L´Expression-Quotidien algérien

**L’Expression a fêté ses 11 ans…ce vendredi 11.11.2011.

ce  quotidien tire à 40.000 exemplaires et son site est visité par environ 70.000 internautes par jour. 

L'Expression a fêté dans la convivialité son 11e anniversaire autour de son directeur, Ahmed Fattani

Quand un beau matin les lecteurs ont découvert le premier numéro de L’Expression dans les kiosques, les commentaires fusaient. «C’est une folie que de lancer un quotidien d’information générale dans un paysage médiatique saturé», glosaient les plus avisés et spécialistes des médias.
En 2001, plus de 44 quotidiens paraissaient en Algérie. Partant de cette donnée, ces spécialistes avaient donc scellé le sort de L’Expression au numéro zéro. Leur verdict a été prononcé et sans appel: «C’est une entreprise à fonds perdu d’avance». Entre-temps, l’encre a coulé et L’Expression a fait son chemin contournant les sentiers battus. Aujourd’hui, L’Expression s’est fait une place parmi le peloton des cinq premiers quotidiens nationaux.
Avec un tirage avoisinant les 40.000 exemplaires, son site Internet visité par environ 70.000 internautes par jour, le journal L’Expression marque indubitablement de son empreinte le paysage médiatique national. En onze années d’existence, il est le seul journal algérien à figurer dans la bibliothèque de New York à côté de 20.000 autres titres du monde entier.
L’Expression est également un journal qui figure dans le manuel scolaire. Un sondage réalisé par un magazine étranger il y a trois ans a placé le quotidien comme étant l’un des journaux les plus lus par les chancelleries étrangères.
Se définissant comme un quotidien à la ligne éditoriale nationaliste, L’Expression n’est ni un journal du pouvoir ni d’un contre-pouvoir ou au service d’une quelconque officine relevant d’une puissance d’argent. C’est un journal généraliste qui se bat à côté de ses autres confrères pour une information la plus objective possible. Hier, vendredi, 11-11-2011, L’Expression a fêté dans la convivialité son 11e anniversaire. Quelle belle coïncidence! Ne dit-on pas que le destin est un grand metteur en scène? A l’alignement rare de ces trois chiffres que sont 11-11-2011, L’Expression rajoute du sien, puisqu’il fête sa onzième année d’existence.
Pour les adeptes de l’astrologie et pour les numérologues, ces chiffres pourraient signaler la survenue d’événements hors du commun. L’Expression était-il dans ce cas, un événement hors du commun? Ou alors le secret de la réussite de ce journal réside-t-il dans cette bulle d’ésotérisme? Alors que, pour la plupart des gens, cette conjonction chiffrée de la pendule et du calendrier, qui se produit une fois par siècle, passera totalement inaperçue, les adeptes de la superstition y chercheront tout un ensemble de signes. Hier, à 11h 11 mn, un vent de folie a soufflé sur le Net.
Et voilà le bruit des légendes les plus farfelues qui ressurgit dans les mémoires. Insistant sur le caractère mystique de ce nombre, les blogueurs rappellent que cette date est liée à des catastrophes, les attaques du 11 septembre 2001 aux États-Unis. Les deux tours du World Trade Center à New York formaient, selon eux, le chiffre onze.
De plus, le premier avion de passagers à s’écraser sur les tours était le vol numéro 11. La date du 11 est historiquement chargée.
L’Armistice de la Première Guerre mondiale a été signé à 11 heures du matin le 11 Novembre 1918. Cela, pour situer l’ambiance dans laquelle intervient cette date si particulière. (L’Expression-12.11.2011.)

***6e édition du concours Média Star de Nedjma.

 L’Expression rafle le 1er Prix de la presse écrite

 

La participation massive constatée cette année, traduit tout l’engouement que suscite ce concours auprès des hommes et des femmes de la presse nationale.

