’édition qui a pris la suite de News of the World, atteint péniblement 1,9 million d’exemplaires alors qu’il visait les 3 millions. Avec ses méthodes musclées, le Sun paie un lourd tribut aux restrictions visant le « rat pack », « la meute de rats », comme sont surnommés les violeurs d’intimité. Les écoutes téléphoniques sont plus que jamais interdites, ainsi que le recours aux détectives privés ou les zooms trop puissants sur les appareils photo. Planquer jour et nuit devant les lieux fréquentés par les people est aussi devenu très compliqué. Dans le climat actuel, le moindre dérapage peut se révéler fatal. Aussi, les avocats de News International, la filiale britannique du groupe Murdoch, censurent-ils les journalistes trop fouineurs. Et, chose inimaginable il y a peu, les scandales les plus croustillants restent dans les cartons.

Les féministes britanniques ont failli avoir la peau de la pin-up de la page 3 du "Sun". Mais Rupert Murdoch, le propriétaire du journal, l'a finalement maintenue.

Enterrer le « Sun » serait toutefois prématuré. S’il est vrai que son lectorat s’érode du fait de la diminution des cols bleus, de la raréfaction des points de vente et de la concurrence des gratuits et des sites Internet situés sur le même créneau (voire dans le même caniveau), le titre conserve un gros potentiel d’acheteurs. Avec ses nouvelles cibles – les immigrants roumains et bulgares, David Cameron et l’establishment conservateur, l’euro ou encore les chômeurs –, il trouve une oreille attentive auprès d’une population blanche sexiste et xénophobe.

« La culture du Sun est très similaire à celle du News of the World. Il faut être les premiers, et tous les moyens sont bons pour y parvenir », souligne Roy Greenslade, professeur de journalisme à la City University de Londres. Selon lui, les belles résolutions feront long feu face aux impératifs de vente. D’autant que les clichés sulfureux pris par des inconnus armés de leur téléphone portable permettent de contourner bon nombre d’interdits. La publication par le Sun, en septembre 2012, de photos du prince Harry dans le plus simple appareil prises à son insu par l’une des participantes à une partie de « strip-billard » l’atteste. Sans compter que les revirements vertueux ne sont pas toujours faciles à imposer. Après avoir envisagé en février de supprimer l’emblématique pin-up déshabillée qui orne depuis plus de quarante ans la page trois du Sun, Rupert Murdoch a dû rapidement faire marche arrière. *Le Monde-29.03.2013.

**Daily Variety arrête son édition papier

Il n’est plus disponible que sur Internet

Le célèbre quotidien américain Daily Variety, consacrée à l’industrie du spectacle, a annoncé que l’édition papier du mardi 19 mars 2013 était la dernière. Que les lecteurs assidus se rassurent, ils pourront retrouver toutes les infos sur le monde du show-business sur le site internet  du quotidien. Daily Variety et sa version magazine Variety vont fusionner afin de créer une édition papier hebdomadaire dès le 26 mars, en remplacement donc de la version quotidienne. Dans un éditorial, le rédacteur en chef de Variety, Timothy Gray explique que ce changement de cap s’explique par une nouvelle stratégie économique orientée vers le numérique et améliorera la qualité des articles proposés au lecteur. *journalismes.info-24.03.2013.

**Les sites français d’information recrutent…en Tunisie

une délocalisation qui ne dit pas son nom

Le site Arrêt sur images  révèle une nouvelle forme de délocalisation, celle de l’information. On apprend ainsi que les contenus rédactionnels de sites d’information locale en France sont « fabriqués » en Tunisie à moindre coût. Et aussi étrange que cela puisse paraître, ces rédacteurs web tunisiens ont pour mission relayer l’information locale de villes françaises, comme Lyon, Bordeaux ou Toulouse.
Mais alors, comment peuvent-ils faire ce travail à distance ? Les journalistes tunisiens s’abonnent aux « newsletters institutionnelles » (préfecture, mairie, communauté de communes), mais reprennent aussi directement des informations des sites d’actu locaux.
L’enquête réalisée par Arrêt sur images révèle aussi la formation de ces rédacteurs d’un nouveau genre, qui alimentent des sites comme Lyon.actu.fr, Bordeaux.actu.fr, Toulouse.actu.fr, actustar.com  ou Psychonet.fr. Pour la plupart, ils n’ont aucun diplôme en journalisme.
Arrêt sur images  a contacté ces rédacteurs, et certains avouent être payés 300 euros par mois. Ces salariés doivent produire 10 à 15 articles par jour. « Nous sommes même soumis à des tests de rapidité, et devons écrire 50 mots par minute », explique l’un d’entre eux. * journalismes.info-24.03.2013.

