Le vrai visage d’Al jazeera

**Voir aussi: Qui est derrière Al Jazeera

Y a-t-il double jeu ou trahison d'Al Djazeera?

*dans cette page, vous trouverez les articles suivants:

Les dérives de  la chaîne Al Jazeera

Intox, manipulations, désinformation et compromission

Al Jazeera  a perdu toute crédibilité auprès des opinions arabes et dans beaucoup de pays à travers le monde

«L’ÉTHIQUE» À GÉOMÉTRIE VARIABLE D’AL JAZEERA

Al Jazeera: Média-mensonges

Al Jazeera en flagrant délit de falsification d’images et de faits

des scènes d’émeutes algériennes…tournées au Maroc

de soi-disant émeutes en Libye,  «monté» au Maroc à l’aide de figurants marocains

Al Jazeera s’est transformée en un véritable outil de guerre  et de propagande..

Al Jazeera, une arme de destruction massive

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**Les journalistes d’Al Jazeera: des pantins qui sautent et qui dansent pour ceux qui tirent les ficelles…des laquais des puissances financières … rien d’autre que des intellectuels prostitués…

**Les nouveaux médias: des instruments de manipulation et d’attisement de la haine et même de la guerre..

 **Le vrai visage d’Al jazeera 

 *Médias occidentaux et autres: un pouvoir diabolique!

 «À défaut d’avoir recours à la force pour contrôler les populations, on peut parfaitement les contrôler par l’opinion» …Harold Laswell, spécialiste des médias.

L’actualité internationale est verrouillée par les médias occidentaux ( et même ceux qui sont à leur ordre, notamment la chaîne al jazeera qui a montré son vrai visage celui d’un média aux ordres d’un roitelet immoral avachi ), sur une montagne de dollars obéissant à un Occident qui lui permet de faire dans la diplomatie du dollar contre la prise en charge irréversible des réserves de gaz arabe par les Occidentaux. Pire encore, les journalistes de cette chaîne de caniveau se permettent eux aussi de dicter la norme aux Arabes en termes de professionnalisme. Et de liberté. N’a-t-on pas vu en effet, des paléo-algériens et algériennes se permettre d’admonester l’Algérie qu’ils ont abandonnée au plus fort de sa détresse?

Je n’ai pas de sympathie particulière pour le gouvernement actuel, mais j’invite ces donneurs de leçons à plus d’humilité et à faire leur introspection éthique s’agissant de l’honnêteté journalistique en imitant un de leur collège qui vient de démissionner pour des informations fausses.
Justement à propos d’information honnête et devant l’addiction des peuples à l’information made in Occident supposée être fiable, professionnelle et donc indiscutable, je veux à travers cette contribution donner des exemples sur la manipulation permanente des médias.

«La presse libre déclare John Waiton, éditeur du New York Times, lors de son discours d’adieu, n’existe pas. Aucun de vous n’oserait donner son avis personnel ouvertement. Nous sommes les pantins qui sautent et qui dansent quand ils tirent sur les fils. Notre savoir-faire, nos capacités et notre vie même leur appartiennent. Nous sommes les laquais des puissances financières derrière nous. Nous ne sommes rien d’autre que des intellectuels prostitués. Le travail du journaliste est la destruction de la vérité, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l’opinion au service des Puissances de l’Argent. Nous sommes les outils obéissants des Puissants et des Riches qui tirent les ficelles dans les coulisses.» Il est bien connu que le quatrième pouvoir, celui des médias est une force importante qui permet, en principe, dans les démocraties, de tenir le peuple informé du fonctionnement des institutions. Cette force peut, cependant, être au service d’une cause et de ce fait s’avérer dangereuse en temps de paix qu’en temps de guerre. (1) Parlant de la manipulation de plus en plus évidente de l’information, Ignacio Ramonet pointe du doigt les grands protagonistes que sont les acteurs d’une mondialisation dimensionnée à la taille des plus riches. Ecoutons-le: «Contre les abus des pouvoirs, la presse et les médias ont été, pendant de longues décennies, dans le cadre démocratique, un recours des citoyens. En effet, les trois pouvoirs traditionnels – législatif, exécutif et judiciaire – peuvent faillir, se méprendre et commettre des erreurs. Mais, dans les pays démocratiques aussi, de graves abus peuvent être commis, ce fut le cas aux Etats-Unis, durant plus d’un siècle, à l’encontre des Afro-Américains, et cela l’est aujourd’hui contre les ressortissants des pays musulmans en vertu du «Patriot Act»);

**Le «quatrième pouvoir» a été vidé de son sens, il a perdu sa fonction essentielle de contre-pouvoir…

Depuis une quinzaine d’années, à mesure que s’accélérait la mondialisation libérale, ce «quatrième pouvoir» a été vidé de son sens, il a perdu peu à peu sa fonction essentielle de contre-pouvoir. Cette choquante évidence s’impose en étudiant de près le fonctionnement de la globalisation. Le pouvoir véritable est désormais détenu par un faisceau de groupes économiques planétaires et d’entreprises globales dont le poids dans les affaires du monde apparaît parfois plus important que celui des gouvernements et des Etats (…)«Dans la nouvelle guerre idéologique qu’impose la mondialisation, les médias sont utilisés comme une arme de combat. L’information, en raison de son explosion, de sa multiplication, de sa surabondance, se trouve littéralement contaminée, empoisonnée par toute sorte de mensonges, polluée par les rumeurs, par les déformations, les distorsions, les manipulations. Elle nous empoisonne l’esprit, nous pollue le cerveau, nous manipule, nous intoxique, elle tente d’instiller dans notre inconscient des idées qui ne sont pas les nôtres. C’est pourquoi il est nécessaire d’élaborer ce qu’on pourrait appeler une «écologie de l’information». (2)
Un coup fumant réalisé par Israël! Celui de graver dans l’imaginaire des Occidentaux qu’Ahmadinjad veut la mort des Juifs. En fait, il n’en n’est rien. Les juifs iraniens vivent leur spiritualité sans problème majeur. Qu’a réellement dit Ahmadinjad? Ahmadinejad n’a jamais dit «Israël doit être rayé de la carte». Cette citation attribuée au président iranien, largement reprise par la presse et les politiques, est fausse. Arash Norouzi, un iranien opposant au régime, a démonté pièce par pièce les éléments du dossier de cette fabrication médiatique irresponsable sinon malveillante. Si l’on en croit la légende, le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, a menacé de détruire Israël, ou, pour reprendre la citation erronée: «Israël doit être rayé de la carte». Contrairement à une certitude très répandue, une telle déclaration n’a jamais été faite, et c’est ce qui sera démontré dans cet article.(3)
«Le mardi 25 octobre 2005, écrit Arash Norouzi Mahmoud Ahmadinejad prononça un discours à l’occasion d’une conférence intitulée «Le monde sans le sionisme». De grandes affiches l’entouraient, qui affichaient ostensiblement ce titre en anglais – «The World Without Zionism», à destination évidente des médias internationaux. «Avant d’en venir à la formule tristement célèbre en elle-même, il est important de noter que la «citation» en question était elle-même une citation – ce sont les mots du défunt Ayatollah Khomeiny, le père de la Révolution islamique. Commençons par citer ses mots exacts en persan: «Imam ghoft een rezhim-e ishghalgar-e qods bayad az safheh-ye ruzgar mahv shavad.» Ce passage ne signifiera rien pour la plupart des gens, mais un mot cependant devrait faire dresser l’oreille: «rezhim-e». C’est le mot «régime», prononcé comme le mot anglais [«régime», Ndlr] avec un son supplémentaire – «eh» – à la fin. Ahmadinejad ne se référait pas au pays-Israël ou au territoire-Israël, mais au régime israélien. Il s’agit là d’une distinction cruciale, puisqu’il est impossible de rayer un régime de la carte. Ahmadinejad ne se réfère même pas à Israël par son nom; à la place, il utilise la périphrase «rezhim-e ishghalgar-e qods» (c’est-à-dire littéralement «régime occupant Jérusalem»)». Alors que la fausse citation «rayé de la carte» a été répétée à l’infini sans vérification, le discours réel fait par Ahmadinejad a été en lui-même presque entièrement ignoré. Pour les faucons bellicistes, c’était un cadeau du ciel. Traduite de travers et attribuée au Président iranien, la citation «wiped off the map» («rayé de la carte») a été propagée partout dans le monde, répétée des milliers de fois dans les médias internationaux, et nombre de dirigeants internationaux ont tenu à la dénoncer. De grandes agences de presse, comme Associated Press et Reuters, se réfèrent à la citation erronée, mot à mot, et quasi quotidiennement. Le président George W. Bush, a dit que les commentaires d’Ahmadinejad représentaient une «menace explicite» de détruire Israël. (…) Ce qui vient d’être exposé constitue la preuve irréfutable d’une manipulation médiatique et d’une propagande en action. Associated Press déforme délibérément une citation de l’IRNA pour la faire rendre plus menaçante.»(3)