L’opérateur à la bannière étoilée, Nedjma, vient d’organiser en grande pompe la cérémonie de remise des prix aux lauréats de la 6e édition de son concours Média Star. L’événement, désormais traditionnel, car s’inscrivant dans la durée, a été célébré dans le grand hôtel El Aurassi, à Alger. Cette année L’Expression a raflé le Premier prix de la presse écrite. En effet, ce dernier est revenu à notre journaliste Walid Aït Saïd pour son article «La fièvre du Cinquantenaire de l’indépendance gagne la Toile: l’Histoire racontée par les TIC.» Rappelons que dans ce concours, le gros de la troupe a été justement constitué de journalistes relevant de cette catégorie, où la concurrence a été rude. Wataniya Télécom Algérie-Nedjma, a donc désigné des travaux nominés dans chaque catégorie et en a récompensé les meilleurs.
Ainsi, pour la catégorie presse écrite, six travaux ont été nominés, et quatre lauréats ont été choisis.
Aussi, le 2e prix est-il revenu à Fatma Hamdi pour son reportage «Des centaines de pages sur Facebook s’attaquent à l’Islam et déclenchent le sectarisme» paru dans le quotidien arabophone El Ahdath. Le 3e prix est, quant à lui, revenu à Asma Bersali pour son reportage «Le téléphone portable en Algérie: les Algériens ont la puce à l’oreille» publié par El Watan. Le Prix spécial du Jury a enfin été attribué à Fatima Keddar pour son reportage «Les technologies du téléphone portable ont projeté la société algérienne et les institutions de l’Etat dans une profusion d’informations» paru dans le quotidien El Oumma El Arabiya. Lancé en 2007, le concours «Média Star» aura vu cette année une participation record.
Record de participants
Le nombre des concurrents est passé de 80 en 2011 à 127 en 2012, soit une augmentation de plus de 60% qui traduit tout l’engouement que suscite cette compétition auprès des hommes et des femmes de la presse nationale.
La qualité des travaux était telle qu’il a fallu huit réunions au Jury pour départager les concurrents. Cette hausse du nombre de postulants a été induite notamment par l’apparition de nouvelles chaînes de télévision émettant en Algérie mais aussi le retour remarqué de l’Entv et la participation massive d’organes de presse, tous concepts confondus. En somme, le Prix de la radio est adjugé à trois lauréats sur cinq travaux nominés. Celui de la presse électronique, deux lauréats sur trois nominés, celui de la photo et dessin de presse, un lauréat sur trois travaux nominés et enfin le Prix de la production télévisuelle un lauréat sur deux travaux nominés. Pour la production radiophonique, le 1er Prix est revenu à l’équipe formée par le duo Youcef Boudjmia et Bilal Boudjadar pour leur programme «Les sites pornographiques et leurs dangers» diffusé sur la Radio régionale de Jijel. Le 2e prix a été attribué à Krimo Madi pour son reportage «L’apport des TIC dans l’insertion des handicapés» diffusé sur les ondes de la Radio Chaîne II, alors que le Prix spécial du Jury est revenu à Hassene Demil pour son émission «La face cachée d’Apple» diffusée sur Radio El Bahdja. La presse électronique algérienne, dont l’empreinte est de plus en plus visible sur le Net a su forcer le respect du jury en mettant en lice des articles pertinents. Abderrezak Bouelkemh du quotidien echouroukonline.com a, de la sorte, arraché le Prix Presse électronique grâce à sa participation intitulée «Le parti Facebook en Algérie avec trois millions d’adhérents». La journaliste Yasmine Merzouk a, pour sa part, su infléchir la décision du jury en sa faveur après avoir publié sur Tsa-algerie.com son reportage «De l’argent par milliards, des intérêts en gros et des postes d’emploi nouveaux pour des centaines de milliers». Dans la catégorie dessin de presse et photographie, Khaled Kandouli a été distingué pour sa caricature Génération «portable» parue dans le quotidien L’Index.
Enfin, la production audiovisuelle a repris ses droits dans ce concours, grâce au travail de Souhila Heraïria pour son reportage «Les jeunes Algériens et le débat sur les élections sur les réseaux sociaux» diffusé à la Télévision algérienne.
Signalons que l’aura encore vivace de la diva disparue Warda El Djazaïria, aura considérablement imprégné la cérémonie célébrée en l’honneur des hommes et des femmes du quatrième pouvoir. La défunte venait de participer à une campagne patriotique de l’opérateur de téléphonie mobile Nedjma avec sa chanson Mazal Waqfine.
Le premier patron de Nedjma Joseph Ged, a donc tenu à rendre un hommage spécial à cette grande dame de la chanson arabe en présence du chanteur compositeur Bâaziz, lequel a eu à partager avec elle d’ultimes moments à l’occasion du tournage du clip à Sidi Ghilès, à Tipaza.
