L’autre regard des médias
* La victoire des Verts et l’image de l’Algérie véhiculée à travers les médias internationaux
*photo: Jeannette Bougrab, ancienne secrétaire d’État à la Jeunesse-France
*vidéo: L’ex ministre Jeannette Bougrab apparaît sur Canal+ avec le maillot algérien
Jeannette Bougrab, ancienne secrétaire d’État à la Jeunesse et à la Vie associative dans le gouvernement de François Fillon (France), aujourd’hui avocate au sein du cabinet américain Mayer Brown et depuis la rentrée 2013, chroniqueuse dans le Grand Journal de Canal+, présenté par Antoine de Caunes, a commenté ce mercredi soir la victoire synonyme de qualification de l’Algérie pour la coupe du monde 2014 au Brésil. Jeannette Bougrab, fille de harki, est apparue au cours du Grand Journal vêtue du maillot de l’équipe nationale algérienne et souhaitant bonne chance aux verts. Pour rappel, Mme Bougrab, a effectué, en tant que secrétaire d’État à la Jeunesse, en octobre 2011, une visite officielle de trois jours en Algérie qu’elle avait déjà brièvement visitée en 2003 en accompagnant le président d’alors Jacques Chirac.*algerie1.com/-20.11.2013
****La qualification des Verts au Mondial 2014 a été fêtée sur toutes les chaînes de télévisions algériennes privées et publiques sauf sur El Magharabia TV et el Aasr TV, les deux télévisions créées par des islamistes algériens et qui émettent de Londres. Ces télévisions de propagande islamiste qui déversent chaque jour leur venin audiovisuel sur l’Algérie, en critiquant le système politique et consacrant sa tribune à l’opposition, ont démontré à travers cette attitude que non seulement ils n’aiment pas les responsables algériens, mais plus grave, ils détestent leur pays et tout ce qui peut lui apporter une image positive dans le monde. La victoire des Verts, c’est avant tout, l’image de l’Algérie qui est véhiculée à travers les médias internationaux. La victoire, même si elle a été décrochée avec douleur et le suspense, a été célébrée partout dans le monde. De Paris, à Londres, en passant par Casablanca et Montréal. La majorité des télévisions européennes ont montré les images de joie des supporters algériens. Des images que Al Magharibia n’a pas cru bon montrer, car ils n’aiment pas que l’Algérie soit joyeuse, fière et surtout grande. La meilleure leçon de nationalisme a été donnée par Jeannette Bougrab, ancienne secrétaire d’État à la Jeunesse qui a réalisé un grand coup de Com en affichant fièrement le maillot de l’EN sur le plateau du Grand Journal de Canal+, affichant à la fois, son appartenance à une famille de harkis et à son pays d’origine l’Algérie. Dans l’effervescence, de la joie et de la célébration de la victoire, les Algériens ont accueilli avec grande fierté et joie son geste, mais par la suite et après réflexion, le geste a été perçu comme prémédité et surtout calculateur. De nombreuses réactions sur les sites Internet et sur les raisons sociaux, ont mis l’accent sur la mauvaise foi de son geste. Sur Youtube et sur Facebook, les Algériens sont unanimes, c’est une manipulation politique pour récupérer la victoire de l’Algérie politiquement et afficher son appartenance à la communauté harki. C’est justement le fait qu’elle soit identifiée comme fille de harki qui a dérangé les Algériens. Profiter de la victoire des Verts pour faire de la publicité aux harkis, est indigne d’une ancienne secrétaire d’Etat, qui a été pourtant accueillie avec les honneurs due à son rang à Alger. Durant sa visite en Algérie, elle n’a jamais évoqué sa famille ni son appartenance à une communauté des harkis, de peur de froisser les Algériens et les autorités. Mais en écoutant son discours, on comprend qu’elle a attendu 50 ans après la fin de la guerre d’Algérie pour porter enfin…… le maillot de l’Equipe d’Algérie. *Par Amira SOLTANE-L’Expression-Samedi 23 Novembre 2013
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*1 ère partie… la libre expression est la voie obligée vers la démocratie
