Presse et médias en France.3

*Manifestation à l’aéroport de Tunis contre l’arrivée du sioniste français Bernard-Henri Lévy

*L’oiseau de mauvais augure

L'oiseau de mauvais augure

Des dizaines de Tunisiens ont manifesté dans la nuit de vendredi à samedi à l’aéroport de Tunis-Carthage contre l’arrivée du pseudo-philosophe français Bernard-Henri Lévy, connu pour ses appartenances sionistes, ont rapporté des médias tunisiens. Les protestataires ont exigé le départ de M. Lévy, aux cris de « BHL dégage » et « Non aux intérêts sionistes en Tunisie », selon les deux radios privées Mosaïque FM et Shems FM. Les manifestants ont bloqué la sortie principale des visiteurs à l’aéroport, poussant des agents de sécurité à faire sortir l’écrivain par une porte secondaire, a précisé Shems FM.Ni le ministère tunisien de l’Intérieur, ni celui des Affaires étrangères n’ont été avisé de la visite de M. Lévy, arrivant à Tunis sur le vol 723, en provenance de l’aéroport d’Orly (France), selon des sources citées par des médias.01/11/2014 |

Bernard Henri Levy Bernard-Henri Levy attends a press conference at Theatre du Rond-Point on November 3, 2011 in Paris, France. The offices of French satirical magazine Charlie Hebdo were attacked and completely destroyed a day after they featured a caricature of the Prophet Muhammad on its cover and named him as 'editor-in-chief'.

*Bernard-Henri Lévyest partout où cela sent la destruction, la déstabilisation, la manipulation

Les rapaces n’apparaissent que lorsqu’il y a mort et cadavre. Les oiseaux de mauvais augure, quant à eux, n’apparaissent que pour annoncer mort et cadavres.

Personne n’aime les oiseaux de mauvais augure. Encore moins ceux qui en ont essayé la poisse. Il n’est donc pas étonnant que les gens se mettent à les chasser et que, dès qu’ils s’en approchent, se dépêchent de donner des mains, des pieds et de la voix pour les tenir à l’écart.
C’est ce qui s’est passé, dans la nuit de vendredi à samedi à l’aéroport de Tunis-Carthage lorsque des dizaines de Tunisiens étaient venus à l’aéroport dire à Bernard-Henri Levy, alias BHL, qu’il était malvenu chez eux et qu’il ferait mieux de dégager. Selon les informations relayées par les médias tunisiens, ce «comité d’accueil» aurait «bloqué la porte principale des visiteurs» obligeant l’indésirable à quitter l’aéroport par une autre porte sous escorte.

«Dégage!»
Dès qu’il a été vu prendre l’avion pour la Tunisie, BHL avait déclenché une avalanche de tweets et de retweets de la part des Tunisiens qui n’avaient pas hésité une seconde à lui préparer cet accueil auquel il ne s’attendait certainement pas. Ce sont les Tunisiens qui prenaient le même vol qui avaient alerté leurs compatriotes, affirment certaines sources.
Haï par les Arabes et les musulmans comme jamais personne avant lui, BHL ne peut être à l’aise dans aucun pays arabe. Il est chassé de partout et cela, il le doit au rôle qu’il a joué dans la déstabilisation des pays arabes depuis la Tunisie jusqu’en Libye en passant par l’Egypte. Mais son rôle dans la destruction de la Libye est ce qui reste le plus accroché à son portrait comme un tatouage du temps sur une face à ne pas oublier.
BHL n’est pourtant ni ambassadeur, ni ministre ni même un homme politique. Il distribue des cartes de visite en tant qu’intellectuel ou, à ses temps perdus, en tant que philosophe et, pis encore, en tant que cinéaste. Il ne devrait donc pas être mêlé à ces troubles qui ont eu raison de la stabilité de beaucoup de pays et qui ont sauvagement détruit d’autres comme la Libye et la Syrie notamment. Malheureusement, c’est tout le contraire qui a lieu.