Le public a eu la chance d’apprécier d’émouvants moments saisis et immortalisés par la caméra lors du tournage. Ces derniers montraient une Warda douce, vivante et authentiquement algérienne. «Il me tient à coeur d’évoquer en cette soirée le souvenir de Warda El Djazaïria, artiste-repère qui a marqué par sa voix suave les plus belles pages de la musique arabe» a dit Joseph Ged.
Cet hommage aura été d’autant plus marquant qu’il intervient dans un contexte national de célébration du Cinquantenaire de l’Indépendance de l’Algérie.
L’hommage à Warda
Dans son discours, Joseph Ged a notamment déclaré: «Pour la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, Nedjma s’est inscrite dans l’élan national de commémoration du Cinquantenaire de l’Indépendance de l’Algérie en rappelant la contribution monumentale des pionniers de la presse nationale durant la glorieuse guerre de Libération. Ces journalistes algériens qui furent les porte-voix de la cause du peuple, de son combat et de ses aspirations légitimes pour la liberté et la justice. Ils étaient les témoins privilégiés de l’une des plus grandes révolutions du XXe siècle et oeuvrent aujourd’hui encore, à travers leurs témoignages et leurs écrits, à perpétuer cette histoire.»
En fait, le Média Star 2012 a été l’occasion de célébrer la Journée mondiale de la liberté de la presse sous le signe du Cinquantenaire de l’Indépendance de l’Algérie en rendant hommage aux pionniers des médias nationaux pendant la glorieuse Révolution et durant les premières années d’indépendance.
Nedjma n’a pas manqué d’honorer cinq personnalités et le doyen de la presse écrite nationale. Ces derniers ont marqué de leur empreinte l’histoire de la presse algérienne durant la glorieuse guerre de Libération nationale et après l’Indépendance.
Il s’agit du défunt Aïssa Messaoudi, ou la voix sublime de la Révolution, honoré à titre posthume, et des professionnels chevronnés de la presse et du cinéma que sont Lamine Bechichi à l’incomparable parcours de militant de la presse et protecteur attitré des chants partriotiques, Harrath Bendjedou, ancien présentateur du Journal télévisé et modèle du journalisme militant, la première speakerine algérienne Amina Belouizdad et Ahmed Rachedi ou le cinéaste de l’histoire de l’Algérie.
Un hommage a été également rendu au plus ancien titre de la presse écrite nationale, El Moudjahid. Ces hommages aux piliers de la presse nationale militante sont un témoignage de reconnaissance à tous les combattants de la première heure qui ont porté haut les couleurs de l’Algérie avec leur plume, leur voix et l’image. Cet hommage solennel s’adresse inévitablement aux journalistes de l’Algérie indépendante qui ont fièrement repris le flambeau de leurs aînés.
A l’atmosphère patriotique de la cérémonie, s’est mêlée une ambiance artistique riche et variée animée par le poète et parolier Yacine Ouabed, le joueur de luth Mahdi Ferhat et le groupe Lounge Africa.
Walid Ait Said
Le benjamin au grand talent
Fier d’avoir tiré son épingle du jeu face à de sérieux concurrents, notre jeune journaliste Walid rappelle qu’il a déjà participé en 2010 au Media Star de Nedjma, dans la catégorie presse écrite. Il avait alors été nominé parmi les six meilleurs candidats. «C’était déjà une distinction pour moi qui venais de rejoindre la presse depuis seulement quelques mois. Cela m’a énormément encouragé à persévérer et à déposer ma candidature pour la 6e édition du concours de Nedjma», explique-t-il.
Il poursuit en affirmant que cette initiative est des plus encourageantes pour les jeunes journalistes. En fait, le succès du benjamin du journal L’Expression a des ingrédients qui se résument en un encadrement efficace, notamment ses responsables directs qui ont tenu à ce qu’il ait le pied à l’étrier autant que ses autres collègues de la rédaction nationale. «Finalement en deux ans ils ont réussi à faire d’un jeune de vingt-deux ans un lauréat du prestigieux concours de l’opérateur à la bannière étoilée», souligne-t-il.
«Cette distinction confirme que L’Expression est une véritable école», poursuit-il non sans ajouter que ce qui le rend d’autant plus fier c’est d’avoir gagné lors de l’Année du Cinquantenaire de l’Indépendance avec un sujet qui traite de l’histoire de notre glorieuse Révolution.
Finalement, il suffit de donner des moyens aux jeunes Algériens pour qu’ils réussissent et qu’ils émergent du lot. Il renchérit en déclarant: «Cinquante ans après mazalna wakfin!» (L’Expression-23.05.2012.)