**des groupes mystérieux tirent sur les manifestants en Syrie..

Dans le même ordre de la manipulation des médias, le philosophe italien Dominique Lesurdo écrit: «Depuis quelques jours, des groupes mystérieux tirent sur les manifestants en Syrie et, surtout, sur les participants aux funérailles qui ont suivi les événements sanglants. De qui sont composés ces groupes? Les autorités syriennes soutiennent qu’il s’agit de provocateurs, essentiellement liés aux services secrets étrangers. En Occident, par contre, même à gauche on avalise sans aucun doute la thèse proclamée en premier lieu par la Maison-Blanche: ceux qui tirent sont toujours et seulement des agents syriens en civil. Obama est-il la bouche de la vérité? (…) Ces derniers temps, par les interventions surtout de la secrétaire d’Etat Hillary Clinton, l’administration Obama ne rate pas une occasion de célébrer Internet, Facebook, Twitter comme instruments de diffusion de la vérité et de promotion, indirectement, de la paix. Des sommes considérables ont été attribuées par Washington pour potentialiser ces instruments et les rendre invulnérables aux censures et attaques des «tyrans».

En réalité, pour les nouveaux medias comme pour les plus traditionnels, la même règle est de mise: ils peuvent aussi être des instruments de manipulation et d’attisement de la haine et même de la guerre. La radio a été savamment utilisée en ce sens par Goebbels et par le régime nazi. Le philosophe cite ensuite des exemples de manipulation de l’information dans le but est de stabiliser une situation présente au profit d’un ordre nouveau, un «reshaping» en conformité avec les désirs de l’empire. Nous l’écoutons: «A la fin de 1989, bien que fortement discrédité, Nicolae Ceausescu est encore au pouvoir en Roumanie. Comment le renverser? Les mass media occidentaux diffusent massivement dans la population roumaine les informations et les images du «génocide» perpétré à Timisoara par la police de Ceausescu. Qu’était-il arrivé en réalité? Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, des cadavres à peine enterrés ou alignés sur les tables des morgues ont été déterrés en hâte et torturés pour simuler devant les caméras le génocide qui devait légitimer le nouveau régime.»
«(…) Posons-nous alors une question: l’excitation et l’attisement des masses ne peuvent-ils être produits que par voie pharmacologique?

Avec l’avènement et la généralisation d’Internet, Facebook, Twitter, une nouvelle arme a émergé, susceptible de modifier profondément les rapports de force sur le plan international. Ceci n’est plus un secret, pour personne. De nos jours, aux USA, un roi de la satire télévisée comme Jon Stewart s’exclame: «Mais pourquoi envoyons-nous des armées s’il est aussi facile d’abattre les dictatures via Internet que d’acheter une paire de chaussures?» (…) Désormais -affirment encore sur Die Zeit deux journalistes allemands- cela ne fait aucun doute: «Les grands groupes Internet sont devenus un outil de la géopolitique USA. Avant, on avait besoin de laborieuses opérations secrètes pour appuyer des mouvements politiques dans des pays lointains. Aujourd’hui, il suffit souvent d’un peu de technique de la communication, opérée à partir de l’Occident [...] (…) On comprend alors les financements par Hillary Clinton et par l’administration Obama destinés aux nouveaux média.».. Souvenons-nous aussi de l’affaire Sakineh qui est une «manipulation à grande échelle» par BHL. Elle rappelle l’affaire Jila Izadi, une jeune Iranienne de 13 ans condamnée à mort par lapidation. Une campagne médiatique lancée en grande pompe et qui avait fait grand bruit à l’époque suite à la pétition rédigée par Mme Badinter, et Fadéla Amara publiée par le journal ELLE (édition du 25 octobre 2004). Or, quelques semaines plus tard, le Quai d’Orsay nous apprenait qu’il n’y avait pas de fillette de 13 ans condamnée à la lapidation en Iran. Le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères démentait les informations sur la condamnation à la lapidation de Jila Izadi. «Nous avons immédiatement vérifié à travers notre ambassade…Il est apparu que l’information était inexacte.
Cette condamnation à la lapidation, n’a jamais été prononcée».Tous ceux qui ont relayé cette information avaient donc menti…(5)
L’affaire Sakineh nous rappelle aussi les techniques de manipulation de l’information occidentale; deux exemples célèbres: l’affaire des bébés éventrés par les soldats de Saddam dans les maternités du Koweït. Une soi-disant infirmière du Koweït avait servi de témoin aux USA. Il s’est avéré par la suite qu’il s’agissait d’un mensonge destiné à justifier la première guerre du Golfe; et que la prétendue infirmière n’avait jamais mis les pieds dans une maternité; elle était tout simplement la fille de l’ambassadeur du Koweït aux USA.
Le deuxième exemple est celui de la soldate noire soi-disant «délivrée» par les GIs selon un scénario à «la chute du Faucon noir». En fait, elle était blessée par des tirs amis et recueillie par un chirurgien irakien qui a sauvé la vie de cette soldate en remuant ciel et terre pour lui trouver du sang «O» mettant à contribution un parent à lui qui avait le même groupe. Une rumeur va plus vite qu’une information vérifiée, en 1964, deux destroyers déclarent avoir été attaqués dans le golfe du Tonkin par des torpilles nord-vietnamiennes. Aussitôt, la télévision, la presse en font une affaire nationale. La guerre du Vietnam commençait ainsi, qui ne devait s’achever – par une défaite – qu’en 1975. On apprendra plus tard, de la bouche même des équipages des deux destroyers, que l’attaque dans le golfe du Tonkin était une pure invention…(6)