**En 1989, les régimes communistes autoritaires de l’Europe centrale et orientale se sont effondrés comme un château de cartes, victimes de l’aveuglement de leurs dirigeants face à l’irrépressible besoin de liberté qui anime l’être humain. A y voir de plus près, ce ne sont pas des raisons économiques qui ont causé en priorité cette déconfiture, mais bien l’incapacité des dogmes et des apparatchiks à contenir les flux de l’information, les courants d’idées et les opinions nourris par la soif de liberté. Premier constat : la libre expression est la voie obligée vers la démocratie. Le contrôle sans partage exercé par les régimes totalitaires sur l’information n’a pas empêché beaucoup de journalistes en Pologne, en Russie ou en Hongrie d’être les apôtres de la liberté retrouvée et de devenir immédiatement les leaders d’une presse au service de la démocratie. Ce sont eux qui ont investi les vieilles chaînes pour les déplomber. Ce sont d’autres qui ont créé des journaux indépendants, favorisant ainsi la libre expression de courants d’idées, souvent divergents. Deuxième constat : la démocratie mène au développement, l’inverse n’étant pas vrai. Bien entendu, il y a des exceptions. La plus dramatique étant celle de la Russie. Certes, la presse y est plutôt libre mais de nombreux journalistes ont payé de leur vie pour que la transparence s’installe. Pendant ce temps, le Sud de la Méditerranée demeurait à l’écart de ce mouvement d’émancipation. La Bosnie et le Kosovo ont payé un lourd tribut pour s’être insurgés contre le totalitarisme des maîtres de Belgrade, où l’absence de liberté d’expression a montré combien elle déterminait la liberté tout court. En cette fin de siècle, le développement fulgurant de l’information et de la communication ont rendu encore plus insupportables les barbaries anachroniques et les souffrances qu’on croyait surgies du Moyen-Age. A mon sens, les pays balkaniques ont subi, en plus du totalitarisme, le joug colonial serbe, après avoir croulé longtemps sous celui des Ottomans.Troisième constat : souvent, la dictature exercée au nom du prolétariat cache une domination coloniale aussi ordinaire qu’obsolète. Les événements récents en Tchétchénie et au Daghestan nous laissent croire que l’Union des Soviets dissimulait, par un silence médiatique terrifiant, une réalité coloniale slave tout aussi abjecte. Ce passé lourd, où le colonialisme et le dogmatisme allaient de pair, ne faciliteront certainement pas l’accès des pays nouvellement libérés à la démocratie, donc au développement. Le premier combat à soutenir, si l’on veut aider ces pays à se doter d’une culture démocratique, c’est de favoriser et/ou de renforcer à tout prix le développement d’une presse indépendante des pouvoirs, tout en appuyant par des mesures concrètes l’émergence des sociétés civiles.
COMBAT POUR LA LIBERTE
Quatrième constat : lorsque les droits de l’homme sont bafoués par une situation de négation des droits des peuples, le combat pour la liberté et pour la démocratie devient plus ardu. Un peu plus loin, aux confins de la Méditerranée, la guerre du Golfe a, malgré son lot d’absurdités, mis en lumière la situation tragique de peuples dont la liberté reste confisquée par des dictateurs sanguinaires. Un long déclin et des décolonisations le plus souvent laborieuses ont bloqué, dans la plupart des pays de la rive Sud de la Méditerranée, les forces de liberté. L’absence de toute liberté d’expression (en dehors du Liban d’avant la guerre civile et de l’Algérie après 1989) a limité le rôle des journalistes dans les pays arabes. En fait, l’essor contemporain des médias dans la majorité de ces pays a coïncidé avec le recouvrement des indépendances. Les générations de gouvernants, issus de la décolonisation, ont vécu dans l’obsession d’utiliser les médias pour renforcer des indépendances fragiles et mobiliser les audiences. Si l’on ajoute à ces circonstances l’apparition de la télévision comme média dominant et l’usage que ces dirigeants pouvaient en faire pour contrôler les opinions publiques (on disait alors les «masses»), on comprendra qu’il y avait très peu de chances pour que l’information échappe, même en partie, à des pouvoirs qui se réclamaient de la «légitimité historique». Avec l’effondrement du communisme, la donne a soudain commencé à changer. Vécue comme un fiasco, la guerre du Golfe a marqué dans les pays arabes la fin du panarabisme, du crypto socialisme tiers-mondiste et de l’unanimisme médiatique. Au même moment, les sky-channels ont opéré une intrusion massive dans les foyers méditerranéens. Du coup, les pouvoirs ont dû partager l’audience. Conscients du danger, ils se sont contentés de débaptiser les ministères de l’Information pour les appeler ministères de la Communication. Le changement n’a pas été plus loin et les méthodes n’ont guère changé.