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**L´Expression fête ses 10 ans 

*Dix ans déjà!   Notre quotidien  « L’Expression  » a soufflé hier sa 10e bougie. Un chiffre magique. Créé en 2010, que de chemin parcouru depuis! L’Expression a su se faire une place fort honorable sur la scène médiatique. D’autant que la tâche n’a jamais été une sinécure en raison d’une concurrence, parfois, déloyale. En cette circonstance, L’Expression a organisé, hier, une cérémonie sympathique. Ont pris part, outre le collectif du quotidien, des personnalités marquantes du monde de la presse algérienne, notamment Noureddine Naït Mazi, ancien directeur du quotidien El Moudjahid, l’un des doyens de la presse nationale, et le chroniqueur et écrivain Kaddour M’Hamsadji. Dans un esprit convivial, le directeur du journal, Ahmed Fattani, a tenu à féliciter l’ensemble du collectif du quotidien pour tous les efforts fournis dans la confection du journal. Avec la prolifération des quotidiens en langue française, il était quasi impossible de se faire une place, comme l’affirmaient la plupart des observateurs de la scène médiatique algérienne. Mais, Fattani, grâce à son équipe à qui il a également rendu un vibrant hommage, a su faire de L’Expression un titre incontournable. L’espace d’un moment, le travail a été mis de côté pour savourer ensemble le gâteau d’anniversaire. L’équipe ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, d’autant qu’elle est consciente de la lourde responsabilité qu’elle endosse et qu’elle assume avec passion et amour. Enfin, souhaitons longue vie à L’Expression. Rendez-vous ferme est donc pris avec tous nos fidèles lecteurs.(L’Expression-11.11.2010.)