Il a tenté même à Alger…
Il est partout où cela sent la destruction, la déstabilisation, la manipulation, l’hypocrisie et on en passe. Il est partout là où lui succèdera la guerre et où derrière ses pas pousse le désastre. On a rarement vu cet individu dans un pays arabe sans que la mort et la violence ne viennent comme pour certifier son passage.
Même à Alger, pour ceux qui l’ignorent, il avait tenté un passage qui ne lui avait, heureusement, pas réussi. L’Algérie qui lui est restée au travers de la gorge. N’avait-il pas hurlé ce jour- là à Marseille que «l’Algérie n’est pas un pays arabe ni islamique mais un pays juif et français, sur un plan culturel» et n’avait-il pas émis à haute voix le voeu «que l’Algérie connaîtra elle aussi un printemps arabe»?
«Après avoir raté son coup en Algérie et en Syrie», ce mauvais bricoleur de philosophie s’était attaqué à l’Ukraine où il était allé un jour essayer ses talents d’oiseau de malheur. «Je suis ici le représentant de ces opinions publiques européennes» affirmait-il comme si une quelque partie l’avait désigné représentant de cette opinion qui, soit dit en passant, ne le porte pas en estime, mais les Arabes restent tout de même sa prédilection. Oui car ce sont, malheureusement, d’autres Arabes qui lui ont rempli les poches et qui en ont fait un milliardaire.
Ce qui expliquerait la présence de cet homme, pourtant indésirable, toujours sur les lieux où la catastrophe n’allait pas tarder c’est d’abord son appartenance à quelque partie occulte dont les intérêts exigent la destruction des pays arabes. Il ne l’a jamais caché. Il l’a toujours assumé et il n’a jamais cessé de le revendiquer.
En effet, il n’a jamais caché que «ces printemps arabes, c’est bon pour Israël» et il n’a jamais essayé de cacher son véritable stimuli. «C’est en tant que juif, dit-il à haute voix, que j’ai participé à cette aventure politique, que j’ai contribué à définir des fronts militants, que j’ai contribué à élaborer pour mon pays une stratégie et des tactiques… Je ne l’aurais pas fait si je n’avais pas été juif… J’ai porté en étendard ma fidélité à mon nom et ma fidélité au sionisme et à Israël.». Il n’y a pas beaucoup à ajouter, franchement!

La question à poser
Voilà pourquoi les Tunisiens qui l’attendaient à l’aéroport de Carthage avaient brandi des drapeaux palestiniens et des pancartes sur lesquelles on pouvait lire «BHL dégage» et «Non aux intérêts sionistes en Tunisie».
La question mérite d’être posée et, en réalité, elle l’a déjà été par les Tunisiens eux-mêmes. Une des réponses voudrait qu’il serait venu pour «rendre visite au Libyen Abdelhakim Belhadj et à Rached Ghannouchi». L’autre question qui s’ensuit logiquement est «au nom de quoi?» Oui, au nom de quoi un soi-disant philosophe devrait-il rencontrer des hommes politiques d’un pays autre que le sien et qui, plus est, le fait à un moment délicat tant bien pour le Libyen que pour le Tunisien? Pourquoi ces deux personnalités en particulier? Est-ce la course derrière les islamistes comme cela s’était toujours passé avant ce jour?
Il ne fait pas de doute qu’un tel voyage ait d’abord obtenu l’accord des autorités tunisiennes. Qui sont-elles? Un collectif d’avocats tunisiens a déclaré vouloir ouvrir une enquête pour savoir la partie qui a émis son accord à une telle visite et pour quel objectif.
La réaction de ces avocats est tout à fait légitime et compréhensible du moment que là où rodent les oiseaux porte-malheur, les problèmes ne tardent pas à s’y installer.
A vrai dire, la vie de cet homme semble dédiée à la déstabilisation des pays arabes. A tel point qu’on a l’impression qu’il ne peut jouir de son temps qu’en énumérant, avant de dormir, les problèmes, les morts et les pertes qu’il arrive à causer dans ces pays.
Un indésirable reste toujours indésirable et s’il persiste dans le comportement qui lui a valu cette qualité, il devient alors un malade dangereux.
A éloigner à tout prix!

*Par Aissa HIRECHE - Lundi 03 Novembre 2014*L’Expression

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*Bernard-Henry Lévy tente de fourvoyer l’opinion arabe et française en minimisant l’humiliation subie à Tunis quand il a été chassé comme un vulgaire malfrat par des citoyens 

Il est partout où cela sent la destruction, la déstabilisation...