Séparer le bon grain de l’ivraie
Souvenons-nous justement, de ce matraquage des médias et plus précisément du cinéma. Cela a commencé dès les années 60: il fallait donner une assise au niveau des médias, la légitimité de l’Israël biblique. Ce fut, on s’en souvient d’abord, Les Dix commandements de Cecil B. de Mille et de la Metro Golwyn Meyer dont les producteurs et réalisateurs sont sionistes. Avec le temps, nous nous apercevons que rien n’était fait par hasard. La machine sioniste était en marche. En fait, l’histoire du racisme latent européen ne date pas d’hier. Souvenons-nous, à titre d’exemple, comment Lawrence d’Arabie interprété magistralement par Peter O Toole, le racé, le civilisé, le blanc aux yeux bleus, avait une aura tandis qu’Antony Queen dans le rôle d’un chef bédouin qui avait un comportement qui frisait celui de la bête avide de rapines, de bonnes chères et de luxure et qui, naturellement, ne connaissait rien à la politique.(7)
«Notre République et sa presse prendront de l’essor ou s’effondreront ensemble, écrivait Pulitzer. Une presse compétente, désintéressée, dévouée à la chose publique, intelligente, exercée à discerner le bien et ayant le courage de le faire, peut préserver la morale publique sans laquelle un gouvernement populaire est une imposture et une parodie.
Une presse cynique, mercenaire et démagogue finira par produire une population aussi vile qu’elle-même.
Le pouvoir de façonner l’avenir de la République sera entre les mains des journalistes des générations à venir.» De plus, le torrent de la mondialisation est en train de tout laminer, les identités, les cultures vulnérables et naturellement les religions de pays qui n’ont pas su développer les anticorps à même de résister à ce tsunami autrement plus dévastateur.
Il faut beaucoup de discernement et une veille de tous les instants pour déjouer les pièges de la manipulation qui, certaines fois, se cachent derrière un vocabulaire anodin. Il faut prendre son parti: l’information donnée ne sera jamais objective, à nous de séparer le bon grain de l’ivraie.

1. Chems Eddine Chitour: http://www.millebabords.org/spip.php?article4590 4 aout 2006
2. Ignacio Ramonet: Le cinquième pouvoir. Le Monde diplomatique Octobre 2003
3. Arash Norouzi. Ahmadinejad n’a jamais dit «Israël doit être rayé de la carte». The Mossadegh Project, janvier 2007 Contre Info 4 octobre 2007
4. D. Losurdo: http://www.mondialisation. ca/index.php? context=va&aid=24517 27 avril 2011
5. C.E.Chitour http://www.palestine-solidarite.org/analyses.Chems Eddine_Chitour.270910.htm
6. http://mejliss.com/2011/04/07/lhistoire-des-medias-et-ses-dangers
7. C.E Chitour. les médias occidentaux et l’avilissement des Autres! Alterinfo.net 6 11.2009

Pr Chems Eddine CHITOUR…(L’Expression-30.04.2011.)

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**beIN Sports et les droits de transmission TV

             Deux poids, deux mesures

*Hallal pour la télévision tunisienne El Wataniya, Haram pour l’Entv algérienne!

****Une nouvelle fois, le groupe qatari beIN Sports a renouvelé sa haine et sa discrimination envers l’Algérie. Alors que l’Entv a payé environ 60.000 dollars pour les droits d’acquisition des deux matchs amicaux de l’Algérie avec comme condition de diffuser les matchs uniquement sur la terrestre, beIN Sports a en contrepartie accordé le droit à la télévision publique tunisienne El Wataniya le droit de diffuser le match Belgique-Tunisie en clair sur satellite. La télévision tunisienne a obtenu ce privilège quoique son équipe jouait en Belgique. Alors que même, quand l’Algérie joue un match amical à domicile, elle n’a pas le droit de diffuser sur satellite. On ne comprend pas pourquoi cette politique du deux poids, deux mesures sur le cas Algérie? beIN Sports a même accordé le droit de diffusion sur satellite du match Tunisie-Corée du Sud qui s’est déroulé le 25 mai dernier. Pour les deux matchs amicaux de l’Equipe nationale algérienne, contre l’Arménie et la Roumanie, l’Entv a été empêchée de diffuser sur satellite, alors que beIN Sports a accordé le droit de diffusion sur satellite pour deux chaînes arabes sur Nile Sat: Al Kass TV et Dubaï Sport. Cette discrimination est une manière pour le groupe qatari de se venger de son exclusion des coulisses des Verts, mais aussi de faire payer à la Télévision publique nationale son affront d’avoir piraté le match Burkina Faso. En privilégiant les autres pays arabes, Nasser Al Khelifi affiche une rancune sans limite de frontière envers l’Algérie. Devant cet état de fait, l’Entv n’a fait que se plier aux diktats de la télévision sportive qatarie, soutenue par la Fifa. C’est avec le sourire qu’elle a su soutirer 30 millions de dollars à l’Algérie pour une diffusion uniquement sur la terrestre. Cette attitude dénote également un manque flagrant d’autorité politique en Algérie. Nos responsables ont toujours payé rubis sur l’ongle les exigences des Qataris par peur de l’opinion publique, mais n’ont jamais réfléchi aux conséquences sur le Trésor national. Pourquoi acheter 24 matchs alors qu’on peut se contenter largement de 12 matchs pour 15 millions de dollars? 30 millions de dollars pour 24 matchs, c’est excessivement cher et disproportionné, surtout qu’il y a plusieurs chaînes étrangères qui vont diffuser en clair et sur satellite les matchs de la Coupe du monde. De plus, pourquoi payer 30 millions de dollars pour que les Algériens regardent la Coupe du monde ailleurs? Il est même sûr et établi que les responsables de la télévision nationale eux-mêmes vont regarder la Coupe du monde sur beIN Sports France et TF1.*L’Expression-Par Amira SOLTANE - Lundi 09 Juin 2014

**beIN Sports lance une chaîne gratuite par satellite à destination de l’Afrique du Nord ou du Moyen-Orient

un coup dur pour l’Entv qui a déboursé 30 millions de dollars pour acquérir les droits d’images de 24 matchs de la Coupe du monde. 