**L’EXPRESSION A 10 ANS
Un défi relevé avec bonheur

Dix ans, c’est peu mais, dans le même temps, une halte opportune pour mesurer ce qui a été fait et ce qui reste à faire. Toutefois, cela n’est pas toujours évident lorsqu’il s’agit de mesurer le chemin parcouru, dans la fabrique d’un journal quotidien. Voilà donc, qu’en ce 11 novembre 2010, on se retrouve pour célébrer le dixième anniversaire de la fondation du quotidien national L’Expression.
A l’époque, ce n’était déjà plus une aventure intellectuelle et, il faut bien l’avouer, l’enthousiasme né de l’ouverture du champ médiatique s’était quelque peu émoussé pour ne pas dire qu’il était retombé. Mais, la flamme pour la profession de journaliste, métier à nul autre pareil, demeurait cependant intacte. Aussi, lorsqu’en en juillet 2000, Ahmed Fattani me fit appel, me confiant son projet de remettre le fil sur le métier, je n’avais pas hésité – quoique bien calé dans ma semi-retraite – un seul instant à rejoindre l’équipe qu’il était en train de former avec, en point de mire, la perspective de faire autre chose, tout en restant dans la trajectoire qui a été la mienne depuis une quarantaine d’années, marquée par des passages à El Moudjahid et à Algérie Actualité. De fait, créer un nouveau journal dans un paysage informationnel saturé, était une véritable gageure. Un défi qui a été relevé avec bonheur, puisque le journal, outre de tenir un solide créneau, se positionne, dix ans après, parmi les cinq titres les «mieux-disants» en Algérie. Il suffisait donc juste d’y croire. On y a cru, en dépit du scepticisme des uns, des dérobades des autres. Certes, cela n’a pas été facile d’autant qu’il fallait toujours continuer à s’améliorer, à améliorer le contenu, à être toujours au plus près de l’information, la manière de la traiter, à se remettre en question. En sus du doute qui nous habitait alors à confectionner un bon produit qui puisse répondre aux demandes et aux attentes des lecteurs. L’équipe de L’Expression mise sur pied par Ahmed Fattani s’est donc attelée à fabriquer un journal moderne et diversifié. L’objectif que nous nous sommes assignés a-t-il été atteint? Avons-nous répondu à l’attente des lecteurs? En fait, seuls ces derniers sont juges du travail accompli. Le chemin emprunté par L’Expression, n’a certes pas été facile, jonché qu’il a été par les obstacles que le journal a eu à franchir. Mais qui parle de facilité lorsque notre challenge a été de présenter un journal le plus près possible des préoccupations des Algériens? Nous n’avons pas été toujours parfaits loin s’en faut. Cela a été cependant pour nous l’occasion de progresser, de travailler plus…La presse en Algérie n’a jamais été une sinécure, en fait. Aussi, dire, écrire, publier, voilà le dilemme auquel a été, et est confrontée la presse algérienne, dans un environnement qui n’a pas été, qui n’est toujours pas ou si peu, propice à l’éclosion d’une presse crédible, respectable et qui se fait respecter. Avec le recul, on peut dire que cette expérience a été enrichissante, car elle a soudé le groupe et suscité une solidarité exemplaire parmi les journalistes et travailleurs du journal. Ce genre d’expérience compte dans la vie d’une publication de quelque ordre ou tendance qu’elle se revendique. C’est évident. Si avec l’avènement de la loi d’avril 1990, l’étau s’est quelque peu desserré sur les libertés de dire et d’écrire, surtout d’écrire en fait, il n’en demeure pas moins que la liberté de presse et d’expression, reste sous étroite surveillance, n’est pas toujours en phase avec les mutations qu’a connues le pays ces dernières années.
Aussi, une presse sans autorisation ni censure reste encore et toujours le leitmotiv des luttes qui n’ont cessé de mettre face à face pouvoirs et journalistes, en Algérie comme dans les pays en voie de développement. Alors que je me promettais de faire l’historique du parcours du journal L’Expression, ces dix dernières années, voilà que je me surprends à songer à un idéal journalistique qui ne peut seulement pas exister. Mais raconte-t-on un journal, quand il se raconte tout seul au fil des jours, des mois et des années? Au moment de conclure je vous livre à méditer ce jugement de Paul-Louis Courrier (écrivain et pamphlétaire français, 1772-1825) où il affirme: «Laissez dire, laissez-vous blâmer, condamner, emprisonner, laissez-vous pendre, mais publiez votre pensée. Ce n’est pas un droit, c’est un devoir, étroite obligation de quiconque a une pensée de la produire et mettre au jour pour le bien commun.
La vérité est toute à tous. Ce que vous connaissez utile, bon à savoir pour un chacun, vous ne le pouvez taire en conscience. Parler est bien, écrire est mieux: imprimer est excellent.»
Qu’ajouter, sinon qu’écrire encore et toujours, c’est la raison d’être du journaliste constamment en quête de l’information, denrée périssable mais combien précieuse dans la consolidation des libertés et des droits citoyens. (L’Expression-11.11.2010.)