** « Prix spécial   » décerné au documentaire multimédia « Un été à Alger   » par le jury Prix Varenne Web&Doc FIGRA.

A l’issue des délibérations du jury, le webdocumentaire « Mödern cøuple   » a été désigné premier Prix Varenne Web&Doc FIGRA. Réalisé par Lucia Sanchez et Andrés Jarach, il aborde avec humour la question de la parentalité aujourd’hui, à travers l’expérience d’un futur père et d’une future mère. « Mödern cøuple   » est une co-production de Quark Productions et Arte France. Il est hébergé sur le site internet de la chaîne.
Le jury a également récompensé le documentaire multimédia « Un été à Alger  « , en lui attribuant un « Prix spécial  « . Réalisé par Aurélie Charon et Caroline Gillet, il tire le portrait de la ville à l’aune du 50ème anniversaire de l’indépendance de l’Algérie. Outre « Mödern cøuple  » et « Un été à Alger  « , 24 webdocumentaires étaient candidat au prix.*journalismes.info-23.03.2013.

**Hausse du multireading selon une étude

Selon l’étude ONE rendue public le 21 mars 2013 par Audipresse, le multireading se développe dans le secteur de la presse. La lecture numérique des médias augmente en fonction du taux d’équipement de la population en matière de smartphones, tablettes et autres ordinateurs. Ainsi, plus de 18 millions de français, représentant 36 % de la population, possède un smartphones. Un chiffre en augmentation de 28 % sur un an. Le rapport fait le lien entre le nombre de ces outils et la consultation des versions numériques des médias : les lectures via mobile et tablettes représentent 27 % des lectures digitales totales. Au total, 42 % des français lisent aujourd’hui au moins un titre de presse dans sa version numérique. *journalismes.info-23.03.2013.
Voir le détail des résultats ici. Source : E-marketing.

**Le pionnier de la bande dessinée algérienne, Abderrahmane Madoui, est décédé à l’âge de 88 ans.

 

Le pionnier de la bande dessinée algérienne, Abderrahmane Madoui, est décédé dimanche 24.03.2013. à l’âge de 88 ans des suites d’une longue maladie.  Né en 1925 à El Eulma, dans la wilaya de Sétif, le défunt avait commencé sa carrière professionnelle au lendemain de l’indépendance, comme éditeur à la Société nationale d’édition et de diffusion (Sned), avant de fonder la célèbre revue «M’quidech», disparue en 1978. Cette revue, une des premières publications algériennes de bande dessinée, aura par la suite révélé de grands talents de la BD bien connus aujourd’hui comme Slim, Haroun, Aider ou encore Mohamed Aram. Plusieurs manifestations culturelles dédiées à la BD avaient rendu hommage à Abderrahmane Madoui, de son vivant,  notamment à la dernière édition du Festival international de la bande dessinée d’Alger (Fibda-2012) ou lors des premières Journées de la BD de la Mitidja. Le défunt a été inhumé dans l’après-midi au cimetière d’El Alia à  Alger.*Le Courrier d’Algérie-25.03.2013.

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**Grève à France Télévisions

Les principaux syndicats de France Télévisions ont appelé, mardi 18 décembre 2012, à une grève de vingt-quatre heures, au lendemain de la première rencontre d’envergure entre le PDG du groupe, Rémy Pflimlin, et la ministre de la communication, Aurélie Filippetti, qui l’a récemment désavoué publiquement.

Dans un contexte budgétaire tendu, France Télévisions entend bien faire participer les producteurs à l'effort global d'économie.