beIN Sports vient de lancer une chaîne gratuite pour satellite laquelle va diffuser 22 matchs de la Coupe du monde à destination de l’Afrique du Nord ou du Moyen-Orient. beIN Sports voulait offrir une surprise à tous les fans du football au Moyen-Orient ou au Maghreb. C’est chose faite avec le lancement d’une chaîne HD pour satellite en arabe, français ou anglais. Nasser Al-Khelaïfi, directeur de beIN Sports, a déclaré que «depuis sa création, le réseau beIN Sports souhaite satisfaire tous les fans de football au Moyen-Orient ou en Afrique du Nord, où par conséquent, nous sommes heureux d’annoncer l’inauguration d’une chaîne en clair qui diffusera une sélection de matchs de la Coupe du monde». Pour recevoir cette chaîne, vous devez vous trouver dans la zone de couverture du satellite Eutelsat 25B / Es’hail 1 ou de faire rentrer la fréquence suivante sur votre satellite: fréquence 11084, pol.H.
C’est un véritable coup dur pour l’Entv qui a déboursé 30 millions de dollars pour acquérir les droits d’images de 24 matchs de la Coupe du monde. On ignore comment a été négocié le contrat mais la télévision algérienne a été une nouvelle fois arnaquée. Le groupe qatari qui a remboursé les frais d’acquisition des droits de la Coupe du monde est aujourd’hui libre pour céder les droits de la Coupe du monde à n’importe quel pays. Selon certains sites, le Maroc, l’Egypte et la Tunisie auraient ainsi bénéficié de quelques matchs de la Coupe du monde gratuitement et sur satellite. C’est une véritable arnaque qui fait que la télévision algérienne est en droit de réclamer des indemnités. Ce nouvel épisode prouve que les relations entre le groupe qatari et l’Algérie sont les pires qui soient entre chaînes de télévisions. Cela est également le résultat d’une politique de «vache à lait» qui poursuit l’Etat et le gouvernement algériens. De plus et contrairement à la télévision française TF1, la télévision algérienne n’a pas su fructifier son produit en faisant appel à des annonceurs de publicité pour rentabiliser son achat qui a coûté au Trésor public 300 milliards de centimes. La télévision algérienne n’est pas autorisée également à vendre des images des matchs aux télévisions algériennes, puisque beIN Sports, détenteur des droits du Mondial du Brésil, n’autorise aucune chaîne, autre que les siennes, à reprendre des extraits des rencontres diffusées dans le monde entier. Il est, de coutume historiquement de rétrocéder, moyennant finances, -entre 5 et 10.000 euros les 30 secondes- de courts extraits de rencontres. Personne ne s’explique, en privé, l’attitude des responsables de beIN Sports. Sauf à imaginer qu’ils souhaitent profiter de ce Mondial brésilien pour préempter, assécher définitivement le marché et asseoir leur emprise sur un événement planétaire.*L’Expression-Par Amira SOLTANE -Dimanche 15 Juin 2014

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**La réaction de la TV algérienne au chantage d’El Jazeera

Le droit des peuples d’abord

En emboîtant le pas à l’Algérie, la télévision égyptienne exprime son adhésion à ce nouveau courant.

Le vrai visage d’Al jazeera

La réaction de la télévision algérienne au chantage d’El Jazeera a donné lieu à moult réactions dans la presse traditionnelle et celle électronique, tout comme elle a engendré de longues et interminables discussions sur les réseaux sociaux. En gros, il y a ceux qui approuvent la décision de M.Khelladi qui a consisté à passer en clair le match Burkina Faso-Algérie sans avoir à payer les droits de la chaîne détentrice et il y a ceux qui, au nom des sacro-saints droits de propriété, désapprouvent cette décision.
Il va sans dire que ceux qui défendent le droit d’El Jazeera ne trouvent nullement choquant le fait que Hafidh Derradji (et un peu moins Lakhdar Berriche) prenne fait et position pour cette dernière alors que ceux qui défendent la décision de la télévision algérienne s’en sont sentis outrés et profondément choqués.
En réalité, cette «affaire» ne se limite pas au cadre trop restreint dans lequel certains veulent l’inscrire. Elle ne peut pas tenir dans une vulgaire question de droits de retransmission d’une rencontre de football. Elle est plutôt à placer dans la longue et douloureuse histoire des hommes et des sociétés, celle des autels érigés tout au long de notre passage sur Terre et qui continuent encore à occuper l’essentiel de la mémoire de notre espèce. C’est à inscrire dans le cadre de cette nouvelle religion des hommes qui prêchent au nom de l’argent, du pouvoir et du droit.

Au nom de l’argent…
Depuis que l’argent est devenu maître du monde, les valeurs humaines ont été déracinées une à une pour défricher le terrain devant la nouvelle religion de l’humanité, celle de la marchandisation à outrance. Cette religion a pour précepte fondamental que tout doit être considéré comme marchandise. Rien, absolument rien n’a d’autre valeur pour elle que la valeur marchande, celle du marché.
Cela fait longtemps déjà que l’on est au courant de ces réseaux qui, en Inde, notamment kidnappent des jeunes enfants, les amputent des membres, les aveuglent ou leur provoquent un handicap quelconque puis les obligent à mendier en mettant en valeur cet handicap. N’est-ce pas le handicap qui est devenu là un atout qui rapporte? Une marchandise?
Cela fait tout aussi longtemps que l’on sait quelque chose de ces réseaux qui, un peu partout dans le monde, kidnappent des enfants et des moins petits pour vendre leurs organes à ceux qui peuvent les acheter pour de belles sommes. N’est-ce pas que les organes si inestimables pour la vie deviennent là des marchandises que l’on vend aux plus offrants, c’est-à-dire aux riches et aux nantis? Combien ont-il été, et combien sont-ils, les chirurgiens sans scrupules, un peu partout dans le monde, qui ont pratiqué des interventions de ce genre pour le seul motif de l’argent? Certainement des milliers!
Depuis plus longtemps encore, l’on ne se fait plus d’illusions sur les fabricants d’armes qui, pour écouler leurs malheureux produits, n’hésitent pas à provoquer des guerres entre pays ou des guerres civiles ci et là. Il n’est guère besoin d’exemple ici pour l’illustration car, de nos jours, ils sont devenus si nombreux ceux qui soufflent les braises des guerres pour vendre leurs armes qu’il suffit d’ouvrir les yeux pour en trouver des dizaines.
Combien sont-ils à avoir payé de leur vie cette folie de l’argent? Des peuples entiers ont été décimés et ils continuent de l’être pour que la production d’armes ne s’arrête point ou ne connaisse une mauvaise crise! Au nom de l’argent, toutes les sphères, même celles non marchandes, ont été investies et toutes portent désormais la mention «bon à vendre!». La santé des hommes, leur vie, leur tranquillité, leurs plaisirs, leur conscience, leur voix, leur corps, et même leur âme… tout est à vendre et tout se vend!