CITOYEN-LECTEUR
De nombreux journaux privés et/ou (plus ou moins) indépendants des pouvoirs ont vu le jour à la faveur de ce désordre médiatique et sont venus s’ajouter à ceux qui, depuis des décennies, menaient un combat difficile pour la liberté d’expression. Les gouvernements ont dû constater la fin de leur monopole ou de leur mainmise absolue sur les médias, en se résolvant à composer avec des opinions publiques chatouilleuses, via les médias nationaux ou même internationaux. Le temps des communiqués était (presque révolu). Il fallait désormais convaincre le journaliste, en espérant qu’il réussisse à son tour à faire accepter le message par ses lecteurs devenus méfiants. Ne nous leurrons pas, la question de la crédibilité se pose autant pour les gouvernants que pour la presse. Le citoyen lecteur est devenu méfiant et sceptique, préférant souvent s’en remettre au «ouï-dire» qu’au «ouï lire». Cinquième constat : il n’y a pas de démocratie hors de l’alliance des journalistes et de la société civile. Il est vrai que tout le monde attend beaucoup de la presse et des journalistes, subitement investis du devoir de dire vrai en affrontant tous les dangers. Si l’on prend l’exemple de la presse algérienne, on s’aperçoit qu’en recherchant son indépendance, elle s’est attirée toutes les inimitiés : le pouvoir l’accuse de renvoyer une mauvaise image de l’Algérie, les médias européens insinuent qu’elle est manipulée par le pouvoir, pendant que les intégristes assassinaient 72 journalistes ! Entre-temps, cette presse se lit massivement, ce qui est le plus important, puisqu’on est bien obligé de compter avec elle. Sa liberté, là où elle existe, reste fragile. La tentation est grande de la remettre en question. Sa survie dépend de sa conviction que la liberté d’expression ne peut survivre si elle ne s’accompagne d’un combat de tous les instants, pour le respect intégral des droits de l’homme et du citoyen qui est le principal allié du journaliste. Les journalistes, parce qu’ils sont les témoins privilégiés des entraves à la liberté et aux atteintes à la dignité de la personne humaine, ont la responsabilité de dire, de relever, de dénoncer, en un mot d’écrire et de décrire pour que cette culture s’impose enfin contre la pensée unique que veulent imposer les totalitaires de tous bords. * 2ème partie….Liberté d’expression: un leurre
Sixième constat : pas de liberté durable pour une presse qui ne défend pas suffisamment les droits de l’homme. C’est ce combat qui leur permettra de se renforcer pour résister aux tribunaux d’exception, à la censure, l’autocensure et à l’imprimatur. Puisque la plupart des gouvernements sont signataires de la Déclaration universelle des droits de l’homme (cette allégeance est même contenue dans les Constitutions de beaucoup des pays de la rive Sud), ils doivent légalement ne reconnaître que l’article 19 de cette déclaration comme source d’inspiration. Je cite : «Toute personne a droit à la liberté d’expression – ce droit comprend la liberté de rechercher, de recevoir et de répandre des informations et des idées de toute espèce sans considération de frontières, sous une forme orale, écrite, imprimée ou artistique ou par tout autre moyen de son choix».