La réunion de lundi a porté notamment sur « la stratégie d’ensemble » du groupe, selon la Rue de Valois. Il s’agissait de la première rencontre de fond entre les deux responsables depuis le début des négociations sur le nouveau contrat d’objectifs et de moyens du groupe audiovisuel public (France 2, France 3, France 4, France 5, France Ô, 1ère), qui vont se prolonger jusqu’à « fin janvier ».

« La discussion a porté sur la stratégie d’ensemble de France Télévisions. A la fois sur les missions des différentes chaînes et sur les grandes orientations en matière de programmes, indique le ministère de la culture. Ont notamment été abordées la question de l’évolution de France 3 et sa mission de proximité, mais aussi celle du positionnement de France 4 et de France Ô dans le paysage audiovisuel. »

Aurélie Filippetti et Rémy Pflimlin ont par ailleurs « évoqué la politique de création audiovisuelle et cinématographique à l’ère du numérique, ainsi que la question de la place dans le service public des programmes pour les enfants ». Cette rencontre intervenait six jours après les déclarations fermes de la ministre à l’encontre de Rémy Pflimlin, qu’elle a sommé de lui présenter un « plan stratégique avec des missions de service public ». Contactée par l’AFP, la direction du groupe n’a pas souhaité faire de commentaires sur la rencontre.

« La ministre a témoigné une nouvelle fois au président de France Télévisions de sa confiance et lui a redit son attachement à l’indépendance de la télévision publique », a cependant souligné le ministère.*Le Monde.fr avec AFP-18.12.2012

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*accusé de pédophilie, le patron de la BBC démissionne

Le directeur général de la BBC, George Entwistle, a démissionné samedi après la diffusion d’une enquête accusant à tort de pédophilie un ex-responsable politique conservateur de l’ère Thatcher. « J’ai décidé que la chose la plus honorable à faire était de démissionner », a déclaré M. Entwistle dans un communiqué diffusé à la télévision.

Dans le documentaire incriminé, un Britannique, Steve Messham, accusait un homme politique de l’avoir agressé sexuellement dans un foyer pour enfants du pays de Galles. Depuis la diffusion, les spéculations étaient allées bon train au Royaume-Uni pour tenter d’identifier cet homme, et le nom d’Alistair McAlpine avait largement circulé sur Internet.

Vendredi soir, Steve Messham a présenté « ses excuses sincères et humbles » à Alistair McAlpine. « Après avoir vu les photos, ces dernières heures, de la personne concernée [Alistair McAlpine], ce n’est pas l’homme que j’ai identifié sur les photos qui m’ont été présentées par la police au début des années 90. La police m’avait dit que l’homme sur la photographie était Lord McAlpine« , a écrit Steve Messham dans un communiqué envoyé à la BBC.

« LA FOLIE DES MÉDIAS »

« Je ne me suis jamais rendu dans aucun foyer pour enfants », avait déclaré plus tôt dans la journée de vendredi Alistair McAlpine dans un communiqué. « Je n’ai pas fait subir de sévices sexuels à M. Messham, ni à aucun autre résident au foyer d’enfants de Wrexham », au pays de Galles, a-t-il ajouté, qualifiant d’« odieux » les abus sexuels sur enfant. Ces allégations sont « totalement fausses et gravement diffamatoires », a-t-il estimé, dénonçant la « folie des médias« . « Je dois rétablir les faits », a encore dit ce membre de la Chambre des Lords.

M. Messham avait demandé l’ouverture d’une nouvelle enquête, estimant que toute la lumière n’avait pas été faite sur les allégations d’abus sexuels dans des foyers pour enfants dans les années 1970 et 1980 au pays de Galles. Sous pression, la ministre de l’intérieur, Theresa May, avait annoncé mardi 6 novembre que la police rouvrirait le dossier.

 

Cette affaire a refait surface dans la foulée du scandale Jimmy Savile, du nom d’un ex-présentateur vedette de la BBC soupçonné de s’être livré pendant quarante ans à des agressions sur mineurs. Jeudi, le premier ministre, David Cameron, a mis en garde contre les risques de se perdre en conjectures sur la seule base de rumeurs circulant sur Internet. Sur le plateau de l’émission « This Morning », il s’est dit « inquiet » d’une possible « chasse aux sorcières » et particulièrement à l’encontre des « homosexuels ». * Le Monde.fr avec AFP | 10.11.2012

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