… du pouvoir…
La mondialisation n’est, en réalité, qu’une destruction systématique des dernières frontières devant l’avancée inexorable de l’argent. Il est généralement admis que «l’argent confère plus d’autorité et de pouvoir à celui qui le possède par rapport à son environnement» et à elle seule, cette vérité explique pourquoi les «détenteurs-serviteurs» de l’argent tout-puissant cherchent toujours à avoir plus et ne lésinent devant aucun moyen pour arriver à leurs fins.
A combien donc peut-on estimer, à travers le monde, le nombre d’entreprises locales disparues qui nourrissaient pourtant des familles et dont la disparition n’est causée que par l’arrivée de ces géants de multinationales sur tous les marchés et dans tous les quartiers du monde? A combien peut-on donc estimer le nombre de chômeurs, de faillites, de destructions de familles pour les mêmes raisons sans que les patrons de ces mêmes entreprises n’en ressentent le moindre problème de conscience?
Dans ce monde nouveau, où le seul maître est l’argent et où les seuls totems admis à être érigés sont ceux du pouvoir et de la domination, les émotions sont bannies. Pas de peine, pas de tristesse, pas de joie non plus, car l’argent n’a pas de sentiment. Il ne fait pas dans les états d’âme. Tout s’évalue en termes de part de marché.
Cette religion, contrairement à toutes celles qui l’ont précédée, rapporte et elle rapporte même gros. Aussi, ses adeptes ne reculent-ils devant rien pour porter le plus loin possible leurs convictions et, si besoin est pour les défendre par tous les moyens. Il est peut-être trop tard d’arrêter le processus engagé depuis déjà fort longtemps et qui consiste à frayer à l’argent le chemin de tout ce qui génère profit, indifféremment du secteur de l’activité, de sa nature et de l’avis de ceux qui la font. L’argent progresse à grand pas sur la nuque de ses propres serviteurs.
La mondialisation, c’est aussi la forme d’expression la plus élaborée des pouvoirs de l’argent, et en tant que manifestation suprême des capacités du marché à asservir les hommes, la mondialisation ne reconnaît plus le droit à personne d’en arrêter la course ou même d’en ralentir la vitesse. Et pour que cette mondialisation aille plus loin, la «marchandisation» générale est déclarée nécessaire.
Pour défendre leur argent et pour mieux asseoir leur domination, les riches de ce monde ont élaboré le cadre juridique qui les protège, ils ont érigé des tribunaux spécialisés dans la défense de l’argent et ils ont même procédé à la formation des avocats et des juges qui vont avec! C’est sans doute d’ailleurs vers ces tribunaux que la chaîne El Jazeera compte ester la télévision algérienne.

… et du droit
On voit que la décision de Tewfik Khelladi de retransmettre le match en clair sans autorisation de la chaîne El Jazeera ne peut tenir dans le cadre restreint dans lequel on veut l’inscrire. Elle va plus loin. Elle est à inscrire plutôt dans le cadre du refus par certains du diktat de l’argent, et ils sont assez nombreux sur cette planète.
En effet, si l’argent en soi n’a ni odeur ni couleur, l’usage qu’en font certains de nos jours est répugnant et il pousse indiscutablement au rejet de toutes les tentatives de soumission qu’exercent, ou même qu’espèrent exercer, d’aucuns au nom de l’argent vu que le seul mérite qu’ils ont sur cette Terre est d’en avoir accumulé assez pour se croire important au point de se permettre le rêve de dominer le monde un jour!
Il y a certes, dans cette affaire, une question de droits, et s’il n’est pas erroné d’avancer l’argument des droits de propriété dans ce conflit, il est tout aussi juste de lui opposer le droit d’un peuple à regarder évoluer son Equipe nationale de football car jamais, au grand jamais, avant l’arrivée de la chaîne El Jazeera, un pays n’a été privé de suivre une rencontre de football à laquelle prend part son Equipe nationale.
Droit contre droit, droit d’un groupe d’individus contre celui d’un peuple, droit d’un groupe de fructifier son argent contre celui d’un peuple de regarder un match de foot, l’opposition n’a même pas à avoir lieu d’autant plus que les droits de retransmission tirent leur signification de la nécessité d’être rétrocédés et non d’être négociés contre autre chose, comme la réouverture d’un bureau à Alger par exemple. C’est ce que le commentateur Hafidh Derradji a maladroitement oublié, le temps d’un commentaire, ce qui ne justifie point, à nos yeux, certains reproches malveillants à son égard ou certaines qualifications désobligeantes comme il nous a été, malheureusement, donné de le constater sur les réseaux sociaux et sur certains sites.
Mais ce qui, dans cette histoire, a permis à la chaîne El Jazeera d’être si arrogante au point de vouloir négocier la retransmission d’un match de foot contre la réouverture de son bureau à Alger – ce qui sort du cadre du sport – et de faire apparaître sur l’écran cet écriteau de fin de partie, ce n’est pas tant son argent ou ses droits, mais c’est la FIFA qui a opté pour le silence complice sur la constitution du monopole, sur la base de l’exclusivité des droits, dans le secteur du football qui, en principe, ne peut ni ne doit fonctionner dans le cadre du monopole.
La décision de la Télévision algérienne doit être un exemple à suivre par tous les pays du monde afin de casser le monopole insensé qui s’est établi avec la bénédiction de la FIFA dans le football, c’est-à-dire dans tout ce qui reste à l’humanité comme distraction et comme dernière échappatoire contre la domination de l’argent et celle de ceux qui veulent tout dominer par l’argent!
En emboîtant le pas à l’Algérie, la télévision égyptienne exprime son adhésion à ce nouveau courant de gestionnaires des télévisions qui veulent remettre en cause, en le dénonçant, ce malheureux monopole du plaisir, mais aussi de la dignité, car dans cette histoire, il est aussi beaucoup question de dignité.*L’Expression-19.10.2013

**L’Union radiophonique et télévisuelle internationale critique l’attitude de monopole d’Al Jazeera Sport

«C’est le devoir qui crée le droit et non le droit qui crée le devoir.» François-René de Chateaubriand