Septième constat : il est vital que le cadre juridique gouvernant les médias soit conforme aux normes internationales. Les gouvernements continuent à favoriser les chaînes publiques aux dépens de leurs propres intérêts. Ces chaînes nationales sont pourtant largement discréditées, car incapables de soutenir la comparaison. De manière récurrente, les pouvoirs publics annoncent la possibilité de libérer les fréquences radio et TV, mais ils restent craintifs devant ce qui leur paraît être une aventure politique. De mon point de vue, seules des chaînes privées pourront restaurer une concurrence nationale capable de redonner à l’information une crédibilité perdue. Au lieu de cela, les autorités préfèrent opter pour la politique de l’autruche en feignant de croire que les téléspectateurs continuent à regarder leurs télévisions officielles.
LIBERTE D’EXPRESSION, UN LEURRE
Huitième constat : tant que les télévisions publiques sont utilisées comme des monopoles exclusivement au service du discours officiel, la liberté d’expression restera un leurre. Au Moyen-Orient et dans les pays du Golfe, de nombreuses chaînes privées ont vu le jour. Certaines comme El Djazeera, une chaîne d’information continue conçue sur le modèle de CCN, sont très performantes et récupèrent une large audience dans les publics arabes. Il n’en reste pas moins qu’il est plus facile d’adopter un ton de liberté, surtout lorsqu’on émet à partir de l’Europe, ou/et qu’on informe sur tout, sauf sur le pays qui finance la chaîne ! La liberté d’expression est devenue un produit réservé à l’exportation ! Lorsqu’ils se sentent débordés par les demandes pressantes des défenseurs des droits de l’homme et les progrès de la presse indépendante, certains gouvernements tentent de défendre l’exception nationale ou tiers-mondiste. Pour eux, la santé et l’éducation passent avant les droits et libertés du citoyen. Le développement économique, soutiennent-ils, créera les conditions de la liberté. Cette argumentation est fausse et dangereuse. En effet, et si l’on observe la répartition des pays prospères, elle correspond massivement à l’implantation de l’Etat de droit et du respect de la personne humaine. Par ailleurs, la plupart des pays totalitaires ont déjà dans le passé confisqué les libertés sous le fallacieux d’un développement aussi volontariste que dirigiste. Ces expériences ont lamentablement échoué.
CONDITION SINE QUA NON
Neuvième constat : les libertés individuelles et d’expression sont les seules qui peuvent créer, partout dans notre monde, les conditions pour la prospérité. Parallèlement, ce qu’on appelle la mondialisation ou la globalisation a rendu les frontières beaucoup plus perméables, dans le sens Nord-Sud bien évidemment. Les nouvelles, comme les produits de consommation, connaissent un sens presque unique. Ainsi, les pays du Maghreb dépendent à 70% de l’Europe qui n’échange avec eux que 3% de son commerce, malgré le gaz et le pétrole ! A ce propos, on peut regretter que les entraves à la liberté de circulation des personnes, mais aussi les brimades dont sont victimes les émigrés dans certains pays européens compliquent la tâche de ceux qui, au Sud, militent pour le principe d’universalité des droits de l’homme et apportent des arguments aux autres partisans. Certes, les journalistes ne doivent rendre des comptes qu’à la juridiction de leurs pairs, «mais la responsabilité des journalistes vis-à-vis du public prime toute autre responsabilité» (Déclaration de Munich, 1971). Je ne veux pas laisser croire, ici, que les médias sont exempts de tout reproche. L’exercice de la liberté d’expression comporte des droits et des devoirs. C’est que, malgré ses qualités et son enthousiasme, la presse a grandement besoin de formation continue. La formation de base dans les écoles de journalisme des pays du Sud de la Méditerranée était surtout conçue pour répondre aux besoins d’une politique d’information à sens unique, destinée strictement à préparer les journalistes à appliquer les ordres. Sous la pression de la mondialisation, l’immense majorité des journalistes du Sud éprouvent le besoin impérieux de se rapprocher des standards internationaux. Contrairement à leurs aînés, les jeunes journalistes ont très peu l’occasion de voyager. Cela tient à deux raisons : les difficultés grandissantes d’obtenir les visas d’entrée, mais aussi la dégradation des revenus de cette catégorie professionnelle.