Le gouvernement tunisien a déjà ouvert une enquête pour déterminer la partie qui a invité l’agitateur politique français sans en informer préalablement les autorités.

Encore une fois Bernard-Henry Lévy (BHL) tente de fourvoyer l’opinion arabe et française en minimisant l’humiliation subie avant-hier à Tunis quand il a été chassé comme un vulgaire malfrat par des citoyens tunisiens conscients de l’action nocive et dangereuse de ce sinistre individu. BHL qui, se croyant en terrain conquis, s’est rendu à Tunis pour rencontrer ses alliés islamistes, tunisiens et libyens, a buté face à la conscience citoyenne.
Fini le temps où il dictait ses visions destructrices des sociétés arabes et musulmanes pour exécuter des feuilles de routes sionistes.
S’exprimant sur les colonnes de l’hebdomadaire français
Le Point, BHL a soutenu que ce sont «quelques dizaines d’islamistes» qui l’ont hué à l’aéroport de Tunis.
Pour justifier sa «mystérieuse» balade, BHL n’a pas trouvé quoi dire si ce n’est «une chose très simple. Rencontrer, dans un hôtel, au vu et au su de tous, dans la plus parfaite transparence des amis libyens sortis exprès de Tripoli, Benghazi, les villes de Djebel Nefousa, Misrata, Zaouia, afin de poursuivre en terrain neutre, et avec moi, le dialogue de réconciliation nationale». Selon lui, des médias l’ont qualifié de «j’étais le complot sioniste à moi tout seul. L’incarnation des noirs desseins de l’étranger. J’étais, non plus un écrivain, mais un agitateur professionnel sur les agissements de qui des groupes de crétins se mettaient à réclamer l’ouverture d’une enquête judiciaire. Tout ça est à se tordre de rire». Et rebelotte, il use de son langage manipulateur en déclarant: «Mais, en même temps, je n’ai pas tellement envie de rire. Car ce qui se passe en Tunisie est, par ailleurs, tellement important, tellement beau et tellement important.»
Voilà une méthode machiavélique dont seul BHL en connaît la recette, pour manipuler l’opinion.
En réalité, il s’est rendu en Tunisie pour casser, entre
autres, les tentatives de médiation menées par l’Algérie et l’Egypte pour solutionner la crise libyenne.
Pour preuve, il allait avoir une entrevue avec le Tunisien Rached Ghannouchi et le Libyen Abdelhakim Belhadj.
Concernant son expulsion, BHL dément, mais évidemment à sa manière obscure: «Vous plaisantez! Vous imaginez un citoyen français expulsé comme ça, sans raison, par un pays ami et, de surcroît, démocratique?», et de faire les yeux doux aux autorités tunisiennes: «Et les autorités tunisiennes, pour ce que j’en ai vu et su, se sont comportées de façon parfaitement normale.»
De son côté, Mehdi Jomaâ, chef du gouvernement provisoire, n’a pas apprécié, en effet, cette visite intempestive, organisée secrètement par des parties louches, impliquées dans les affaires libyennes. 
Moncef Marzouki, président provisoire de la République, a nié quant à lui, dans un communiqué publié sur la page Facebook de la Présidence, tout lien avec cette invitation.
Le gouvernement tunisien a déjà ouvert une enquête pour déterminer la partie qui a invité l’agitateur politique français sans en informer préalablement les autorités.
Cette dernière ne tardera pas à dévoiler la partie qui a payé le billet d’avion de M.Lévy et les frais de son séjour à l’hôtel The Residence, à Gammarth, dans la banlieue nord de Tunis, où une chambre lui avait été réservée jusqu’à jeudi prochain.
Pour rappel, l’homme qui sème le désordre où il passe et qui a son rôle suspicieux dans la manipulation des révolutions arabes est connu de tous, a failli être lynché avant-hier, à son arrivée à l’aéroport de Tunis où le comité d’accueil l’a chassé et ce en brandissant des pancartes «BHL dégage» ou «non aux autorités sionistes sur le sol tunisien».

*Par Kheireddine BOUKHALFA - Lundi 03 Novembre 2014*L’Expression

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