La 65e Assemblée générale de l’Union radiophonique et télévisuelle internationale (Urti), qui s’est tenue à Paris, les 16 et 17 octobre 2013, a soutenu le DG de l’Eptv, M.Tewfik Khelladi, dans son combat politique contre Al Jazeera. Ce dernier a été même élu vice-président de l’Urti pour le Monde arabe pour un mandat de deux ans, ce qui constitue un autre véritable os pour les responsables qataris. A l’issue des travaux, les participants à la rencontre ont adopté une déclaration sur les droits sportifs, affirmant que les médias de service public contribuent de façon décisive à la promotion des valeurs éthiques et morales des activités sportives et culturelles. Cet objectif ne peut être atteint que si le libre accès des plus larges publics aux événements est garanti, particulièrement aux plus importants d’entre eux, y compris le football. La déclaration de l’Urti souligne aussi que la dérégulation de ce marché a généré certaines pratiques commerciales incompatibles avec les valeurs et les missions du service public audiovisuel et les valeurs éducatives qu’il véhicule. La recherche effrénée et permanente de revenus publicitaires sans cesse croissants a entraîné la généralisation de ce phénomène induisant une augmentation inadmissible des prix de cession des droits. Il s’agit bien là de leur monopolisation et de leur privatisation de fait par de puissants groupes commerciaux. L’Urti a exprimé son inquiétude face au danger que font peser ces dangereuses évolutions qui sont contraires aux valeurs que nous portons et que nous défendons. Elle rappelle que l’éthique du partage doit en permanence prévaloir sur les considérations commerciales étriquées. L’Urti lance un appel solennel pressant à toutes les parties concernées, (fédérations internationales, continentales et nationales, organisations professionnelles et médias publics) pour trouver dans les plus proches délais les solutions appropriées, à l’exemple, notamment des dispositions pertinentes de la Convention européenne sur la Télévision transfrontière, de nature à garantir le fonctionnement normal du service public par l’assurance de la diffusion des programmes sportifs et, en l’occurrence, footballistiques, au plus grand nombre possible de téléspectateurs et d’auditeurs sans entraves ni discrimination, de quelque sorte que ce soit.
Créée il y a 63 ans, l’Urti est la première organisation de radiodiffuseurs à vocation internationale. Cette Union regroupe 66 organismes internationaux de radio-télévision de 51 pays. Elle coordonne les échanges de programmes libres de droit entre ses membres, anime des ateliers de création ou de formation et organise les Grands Prix internationaux de la radio et du documentaire TV. Ce soutien est de taille pour l’Entv qui avait défendu le principe de diffusion du match pour utilité publique. Il faut dire que contrairement à la Fifa et la CAF qui ont revendu les droits télés à Al Jazeera et Sportfive, le CIO (Comité olympique international) protège les droits d’images pour les compétitions des Jeux olympiques pour tous les pays participants. Ce n’est pas le cas malheureusement pour la Coupe du Monde qui est devenue un grand business et qui pénalise certains pays qui n’ont pas de financement.*Par Amira SOLTANE -L’Expression-19.10.2013

Le match Burkina Faso-Algérie allait tomber entre les mains de la télévision égyptienne

**Dans les coulisses des droits d’images spoortifs

Le match Burkina Faso-Algérie allait tomber entre les mains de la TV égyptienne

Prenant connaissance de l’hésitation d’Al Jazeera Sport, les responsables égyptiens ont profité de ce moment d’hésitation et ont proposé 6,5 millions de dollars pour l’achat du pack des dix matchs barrages pour la zone Afrique dont le match aller de l’Algérie.

Après l’épisode des droits sportifs entre Al Jazeera Sport et L’Entv, des informations sur la bataille des droits sportifs commencent peu à peu à tomber. Ainsi, selon des sources sûres, le match Burkina Faso-Algérie piraté par l’Entv allait tomber entre les mains de la télévision égyptienne.
Une situation qui aurait pu être plus conflictuelle et très politique si la télévision égyptienne avait acheté les droits des matchs de l’Algérie et aurait refusé de revendre les droits pour l’Entv. En effet, juste après le tirage au sort des matchs barrages pour la zone Afrique, le 16 septembre, la détentrice des droits des matchs pour la zone Afrique Sportfive avait fait la première offre à Al Jazeera Sport proposant un pack de 10 matchs barrages comptant pour la qualification pour la Coupe du Monde 2014 au Brésil, pour 10 millions de dollars.
Dix nations africaines étaient concernées par ces droits, mais seulement trois pays arabes: l’Egypte, l’Algérie et la Tunisie intéressaient Al Jazeera Sport qui diffuse seulement dans la zone Afrique du Nord et Monde arabe. La télévision qatarie ne pouvait revendre les matchs qu’aux trois pays arabes, sachant que Sportfive qui détient les droits des pays Afrique subsaharienne et australe, allait revendre les matchs pour le Cameroun, le Ghana, le Burkina Faso, le Nigeria et l’Ethiopie. Mais voyant que seul trois pays seraient intéressés par son offre de rachat et probablement seule l’Algérie était en mesure de payer, le patron d’Al Jazeera Sport, Nasser Al Khellifi, en fin négociateur, a offert seulement 5,5 millions dollars à Sportfive pour l’achat des 10 matchs des barrages. Prenant connaissance de l’offre d’Al Jazeera Sport, les responsables égyptiens ont profité de ce moment d’hésitation de la télévision qatarie et ont proposé 6,5 millions de dollars pour l’achat du pack des dix matchs barrages pour la zone Afrique à la société française Sportfive. L’Egypte, qui avait des problèmes politiques avec le Qatar et plus particulièrement avec Al Jazeera News, voulait absolument éviter de tomber entre les mains des responsables qataris. Les Egyptiens voulaient assurer la retransmission des matchs de son équipe et voulaient revendre les matchs de l’Algérie et de la Tunisie à une somme équivalente au prix d’achat pour récupérer leur dû et peut être prendre un bénéfice. La télévision égyptienne possède plusieurs chaînes sportives (Nile Sport, Modern Sport…) et de ce fait elle pouvait diffuser sur le réseau national. Mais finalement, l’offre égyptienne a été refusée par Sportfive qui a préféré vendre à perte 5,5 millions de dollars pour les Qataris que d’être la source d’un nouveau conflit extrasportif entre l’Algérie et l’Egypte.
C’est notamment grâce à l’efficacité du patron du département Afrique de Sportfive, le Marocain Idriss Akki, qui possède d’excellentes relations avec les responsables du football et de la Télévision nationale en Algérie et qui connaît assez bien le contentieux entre l’Egypte et l’Algérie, qui a fait éviter le pire dans cette affaire.
A Sportfive, on sait pertinemment que la télévision égyptienne n’a pas les moyens de sa politique, alors qu’Al Jazeera Sport était réputée pour être un bon payeur. L’Entv, qui est la seule télévision du Maghreb capable de sortir le chéquier, n’avait pas soumissionné pour acheter les droits des matchs barrages. Elle pouvait pourtant négocier directement avec le premier détenteur des droits Sportfive, mais entre-temps Al Jazeera Sport a récupéré les droits pour l’Afrique du Nord et le Monde arabe et donc il fallait traiter avec les Qataris. En réalité, la Télévision algérienne n’était pas intéressée par le pack des 10 matchs. Elle voulait seulement les matchs de l’Algérie. Le reste de l’histoire est connu. Les droits d’images sont un investissement à long terme et pas seulement l’opération d’un seul match. En l’absence d’une politique claire d’achat des droits d’images, l’Algérie sera toujours prise en otage des surenchères. La société Sportfive, par exemple, qui a été acquise en 2006 par le groupe français Lagardère pour 865 millions d’euros, détient l’exclusivité de la commercialisation des droits marketing des compétitions de la CAF pour la période 2008-2016. Cette cession des droits est le fruit d’une relation entre le fondateur de Sportfive, Jean-Claude Darmon, avec Issa Hayatou, l’indéboulonnable président de la CAF depuis 1988. Aujourd’hui, cette société française bien installée en Afrique a pris possession des droits sportifs des principaux événements sportifs entre 2014 et 2016.*L’Expression-20.10.2013