FORMATION DES JOURNALISTES
Il est tout à fait regrettable qu’au moment où les journalistes ont le plus besoin de recyclage, les programmes de formation, lancés en 1993, dans le cadre de Med-Media, aient été gelés par la Commission européenne, sans y apporter d’aménagement ou d’adaptation. Comment reprocher à des journalistes leurs insuffisances, lorsque la coopération euro-méditerranéenne se fait presque exclusivement avec des régimes qui violent l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, en renonçant à la coopération décentralisée et à la formation des professionnels des médias ? Dixième constat : l’accès à la formation continue est un droit pour les journalistes. Former des journalistes méditerranéens, c’est aussi leur apprendre à se mettre à l’écoute des citoyens, de manière à faire de la communication un outil, non plus seulement ascendant vers les sources officielles, mais également descendant vers le citoyen devenu participatif. Le journaliste est appelé à l’avenir à devenir davantage un médiateur entre les sociétés civiles et les décideurs qu’un simple «communicateur». C’est probablement de cet équilibre que dépend l’émergence d’une véritable culture démocratique. *Par Ahmed Bedjaoui (*)Monsieur cinéma et conseiller auprès du ministère de la Culture
**La dictature de l’audience et la perversité de la démocratie
Ca devient insupportable, ces cadres de la télé, ces producteurs, ces animateurs qui vous renvoient à la figure leurs bonnes audiences quand on émet une critique, qu’on évoque un défaut ici, un mauvais goût là, voire du populisme. Par exemple, tous les ans quand Les Victoires de la Musique et Les César déroulent leur liste de nominés, ce sont les mêmes jérémiades. Ils ont vendu le plus de disques, de tickets de cinéma et ne sont même pas nommés! 400.000 albums pour Mylène Farmer, des stades pleins pour Johnny Hallyday et snobés, boycottés aux Victoires de la musique?!Tout ça pour qui? Benjamin Biolay, Oreslan, Françoise Hardy, quelle injustice! On se souvient encore de Dany Boom et de ses Ch’tis. Plus de vingt millions d’entrées ne lui suffisaient pas, il voulait aussi le César du Meilleur film et, si possible, du meilleur acteur. La popularité, ça ne se discute pas. Les émissions de TF1 et M6 explosent l’audience. Pour le meilleur? Celles de France 5 et Arte sont loin derrière. Ca veut dire quoi? Que forcément, c’est moins bien? Qu’elles n’ont plus droit de cité, ou de moins en moins, dans la presse écrite? Des séries comme Julie Lescaut, NCIS, Joséphine ange gardien réunissent dix fois plus de téléspectateurs que Hatufim, Borgen, Les Revenants, Mad Men. Parce qu’elles sont meilleures? Cyril Hanouna encore… Au journaliste des Inrockuptibles qui le démolit bêtement dans ses colonnes, Hanouna n’a pas trouvé meilleure réponse que l’argument suprême de ce XXIe siècle: il y a « plus de téléspectateurs de Touche pas à mon poste que de lecteurs des Inrocks », il préfère donc « se fier aux premiers ». Comprends pas. Se fier à quoi? A leur bon goût? On n’a pas mieux à nous raconter que Hanouna talonne De Caunes, que L’amour est dans le pré a fait mieux que l’émission de sa rivale TF1? Au fait, vous l’avez trouvé comment ce documentaire sur l’évasion fiscale, mardi soir, sur Arte. Hallucinant, non? La démocratie a son revers, pervers. Elle érige « la majorité » en panacée, vérité, pensée unique. C’est la dictature, de l’audience à la télé, du buzz sur Internet. Pour le moment, les arts, le théâtre et la littérature échappent encore à cette déformation professionnelle et sociétale. N’échappant pas à la critique, Marc Levy, l’un des plus gros vendeurs de livres, n’est pas encore fêté comme s’il était le plus brillant écrivain de notre époque. Pour le moment, on n’a rien trouvé de mieux que la démocratie. On ne redira jamais assez que c’est avec une large majorité qu’Hitler arriva au pouvoir et que nous, l’on vit Le Pen père à un second tour des élections présidentielles. La majorité regarde TF1, la majorité est pour la peine de mort, la majorité aime les pizzas surgelées, la majorité aime son chien Mirza… Et alors?! *HuffPost-14.09.2013
Grande-Bretagne: Presse tabloïde, sexe et scandale
La démission d’un secrétaire d’Etat après la publication par le Sunday Mirror de ses échanges lestes avec un journaliste se faisant passer pour une groupie a relancé lundi le débat en Grande-Bretagne sur les méthodes employées par la presse tabloïd.