**Le style fait L’Expression

Votre journal célèbre aujourd’hui, 11 novembre 2010, ses dix années d’existence sur la scène médiatique nationale. Pour les nations à grande tradition journalistique, dix ans c’est un infime détail dans l’histoire de la presse écrite. Mais pour un pays comme le nôtre où la presse privée n’est qu’à ses premiers balbutiements, c’est une période suffisante pour faire le distinguo dans un environnement médiatique foisonnant. Mais qu’est-ce qui distingue justement L’Expression des autres journaux hormis sa ligne éditoriale nationaliste?
Dans ce chapitre, L’Expression n’a pas fait dans le «copier-coller». Un style incisif et tranchant. Des titres forts, informatifs et incitatifs, sont les caractéristiques qui forgent l’identité de ce journal qui est le plus jeune parmi le peloton des cinq premiers quotidiens francophones en Algérie.
Le baromètre de la presse mondiale, Courrier international, a eu ces qualificatifs pour définir L’Expression: «C’est un journal qui a une vision décalée de l’actualité.» Tout est dit ou presque dans cette phrase.
Une vision décalée avec laquelle L’Expression a su rapporter et commenter les faits de l’actualité sans s’encombrer d’une éthique lénifiante. Car le journal a toujours fait sienne la citation: «Vous lirez dans L’Expression ce que vous ne lirez nulle part ailleurs.»
Ses écrits, ses prises de position ont fini par expliquer que s’il est plus confortable d’être lisse, tout journal d’influence qui fait avancer les choses sait quand et comment casser les balises des lignes conventionnelles.
De fait, tout s’explique et il est aisé de comprendre la différence fondamentale qui sépare le journalisme des «parrains» de celui de la compétence et de la vocation pure! L’Expression reste un journal vériste.
Il faut faire avec! Il souffle aujourd’hui sa dixième bougie, alors que certains brûlots publiés dans ses colonnes sont encore dans les mémoires. Juste pour l’assaisonnement, rappelons alors quelques-uns: «Taisez-vous général!», «Retirez vos gendarmes, Monsieur le Président», «C’est ça donc l’Amérique?» et tant d’autres titres insufflés par son directeur de publication, Ahmed Fattani, adepte du «journalisme d’assaut».
Pour marquer son identité il faut noter que L’Expression est l’un des rares sinon le seul quotidien à réserver encore pour son lectorat, au minimum une page de culture au moment où cette rubrique a disparu depuis longtemps des autres quotidiens.
L’Internationale rallonge la liste des rubriques radiées de la pagination. Et c’est à L’Expression qu’elle retrouve toute sa place et sa dimension avec des analyses et des commentaires quotidiens. Soucieux de livrer une lecture algérienne des événements internationaux, L’Expression ne s’est jamais séparé de la rubrique animée.
Le mixage entre l’ancienne et la nouvelle générations de journalistes est aussi une autre caractéristique qui distingue L’Expression des autres.
Un journal qui sait hausser le ton quand il le faut pour dénoncer, attirer l’attention et désigner les responsables. (L’Expression-11.11.2010.)

**ILS SONT LES TÉMOINS DE LEUR ÉPOQUE
Ces hommes et ces femmes qui font le journal
Témoin fidèle de son époque, L’Expression ne cesse de livrer à son lectorat une information complète et objective.