**Le chantage d’Al Jazeera contre les Algériens

Le chantage d'Al Jazeera

***La guerre est officiellement déclarée entre la télévision algérienne (Eptv) et la chaîne Al Jazeera Sport, membre actif du puissant groupe médiatique qatari Al Jazeera. Depuis la fermeture du bureau d’Al Jazeera en 2004, suite à une polémique provoquée par l’émission Itidjah el Maakiss de Fayçal Al-Qassem, sur la situation en Algérie, au lendemain de la dernière élection présidentielle, les rapports entre les deux chaînes étaient tendus, mais depuis l’épisode du match Burkina Faso – Algérie, les relations entre les deux télévisions ont atteint un degré de non-retour. La guerre froide qui a fait rage entre les deux chaînes durant plus de dix ans s’est brusquement transformée à l’occasion de ce match, en bataille médiatique entre les deux médias. La raison du conflit ce sont les droits de retransmission du match de l’Equipe nationale.
Depuis l’annonce de l’adversaire de l’Algérie en septembre pour les matchs barrages de la Coupe du Monde, Al Jazeera Sport qui avait les droits télés pour la zone Mena avait mis la barre très haut, proposant des prix hors d’atteinte: 5 millions de dollars au départ avant de baisser son offre à 1,5 million de dollars. Lors des années précédentes, Al Jazeera Sport avait arnaqué l’Algérie en lui vendant pour 10 millions de dollars les droits télés de la CAN 2010 pour une diffusion terrestre alors qu’elle avait cédé gratuitement les matchs pour les Egyptiens, les Marocains et les Tunisiens, provoquant la colère des responsables algériens qui avaient exigé le droit de diffuser les matchs sur le réseau satellitaire. Mais cette fois, la chaîne qatarie est tombée sur un «os dur» à la direction de la télévision algérienne. Le DG actuel de l’Eptv, Tewfik Khelladi, qui est un véritable spécialiste des droits sportifs, n’a pas cédé au chantage. L’Eptv qui négociait à travers son directeur commercial, M.Khodja avait proposé de payer la somme de 500.000 dollars, estimant que c’est plus que le prix ordinaire du moment qu’il s’agit d’un seul match et surtout qu’il sera diffusé sur le réseau terrestre qui n’a aucune incidence sur la diffusion satellitaire. Pour les responsables de l’Eptv, l’Algérie est prête à payer le prix, mais on ne doit pas prendre cette force financière pour une faiblesse. En réalité, Al Jazeera allait arnaquer une nouvelle fois l’Algérie en diffusant le match en clair sur le Canal 1 d’Al Jazeera Sport.  Cette dernière a refusé l’offre algérienne, démontrant une velléité extrême envers l’Algérie. Mieux encore, la chaîne qatarie aurait demandé au DG de l’Eptv de lui donner la promesse de rouvrir le bureau d’Al Jazeera à Alger. Un chantage de trop pour la direction de la télévision qui a tout de même mené les négociations jusqu’au bout. Une dernière tentative de négociation, la matinée de samedi, jour du match, a buté sur le refus de la télévision qatarie d’accepter la proposition algérienne. A 16h et après l’expiration de tous les moyens de négociations, la décision a été prise par le DG de l’Entv de faire passer les images de la télévision burkinabée sur son réseau terrestre. Une décision qui mit hors d’eux les responsables d’Al Jazeera Sport qui se sont empressés de diffuser une pancarte rédigée avec un marqueur rouge où il était écrit: «Le match est diffusé par la télévision nationale algérienne de façon illégale sans qu’elle n’ait obtenu aucune autorisation.». C’était la provocation de trop pour l’Eptv qui a répliqué rapidement en direct du JT de 20h à travers un communiqué lu par le journaliste Hichem Saâdoudi, dénonçant cette acte odieux de délation de la chaîne qatarie et rappelant surtout que c’est Al Jazeera Sport qui avait elle-même piraté les matchs algériens en diffusant le match de la finale de la Coupe d’Algérie sans l’autorisation au préalable de l’Eptv.
Le DG de l’Eptv, M.Khelladi, a également expliqué que son entreprise a «protégé le droit des téléspectateurs algériens de voir évoluer leur Equipe nationale en dehors de son territoire» et que «les détenteurs de ces droits (Al Jazeera, Ndlr) auraient dû sous-licencier à la télévision algérienne, conformément à la pratique universelle, les droits de diffusion terrestre». Le plus grave dans cette affaire et qui aura des conséquences fâcheuses sur son avenir professionnel en Algérie, c’est l’attitude incompréhensible du commentateur d’Al Jazeera Sport, Hafid Derradji, qui a critiqué vertement l’Eptv en déclarant que c’est là une première dans le monde du football qu’une télévision pirate un match, avant de poursuivre: «L’Eptv risque de graves amendes et des sanctions que la CAF pourrait lui imposer.» Le plus célèbre commentateur sportif a visiblement commis le commentaire de trop. Insulter son ancienne maison et la télévision qui lui a permis d’être une vedette à Al Jazeera Sport, n’a pas été apprécié et a largement surpris la majorité des Algériens qui ont dénoncé à travers Facebook l’attitude déshonorante de l’ancien responsable de sport à l’époque de l’Entv. Au lieu de critiquer la télévision algérienne, Hafid Derradji qui se présente souvent comme un professionnel et un nationaliste, aurait pu jouer l’intermédiaire entre son ancienne maison et son employeur actuel pour régler ce problème de droits. Derradji aurait pu prendre l’exemple du ministre tunisien de la Jeunesse et des Sports, Tarek Dhiab et ex-consultant d’Al Jazeera Sport qui a obtenu des dirigeants de la chaîne qatarie la diffusion en clair du match de la Tunisie.
Cet épisode du feuilleton entre la télévision algérienne et Al Jazeera a enterré définitivement la réouverture du bureau d’Al Jazeera à Alger et à travers ce message, les responsables algériens ont voulu expliquer aux Qataris, que l’Algérie est un pays souverain et indépendant, qu’il n’est pas comme certains pays arabes, qui sont prêts à vendre leur âme au diable pour obtenir les droits gratuitement des matchs de leur pays.*L’Expression-14.10.2013