Un représentant du gouvernement, du sexe et un tabloïd: la formule a de nouveau fait mouche et conduit à la démission et l’humiliation publique de Brooks Newmark, secrétaire d’Etat chargé de la société civile.
Ce député conservateur de 53 ans, marié et père de cinq enfants, a dû avouer qu’il s’était « comporté comme un parfait imbécile » après les révélations du Sunday Mirror qu’il avait envoyé plusieurs photos osées, dont une en « pyjama motif cashmire » et sexe apparent, à un journaliste freelance qui s’était fait passer pour une femme.
Le journal a présenté comme une circonstance aggravante le fait que le député présidait un groupe militant pour un rôle accru des femmes au sein du parti conservateur.
Mais le débat s’est rapidement déporté vers les méthodes dite « phishing expeditions » (ameçonnages) de la presse anglo-saxonne.
Le Sunday Mirror s’est ainsi appuyé sur le travail d’un journaliste indépendant qui a créé un faux compte Twitter au nom de « Sophie Wittmans », supposée être une sympathisante des Tories « d’une vingtaine d’années ».
La photo de profil du compte, effacé depuis, montrait le visage d’une mannequin suédoise de 22 ans, Malin Sahlen, qui a vivement protesté lundi dans la presse suédoise que son image avait été utilisée sans son accord.
Sous couvert de sa nouvelle identité flatteuse, le journaliste a alors commencé à contacter plusieurs députés conservateurs, dont Brooks Newmark.
Les deux ont ensuite continué à échanger par texto et messagerie personnelle, pour flirter et échanger des photos coquines. Jusqu’à ce que le secrétaire d’Etat promette à « Sophie » de la rencontrer en marge du congrès du parti conservateur en cours à Birmingham, moment choisi par le Mirror pour « sortir » l’histoire.
Critiqué pour ses méthodes pousse-au-crime, le tabloïd a brandi l’argument de « l’intérêt public ». Ancien rédacteur en chef du Mirror, Paul Connew a renvoyé vers la « stupidité » du secrétaire d’Etat, coupable d’une « erreur de jugement terrible de s’ouvrir ainsi à un étranger ».
Mais d’autres s’en prennent au journal. « Je ne vois pas où réside l’intérêt public dans cette histoire. Il (Brooks Newmark) n’a pas enfreint la loi, on parle d’une bêtise entre adultes », a déclaré Roy Greenslade, professeur de journalisme à la City University, à BBC Radio 4, ajoutant: « On a tenté de piéger sept autres députés conservateurs. C’est une vraie pêche au chalut! Je ne pense pas que cela apporte une grande contribution au journalisme d’investigation. »
« C’est pathétique. Sensationnalisme et moralisme ne font pas bon ménage », a également tweeté un député travailliste solidaire, Chris Bryant.
Un député conservateur a même annoncé qu’il allait saisir la nouvelle commission de régulation de la presse, née sur les cendres du News of The World, tabloïd fermé à cause du scandale des écoutes téléphoniques.*AFP-Lundi 29 septembre 2014
**Une présentatrice virée pour un décolleté plongeant
Une animatrice télé turque a perdu son emploi après être apparue à l’écran avec un décolleté plongeant.