Il y a dix ans, il était déjà à L’Expression. Nouredine Merdaci, le doyen de la presse algérienne, trône toujours à la réunion de rédaction quotidienne du journal. Le directeur de la rédaction est assisté dans cette tâche par le directeur-adjoint de rédaction, Brahim Takheroubt et le rédacteur en chef, Smail Rouha, ainsi que par moi-même.
C’est lors de ce briefing auquel assistent aussi bien les chefs de rubrique que les journalistes qu’est discuté le menu, soit tous les sujets que vous retrouvez le lendemain dans votre journal. Le quotidien accorde une place particulière aux thèmes politiques. Mais le sport et la culture ne sont pas en reste et une surface rédactionnelle importante leur est réservée à côté des sujets d’actualité internationale.
Cette diversité ne serait pas possible sans la diversité des horizons desquels sont issus les journalistes. Merdaci a commencé sa carrière à El Moudjahid. Il s’occupe du sport et de la culture avant de passer à l’actualité internationale à Algérie Actualité. Ce parcours diversifié n’est pas l’apanage de Merdaci. Smail Rouha a aussi exercé dans des rubriques sportives de quelques journaux mais sans se détacher de l’actualité politique. La formation est un autre atout sur lequel le journal construit sa stratégie.
L’université de New York et le Seattle Times ont été des jalons importants dans le perfectionnement de Brahim Takheroubt, notre directeur adjoint de rédaction apportant ainsi des connaissances nouvelles sur les méthodes de travail d’autres rédactions. Ce n’est pas pour autant que L’Expression néglige la venue aux affaires de la relève. On peut citer à cet égard notre collègue Achira Mammeri, promue récemment rédactrice en chef. La richesse de chaque édition n’est pas uniquement faite de papiers d’information mais aussi d’analyses, de contributions, d’éditoriaux et de chroniques. Zouhir Mebarki est spécialiste de ces derniers genres journalistiques au service desquels il met sa longue expérience. Celle-là même qui l’a conduit à être un des fondateurs d’Horizons et de Mag 7. On ne peut oublier le «chouchou» de la rédaction Hind, qui anime avec beaucoup de dynamisme la page culturelle du journal, ni son alter ego, Mounir Benkaci, «Monsieur Sport».
En rénovation constante L’Expression a accueilli au long des années des belles plumes parmi lesquelles on peut citer Nadia Benakli et Tahar Fattani. Mais outre les journalistes «maison», L’Expression, c’est aussi cette collaboration de plumes éminentes comme celles des professeurs Chems Eddine Chitour et Mustapha Chérif, ou encore les textes érudits de Kaddour M’Hamsadji qui, semaine après semaine depuis la fondation du journal, poursuit son long monologue avec la littérature algérienne. Hanane Aberkane, c’est «Madame Publicité» du journal qui, avec Hayet, Lila et Louisa, s’occupe du côté marketing du quotidien. Tout ce beau monde suit, à côté de Madjid Ayad, secrétaire général de la rédaction, la confection du journal, jusqu’au bouclage à une heure tardive de la soirée. Dans l’intervalle, d’autres employés interviennent dans la fabrication du quotidien. A commencer par les agents de saisie et les monteurs, avec le vieux Rabah, qui fit une longue carrière de linotypiste à El Moudjahid, Souhila, Ounissa, Lila, Lamia et Razika qui donnent du tonus à la PAO du journal, les correcteurs, Si Bachir, Sid Ali et Safia, emmenés par Madame Saliha. Le service technique dirigé par Mohamed Karim Slimane Khelifa assisté de Fayçal participe à la conception informatique du journal. Chercher l’information est aussi synonyme de déplacement sur le terrain, ce qui n’aurait été possible sans une flotte de véhicules adéquate et d’un maestro pour la diriger. Ce qui n’est guère difficile pour un artiste en la matière comme Abderrezak Bouzidi, toujours prêt à guider un ballet incessant de voitures.
Les photos sont aussi là pour être expressives et refléter les réalités quotidiennes des Algériens et les activités de leurs dirigeants. Ce que ne rate jamais Ramzi Boudina avec son objectif perçant mais jamais inquisiteur. Ne faisant de la sorte que coller à l’objectivité des articles de presse contenant, sans discrimination, les avis de différentes parties lorsqu’il s’agit d’aborder des dossiers impliquant plusieurs protagonistes. Ce sont là, les quelques ingrédients qui concourent à la construction de la crédibilité du quotidien auprès de ses nombreux lecteurs, malgré la tendance de plus en plus prononcée du lectorat arabophone. Sa mise en page originale, sa ligne éditoriale claire, ses analyses, la pertinence des informations publiées et les éclairages des experts impriment à la publication son caractère exceptionnel.
Le professionnalisme de l’équipe rédactionnelle, ajouté à son style innovant, lui ouvrent la voie pour relever les défis qui se posent à l’ensemble de la presse. Comme témoin d’une époque, L’Expression joue pleinement son rôle. Il ne témoigne pas seulement des événements de la capitale puisque ses correspondants sont des sentinelles de l’actualité des différentes régions du pays. (L’Expression-11.11.2010.)