******Des millions de téléspectateurs de la communauté algérienne établie à l’étranger ont injustement été privés de suivre ce match en direct sur la chaîne satellite Canal Algérie. La raison: la chaîne Al Jazeera qui avait les droits de retransmission du match Burkina Faso-Algérie a refusé de faire la moindre concession et ce dans l’unique but de faire pression sur l’Algérie. Al Jazeera Sport a exigé 1,5 million de dollars pour les droits de retransmission alors que l’Eptv avait proposé 500.000 dollars. Si la chaîne qatarie a accepté en dernière minute de céder la retransmission sur la chaîne terrestre, tel n’a pas été le cas pour les chaînes satellitaires privant ainsi des millions d’Algériens de la communauté nationale établie à l’étranger du spectacle. Nul n’ignore qu’Al Jazeera qui n’est pas en odeur de sainteté en Algérie allait utiliser cette opportunité pour arracher au moins l’ouverture d’un bureau à Alger. Ne dit-on pas que gouverner c’est prévoir? Pourquoi les responsables algériens n’ont-ils pas prévu cette situation? Il doit certainement y avoir des moyens de recours auprès des instances footballistiques internationales? Une chaîne de télévision a-t-elle le droit et la liberté d’exercer le chantage sur des pays? Il y a au moins 6 millions d’Algériens établis à l’étranger, ce qui équivaut à une nation qui a été victime de ce comportement. Cela doit cesser! Non-satisfaite de ce chantage, elle use et abuse de l’écran pour dénoncer un fait selon lequel la télévision algérienne aurait piraté le match. Au coup de sifflet final, une pancarte rédigée au stylo rouge a été exhibée pendant plusieurs secondes à l’écran «la TV algérienne a diffusé le match sans aucune autorisation». Ultime provocation et grave accusation envers tout un pays, avant même que les faits ne soient établis par les spécialistes. Pourtant, l’agence officielle APS a bien confirmé hier, qu’un accord a été trouvé pour diffuser ce match sur la chaîne terrestre algérienne.*L’Expression-13.10.2013

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*La télévision égyptienne « AlMasrya » a suivi l’exemple de sa «soeur» la télévision algérienne

 et a piraté la télévision qatarie

Suite au piratage d’Al Jazeera Sport, l’Algérie risque une amende entre 1000 et 100.000 dollars. Une amende largement inférieure à l’offre commerciale d’Al Jazeera Sport, ce qui a encouragé l’Entv et la télévision égyptienne à pirater les matchs non attribués par la télévision qatarie.

Après la fermeture des bureaux d’Al Jazeera News dans plusieurs pays arabes, c’est au tour de sa petite soeur Al Jazeera Sport de devenir indésirable dans le Monde arabe.
Ainsi, après la télévision algérienne qui a diffusé sans l’autorisation d’Al Jazeera Sport le match Burkina Faso, c’est au tour de l’Egypte de diffuser illégalement sur sa télévision terrestre le match Ghana-Egypte, comptant pour les barrages de la qualification à la Coupe du Monde 2014, cassant ainsi le diktat et le monopole de la télévision qatarie. L’annonce de ce piratage a été annoncé par Al Jazeera Sport pendant la première mi-temps de ce match capital pour la sélection égyptienne, qui était pourtant diffusé en clair sur Al Jazeera 1. Une bande a défilé en bas de l’écran, expliquant aux téléspectateurs que Al Jazeera Sport est l’unique détentrice des droits de retransmission de ce match barrage de la Coupe du Monde 2014 et que, par conséquent, la télévision qatarie envisage de poursuivre en justice la télévision égyptienne qui a violé ses droits de propriété. Le commentateur de ce match, un journaliste égyptien a confirmé que le match Ghana-Egypte a été piraté par la télévision égyptienne, mais contrairement au match entre le Burkina Faso et l’Algérie, aucune pancarte n’a été montrée à la fin du match et le présentateur égyptien n’a pas commenté la décision de la la télévision égyptienne et s’est contenté de lire sobrement le communiqué d’Al Jazeera Sport.
La télévision égyptienne a ainsi suivi l’exemple de sa «soeur» la télévision algérienne en diffusant le match barrage qualificatif au Mondial 2014, sans autorisation du groupe qatari Al Jazeera, dont les droits de retransmission sont jugés trop élevés. Il est clair que cette «mutinerie audiovisuelle» des télévisions algérienne et égyptienne intervient pour casser le monopole de la télévision qatarie et surtout pour démontrer leur volonté de ne pas se laisser faire face au chantage de la télévision qatarie qui adopte ses relations commerciales avec les télévisions arabes par rapport aux relations politiques entre les pays.
Comme l’Algérie qui a fermé son bureau à Alger et qui n’apprécie pas le traitement de l’information sécuritaire d’Al Jazeera sur l’Algérie, Al Jazeera Sport a voulu également politiser cette affaire avec l’Egypte avec qui elle a, depuis la destitution du président Morsi par le général Al Sissi, des relations plus «exécrables». Seule la Tunisie a failli au front audiovisuel arabe algéro-égyptien en acceptant facilement le diktat d’Al Jazeera Sport en contre-partie d’une diffusion gratuite sur la télévision qatarie.
Car même si Al Jazeera Sport avait diffusé le match en clair sur Al Jazeera, les pays arabes doivent bénéficier du droit élémentaire de diffuser le match sur le réseau terrestre et commenter le match selon la vision et la ligne de la télévision du pays et ne pas se soumettre à une ligne audiovisuelle dictée par la télévision qatarie. A travers cette riposte audacieuse algéro-égyptienne, les deux puissants pays arabes veulent mettre un terme un monopole qui ne dit pas son nom et surtout dénoncer ce chantage d’un petit pays du Golfe qui impose sa politique audiovisuelle par la largesse de son chéquier.
Suite à ce piratage, Al Jazeera Sport a décidé de réagir et a interpellé officiellement la CAF pour infliger une amende à la FAF, (seul interlocuteur algérien de la CAF). L’amende varie entre 1000 et 100.000 dollars. Une amende largement inférieure à l’offre commerciale d’Al Jazeera Sport, ce qui a largement encouragé l’Entv et la télévision égyptienne à pirater les matchs de barrages non attribués par la télévision qatarie. Cette affaire risque de connaître de nouveaux bouleversements surtout si l’Equipe nationale se qualifie pour le Mondial, le 19 novembre prochain.*L’Expression-17.10.2013

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3 commentaires

  1. christophe80 dit :

    Toutes ces images à quel point les gens souffrent de cette guerre. C’est vraiment triste que des innocents paient pour une raison aussi ridicule. Mais le problème, c’est qu’ils ne peuvent plus reculer. Merci pour ce partage.

    Voir en ligne : http://www.fax-mailing.pro

  2. Marianedupont dit :

    Je ne comprends pas pourquoi ce média Al Jazeera falsifie les images et de faits. Seulement dans le but de déclarer de la guerre ? Mais il ne voit pas qu’un grand nombre de famille jusqu’à nos jours sont désavantagés socialement à cause de la guerre. Il faudrait réfléchir un peu.

    Voir en ligne http://service-fax.com/

  3. Flaure dit :

    On ne peut pas trop se fier à l’information publiée par les médias, car ils ont trop tendance à dénaturer des renseignements qu’ils ont reçus. C’est qui est triste c’est que la plupart des lecteurs y croient.

    A visiter également http://www.stores-reflexsol.fr

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