*vidéo Gözde Kansu, une présentatrice très populaire en Turquie, a été limogée après avoir porté une robe au décolleté plongeant dans son émission de télévision. Un choix vestimentaire qui n’a pas plus au porte-parole du parti politique conservateur de la justice et du développement (AKP), qui s’en est plaint sur Twitter. « C’était exagéré », a confié Hüseyin Çelik le porte-parole du parti qui n’a toutefois pas nommé directement la présentatrice en question. « Nous n’intervenons jamais contre personne, mais là c’est trop, c’est inacceptable ». « C’est un droit fondamental d’exprimer son opinion », s’est-il justifié après l’annonce du licenciement de Gözde Kansu. « Je n’ai jamais mentionné le nom d’un show ou d’une personne », a-t-il poursuivi. « Ce sont les médias qui l’ont fait ».*20minutes-10/10/13
**l’émission qui invite des couples à faire l’amour en direct à la télé
TELEVISION – Après leurs ébats, qui ne sont pas filmés, les participants viennent parler de sexe sur le plateau. L’émission commence le 7 octobre sur Channel 4 en Grande-Bretagne…
«Sex box est un nouveau talk-show sur le sexe mais avec une petite différence: trois couples font l’amour et en parlent juste après, quand leurs sentiments et sensations sont encore vifs et authentiques». C’est ainsi que Channel 4 présente simplement sa nouvelle émission, dont le premier épisode sera diffusé le 7 octobre. Rien n’arrête la téléréalité, mais non, les ébats ne sont pas filmés. Les couples font l’amour dans une «boîte», la «sex box», présente au fond du plateau. Le couple rejoint ensuite Mariella Frostrup, journaliste star en Grande-Bretagne, entourée d’un psy, d’un sexologue et d’un spécialiste des relations amoureuses. «Une idée plutôt coquine et amusante» Et n’allez pas parler de voyeurisme à Channel 4. L’émission est, pour l’un des dirigeants de la chaîne, «une idée plutôt coquine et amusante qui permet à la sexualité d’être complètement privée mais à la conversation d’être authentique et immédiate». Les trois premiers couples participants sont un couple fiancé, un couple d’une vingtaine d’années et un couple gay d’une trentaine d’années. L’un deux explique au Daily Mail ne pas avoir su tout de suite qu’il aurait à faire l’amour sur le plateau. «Puis on s’est dit que l’émission n’allait pas montrer les choses de façon dégradante. Je n’ai pas l’impression d’avoir fait quelque chose de honteux», commente une participante. «Sex Box» fait partie d’une «Campagne pour du vrai sexe» («Campaign for real sex») mise en place pour Channel 4 sur sa grille d’octobre pour «explorer la façon dont la consommation grandissante de pornographie déforme les attentes des Britanniques et nuit à leur sexualité», écrit la chaîne, dont l’idée, censée «repousser les frontières de la télévision», fait sans surprise polémique, un an après «Drug Lives», une émission qui proposait aux participants de prendre de la MDMA face aux caméras.*20minutes-le 30 septembre 2013.
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*Vanessa Huppenkothen, cette journaliste mexicaine avait fait le tour du web après son apparition remarquée au mondial
*Vous n’avez pas pu passer à côté de Vanessa Huppenkothen durant la Coupe du Monde. Cette journaliste mexicaine avait fait le tour du web après son apparition remarquée lors du match de son équipe nationale contre le Brésil. Bonne nouvelle: elle est de retour.
*vidéo: Vanessa Huppenkothen
Vanessa était présente à Gelsenkirchen ce week-end pour la Schalke 04 Cup (un tournoi avec Newcastle, Schalke 04, Malaga et West Ham). Elle avait revêtu, pour l’occasion, le maillot bleu de l’équipe allemande. Une tunique qui lui va tout autant que sa vareuse verte du Mexique, restée dans toutes les mémoires.
De prime abord, l’apparition de Vanessa Huppenkothen peut surprendre. Mais il n’en est rien: le père de la jolie journaliste a des racines allemandes et dans la famille, on a toujours eu un faible pour l’ancien club de Marc Wilmots. Vanessa avait, en outre, accepté l’invitation de la chaîne télévisée allemande Sport1 pour commenter la rencontre. Elle en a profité pour interviewer son compatriote Guillermo Ochoa, qui s’est engagé la semaine dernière avec Malaga. Sacré spectacle.*7sur7-4/08/2014
**Vidéo
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