**Une bouée dans les flots

L’Expression est un journal cher à mes yeux pour une raison très subjective. Qu’il soit le plus grand, le plus petit, peu me chaut. Je l’aime et je vais vous dire pourquoi. Commençons par un petit retour en arrière. 2001, plus précisément. Cette année fut marquée par les terribles inondations de Bab El Oued. Et quoi, Ahmed Fattani m’a sauvé des eaux en furie alors que je me noyais? Nenni. Madjid Ayad alors qui m’a lancé une bouée de sauvetage? Non plus. J’ai flotté sur des pages de L’Expression pour éviter la noyade? Impossible. L’Expression n’est pas une planche, ce sont des idées et des articles sur papier. Et sur du papier fût-il le plus noble, on ne flotte pas, on coule à pic. Quelle est donc cette raison subjective?
La voilà, toute simple dans sa nudité et sa vérité. Je revenais d’un pays étranger, j’étais sans boulot encore – à vrai dire je n’avais même pas commencé à chercher – quand mes pas m’ont emmené au siège de L’Expression à la Maison de la Presse de Kouba. Je suis parti voir un ami qui était l’éditorialiste du quotidien L’Expression. Accueil chaleureux de cet ami. Et puis voilà Ahmed Fattani, tout de noir vêtu, crinière au vent, qui me fait l’accolade avec beaucoup d’amitié.
Je fus surpris par sa gentillesse, car je ne le connaissais pas beaucoup. Il appartient à la prestigieuse génération de mes aînés des années 70, alors que je suis de la «promo» des années 80.
Je savais qu’il est le seul responsable de journal qui a lancé avec succès deux quotidiens. D’abord Liberté. ensuite L’Expression. J’avais donc affaire à un homme de presse, un homme de flair et un homme d’audace. Un vrai entrepreneur, denrée si rare dans notre pays. Après m’avoir écouté, il me demanda si je pouvais écrire un papier sur le pays où j’étais. Je le fis sur place. Pas une virgule ne fut changée. Entre-temps, j’ai commencé à travailler comme consultant dans une agence de pub naissante.
Sans trouver mes marques. La pub ici était naissante avec des patrons d’entreprise qui l’assimilaient à une dépense infructueuse alors que je venais d’un pays où elle avait gagné ses lettres de noblesse. Ailleurs, le publicitaire est roi.
Ici, il était un valet. Pour faire court, je me cherchais sans me trouver. Je me suis perdu en chemin. Je tournais en rond comme une toupie.
Je rencontre de nouveau Ahmed Fattani. Il me félicita pour mon article et me proposa élégamment un poste de responsabilité à L’Expression.
Je fus touché par son geste. Voilà un homme que je ne connais pas très bien qui me tend une perche au moment où certains de mes anciens confrères où j’ai pratiqué pourtant, ne m’avaient même pas proposé un café! Voilà pourquoi L’Expression et son fondateur sont chers à mes yeux: au plus fort du tumulte de l’automne 2001, ils étaient là…Je n’ai jamais été journaliste à L’Expression. Mais je me sens en famille. Chez moi.
Cela a un nom: la gratitude.
Aux mille ans de L’Expression!
Aux 100 ans de mon ami Ahmed!

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L’Expression à l’Université Mentouri de Constantine: « une référence »

Les étudiants se sont beaucoup intéressés au parcours de notre quotidien qu’ils ont qualifié de «référence en matière d’information».

Notre chef de bureau a répondu avec un grand plaisir aux questions des invités

Répondant à l’appel du département des activités sportives et culturelles de l’Université Mentouri 3, le quotidien L’Expression a été présenté hier lors de la 57e Journée nationale de l’étudiant, comme étant l’un des organes de presse les plus influents du pays. Nombreux étaient les étudiants qui ont porté un grand intérêt en posant des questions sur notamment, les circonstances de la naissance de L’Expression, il y a 13 ans. Venus de toutes les facultés, ils se sont beaucoup intéressés au parcours de notre quotidien qu’ils ont qualifié de «référence en matière d’information». Néanmoins, certains le découvrent pour la première fois. Cela ne les a nullement empêchés de découvrir les plus importantes unes, consacrées notamment, au Mondial 2010, mais aussi aux récentes éditions confirmant la position du quotidien vis-à-vis des injures exprimées par le Maroc à l’égard de l’Algérie. Les étudiants en lisant quelques articles ont énormément apprécié les interventions du directeur de la publication, Ahmed Fattani. Des archives de notre quotidien et des photos prises par notre bureau de Constantine ont été exposées à cette occasion. Notre chef de bureau a répondu avec un grand plaisir aux questions des invités au courant de cette manifestation. La célébration de la Journée nationale de l’étudiant, coïncide cette année avec le 50e anniversaire de l’Indépendance de l’Algérie. C’est au niveau de la ville universitaire qu’a lieu cette manifestation, à laquelle participeront plusieurs institutions dont la presse nationale, à l’initiative de l’Université Mentouri 3. La ville universitaire comprend en son sein pas moins de six facultés, dont celles de médecine, sciences politiques et chimie. Une nouvelle branche ouvrira ses portes cette année aux futurs bacheliers, à savoir Art et culture. La célébration de cette journée à laquelle prendra part également le Musée des moudjahidine répondait il y a 57 ans, à l’appel du Front de libération nationale. Etudiants et lycéens quittaient, alors, les bancs des universités et des lycées pour se consacrer, entièrement, à la cause nationale. Leur génie politique conduit par la suite à la création de l’Union générale des étudiants musulmans algériens (Ugema).*Par Ikram GHIOUA -20.05.2013.

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